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Adad  babylonienne  Ancien dieu de l'orage sumérien Ishkur.   
Agni  bouddhiste,hindoue  Un des Vedas.
Dieu du feu et du sacrifice, des éclairs, de l'électricité.
Dans l'hindouisme, le dieu du feu, un des dieux les plus importants.

Le dieu Agni est le protecteur des hommes. Il leur permet de se chauffer, de s'éclairer, de manger des aliments cuits et de communiquer avec les autres dieux. Il est présent dans tout ce qui brule : on le rencontre dans les éclairs, la chaleur du soleil et dans chaque maison dont il éclaire le foyer. Agni demeure même dans le ventre des hommes lorsqu'ils ont avalé de la nourriture et que leur corps digère. Agni est si bon qu'il est venu lui-même offrir ses bienfaits aux hommes.

C'est grâce à Agni que les hommes peuvent communiquer avec les autres dieux. Lors des cérémonies, les prêtres allument un feu. Ils y jettent de la nourriture en pronoçant le nom du dieu auquel ils la destinent. Agni saisit ces offrandes et les apporte sous forme de fumées au dieu concerné. C'est pourquoi il est considéré comme le messager des divinités.

Il est le feu purificateur. Agni sait qui est bon et qui a commis une faute. Pour que l'innocence d'un suspect soit prouvée, il faut que celui-ci se jette dans le feu et en ressorte vivant. C'est l'épreuve de l'ordalie. Agni purifie aussi tout ce qu'il touche, c'est ce qui explique la tradition hindoue de brûler les morts.

Agni, nom très proche du latin ignis, représente le "feu" sous toutes ses formes : agent et symbole de la lumière, de la chaleur, de la splendeur, il est présent dans le foyer, comme feu domestique, mais il s'incarne spécialement dans le feu nécessaire au sacrifice, qui constitue la base même du culte brahmanique, l'acte le plus essentiel de la religion de l'Inde ancienne. Pour être agréées par les dieux, les offrandes sacrificielles doivent être consumées par une flamme elle-même divine, qui n'est autre qu'Agni en personne. Ainsi est-il l'intermédiaire entre le monde terrestre et le monde céleste. Dieu du sacrifice, maître du culte et officiant, Agni est lui-même objet d'offrande dans l'agnihotra ou oblation du feu, rite dont doit s'acquitter tout chef de famille, matin et soir, sa vie durant.

Dans le bouddhisme, c'est seulement un des devas.
En japonais Ka-ten.
 
 
Aizenmyo-ô  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Vajrarajapriya   
Ajase-ô  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Ajatashatru.   
Ajatashatru  bouddhiste  Roi du Magadha à l'époque de Bouddha. Son père Bimbisara n'avait pas d'héritier et alla consulter un devin qui lui révéla qu'un ermite des montagnes se réincarnerait en son fils après sa mort. Le roi était si impatient qu'il fit tuer l'ermite, mais le devin prédit alors que l'enfant tuerait le père. Le roi prit peur et le précipita d'en haut d'une tour, mais il survécut avec seulement un doigt cassé. Tout jeune il se lia d'amitié avec Devadatta qui l'incita à faire tuer son père pour régner à sa place, en lui révélant le secret de sa naissance. Il ne le fit pas mais emprisonna ses deux parents dans des conditions déplorables. Après la mort de Bimbisara, il regretta amèrement sa conduite et son corps se couvrit de boutons purulents. Shakyamuni lui donna son enseignement, lui permettant d'effacer son mauvais karma et de guérir. Il déclara la guerre à Prasenajit du Koshala à propos du domaine de Kashi mais fit la paix avec lui par la suite et épousa sa fille.
En japonais Ajase-ô 
 
Ajita  bouddhiste  Roi qui se moqua de Shakyamuni.   
Anâhita / Ahurani  perse  Belle et noble déesse. Elle tirait des fruits d'un troisième arbre sacré situé dans les sources limpides de l'océan cosmique une liqueur aux pouvoirs hallucinogènes: l'Hoama (équivalente à la Soma indienne) dont l'absorption devait procurer l'immortalité !   
Ananda  bouddhiste  Cousin de Siddharta (Bouddha), frère de Devadatta. Un des disciples les plus fidèles du Bouddha.   
Angulimala  bouddhiste  Meurtrier qui portait les doigts de ses victimes autour du cou. Son maître brahmane lui avait demandé de tuer cent personnes, pour se venger parce qu'Angulimala avait séduit sa femme. Tiraillé entre son sens moral et son devoir d'obéissance, il ne tarda pas à devenir fou. Il s'apprêtait à tuer sa mère qui aurait été la huitième personne quand Siddharta lui parla, le ramena à la raison et le convertit au bouddhisme.   
Anou / Anu  babylonienne  Dieu du ciel.
Nom babylonien du dieu sumérien An. 
 
Anum  babylonienne  Père de Ea et d'Enlil.
Nom sémitique de An. 
 
Apsû / Apsu  babylonienne  Dieu des eaux souterraines.   
Arada Kalapa  bouddhiste  Premier maître de Bouddha en quittant le palais de son père.   
Ardat-Lilli  babylonienne  Autre nom de Lilith.   
Ashtar  babylonienne  Autre nom d'Ishtar.   
Ashvajit  bouddhiste  Un des cinq ascètes qui furent les premiers disciples de Bouddha.   
Asita  bouddhiste  Sage ermite de Kapilavastu, qui prédit que après la naissance de Bouddha il serait un grand homme, grand roi s'il restait dans le monde, et grand prophète s'il devenait moine ; il regretta seulement d'être trop vieux pour pouvoir un jour entendre son enseignement.   
Astarté  babylonienne  Autre nom d'Ishtar.    
Asuras (les)  bouddhiste  Des créatures protectrices du monde. En guerre perpétuelle contre les Devas. Généralement considérés comme malfaisants, et pourtant ils font aussi partie des protecteurs du monde.   
Avalokiteshvara  bouddhiste  Ou Chenréri, le bouddha de la compassion.   
Avaloktesvara  hindoue  Bodhisattva, capable de prendre toutes les formes pour sauver les humains de l'erreur. Habite le mont Potala.
Associé à Guanying (Chine). 
 
Aya  babylonienne  Déesse, épouse de Shamash.   
Ba (1)  égyptienne  Dieu bélier égyptien primitif de Mendes en Basse Egypte. Il était une divinité de la fertilité que les femmes priaient dans l'espoir qu'il les aiderait à concevoir des enfants.
Voir également le Banebdjedet. 
 
Ba (2)  égyptienne  (pl: Baw).
Terme/fin d'une puissance spirituelle, plus tard la forme de manifestation d'un dieu. 
 
Ba-Pef  égyptienne  "Cette Âme".
Dieu égyptien mineur d'aspect malveillant. 
 
Baal  phénicienne  Appelé aussi Baal-Moloch. Dieu de Sidon et de Tyr.
Dieu souverain de plusieurs peuples sémites du Proche-Orient.
Frère et époux d'Anath, père de Aliyan.
Maître par excellence, il est le dieu des forces atmosphériques et de la fertilité, celui qui amène la pluie fertilisante et la foudre destructrice. Il a pour voix le tonnerre et pour flèches les éclairs.
Associé à d'autres noms, baal ("seigneur") a désigné divers dieux selon les lieux et les époques : en Phénicie et en Palestine, chaque localité, chaque point d'eau a son Baal.
Les Grecs l'identifient à Cronos ou à Zeus, et les Romains à Saturne, les syriens à Hadad.
De la Phénicie, le culte de Baal s'étend à l'Égypte et à Carthage, associé à celui du dieu solaire Moloch. Dans l'Ancien Testament, les prophètes dénoncent vigoureusement les rites licencieux associés à son culte et se scandalisent de la ferveur que lui témoignent les Hébreux avant de devenir définitivement monothéistes (les faux dieux des idolâtres sont désignés sous le nom de Baal). La tradition hébraïque a d'ailleurs fait parvenir jusqu'à nous deux noms de Baal, transformé en démon : Belphégor et Belzébuth.
Baal est souvent représenté armé d'une lance, la tête ceinte d'une couronne de rayons symbolisant probablement le soleil. Son culte était rendu de préférence sur des collines ou des terrasses, lieux plus proches du ciel : sur le mont Sinaï par les Amalécites, sur le mont Carmel par les Phéniciens. Les sanctuaires comprenaient un mur d'enceinte, un vaste espace pour le public, une caverne creusée dans le roc réservée aux prêtres, des stèles de pierre gravées, un autel constitué d'un bloc de pierre et une fosse destinée aux restes des victimes, parfois humaines. 
Baal
Statuette du dieu Baal, provenant des fouilles d'Ougarit. XIV av. J.-C. Louvre, Paris
Baal / Ba'al Hammon  carthaginoise  Appelé Baal-Haman.  Baal
Baal / Bel  assyrienne,mésopotamienne  Dieu  Baal
Baal Malagé.  phénicienne  Divinité de Tyr. Seigneur des marins.   
Baal Shamem  phénicienne  Dieu de Tyr, seigneur des cieux.   
Baal Shaphon  phénicienne  Dieu de Tyr. Maître des vents et des courants maritimes.   
Baal Ze'boud  autre  démon philistin, (Belzebuth : prince démon juif)   
Baalat  phénicienne  Déesse de Byblos. La maîtresse de la cité, la "Dame de Byblos". Son iconographie, caractérisée par des symboles égyptiens, la relie à la Hathor-Isis. Les documents relatifs à cette "Dame de Byblos" nous indiquent qu'elle était la protectrice du roi et la garante du pouvoir. Le document le plus explicite est la stèle de Yehaumilk, roi de Byblos, elle montre la déesse sur un trône, vêtue d'une robe collante à la manière des déesses égyptiennes.   
Babi  égyptienne  Démon égyptien. Représenté comme un babouin avec un pénis dressé. Babi était un dieu dangereux qu'on disait vivre sur les entrailles humaines et un dieu associé à la prouesse sexuelle dans la vie après la mort. Mentionné dans les livres des morts, il assiste à la cérémonie de la pesée du coeur dans la 'Salle des deux vérités', attendant avec Ammout la dévoreuse les âmes de ceux jugésindignes. Son pénis était décrit comme étant employé comme mât du bac des enfers.   
Bacchantes / Ménades (les)  gréco-latine  Les Bacchantes ou les Ménades : femmes en plein délire, échevelées, hagardes, poussant des cris aigus, courant en tous sens, entonnant des chants, mettant en pièces les animaux sauvages. La tenue des Bacchantes était une couronne de lierre sur les cheveux, une peau de faon sur les épaules, le tyrse (baguette surmontée d'une pomme de pin) en main.   
Bacchus  gréco-latine  Origine romaine

Associé à Dionysos
Origine grecque
, Adonis (babylonien/phénicien), Atys
Origine phrygienne
, Osiris (égyptien).
Dieu romain du vin, fils de Jupiter et de Sénélé; c'est le Dionysos des Grecs.
 
 
Baginus  celtique  Montagne divinisée.
 
 
Bakemono  japonaise  Terme générique pour désigner un monstre.   
Bakeneko  japonaise  Monstre-chat.

La treizième balle

Cela se passait dans des temps reculés, et un jour, toute une région du Japon commença à être la proie d'une étrange peur. les animaux se faisaient dévorer, et bientôt les humains ne purent plus sortir la nuit non plus : on retrouvait leurs corps déchiquetés et à-demi dévorés.
Beaucoup de gens croyaient à l'intervention d'un démon ou un monstre, mais un des meilleurs chasseurs du Japon, qui vivait justement dans cette région, ne croyait pas à ces théories. Il commença à enquêter sur les gens qui avaient été dévorés, examina leurs corps, en pensa que celà devait probablement être un tigre ou un autre gros félin, venu du continent on ne sait comment. Il le pourchassa partout avec son fusil, mais ne le vit jamais.
Un jour, pourtant, il fut sur que cette fois serait la bonne. Il savait que la chose était tout près du village de sa naissance, et il était donc aller passer la journée avant de partir en chasse chez sa mère. Elle l'acceuillit avec joie - elle n'avait pas si souvent l'occasion de le voir! et lui prépara un fort bon repas. Il alla prendre un bref sommeil.
Il se réveilla en début de nuit et commença à préparer son fusil et ses balles. Il compta douze balles, et eut soudain l'impression qu'on l'observait. Il regarda autour de lui, et ne vit que le petit chat noir de sa mère, qui était réveillé et sortait en baillant. Il se moqua de ses propres peurs, mais un pressentiment l'avertit que ce ne serait pas assez et il prit encore une balle.
La nuit était noire, et silencieuse, même pour un grand chassseur. Quand soudain, il entendit un terrible rugissement, et vit deux yeux verts énormes qui l'observaient, apparaissant subitement comme s'ils avaient surgi de nulle part. Et qui se rapprochaient de lui.
Le chasseur garda son sang-froid et se mit à tirer. Mais chacune de ses balles donnait un bruit métallique, et les yeux verts félins s'approchaient encore. il se mit à transpirer : était-ce un des monstres invulnérables des légendes ? Il se rappela des histoires qu'on lui racontait à propos du bakeneko, le chat géant qui dévorait les humains la nuit, et se faisait passer pour un chat ordinaire pendant le jour.
Il tira toutes ses balles sans plus de résultat que ce bruit métallique. C'est alors qu'il se rappela de sa treizième balle, qu'il avait rangée dans une de ses poches. les yeux étaient tout près de lui - et l'obscurité toujours aussi totale - quand il réussit enfin à la placer dans son fusil et à tirer.
Et cette fois les yeux se fermèrent.
Le chasseur alluma du feu, et regarda. C'était bien le chat géant, le bakeneko des légandes! Et il était mort. À côté de lui, il y avait une plaque de métal sur laquelle on distinguait encore douze impacts de balles.
Le chasseur rentra chez lui, et annonça laconiquement à sa mère qu'il avait gagné. Elle en fut très heureuse, et ajouta encore "Je suis désolée, je ne pourrai pas te servir de soupe chaude, parce que je ne sais pas du tout où j'ai mis le couvercle en métal du chaudron, c'est fou à mon âge comme on oublie tout! Et le gentil petit chat noir que j'avais recueilli est parti aussi."
 
 
Baktun  maya  Période de 400 Tuns (144000 jours).   
Baku  japonaise  Mangeur de rêves.   
Balder  nordique  Dieu du printemps, le plus beau des dieux, qui fut tué par les manigances de Loki.   
Balder / Baldur  nordique  Mythologie scandinave.
En vieil islandais : Baldr
Dieu de la lumière, de la justice et de la beauté.
Fils d'Odin et de Frigga.
Frêre de Hodur.
Mari de Nanna selon les islandais.
Père de Forseti.
Le plus beau et le plus sage des Ases. Tué par une branche de gui (mort fomentée par Loke).
Dieu nordique, considéré parfois comme un dieu de la lumière, parfois comme un dieu de la végétation.
On en parle souvent comme le " dieu saignant " ou le "dieu mort ".

Fils d'Odin et de la déesse Frigg ; Dieu de la lumière et de la Justice, Baldr est symbôle du jour brillant et de la pureté. Moth, son frère jumeau, est le symbôle de l'obscurité.

Fils d'Odin et de Frigg. Dit "Le Bon". Dieu de la Fertilité. Il sera tué, par son frère aveugle Hoder, à l'instigation de Loki.

Balder est mieux connu pour l'histoire de sa mort, dont il y a deux versions.
Dans la version racontée par Snorri Sturluson dans l'Edda en prose, Balder a commencé par avoir des rêves annonçant sa mort. Sa mère Frigg obtint le serment de toutes choses de ne pas nuire à Balder, ce qui de ce fait le rendait vraisemblablement invulnérable. Mais le dieu Loki découvri que le gui était l'une des choses dont Frigg n'avait pas obtenu un tel serment. Il a alors dupé le dieu aveugle Hoder pour lui faire tirer une branche/flêche de gui sur Balder, et le guida vers la cible, ainsi Balder fut tué.
Les Aesirs ont été choqués à leur tour de ces événements, et l'épouse de Balder, Nanna se suicida à cause de sa peine. Hermod, le frêre de Balder parti aux enfers sur le cheval à huit jambes, Sleipnir, pour offrir une rançon à la déesse Hel. Hel accepta de libérer Balder à condition que toutes les choses pleurent pour lui. À la demande des dieux, toutes les choses ont pleuré pour Balder, sauf la géante Thokk, qui a ainsi condamné Balder à demeurer parmi les morts. Les dieux, reconnaissant Loki sous le déguisement de Thokk, l'attachèrent dans une caverne et placèrent un serpent au-dessus de lui de sorte que son poison tombe sur son visage, mais l'épouse de Loki, Sigyn, est restée à côté de son mari pour attraper les gouttes de poison dans une cuvette.

Le Danois Saxo Grammaticus a donné une version tout à fait différente de l'histoire. Dans cette version Balder et Hoder ont lutté plusieurs fois l'un contre l'autre pour épouser la déesse Nanna. C'est Hoder qui épousa Nanna, en dépit de sa défaite contre Balder au cours d'une bataille. Balder commenca par waste away, et par la suite décéda des suites d'une blessure infligé par Hoder avec une épée magique.

Balder devrait réapparaître après le Ragnarok pour diriger le nouvel âge qui émergerait du cataclysme final. Quelques auteurs voient en ceci une indication comme quoi Balder était un dieu de la végétation, de la mort et de la résurection, comme Adonis, Osiris et Dumuzi, mais cette théorie est contestée par d'autres.

Dieu du printemps, le plus beau des dieux, qui fut tué par les manigances de Loki.

Bien des voyages d'Odin étaient motivés par son désir d'acquérir la connaissance du futur. Il consultait les runes ainsi que la tête du géant sage Mimir, tué par les Ases. Il entreprît de périlleuses expéditions pour aller voir d'autres géants réputés pour leur sagesse, et invoqua souvent les morts. Il lui apprirent que son destin était d'être dévoré par le loup Fenrir et que Loki ne cessait de comploter contre les dieux.
La première menace sérieuse contre Odin fut la perte de son fils Baldr, décrit comme le plus beau des dieux et le préféré d'Odin et de sa femme Frîja.
Baldr étant harcelé par de mauvais rêves, Frîja, pour essayer de le protéger, fit jurer à toutes les créatures, ainsi qu'aux arbres et aux plantes et à tous les objets en métal, en bois et en pierre, de ne jamais lui faire de mal.
Après quoi les dieux s'amusèrent à lancer des armes sur Baldr, par jeu en sachant que cela ne pourrait pas le blesser.
Mais Loki découvrit qu'une petite plante, le gui, n'avait pas prêté serment. Frîja l'ayant jugée trop tendre pour pouvoir faire du mal.
Loki en fit un javelot qu'il donna au dieu aveugle Hödr afin qu'il le lançât contre Baldr. Lorsque la flèche transperça Baldr, il tomba mort.
Odin et les autres divinités furent plongés dans la désolation. Les dieux transportèrent son corps sur un bûcher funéraire érigé dans son propre bateau, à côté du corps de son épouse Nanna, qui était morte de chagrin et de son cheval.
Lorsque, après la mort de Baldr, Frîja supplia que quelqu'un se rendît à Hel, le royaume des morts, et cherchât à ramener son fils, ce fut Hermodr le Chauve, frère de Baldr, qui se porta volontaire. Il enfourcha Sleipnir, le cheval d'Odin, et voyagea neuf jours et neuf nuits à travers des vallées sombres et épaisses, jusqu'à ce qu'il arrivât à un pont en or sur la rivière à l'Echo. La jeune fille qui gardait le pont lui dit qu'il ne pouvait pas être un mort puisque le pont avait résonné sous les pas de son cheval, ce qui ne s'était pas produit lorsque cinq cohortes de morts l'avait franchi auparavant.
Quand Hermodr lui dit qu'il cherchait Baldr, elle lui indiqua la route du nord qui conduisait aux portes de Hel, que Sleipnir franchit très aisément. Hermodr pénétra dans le palais où se trouvait Baldr et y resta trois nuits. Il demanda à Hel, la souveraine du royaume qui portait son nom, de laisser Baldr repartir avec lui, mais elle répondit que seules les larmes de tous les gens et de toutes les choses du monde pouvaient permettre cela.
Hermordr revint à Asgardr avec l'anneau Draupnir, qui avait été brûlé sur le bûcher funéraire de Baldr, pour prouver qu'il avait rempli sa mission. Ensuite, on envoya des messagers à travers le monde afin de demander à chacun de montrer son amour pour Baldr en pleurant. Non seulement les hommes et les femmes pleurèrent mais aussi les pierres, les arbres et le métal, comme lorsque le dégel succède au gel. Mais finalement ils tombèrent sur une géante dans une cave, qui refusa de pleurer sous prétexte que Baldr ne lui avait été d'aucune utilité. On soupçonna que cette géante était Loki déguisé, dont la malveillance empêchait le retour de Baldr.
Ainsi Baldr resta à Hel et lorsque le rôle de Loki fut découvert, celui-ci afin d'échapper à la colère des dieux alla se cacher dans une rivière sous la forme d'un saumon. On l'attrapa avec un filet magique de sa propre invention, et les dieux l'attachèrent en travers de trois pierres, entouré par des serpents qui lui crachaient leur venin au visage. Sa fidèle épouse Sigyn s'assit avec un bol pour essayer de recueillir les gouttes de venin tandis que les contorsions de Loki provoquaient des tremblements de terre. Il resta ligoté jusqu'au Ragnarok; alors il se libéra et mena les géants contre Asgardr.
La mort de Baldr conduisit inévitablement au Ragnarök et à la mort d'Odin, dévoré par le loup, puis vengé par son jeune fils Vidarr qui mit en pièce le monstre.
 
 
Baldr / Balder  nordique  Mythologie islandaise.
Nom islandais de Balder.

Fils de Frigg et de Odin.

Le plus beau des dieux, il fut tué par son frère aveugle Hödr, mal guidé par Loki.

La mort de Baldr

Je vis Baldr,
Le Dieu ensanglanté,
Le fils d'Odin,
Marqué par le destin;
Se dressait, poussée
Plus haut que la plaine,
Grêle et très belle,
La branche de gui.
Sortit de cet arbre
Qui grêle semblait
Le douloureux trait funeste
Que lança Höd
Le frère de Baldr était
Né trop tôt,
Celui-là n'avait qu'une nuit
Qui tua le fils d'Odin.

Völuspà, Str31 et 32

Tout a commencé par un songe que fit Baldr et où il se vit mort. Il en parla aux Dieux qui tinrent conseil. Baldr était le plus beau et le meilleur des Dieux. A la fin du conseil, Frigg, la mère de Baldr, partit parcourir le monde pour faire prêter serment à toutes choses animées et inanimées de ne jamais faire mal à Baldr. Les serments furent scellés. Mais Frigg oublia de faire prêter serment au gui qui était à peine né. Puis elle rentra annoncer la nouvelle.

Alors les Dieux inventèrent un jeu : ils lançaient toutes sortes d'objets ou d'armes sur Baldr, qui ne pouvait être blessé par rien...

Un jour, Loki réussit par la ruse à faire dire à Frigg ce qui pouvait blesser Baldr. Il partit alors à la recherche d'une branche de gui et revint au moment où les Dieux se livraient à leur jeu favori. Il remarqua Hödr, le dieu aveugle et frère de Baldr, qui ne participait pas au jeu. Loki lui parla et lui dit de lancer sur le meilleur des Dieux ce trait insignifiant (le gui), lui Loki, serait ses yeux. Hödr lança le gui qui transperça Baldr de part en part de sorte qu'il tomba mort. Les Dieux eurent grand chagrin. (Là, la Völuspà indique qu'un des frères de Baldr, Vali, âgé d'une nuit, tua Hödr le meurtrier de Baldr. Mais revenons maintenant à la Gylfaginning, chap. 48).

Les Dieux firent une cérémonie funéraire tandis que Hermôd, autre fils d'Odin, envoyé par Odin et les Ases, monté sur Sleipnir, fit un voyage de 9 jours et 9 nuits pour se rendre chez Hel, à Niflheim, le monde des ténèbres, des morts, pour lui demander de ne pas garder Baldr, mais de le laisser revenir parmi les siens. Hel y consentit à condition que toutes choses animées et inanimées pleurassent la mort de Baldr. Hermôd fit le voyage du retour et fit son rapport. Alors les Ases envoyèrent des messagers qui rencontrèrent toutes choses et toutes pleurèrent. Ils étaient sur le chemin du retour lorsqu'ils demandèrent à une vieille femme, dans une grotte, de pleurer le mort. Mais cette vieille femme, qui n'était autre que Loki transformé, ne pleura que des larmes sèches. Aussi Baldr resta-t-il au royaume ténébreux de Hel.

Les Dieux furent très en colère et coururent longtemps après Loki le rusé, qui finalement fut capturé non loin de chez lui. Puis les Dieux prirent Vàli et Nari, les fils de Loki. Ils transformèrent Vàli en loup qui mit en pièces Nari. Avec ses intestins, ils lièrent Loki. Puis Skadi, la femme de Njordr, plaça un serpent venimeux au-dessus de Loki de telle sorte que le venin goutte sur son visage. La compagne de Loki recueillie ce venin dans un bol qu'elle vide lorsqu'il est plein. La douleur ressentie par Loki, due au venin qui tombe sur son visage, est telle que ses mouvements de douleur font trembler les montagnes et la terre.

C'est donc Loki qui provoque les tremblements de terre, attendant dans la souffrance le jour du Ragnarök.

 
 
Balios  gréco-latine  Origine grecque

Cheval immortel que Poséïdon offrit à Pélée le jour de son mariage avec Thétis.
 
 
Balor  celtique  Divinité d'origine irlandaise.
Dieu irlandais de la mort. Roi magicien des Formoirés.
Géant cyclope capable de foudroyer une armée entière. Il commande aux forces des ténèbres. Balor avait un oeil qui avait le pouvoir de tuer n'importe qui regardant dedans.. À la bataille de Magh Tuireadh (Moytura) il tua Nuada mais fut tué à son tour par Lug. Il avait été prophétisé que Balor serait détruit par son propre petit-fils. Pour empêcher ceci, il enferma son unique fille Ethlinn en haut d'une tour en cristal sur l'île de Tory. Mais Cian, un Tuatha De Danaan rival, parvint à atteindre Ethlinn à l'aide d'une druidesse nommée Birog, et coucha avec elle. Ethlinn donna naissance à un garçon, que Balor découvri et jeta dans la mer. La druidesse Birog sauva le garçon, qui ensuite fut élevé par Lir de Manannan, le dieu de mer, et le garçon devint Lugh Lamhfada au long bras, ou Lug.
Grand père de Lug, il sera tué par celui ci.
Fils de Buarainech.
Mari de Cethlenn (Cathlionn).
Père d'Ethlinn
 
 
Bamba  celtique  Divinité d'origine celte.
Déesse de la terre, Déesse Mère.
 
 
Banba, Banbha  celtique  Divinité d'origine irlandaise.
Déesse représentant l'esprit de l'Irlande.
Partie d'une trinité avec les déesses Fotla et Eriu.
Elle semble avoir été une déesse de fertilité aussi bien qu'une déesse de la guerre.
 
 
Banebdjedet / Ba Neb Tetet / Banaded / Baneb Djedet / Banebdedet  égyptienne  Dieu bélier égyptien de la Basse Egypte. Epoux de la déesse poisson Hatmehyt et père d'Harpokrates. Représenté sous forme anthropomorphe avec une tête d'une bélier. Son culte a été centré sur Mendes dans le delta du Nil. Selon une tradition, il est intervenu dans la lutte entre Horus et Seth pour le trône égyptien. Banebdejedet a informé les dieux de consulter la déesse Neith, qui les a informés d'attribuer le trône à Horus. Dans ce conte, on a dit qu'il réside sur l'île de Seheil près de la première cataracte du Nil à Assouan.   
Bar  germanique,nordique  Ile. Séjour des amoureux.
 
 
Base de la mythologie scandinave  nordique  Mythologie scandinave.
Les mythes germaniques racontent l'affrontement entre les dieux et les monstres. Les dieux ont établi l'ordre, la loi, les richesses, l'art et la sagesse, tant dans le royaume divin que dans le royaume des hommes, tandis que les monstres et les géants du Gel menacent en permanence l'état des choses et cherchent à rétablir le chaos.
Tous ces contes sont ceux d'un peuple énergique, accoutumé à la guerre, aux dangers, aux rigueurs du climat. On y trouve des guerriers toujours en lutte entre eux, toujours à la conquête de nouveaux territoires où s'installer.
Les scandinaves de l'époque viking ont perpétué cette tradition. Les gens avaient recours aux Ases et aux Vanes, divinités du Ciel et de la Terre, pour qu'elles maintiennent l'ordre et la loi, et assurent la fertilité.
Les dieux accordaient aussi la science du passé et du futur, l'inspiration poétique et oratoire; ils soutenaient les rois et assuraient la victoire au combat; et, après la mort, ils accueillaient les hommes au royaume des ancêtres.

Les dieux anciens et perdus

Une des preuves anciennes de la mythologie nordique repose dans un sculpture sur roc datant de l'âge du Bronze et découverte en Suède qui représente un personnage avec une lance. Il pourrait s'agir d'un prédécesseur de Tiwaz, le dieu guerrier homologue du dieu romain de la Guerre, Mars. Il pourrait s'agir aussi de la divinité que Tacite appelle "le dieu et souverain de tous", qui était honoré dans un bois sacré. Ceux qui entraient dans le bois devaient être attachés - ce qui fait penser au dieu scandinave Tyr, avatar plus tardif de Tiwaz, connu pour avoir ligoté le loup.
Le dieu du Tonnerre Donar, associé aux vastes forêts de chênes de l'Europe du Nord, était assimilé aux dieux romains Jupiter et Hercule. Il avait pour symbole la hache, qui représentait la puissance de l'éclair.
On trouve dans la littérature anglo-saxone des traces de mythes relatifs à un jeune dieu venant de par-delà les mers pour apporter des bienfaits. La mer, comme la terre, symbolisait la fertilité, et le navire était un des emblèmes clés des divinités liées à la fécondité. Au Danemark existait une puissante déesse connue sous le nom de Nerthus, et aux Pays-Bas une déesse de la côte de la Mer du Nord dénommée Nehalennia. Il y avait aussi une reine du Ciel, compagne de la déesse Frea.
Des divinités féminines connues sous l'appelation de "Mères" (souvent représentées par groupe de trois) figurent sur de nombreuses pierres sculptées de la période romaine, aussi bien dans les régions germaniques que celtiques. Elles sont souvent accompagnées de nouveaux-nés, preuve sans doute que les femmes faisaient appel à elles lors des accouchements et demandaient leur aide pour l'éducation des enfants. Autre attribut des déesses de la Fécondité : le sanglier, qui était également utilisé comme talisman pour se protéger lors des combats.
Un dieu important des temps anciens était Wotan, l'équivalent du Mercure des Romains. Il portait chance lors des batailles, et on le représentait parfois comme un guerrier à cheval, mais c'était un personnage néfaste, qui conduisait finalement ses compagnons à la défaite et à la mort. On lui sacrifiait des hommes par pendaison. Bien que faisant office de guide vers l'Autre Monde, il était aussi parfois associé au Ciel et avait pour symbole l'aigle. On lui donnait également comme attributs le loup et le corbeau, deux animaux en rapport avec les champs de bataille. Il était lié encore à la divination, à l'invention des caractères runiques et au don d'extase; il inspirait à la fois les guerriers et les poètes. Ancêtre des rois, il leur dispensait des faveurs dont dépendait leur succès. Comme Tiwaz, il possédait une lance, et avait le pouvoir de lier et de délier grâce à sa science des sortilèges guerriers.
 
 
Bast / Bastet / Ubasti  égyptienne  déesse chat, déesse du foyer.
Déesse égyptienne de chat. Une déesse de la maison et du chat domestique, bien qu'elle ait parfois pris l'aspect-guerrier d'une lionne. Fille du dieu du soleil Rê, bien que parfois considéré comme fille d'Amun. Épouse de Ptah et de mère du lion-dieu Mihos. Son culte était centré sur son sanctuaire à Bubastis dans la région du delta, où une nécropole a été trouvée contenant des chats momifiés. Bast a été également associée avec l'"oeil de Rê", agissant en tant qu'instrument de vengeance du dieu du soleil. Elle a été décrite comme un chat ou en forme humaine avec la tête d'un chat, tenant souvent le hochet sacré connu sous le nom de sistrum.
Déesse de l'Amour et de la Fertilité. Habituellement représentée sous les traits d'une femme à tête de chat.
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Bastet, la déesse-chat, est la fille de Rê. C'est une déesse pacifique. Mais attention : lorsqu'elle se transforme en Sekhmet la lionne, elle devient terrible. Elle est alors chargée d'anéantir les ennemis de Rê. A cause d'elle, les hommes ont d'ailleurs failli disparaître de la surface de la terre. 
 
Bat / Bata  égyptienne  Déesse vache de la fertilité. Originellement une divinité de Haute Egypte. Elle se présente sous la forme d'une vache ou sous forme humaine avec des oreilles et des cornes de vache.   
Batia  gréco-latine  Origine grecque

Peut-être la fille de Persée et d'Andromède ou la fille de Teucer. Peut-être la mère d'Icarios et de Tyndare. Peut-être l'épouse de Dardanos et la mère d'Erichthonios.
 
 
Baugi  germanique,nordique  Géant. Frère de Suttung, qui a ravi l'hydromel de la poésie.
 
 
Beag  celtique  Divinité d'origine irlandaise.
Une déesse irlandaise du Tuatha De Danaan, associée à un puits de magie.
 
 
Bean Sidhe / Banshee  celtique  Divinité d'origine irlandaise.
Populairement connu comme Banshee, un genre de dieu irlandais ou de fée qui pleure lorsque la mort approche. Littéralement, "femme des collines", indiquant le rattachement des vieux dieux irlandais au monde des fées.
 
 
Becuma  celtique  Divinité d'origine irlandaise.
Déesse irlandaise qui épousa le Haut Roi Conn après avoir été bani du monde des humains.
 
 
Behedti  égyptienne  Un dieu égyptien sous forme d'un faucon acroupissement (crouching). Prié à Behdet (Edfu), il plus tard a été identifié comme une forme locale du dieu Horus.   
Bel  babylonienne  Dieu   
Belatucadros  celtique  Divinité d'origine celte.
Un dieu celte de la guerre adoré en Grande-Bretagne (principalement dans la région du Pays de Galles). Le nom semble signifier le "Blond brillant".
Associé à Belenus.
Belatucadros a été associé par les romains au dieu Mars.
 
 
Belennos, Abelio, Maponos, Bélénos, Belennos, Belinus, Grannon, Béli  celtique  Divinité d'origine celte.
"le brillant" ou "le blond brillant". Son nom signifie Feu de Bel
Grand dieu solaire, largement répandu à travers la Gaule.
Il apporte chaleur et réconfort, fertilité et richesses, il représente le principe de la Lumière. D'où sa fête, Beltaine, qui commémore le retour de la période lumineuse.
Il est le fils du Dagda (Taranis), il est donc la jeune représentation de la Lumière.
Dieu jeune et beau comme l'éclat du soleil. Il est l'harmonie, la beauté sous toutes ses formes.
Il réchauffe l'âme et le corps. Il provoque l'illumination spirituelle. Il sait guérir tous les maux.
Il est médecin : à Beltaine (les feux de Belenos)(1er mai), on allume de grands feux en son honneur, et on purifie le bétail en le faisant passer à travers la fumée ou entre eux avant d'être conduit dehors sur les pâturages ouverts. Les feux ont été transférés sur la St Jean, au solstice d'été (qui n'est pas une fête celtique). Le culte de Belenos consistait en rites sacrés autour de grands feux de joie, de préférence sur des sommets.
Le Mont St Michel s'appelait Tombelaine, autrefois. Tombelaine, c'est Tombe-Belen.
En Savoie, la vallée des Bellevilles, tire son origine des "vallées de Belen(os)", tout comme Bellevaux (exactement le même sens).
Il a un char entouré de rayons lumineux.
Il est vénéré dans des temples circulaires.
Son aire d'influence s'étendait de l'Italie du nord à la Grande-Bretagne.
Il semble avoir été identique au dieu irlandais Bile.
Belennos a été associé à Apollon par les celtes continentaux.
Plusieurs auteurs latins se réfèrent à Belennos en liaison avec l'Aquitaine, l'Autriche et l'Italie du nord.
Voir aussi Aengus et Belatucadros
 
 
Béléros / Bélléros  gréco-latine  Origine grecque

Frère de Béllérophon.
Fils de Glaucos.
Tué par accident par Béllérophon.
 
 
Béli  celtique  Divinité d'origine galloise.
Bélennos au Pays de Galles.
Epoux de Don.
Père de Gwydion.
 
 
Bélier  gréco-latine  Origine grecque

La constellation du bélier vient du bélier que Dionysos plaça dans les cieux après avoir installé son oracle à Ammon.
 
 
Belisama  celtique  Divinité d'origine breto-celte.
Dieu du fleuve Ribble pour les celtes britanniques
 
 
Belisama / Bélissama  celtique  Bélissama, la très brillante
Déesse gauloise femme de Bélénos. Liée elle aussi à la lumière, la chaleur et elle est aussi déesse fertile.

Cette déesse, dont le nom est un superlatif celtique, signifie "la très brillante". Une inscription en latin "Minervae Belisamae sacrum" fait de Belisama le surnom de Minerve. Minerve, fille du dieu du Ciel, personnifie l'éclair. Elle est en rapport direct avec le soleil et le feu. Jean Markale (Le druidisme) considère que Belisama est incontestablement la déesse Brigit, au triple visage, qui est poétesse (donc druide), guerrière, et maîtresse des techniques : elle recouvre les trois fonctions (Dumezil).
Yann Brekilien, dans La mythologie celtique, indique :
"Nous avons vu aussi que la Grande Reine, incarnation de la maternité, c'est en même temps la triple Brigitte (Brigantia), l'adorable déesse de la fécondité. Et nous savons que les figures mythiques de Boann, d'Eithné, d'Etaine, ne sont que des aspects de cette divine Brigitte. Mais il est un autre nom sous lequel elle faisait en Gaule l'objet d'un culte fervent, c'est celui de "Belisama", qui signifie "La Très Brillante".(Dame Blanche)
C'est Belisama qui préside à l'artisanat, aux beaux-arts et aux activités féminines. Elle est également la sainte patronne des sources thermales, elle possède donc des qualités de guérisseuse...Elle est toujours représentée en armes et parfois en compagnie de Mars, ce qui témoigne qu'elle présente aussi un caractère guerrier."
Je pense que c'est elle qui incarnait le mieux la fête de Samain, elle qui assurait la liaison entre les vivants et les morts...

Prière à Belisama


O Brillance de la lumière
Douce beauté
Qui inspire les rêves
Et console les âmes égarées.
Dame
Très Noble et Parfaite
Toi qui chante dans le rire des jeunes
Et qui réchauffe le coeur des anciens.
Etoile du matin
Grande Reine des Celtes,
Devant toi je m'incline,
Verse en mon coeur le Soleil
de ton Divin Sourire,
Rouge de la grande science qui illumine,
Qu'il emplisse mon âme
Afin qu'elle brûle de Ta Royauté Sacrée
Pour mieux te vénérer,
Verse en mon coeur
Ton calice de Souveraineté.
O Bélisama,
Awen !

Prière tirée de La tradition magique des Celtes Marc Questin
 
 
Béllérophon  gréco-latine  Héros. Fils de Poséïdon et de Eurynome, ou de Glaucos et de Eurynome. Petit-fils de Sisyphe. Père de Laodamie.
Après le meurtre involontaire de son frère Belléros (ou ayant tué son frère Belléros sans le connaître), il se retira à la cour de Proetos, roi d'Argos. Celui-ci, jaloux de son hôte, mais ne voulant pas violer les lois de l'hospitalité, envoya le héros chez Iobatès, son beau-frère roi de Lycie, après avoir remis à Bélléphoron des tablettes où était gravé en signes mystérieux, l'ordre de lui donner la mort. Iobatès lui ordonna de combattre la chimère, persuadé qu'il succomberait; mais il dompta Pégase et monté sur Pégase, il tua la Chimère. Il épousa la fille du roi de Lycie, et lui succéda.
Dans la cité d'Ephyre, un beau jeune homme, Bellérophon, passait pour être le fils de Glaucos. Cependant, le bruit courait aussi qu'il était le fils de Poséïdon. De plus, Eurynome, sa mère, bien que mortelle avait été l'élève d'Athéna jusqu'au jour où, en intelligence comme en sagesse, elle se révéla l'égale des dieux. Pour toutes ces raisons, comment ne pas s'attendre à ce que Bellérophon parût aux yeux de tous plus divin que mortel ?.
Plus que tout au monde, Bellérophon voulait s'emparer de Pégase, un cheval merveilleux né du sang de la Gorgone Méduse quand elle fut tuée par Persée. C'était :
Un courrier ailé, inlassable à la course.
Et qui passe dans l'air comme une rafale de vent.
.
Le plus sage des voyants d'Ephyre (Corinthe) lui conseilla de se rendre dans le temple d'Athéna et d'y dormir. Les dieux parlaient souvent aux hommes dans leurs rêves. Bellérophon s'en vint donc dans ce lieu sacré et tandis qu'il sommeillait près de l'autel, il crut voir la déesse debout devant lui et tenant un objet doré dans sa main. Elle lui dit : "Endormi? Non, réveille-toi. Voici ce qui te permettra de charmer le coursier que tu convoites". Il se leva d'un bond. Il ne vit aucune déesse mais sur le sol, il y avait un objet merveilleux, un mors tout en or comme on en avait jamais vu.
Enfin rempli d'espoir et serrant le mors dans sa main, il se hâta vers les prés pour y chercher Pégase. Quand il l'aperçut, le cheval s'abreuvait à la fontaine de Pyrène, une source fameuse qui jaillissait au pied de la citadelle de Corinthe. Il s'approcha sans bruit; tranquille, Pégase le regarda venir sans effroi et se laissa docilement brider. Le charme donné par Athéna opérait; Bellérophon était maître de cette créature merveilleuse.
Revêtu de son armure d'airain, il se hissa sur son dos et le fit parader; et le cheval semblait tout autant que lui-même se complaire à ce jeu. Maintenant il était maître de l'air, il volerait au gré de son désir.
Dès lors et pendant des années, Bellérophon vécut dans la félicité; puis il s'attira la colère des dieux. Sa dévorante ambition jointe à l'orgueil de ses grands succès le portèrent à "des pensées trop grandes pour un homme", la chose entre toutes qui déplaisait le plus aux dieux. Toujours monté sur Pégase, il voulut s'élever jusqu'à l'Olympe. Il se croyait digne de prendre place parmi les Immortels. Le cheval montra plus de sagesse. Il refusa l'ascension et désarçonna son cavalier. De ce jour et jusqu'à sa mort, haï des dieux et solitaire, Bellérophon erra ici et là, évitant les sentiers suivis par les hommes et "dévorant son âme".
 
 
Bélos  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Poséïdon et de Lybia. Père d'Egyptos, de Danaos, de Céphée.
 
 
Benten  japonaise,shintoïste  Un des sept kami de la chance du Japon, et la seule à être une femme. Déesse de la littérature, de l'amour, de l'éloquence et de l'art. C'est aussi une déesse aquatique, à l'origine.
Il y a une très belle légende qui raconte comment elle avait été priée de se débarasser d'un cruel dragon marin, et comment au lieu de le tuer elle l'avais épousé pour qu'il soit moins malheureux et ainsi cesse de faire le mal.
 
 
Benthésicymè  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Poséïdon et d'Amphitrite.
 
 
Benu  égyptienne  Dieu égyptien du soleil, sous forme d'oiseau. Lié à Atum, le dieu du soleil le mieux connu de Heliopolis. Il est dit s'être créé lui-même de l'océan primitif.   
Béotie  gréco-latine  Contrée de Grèce, elle avait pour capitale la fameuse Thèbes, alliée des Perses elle imposa son hégémonie sur la Grèce.
 
 
Beowulf  autre  Mythologie anglo-saxonne.
On trouve un tableau très vivant d'un féroce dragon dans le poème épique anglo-saxon Beowulf, qu'on date généralement du VIIIe. Malgré un arrière-plan chrétien, la description des monstres tués par le héros Beowulf a le parfum des légendes préchrétiennes.
Jeune homme, Beowulf vint du pays des Geats pour aider le vieux roi danois Hrothgar et, dans une lutte à main plate, il tua le monstre mangeur d'hommes, Grendel, alors qu'il s'introduisait la nuit dans le palais royal. Lorsque la mère de Grendel vint pour venger fils, Beowulf la suivit jusqu'à son repaire, au-dessous d'un lac et la tua.
Ensuite, Beowulf régna pendant cinquante ans sur les Geats, jusqu'au jour où, alors qu'il était déjà vieux, il vit son royaume menacé par un dragon qui gardait depuis des siècles un trésor dans un tumulus. Il était entré en fureur parce qu'un vagabond avait dérobé un précieux gobelet de son trésor, et cette nuit là, il s'était précipité en volant pour dévaster le royaume. Beowulf s'en vint affronter le monstre, avec un bouclier de fer pour résister au feu et une bande de guerriers. La lame de son épée ne put transpercer la peau épaisse de l'animal et, lorsque le dragon s'avança, ses compagnons, saisis de terreur, s'enfuirent, à l'exception d'un jeune chef, Wiglaf.
Quand le dragon saisit le cou de Beowulf entre ses mâchoires, Wiglaf lui perça le ventre de son épée. Beowulf tira son couteau, et ensemble, ils harcelèrent le dragon jusqu'à sa mort. Mais Beowulf était affaibli par le souffle venimeux du monstre. En mourant, il légua le trésor à Wiglaf, ainsi que son collier et son armure.
 
 
Berecyntia  celtique  Divinité d'origine gaule.
Déesse gauloise, probablement la même que Brigit (q.v.).
 
 
Bergamos / Pergamos  gréco-latine  Fils d'Andromaque et de Néoptolème. Selon certain, fondateur de la ville de Pergame.   
Bergelmir  germanique  Mythologie germanique.
Géant.
Frère d'Ymir, il créa les géants pour venger son frère.
ou
Petit-fils d'Ymir et seul survivant de sa race.
 
 
Bergusia  celtique  Montagne divinisée.
 
 
Béroé  gréco-latine  Nourrice de Sémélé. Héra prit ses traits pour savoir si Zeus l'avait trompé avec Sémélé.
 
 
Berserk / Berserkir  nordique  Mythologie scandinave.
" Soldats des dieux ", les compagnons d'Odin.
 
 
Bérycie  gréco-latine  Origine grecque

La Bérycie, escale sur la route de l'Argo, était une région où régnait Amycos, fils de Poséidon, qui invitait les étrangers à se battre jusqu'à la mort. L'homme le plus fort du monde, Héraclès, ayant été abandonné sur le chemin de Cyzique, Amycos se mesura à Pollux qui releva le défi et le tua.
 
 
Bès  égyptienne  dieu lion.   
Bes / Bisu  égyptienne  Ce dieu ne ressemble à aucun autre ; il est très populaire dans toute l'Egypte. Grâce à ses grimaces, ce petit gnome réjoui et laid fait fuir les bêtes les plus dangereuses, serpents, insectes et scorpions, et les êtres néfastes. Il protège les Egyptiens dans leur vie quotidienne.
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Un dieu nain égyptien qui protège des esprits et du malheur. Contrairement aux autres divinités égyptiennes, qui étaient habituellement peintes de profil, Bes était représenté de face. Il était laid et grotesque d'aspect, avec une grande tête, la langue saillante, les jambes arcquées et une queue touffue. Il porte une couronne à plume et porte la peau d'un lion ou d'une panthère. En dépit de son aspect, il était une divinité bienfaisante et son aspect était sensé effrayer les esprits mauvais. Il portait des épées et des couteaux pour écarter les esprits mauvais, aussi bien que des instruments de musique avec lesquels il avait l'habitude de faire du vacarme qui les effrayerait. Bes aidait la déesse hippopotame Taweret pour les accouchements. Il était initialement le dieu protecteur de la maison royale d'Egypte, mais il devint une divinité populaire des foyers dans l'ensemble de l'Egypte. Le protecteur du sommeil.
Associé à la musique. 
 
Beset  égyptienne  Déesse égyptienne, version femme de Bes.   
Bestia / Bestla  germanique,nordique  Géante, épouse de Bor, mère de Odin, Vili et Vé.
 
 
Beyla  germanique,nordique  Traduction "Petite-Fève".
Servante de Frey et épouse de Bygvir.
 
 
Bhaga  hindoue  Dieu veillant sur la fortune, l'abondance, l'harmonie universelle.   
Bharata  hindoue  Demi-frêre de Rama, fils de Dasaratha et de Kaikevi. Sa mère obtint le trône pour lui, mais il le refusa pour Rama.   
Bias  gréco-latine  Origine grecque

Fils d'Amythaon et d'Idoménè. Avec sa première épouse, Pero, il est père de Talaos. Avec sa deuxième épouse, Iphinassa, il est père d'Anaxibie.
 
 
Bifrost  nordique 

Pont d'Asgardr

 
 
Bifrost  germanique,nordique  Traduction "Chemin-Tremblant ou La roue mouvante".
Entre le ciel et la terre, les dieux construisirent un pont immense nommé Bifrost (la roue mouvante) que les hommes appellent l'arc en ciel. Il est très robuste et fait avec une habileté surpassant de loin tout autre ouvrage. Mais si solide soit-il, quand les fils du Muspelsheim voudront le traverser, il se brisera. Car rien au monde n'est assez fort pour résister à leurs assauts.
Selon d'autres textes, c'est Surt qui le détruira.
 
 
Bil  germanique,nordique  Petite fille enlevée, avec son frère Hjuki, par Mani, le dieu de la lune.
 
 
Bile  celtique  Divinité d'origine irlandaise.
Dieu irlandais de la mort.
Equivalent aux dieux celtes Bel et Belinos.
 
 
Bilskirnir  germanique,nordique  Traduction "Lumière-Décroissante".
Palais du dieu Thor.
 
 
Bimbisara  bouddhiste  Roi de Magadha, offrit à Bouddha après leur première rencontre sa fortune et le commandement de son armée, mais Bouddha refusa en disant qu'il ne cherchait que l'Éveil. Bimbisara lui demanda alors de revenir quand il aurait trouvé la vérité pour la lui enseigner. Son fils Ajatashatru poussé par Devadatta le fit emprisonner et prit sa place, puis il tomba malade à cause de ses mauvaises actions. Bimbisara eut alors pitié de lui. Son fils lui envoya des hommes pour le libérer après s'être repenti mais il crut qu'ils venaient pour le torturer et se suicida. Selon d'autres sources, il mourut de faim en prison.   
Birog  celtique  Divinité d'origine irlandaise.
Druidesse qui permit à Cian de rejoindre Ethlinn, et qui ensuite sauva Lug.
 
 
Bishamon  japonaise,shintoïste  Un des sept kami de la chance, patron des guerriers. A plus tard été identifié avec le protecteur du nord Bishamon-ten du bouddhisme.   
Bishamon-ten  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Vaishravana.
Le protecteur du nord.
Vient du dieu japonais Bishamon. 
 
Bison Puissant  chinoise  Mari de Yaksha (Légende du roi des singes).   
Biton et Cléobis  gréco-latine  Biton et Cléobis étaient les enfants de Cydippe et d'une prêtresse d'Héra. Ils étaient jumeaux et vivaient toujours ensemble. Comme le temps des sacrifices à la déesse approchaient, et que les deux taureaux prévus pour tirer le char étaient encore dans les champs, les deux frères s'attelèrent eux-mêmes à un char et le traînèrent sur une très longue distance. Arrivé au temple, touchée et émue par leur gentillesse et de leur amour filial, leur mère demanda à Héra d'accorder à ses deux fils le plus beau cadeau qui puisse être donné à des mortels. Magnanime, Héra plongea Biton et Cléobis dans un sommeil dont ils ne s'éveilleraient jamais   
Boann, Boand, Boannan, Boyne  celtique  Divinité d'origine irlandaise.
"Celle du bétail blanc".
Boann faisait parti de Tuatha Dé Danann, dont le nom signifie "vache blanche".
Elle était la déesse des eaux et de l'inspiration.
Déesse irlandaise du fleuve Boyne.
Épouse du dieu de l'eau Nechtan.
Elle est aussi parfois l'épouse d'Elcmar.
Epouse du Dagda, par qui elle était la mère du dieu Aengus.
 
 
Bodb Dearg  celtique  Divinité d'origine irlandaise.
'Bodb le rouge', un fils du Dagda qui lui succéda en tant que chef des dieux.
 
 
Boddhisattva  bouddhiste  Ce sont ceux qui pourraient atteindre l'illumination mais qui ont choisi de ne pas le faire, ainsi ils pourront rester plus longtemps sur terre pour aider les malheureux.    
Bodhisattva  bouddhiste  Ce sont ceux qui pourraient atteindre l'illumination mais qui ont choisi de ne pas le faire, ainsi ils pourront rester plus longtemps sur terre pour aider les malheureux. L'un d'entre eux est Maitreya, celui qui sera le huitième bouddha.   
Bodn  nordique 

Jarre qui contint le sang de Kvasir (voir Kvasir).

 
 
Bodu  germanique,nordique  Coupe, avec une autre coupe du nom de Son, où est recueilli le sang de Kvasir.
 
 
Bokonon  vodou  C'est le prêtre vodou qui pratique la divination par le fa. Il peut être guérisseur en soignant les maux physiques et moraux des gens. Il connait le secret des plantes médicinales.
Il a des dons surnaturels, il communique avec les esprits des ancêtres et utilise pour cela la divination par le fa.
 
 
Bolthorn  germanique,nordique  Géant. Père de Bestla, la mère d'Odin.
 
 
Bolvekr  nordique 

Nom d'Odin lorsqu'il s'introduit chez Suttungr et lui vola le secret de l'hydromel (voir Kvasir).

 
 
Bolverk  germanique,nordique  Traduction "Fauteur-de-Malheur".
Odin, lorsqu'il se rend chez les géants Baugi et Suttung.
 
 
Bor  germanique,nordique  Fils de Buri.
Conjoint de Bestia/Bestla avec qui il eut Vili, Ve et Odin.
 
 
Borée  gréco-latine  Borée était un vent froid et rigoureux du Nord. Il était représenté sous la forme d'un vieillard barbu, ailé et vêtu d'une tunique noire.
Il soufflait de la Thrace où il vivait dans une caverne sur la mont Haemos.
Fils de Eos et d'Astraeos, il avait aussi pour frères Zéphire et Notos.
Il kidnappa Orithye la fille du roi d'Athènes dans un tourbillon de poussière, puis se maria avec elle de force.
De cette union naquit des enfants tels que Zétès, Calaïs, Cléopâtra et Chioné.
Orithye devint la brise fraîche qui l'été venait apaiser le feu du ciel.
Célèbre à Athènes, Borée joua un rôle important dans la défense de la ville pendant les guerres médiques, en détruisant les navires Perses en déclenchant une terrible tempête.
Origine grecque

Dieu du vent du nord. Epoux d'Orithyie. Père de Calais et Zetes, ses 2 fils ailés. Et de Chioné et de Cléopâtre.
Borée était un vent froid et rigoureux du Nord. Il était représenté sous la forme d'un vieillard barbu, ailé et vêtu d'une tunique noire. Il soufflait de la Thrace où il vivait dans une caverne sur la mont Haemos. Fils de Éos et d'Astraeos, il avait aussi pour frères Zéphyree et Notos. Il kidnappa Orithye la fille du roi d'Athènes dans un tourbillon de poussière, puis se maria avec elle de force. De cette union naquit des enfants tels que Zétès, Calaïs, Cléopâtra et Chioné. Orithye devint la brise fraîche qui l'été venait apaiser le feu du ciel. Célèbre à Athènes, Borée joua un rôle important dans la défense de la ville pendant les guerres médiques, en détruisant les navires Perses en déclenchant une terrible tempête.

Dieu du vent du nord. Epoux d'Orithyie. Père de Calais et Zetes, ses 2 fils ailés. Et de Chioné et de Cléopâtre.
 
 
Borvo / Bormanus, Bormo, Bormanious  celtique  Divinité d'origine gaule.
"Bouillant/Bouillonnant".
Un dieu gaulois des sources minérales et des guérisons.
Epoux de Damona.
Les Romains l'ont associé à Apollon.
 
 
Bouddha  bouddhiste  Fondateur du bouddhisme, parfois considéré comme un avatar de Vishnu.
Son nom humain était Siddharta ou Shakyamuni.
Siddharta Gautama reçoit l'illumination à Bodh-Gaya.
Il devient Bouddha fondateur du Bouddhisme après le Sermon de Benares.

Les vies antérieures du Bouddha


Bouddha, comme tous les humains, a eu un très grand nombre d'incarnations depuis le commencement des temps. Elles furent tellement vertueuses qu'elles l'amenèrent par la suite à devenir le Bouddha. Voilà quelques-unes de ces vies.
Dans une de ses vies, le Bouddha était un lapin, et un jour lui, un renard et un ours virent un sage mourant de faim et de fatigue dans le neige. Ils décidèrent de lui donner à manger. L'ours pêcha du poisson, le renard alla chercher des fruits, mais le lapin ne trouva rien malgré ses efforts et revint bredouille. Alors il demanda au sage d'allumer un feu, puis il se jeta lui-même dans le feu pour lui donner à manger.
Dans une autre vie, le Bouddha fut un roi des singes qui fit tout pour sauver son clan d'une bande de chasseurs. Il était sans cesse insulté par un singe roux qui soutenait que ses plans n'allaient pas marcher, et pourtant il se sacrifia pour le sauver, lui aussi. Bien sûr, ce singe roux était une incarnation précédente de Devadatta.
Dans une autre des ses vies, il fut un roi proscrit qui, n'ayant rien à donner au pauvre qui l'avait recueilli, lui demanda de l'amener auprès des gens qui avaient mis une prime sur sa tête pour qu'il puisse toucher sa récompense. Dans une autre, il se donna à manger lui-même à une tigresse affamée. Dans une autre, il donna ses yeux à un aveugle. Dans une autre, il était un prince qui ne pouvait rien refuser quand on lui demandait quelque chose et qui finit par donner même sa femme et ses enfants.
La dernière des vies du Bouddha (enfin l'avant-dernière) était celle d'un roi. Il était dans son jardin quand une colombe vint se réfugier dans ses bras : elle était poursuivie par un faucon. Le faucon réclama sa proie, Bouddha lui proposa n'importe quoi en échange. le faucon demanda un poids de la chair du roi égal à celui de la colombe. Une balance fut apportée, et il se découpa la cuisse, puis les bras, mais ce n'était pas suffisant, alors il finit par monter entier dans le plateau de la balance. Alors toutes ses blessures furent guéries, le faucon reprit sa véritable forme qui était celle du dieu Indra, et il annonça que dans sa prochaine vie cet homme serait le Bouddha.

La vie de Bouddha


Le Bouddha naquit dans la famille des Shakya/Sakya de Kapilavastou (un petit pays de la péninsule indienne).
Son père était le roi Suddhodana et sa mère la première épouse du roi, Mayadevi ou Tinh-diêm. Il avait choisi sa famille d'incarnation, et quand il partit tous les esprits qui vivaient dans le même ciel que lui regrettèrent ses enseignements. Il choisit alors Maitreya, son disciple le plus fidèle, et lui transmit le rôle de guide. Maitreya sera le prochain Bouddha.
Les livres bouddhiques relatent que "sa mère ayant vu en songe un homme d'or, conçut un enfant qui, une fois né, devint le Bouddha". D'autres livres disent "que sa mère vit en songe un éléphant blanc à six défenses qui se changea en soleil éclatant de lumière qui darda ses rayons sur son ventre. A la suite de cela elle fut enceinte pendant 10 mois. On dit que Bouddha entra dans la matrice de sa mère sous la forme d'un éléphant blanc à six défenses. Au moment d'accoucher elle donna naissance par son flanc droit ou gauche, sans aucune douleur. A ce moment une fleur de lotus surgit pour recevoir l'enfant et deux dragons descendirent du ciel et l'aspergèrent d'eau pour le baigner; en outre tous les génies descendirent pour le surveiller et lui prodiguer des soins. La couleur de sa peau était dorée, ses cheveux avaient une pousse contraire.
Mais, quelques jours plus tard, sa mère mourut et il fut élevé par la soeur de sa mère, Maya.
Après sa naissance il fit 7 pas, d'une main il montra le ciel, de l'autre la terre et s'écria : "au-dessus est le ciel, au-dessous est la terre. Seul je suis plus précieux que tout". Ces paroles ont été certainement forgées par les disciples. Il naquit le 8ème jour du quatrième mois, mais on ignore l'année. Une école du Nord de l'Inde dit qu'il est né en 1208 avant J.C. vers le règne du roi Chiêu de la dynastie des Tcheou. Une école du Sud de l'Inde la situe environ en 624 avant J.C.. Mais les savants occidentaux la place en 558 ou 520, auquel cas il serait contemporain de Confucius.
Il fut élevé dans les arts traditionnels, et excellait en tout, Il participa à un concours pour obtenir la main de la princesse Yasodhara et gagna sans difficultés. Il en eut un fils, Rahula. Il eut 2 autres épouses.
Mais le père de Siddharta l'avait élevé de manière à ce qu'il connaisse rien de la vie du peuple et de tous les malheurs. Un jour, l'année de ses vingt neuf ans (d'après les livres de l'Inde et non ceux de Chine qui parlent de l'année de ses dix-neuf ans), Siddharta sortit de chez lui et vit un vieillard, un autre jour un homme gravement malade, un autre jour un cadavre. Il en fut profondément choqué et se demanda comment il pourrait vivre en connaissant ses horreurs. Puis, un autre jour, il rencontra un ascète qui lui sembla heureux, et il décida de mener la même vie. Il s'enfuit du palais, se coupa les cheveux et commença une vie religieuse sous le nom de Gautama.
Il commença par suivre l'enseignement du maître Arada Kalapa sur l'inexistence substantielle des choses, mais cela ne lui apporta aucun réconfort, pas plus que les théories d'Udraka Ramaputra qu'il rencontra chez le roi Bimbisara. Il s'éloigna donc avec cinq autres disciples tout aussi insatisfaits que lui et décidèrent de trouver la voie par eux-mêmes. Ils se livrèrent aux ascétismes les plus terribles. Mais un jour, à demi-mort, Siddharta se rendit compte que ces ascèses n'étaient pas ce qu'il cherchait et accepta une offrande de riz et de lait d'une jeune fille. Furieux et l'accusant de trahison, ses cinq compagnons l'abandonnèrent.
Il s'assit alors sous un ficus et décida de ne pas se relever tant qu'il n'aurait pas atteint l'éveil.. Il entra en méditation, et malgré les assauts de Mara, le démon de l'illusion, il revit le déroulement de ses vies antérieures, et prit conscience des lois du Karma et de comment mettre fin à la souffrance humaine. Il devint alors le Bouddha, c'est-à-dire Celui qui a le coeur et l'esprit entièrement illuminés. C'est alors seulement qu'il partit enseigner sa religion.
Ses anciens maîtres étant morts, il décida de dispenser le Dharma ou loi bouddhique à ses cinq anciens compagnons. Il trouva rapidement de nombreux disciples, dont les plus connus sont son propre fils Rahula, Ananda, et son cousin Devadatta, qui était un traître. Quarante années passèrent ainsi, pendant lesquelles sa doctrine se répandit, mais on compte néanmoins neuf épreuves qu'il eut à subir.
Le Bouddha ayant mangé de la graisse de porc son ventre enfla et il mourut à Kusinagara à l'âge de 80 ans. Il se coucha sur le côté droit et enseigna encore pendant deux jours et deux nuits entières sans se relever, puis le troisième jour il s'éteint. La terre trembla et les arbres fleurirent spontanément.
Avant de mourir il dit: "maintenant je monte au Nirvana, c'est à dire que je monte à l'endroit du bonheur parfait".

Les 9 grandes épreuves ou 9 grandes persécutions :


Comme les autres grands fondateurs de mouvement religieux, tel Moïse, Jésus de Nazareth, ou encore Mahomet, Shakyamuni eut à subir de nombreux ennuis, dont les plus célèbres sont énumérés ici :
  • A l'instigation d'un groupe de brahmanes, une belle femme nommée Sundari répandit la rumeur qu'elle avait eu des relations amoureuses avec Shakyamuni.
  • Des brahmanes se moquèrent de lui quand une servante, vivant dans une ville brahmane, lui offrit un gruau de riz puant.
  • Le roi Ajita invita Shakyamuni et 500 de ses disciples dans son royaume, en ne lui offrant aucune nourriture. Durant 90 jours, Shakyamuni et ses compagnons durent se contenter de fourrage destiné aux chevaux.
  • Un grand nombre de membre du clan des Shakya furent massacrés par le roi Virudhaka du Kosala.
  • Quand Shakyamuni entra dans une ville Brahmane, le roi local interdit à ses sujets de lui faire des offrandes et de l'écouter.
  • Une femme brahmane dénommée Chinchamanavika attacha un bol sur son ventre, sous sa robe et répandit le bruit qu'elle était enceinte de Shakyamuni.
  • Devadatta laissa tomber un gros rocher sur Shakyamuni du haut du pic de l'Aigle ; manquant sa cible, le Bouddha ne fut blessé qu'à l'orteil.
  • Une année, aux alentours du solstice d'hiver, un vent glacial se leva et souffla durant huit jours. Le Bouddha se protégea en superposant trois robes.
  • A la demande de Devadatta, le roi Ajatashatru fit boire de l'alcool à des éléphants sauvages et les lâcha sur Shakyamuni et ses disciples. Mais il ne réussit pas à tuer le Bouddha.

Le sermon de Bénarès


Le sermon de Bénarès pose les bases du Bouddhisme, à savoir les 4 Nobles Vérités, et la Sainte voie des Huits, chemin à suivre pour combattre la souffrance.

4 Nobles Vérités


La souffrance est universelle, qu'elle soit psychologique, physique, etc... La vie est remplie de plusieurs types de souffrances.
Il faut connaître la cause de la souffrance, qui a pour origine nos désirs. Ceux-ci sont de plus en plus important au fur et à mesure qu'on les comblent. La satisfaction d'un désir n'apporte qu'un répit temporaire, car l'on peut souffrir de ne pas pouvoir combler un désir.
La solution découle d'elle-même : pour ne plus souffrir, il faut supprimer les désirs, ce qui nous permet d'accéder enfin au Nirvana... Il ne faut cependant pas tomber dans l'extrémisme. Il faut chercher un équilibre, ce que l'on appelle la Voie du Milieu :" La voie du Milieu est comme la corde d'un instrument de musique. Si on la tend trop elle casse, mais si on ne la tends pas suffisamment, elle ne produit aucun son. " ( Bouddha )

la Sainte voie des Huits


La Sainte voie des Huits, proprement dite. On doit la suivre pour atteindre la fin des souffrances, le Nirvana.
On l'appelle aussi l'Octuple Noble Voie ou encore Octuple Noble Chemin, donc si l'on tombe sur ces expressions, elles signifient exactement la même chose, et désignent les même éléments.
1) Le point de Vue Juste :
Découvrir les causes du malheur que je subis. Je connais la cause, donc je peux l'éliminer.
2) Les Aspirations Justes :
On doit se dépouiller des valeurs fausses, tel le mensonge, accepter de voir ce que nous sommes, et ce que nous voulons devenir.
3) La Parole Juste :
Il faut surveiller ses paroles : ne pas mentir, ne pas propager de rumeurs.
4) La Bonne Conduite :
Ne pas proférer de mensonges, ne pas avaler de produits intoxicants (alcool, tabac, drogue, etc...) et ne pas voler les biens d'autrui.
5) La Vie Juste :
Respecter toute forme de vie. Ne pas consommer, vendre ou donner des produits dangereux pour la raison ; cependant, il ne faut pas oublier que l'usage de médicaments peut se faire sans aucun problème, tant qu'ils sont nécessaires, par respect pour la Voie du Milieu.
6) L'Effort Juste :
On doit suivre du mieux que l'on peut, sincèrement et honnêtement, en fonction de nos capacités, la Sainte Voie des Huit.
7) L'Esprit Juste :
La pensée précède l'action. Il faut donc prendre conscience de nos pensées, et essayer de n'avoir que des pensées justes.
8) La Juste Contemplation :
Chasser de sa pensée tout ce qui pourrait être néfaste, et définir ses besoins réels.

Bouddha et le Brahmanisme


Le bouddhisme est issu du brahmanisme, qui naquit quelques milliers d'années avant le Christ, à l'époque où le peuple Aryen envahit la péninsule indienne, s'installa dans la vallée du Gange et se répartit en plusieurs petites communautés.
Les habitants de cette région se divisèrent en quatre castes :
  • La première que l'on appelait brahmane dont les chefs étaient des prêtres et s'occupaient uniquement du culte.
  • La seconde que l'on appelait ksatriya dont les chefs étaient des nobles et s'occupaient de politique.
  • La troisième que l'on appelait vaicya, était celle des gens ordinaires.
  • La quatrième, que l'on appelait cûdra était composée d'esclaves.

Le brahmanisme était toujours pratiqué dans ce pays. Par la suite, Sakiamouni trouva que les prêtres de la religion brahmanique commettaient beaucoup d'erreurs, il pensait en outre que tous les hommes se trouvaient soumis au cycle des transmigrations et devaient tous supporter les maux, tels que la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort qui sont les quatre douleurs, c'est pourquoi il fut rempli du dégoût de la vie et chercha un moyen d'échapper à ces malheurs; il fonda alors une religion personnelle que l'on appela le bouddhisme.
Ses disciples, par la suite, pour le vénérer l'appelèrent l'ancêtre des Bouddhas.

Le bouddhisme après sa mort


Après sa mort ses élèves recueillirent toutes ses paroles, les assemblèrent en un ouvrage de quarante deux chapitres, groupés en trois tomes qui s'intitule Tripitaka (kinh Tam-tang). "tang" signifie contenant, car toutes les paroles du maître ont été recueillies et rassemblées pour être conservées, c'est pourquoi on les appelle "tang".
Le Tripitaka comprend :
  • "Kinh tang" qui sont les discours concernant les lois naturelles et la doctrine.
  • "Luat tang" qui sont les discours concernant la discipline.
  • "Luân-tang" qui sont les discussions sur la religion.

Les buts de la religion bouddhique sont contenus dans les deux caractères "hu" et "vô" (le vide et le néant). Il est dit: "Il n'y a rien de ce qui existe qui ne vienne de la destinée. Bien que l'existence soit actuelle, cependant en fait elle n'existe pas. Les hommes, en ce monde, croient inconsidérément qu'ils possèdent des biens propres, c'est pour cela que Nhu-lai est venu et avec le caractère "vô" a détruit cette erreur". Ces quelques phrases donnent une idée suffisamment claire de la religion bouddhique.
Le bouddhisme divise le corps humain en Six racines :
  • les yeux (nhan)
  • les oreilles (nhi)
  • le nez (ti)
  • la langue (thiêt)
  • le corps (thân)
  • l'esprit (y)

Les choses extérieures en contact avec le corps humain sont les Six poussières (Luc trân) :
  • la beauté (sac)
  • le son (thanh)
  • le parfum (huong)
  • la saveur (vi)
  • le toucher (sac)
  • l'imagination (phap)

Il existe, d'autre part, Cinq interdits :
  • ne pas tuer les animaux
  • ne pas voler
  • ne pas avoir de relations impudiques
  • ne pas mentir
  • ne pas boire d'alcool, ni manger de viande

Il y a dans la religion bouddhique la règle de la contemplation. Cela consiste pour le pratiquant, à fermer les yeux, tourner le visage contre un mur, abandonner les désirs matériels, ne penser à rien. Il y a quatre degrés :
  • le premier stade, on n'a aucun souci
  • le deuxième stade, on éprouve aucune souffrance
  • le troisième stade, on éprouve de la joie
  • le quatrième stade, on sort du cycle des transmigrations

Celui qui se trouve dans le cycle des transmigrations est un être qui, dans une vie antérieure a commis des fautes et qui, le jour de sa descente aux enfers doit supporter des châtiments, renaître sous forme d'un animal ou d'un être très malheureux. L'enfer comprend 136 grottes où sont châtiés les méchants. Tout cela n'est qu'un moyen d'engager les hommes à faire le bien et non le mal.
En résumé, la religion bouddhique a deux idées maîtresses: d'abord la souffrance, ensuite la façon de s'en libérer. La souffrance provient de la métempsychose, chaque fois que l'homme sort du cercle des transmigrations il est libéré, il n'a plus de liens qui le retiennent au monde; lorsqu'il est sorti du cycle il peut atteindre la nirvâna, c'est-à-dire le pays du néant qui est le paradis. J'ai parlé précédemment des origines du bouddhisme. Quant à sa propagation, depuis l'Inde à travers la Chine et jusqu'à notre pays, elle est traitée dans l'ouvrage du Préfet Hoàng, le "Viêt-Su-yêu" dont voici la traduction:
Après la mort de Sakya, le disciple Mahakasyapa réunit tous ses coreligionnaires au nombre de 500 dans la ville de Rajagrha. C'était le premier concile bouddhique. Environ 100 ans après, Yasas réunit les disciples à Vaisali.
C'est le second concile bouddhique. Pourtant après 300 ans la doctrine n'était connue que dans la vallée du Ganqe. Vint l'époque du roi Asoka qui fonda un royaume au milieu de la péninsule indienne; il adopta le bouddhisme qui, alors, se propagea dans toute l'Inde.
En 234 avant JC (la 54ème année du règne de Chau Noan Vuong), le roi Ke Ma lors d'une fête solennelle à la capitale adopta le bouddhisme comme religion d'état, obligea les habitants à suivre la religion et envoya des missionnaires prêcher à l'étranger pour diffuser la doctrine. A partir de cette époque le bouddhisme se propagea dans le monde. En Chine, depuis que Pan tch'ao (de l'époque de Han Vo-dé) était revenu d'une mission au Si-Yu, le nom de Bouddha était parvenu aux oreilles des Chinois.

Il naquit prince du clan Shakya qui régnait sur l'un des petits royaumes de l'époque. Après son illumination, on l'appela Shakyamuni, le "sage des Shakya".
Aujourd'hui, toutes les doctrines, les pratiques et les croyances issues des enseignements de Shakyamuni sont englobées sous l'appellation de "bouddhisme". Ce terme vient de "Bouddha", l'"Eveillé" ; un bouddha est celui qui s'est éveillé à la vérité éternelle et immuable de tous les phénomènes. Le but ultime du bouddhisme est que l'homme parvienne à cette vérité, c'est-à-dire qu'il devienne un bouddha.
Dans le bouddhisme, comme dans de nombreuses pensées religieuses, a existé une tendance à voir dans le fondateur un être transcendant ou surhumain et à le vénérer comme un objet de culte. L'adoration de la personne de Shakyamuni vint probablement de l'importance de son enseignement, surtout aux époques tardives, lorsqu'on se demanda si les enseignements bouddhiques, particulièrement les sûtras du Grand Véhicule, avaient réellement été exposés par Shakyamuni. Cette tendance ignorait la recommandation du Bouddha lui-même de "se fonder sur la Loi et non sur la personne".
Contrairement aux religions, le bouddhisme ne prône pas un modèle à suivre, une référence. Bouddha dit: "Ne cherchez pas à faire comme moi!". Le bouddhisme prône le développement de chaque être en particulier. Chaque personne doit évoluer, et pour cela un adepte du bouddhisme doit sans cesse se remettre en question, apprendre de nouvelles choses dont il ne soupçonne pas forcément l'existence. Le bouddhiste est à la quête du nirvana; ce dernier ne se trouve pas dans les cieux, comme le paradis des chrétiens, mais est plutôt un état paisible de la personne dans lequel il n'y a pas de souffrance.
Les bouddhistes croient en le réincarnation des personnes et des choses. Cette réincarnation se fait en fonction de la vie que la personne a menée. Un être humain qui, durant sa vie, n'a pas été gentil envers les animaux pourra par exemple se trouver réincarné en un chien dont le maître le maltraite.
Le bouddhisme Mahayana, l'une des deux principales branches qui se développa en Inde après la mort de Shakyamuni, fut d'abord un mouvement pour rendre accessibles au plus grand nombre les enseignements du Bouddha.
A la différence de certains groupes du bouddhisme antérieur, ses adeptes ne se coupaient pas de la société mais choisissaient de travailler à répandre le bouddhisme dans le peuple et d'aider les autres à trouver la voie qui mène à l'illumination. La caractéristique essentielle du Mahayana est donc l'esprit de compassion et l'altruisme.
Le Bouddhisme Mahayana fut introduit en Chine où il donna naissance à diverses écoles. L'une des plus importantes fut fondée par T'ien t'aï (538-597) et on la désigne du nom de T'ien t'aï ou école Tendaï.
Le Bouddhisme de T'ien t'aï fut introduit au Japon au IX° siècle par Dengyo Daïshi, qui avait étudié ces doctrines en Chine. 
Bouddha - Musee de Sarnath
Bouddha
Bouddha (3)
Bouddhisme chinois  bouddhiste  Le Bouddhisme Mahayana fut introduit en Chine où il donna naissance à diverses écoles. L'une des plus importantes fut fondée par T'ien t'aï (538-597) et on la désigne du nom de T'ien t'aï ou école Tendaï. Elle enseigne que le Sûtra du Lotus est le plus élevé de tous les sûtras du Mahayana et que tout - les êtres animés commes les choses inanimées - possède à l'état latent la possibilité d'illumination.
Cette théorie est résumée dans le principe d'Ichinen Sanzen. Les principes de cette école furent par la suite développés et systématisés par Miao-lo (711-782), le neuvième patriarche de cette tradition.
L'année Long An, troisième du règne de An Dê de la dynastie des Tsin (an 402), un nommé Fa-Hien parcourut l'Inde et plus de 30 pays, puis de l'ile de Ceylan, il revint au pays par la mer de Chine. L'année Dai-thông du règne de Vu Dê de la dynastie des Leang (année 532), Phô-van et Tuê-sinh voyagèrent au Nord de l'Inde et rapportèrent la bible bouddhique. En la troisième année Tcheng Kouan du règne de Tai-tsong, de la dynastie des Tang, le bonze Hiuan Tsang traversa le Tibet pour se rendre aux Indes et put acheter la bible bouddhique en 650 exemplaires.  
 
Bouddhisme japonais  bouddhiste  Le Bouddhisme de T'ien t'aï fut introduit au Japon au IX° siècle par Dengyo Daïshi, qui avait étudié ces doctrines en Chine. Plus tard, au XIII° siècle, Nichiren Daïshonin étudia au mont Hiei, centre de l'école Tendaï au Japon, et en vint à réaliser que le Sûtra du Lotus constitue vraiment le coeur de tous les enseignements bouddhiques. Peu après, il commença à enseigner la vérité à laquelle il était parvenu.
Selon son enseignement, les multiples lois qui régissent l'Univers obéissent toutes à un principe unique ou une Loi. En comprenant cette Loi, une personne peut libérer le potentiel caché dans sa propre vie et réaliser une harmonie parfaite avec son environnement. Nichiren
Tous les phénomènes sont soumis à la stricte loi de cause et d'effet. Par conséquent, l'état dans lequel se trouve la vie d'une personne - autrement dit sa destinée - est le résultat de toutes les causes précédemment créées. En récitant Nam Myoho Renge Kyo, une personne crée la cause suprême, une cause qui dépasse de beaucoup en importance les effets négatifs résultant du passé.
L'illumination n'est pas un état mystique ou transcendantal, comme on pourrait être tentés de le croire. C'est plutôt l'état de la plus grande sagesse, vitalité et bonne fortune, dans lequel une personne peut diriger sa propre destinée, être pleinement satisfaite dans ses activités quotidiennes et parvenir à comprendre la raison pour laquelle elle est en vie.  
 
Boutès  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Pandion I et de Zeuxippé.
 
 
Bragarfull  germanique,nordique  "Coupe de Bragi", coupe au dessus de laquelle on fait les serments, et où l'on boit en l'honneur d'un roi mort.
 
 
Bragi  germanique,nordique  Dieu de la poésie et de l'éloquence. Fils d'Odin et de Gunlod. Mari d'Idun.
Certains prétendent que Bragi est un pseudonyme d'Odin, d'autres qu'il est identique au scalde du 9ème siècle Bragi Boddason, plus tard élevé au rang de dieu.
Les serments était scellé au dessus du Bragarfull ('la coupe de Bragi'), et on buvait dedans en l'honneur d'un roi mort.
 
 
Brahma  bouddhiste  Deva d'origine Hindou.   
Brahma  hindoue  Dieu, le créateur   
Brahma / Brahman  hindoue  Dieu suprême de l'hindouisme. Personnifie l'absolu. Le créateur.
Il est sorti d'un lotus qui lui même sortait du nombril de Vishnu.
Il a créé le monde, les dieux, les êtres. Il est associé à Vichnou et à Civa. Il est l'âme universelle. Il a souvent 4 bras et 4 têtes pour symboliser son omniscience et son omniprésence. Un des trois dieux de la Trinité hindoue.
Nommé aussi Atman.
L'Etre-Immense qui malgré qu'il est uni à Vishnu/Shiva est considéré comme une divinité complémentaire, mais passe au deuxième rang. 
 
Brahmanisme  hindoue  n. m. Ensemble de croyances religieuses indiennes.

Le brahmanisme, issu du védisme ou croyance en la révélation (shruti) des Veda, se développa vers 500 avant notre ère avec la rédaction des premières spéculations religieuses des Upanishad, l'influence croissante des brahmanes sur la société indienne et la division de celle-ci en quatre castes. L'essentiel des croyances brahmaniques peut se résumer dans la "connaissance du Brahman", le Soi suprême, l'Un dans la diversité, Énergie cosmique pure.
La connaissance du Brahman, c'est la connaissance de la loi de manifestation du non-manifesté. Le passage du Brahman à l'univers n'est pas une création à partir du néant. C'est un passage du non-manifesté au manifesté, de l'un au multiple, une projection (srishti).
Inversement, la fin du monde est pour les hindous un retour du manifesté au non-manifesté, du multiple à l'un, une dissolution (pralaya). Ce phénomène de projection et de dissolution se répète d'ailleurs selon un rythme cyclique et régulier. Chaque période (kalpa) comprise entre deux "créations" successives est dite "un jour du Brahman" et comprend elle-même mille périodes composées chacune de quatre âges qui se succèdent dans un ordre régulier. À la fin du kalpa a lieu la "grande dissolution". Le passage du non-manifesté au manifesté se fait par une différenciation entre la force et la matière. L'univers tout entier est ainsi composé de deux substances. Et ces deux substances sont deux aspects du Brahman, l'Absolu impersonnel, le Soi.
Par rapport au védisme, le brahmanisme devient plus spéculatif et se charge de doctrines philosophiques prétendant régir les rapports de l'homme à la divinité. Le concept de la réincarnation des âmes, empruntéà un vieux fonds autochtone, est sous-jacent à toutes ces philosophies. Apparaissent de nombreux dieux empruntés au folklore, tandis que les divinités védiques sont pour la plupart abandonnées, et de nouvelles sectes prônant des manières d'agir différentes, comme le concept de bhakti ou "don de soi" qui prendra une très grande importance. Trois divinités principales remplacent alors la plupart des autres, notamment Shiva, créateur et destructeur assimilé au temps, Vishnu, qui fait évoluer la création, Brahma, le dieu discriminateur né de Vishnu, et leurs avatara ou "descentes", le principal étant Krishna, divinités dont les cultes se diviseront par la suite en une infinité de credo dont la somme constituera ce que nous appelons hindouisme. 
 
Bran  celtique  Divinité d'origine irlandaise, galles.
Dieu-héros irlandais et gallois, peut-être aussi un dieu de la poésie et des enfers.
Le corbeau (ou la corneille) a été associé à lui, et son nom peut être pris au sens de 'corbeau'', cela fait dire à certains qu'il était un dieu des enfers.
Dans les légendes irlandaises, Bran aurait navigué dans l'au-delà, au cours de ce voyage lui et ses hommes ne pouvaient pas se retourner sans mourir jusqu'à ce qu'ils aient posé le pied sur le sol irlandais, beaucoup de temps ayant passé dans le monde de la vie.
Dans les légendes galloises, Bran aurait été tué durant l'invasion de l'Irlande. Bran aurait demandé à ses hommes d'enterrer sa tête dans la Montagne Blanche à Londres, d'où il écarterait les invasions aussi longtemps qu'elle resterait au calme. On dit que le Roi Arthur aurait retiré la tête du site, en disant que la Grande-Bretagne devrait être protégée par la valeur des hommes plutôt que par des moyens surnaturels.
Il est le frère du dieu de la mer connu des Irlandais comme Manannan mac Lir et des Gallois comme Manawydan ap Llyr.
Frêre de Branwen et de Manannan Mac Lir.
 
 
Branwen  celtique  Divinité d'origine galloise.
Déesse galloise (peut-être descendante d'une forme première de la déesse celtique de l'amour).
Elle était la fille du dieu de la mer Llyr par Iweridd.
Elle était la soeur de Bran et de Manannan Mac Lir.
Elle était l'épouse du Roi Matholwch de l'Angleterre.
 
 
Braurôn  gréco-latine  Origine grecque

Sanctuaire dédié à Artémis. Iphigénie et Oreste ramenèrent de Tauride son image et la déposèrent dans le sanctuaire de Braurôn.
 
 
Brea  celtique  Divinité d'origine irlandaise.
Dieu mineur irlandais.
Un membre du Tuatha De Danann.
 
 
Breg  celtique  Divinité d'origine irlandaise.
Déesse irlandaise, épouse de Dagda.
 
 
Breidablik  germanique,nordique  Traduction "Large-Éclat".
Demeure de Balder.
 
 
Bres / Bress  celtique  Divinité d'origine irlandaise.
Dieu irlandais de la fertilité et de l'agriculture.
Fils d'un Formoiré et d'une Tuatha Dé Danann. Sa mère était Eriu, un membre du Tuatha De Danaan, son père Elatha, un prince Fomoire.
Brièvement le chef du Tuatha De Danann et époux de la déesse Brigit. Il succéda à Nuada comme roi de l'Irlande après que celui-ci ait perdu une main à la première bataille de Mag Tured. Mais Bres fut déclaré comme roi indigne parce qu'il avantageait les fomores, et il fut déposé en faveur de Nuada une fois que ce dernier eu reçu une main d'argent provisoire en remplacement de la vraie, faite pour lui afin qu'il règne à nouveau. Bres partit en exil et rassembla les Fomoires contre les Tuatha De Danaan, mais les Fomoires ont été défaits à la deuxième bataille de Magh Tuireadh. Bres fut capturé pendant la bataille et sa vie fut épargnée quand il promis d'instruire le Tuatha De Danaan dans l'art de l'agriculture.
 
 
Briarée  gréco-latine  Origine grecque

Un des Hécatonchires. Il fut précipité dans la mer par Poséïdon, et enchaîné sous l'Etna par Zeus, en compagnie de ses frères, en punition de sa révolte.
Lat. Briareus
Il est l'un des premiers enfants de la Terre, c'est un géant aux cent bras. Il sauve Zeus lors de la conspiration des dieux de l'Olympe contre lui. 
 
Brigantia  celtique  Divinité d'origine gaule.
Déesse (britannique) celtique des fleuves Braint et Brent, qui ont été dénommé selon elle. Et une déesse tutelaire du Brigantes dans le Yorkshire. Elle était également une déesse pastorale associée aux troupeaux et au bétail.
Pendant l'occupation romaine, elle a été associée à la déesse romaine Caelestis comme Caelestis Brigantia.
Voir Brigit.
 
 
Brigindo  celtique  Divinité d'origine celte.
Nom de la déesse Brigit dans l'est de la France.
 
 
Brigit / Bridig / Brigantia / Brigindo / Brighid/ Bríd/ Bride  celtique  Divinité d'origine irlandaise.
Une Tuatha.
Triple déesse.
Déesse irlandaise mais largement répandue.
Fille de Dagda, elle est une aspect de la triple déesse.
Elle a été assimilé à Sainte Brigitte lors de la christianisation de l'Irlande.
Elle inspire le barde, aide le forgeron et est poétesse et guérisseuse elle même et symbolise la fertilité.
Patronne des médecins, bardes et forgerons.
Déesse celtique des soins, de la fertilité, et de patronne des forgerons.
En Irlande elle a été connue en tant que fille du Dagda et l'épouse du dieu Bres.
Également connue en Gaule et en Grande-Bretagne, son festival était celui d'Imbolc, le 1er février.
Giraldus Cambrensis, un chroniqueur médiéval du Pays de Galles, a écrit qu'à son époque un feu a été maintenu en état à son sanctuaire de Kildare, en Irlande. Son culte a continué après la christianisation sous la forme de Sainte Brigit ou de Sainte Bride.
Voir aussi : Berecyntia.
 
 
Brihadaranyaka  hindoue  Traité spéculatif sanskrit complétant les Veda. Ele fait partit de l'Upanishad. Elle est liée au Yajurveda.   
Brimir  germanique,nordique  Palais où habitent les honnêtes après le Renouveau.
 
 
Briséis  gréco-latine  Captive d'Achille, que Agamemnon réclama en échange de Chryséis. C'est le début de l'Illiade.
Gr. Briséis. Lat. Briseis. Fille de Brisée ou Brisès, roi des Létèges, voisin de Troie.
Elle fut captive d'Achille qui tua sa famille, y compris son mari Mynès, roi de Lyrnessos. Quand Agamemnon se vit obligé de rendre sa captive Chryséis à son père, il exigea en compensation Briséis, d'où naquit sa querelle avec Achille ( voir Achille). 
 
Brising  germanique,nordique  Ruban qui entoure le cou de Freya.
 
 
Briso  celtique  Divinité d'origine gaule.
Déesse gauloise des songes
 
 
Britannia  celtique  Divinité d'origine romano-celte.
Déesse tutélaire romano-celtique (Britannique).
 
 
Britomartis  autre  Déesse crétoise associée à Artémis.   
Britomartis  gréco-latine,autre  Divinité d'origine crêtoise associée à Artémis.
 
 
Brokk  germanique,nordique  Nain. Frère de Eit. Fabrique avec lui différents objets pour les dieux.
 
 
Bromios  gréco-latine  Origine grecque

Autre nom de Dionysos.
 
 
Brontès  gréco-latine  Origine grecque

" Tonnerre ", l'un des 3 cyclopes.
 
 
Brotéas  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Tantale I. Il fit la première statue de Cybèle.
 
 
Brunnhilde  germanique  Mythologie germanique.
Walkyrie que Siegfried voulu épouser dans l'opéra de Wagner.
Voir Nibelungen 
 
Brynhildr / Brynhild  nordique  Mythologie scandinave.
Walkyrie. Elle causa la mort de Sigurdr par jalousie.
 
 
Buarainech  celtique  Divinité d'origine irlandaise.
Père de Balor.
 
 
Buchis  égyptienne  Boeuf sacré d'Hermonthis, image vivante du dieu Month. Il avait un corps blanc et une tête noire.   
Bunchu  japonaise  En chinois Wen Zhong. Dieu du tonnerre. Il chevauche un kirin noir.   
Buri  nordique 

Aïeul d'Odin, né des pierres de givre léchées par la vache Adumla. Père de Burr (selon la Völuspà).

 
 
Buri  germanique,nordique  Enfant de Audhumia.
Père de Bor.
 
 
Burr  nordique 

Fils de Buri.

Père de Odin, Vili et Vé (selon la Völuspà).

 
 
Busiris  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Poséïdon. Il fut tué par Héraclès.
 
 
Bussumarus  celtique  Divinité d'origine gaule.
Dieu celtique continental, associé au dieu romain Jupiter.
 
 
Byakko  japonaise  Nom japonais du tigre blanc, un des animaux associés au quatre éléments et aux quatre points cardinaux en Chine.   
Bygvir  germanique,nordique  Traduction "Grain-d'Orge".
Mari de Beyla et serviteur de Frey.
 
 
Byrgi  germanique,nordique  Source fréquentée par les enfants enlevés par Mani, le dieu de la lune.
 
 
Chenréri  bouddhiste  Ou Avalokiteshvara, le bouddha de la compassion.   
Chinchamanavika  bouddhiste  Femme qui fit croire qu'elle était enceinte de Shakyamuni.   
Deva  bouddhiste,hindoue  Dans la mythologie hindoue, les dieux, seigneurs du monde.
Dans le bouddhisme, ils ne sont plus qu'une des classes de protecteurs du monde.
En japonais Tennin. 
 
Devadatta  bouddhiste  Éternel ennemi de Bouddha. Il contraria ses plans d'aide aux malheureux dans une bonne partie de ses vies antérieures. Dans sa vie en tant que Siddharta, la dernière et la plus connue, il était son cousin, il rivalisa avec lui pour la main de la princesse Yasodhara et fut battu, il fit partie de ses disciples mais par orgueil voulut le tuer pour prendre sa place à la tête du mouvement. Il essaya de convaincre un roi de ses amis de lâcher ses éléphants sur lui, puis de l'écraser avec une grosse pierre, et enfin il voulut l'empoisonner avec un poison qu'il avait caché sous ses ongles. Mais alors qu'il allait le faire, un grand trou s'ouvrit sous ses pieds et il fut précipité tout vivant aux enfers.   
Devas (les)  bouddhiste  Des créatures protectrices du monde. Ce sont les plus importants de tous.   
Dharma  bouddhiste  Loi bouddhique.   
Dhritarashtra  bouddhiste  Un des lokapalas, gardien de l'est.
En japonais Jikoku-ten. 
 
Dumuzi  sumérienne  Berger qui fut l'époux d'Inanna et qui fut condamné à la remplacer aux enfers.
Fils de Ninsoun. 
 
Ea  babylonienne  Nom babylonien du dieu sumérien Enki.   
Emma-ô  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Yamaraja.   
Enkidou  babylonienne,sumérienne  Ami de Gilgamesh.   
Enlil  babylonienne  Autre nom d'Enly.   
Enly  babylonienne  Dieu de la terre. D'origine sumérienne.   
Ereshkigal  babylonienne  Epouse de Nergal.   
Fu-ten  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Vayu.   
Gandharvas  bouddhiste  Peuple semi-humain de musiciens au palais d'Indra. Un des peuples de protecteurs du monde.
En japonais Kendabba. 
 
Gandharvas (les)  bouddhiste  Des créatures protectrices du monde. Les musiciens du palais d'Indra.   
Garuda  bouddhiste  Dans le bouddhisme, les garudas forment un peuple d'hommes-oiseaux, une des classes de protecteurs du monde. Ce sont les ennemi des nagas.
En japonais Karura. 
 
Garudas (les)  bouddhiste  Des créatures protectrices du monde. En guerre perpétuelle contre les Nagas. Les esprits-oiseaux.   
Gatten  bouddhiste,japonaise  Autre nom de Soma.   
Gautama  bouddhiste  Nom que prit Bouddha en quittant le palais de son père.   
Gaya  bouddhiste  Frère du brahmane Uruvilva Kassyapa et de Nada. Il se converti au bouddhisme.   
Gigei-ten  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Vash.   
Gilgamesh  babylonienne,sumérienne  Le roi d'Ouruk aux actions légendaires qui aurait vécu vers -2700. Comme Ulysse ou Héraclès, il est l'acteur d'un livre d'aventures fantastiques où se mêlent l'amitié née de victoires contre un géant, un taureau céleste, la mort de l'ami Enkidou, la recherche du secret de l'immortalité et la fatalité qui le laisse comme tous les humains attendre la mort dans son palais d'Ouruk.
Fils de Ninsoun.
Gilgamesh, souverain d'Ourouk, est jeune, fort et doté d'une intelligence si exceptionnelle qu'il ne trouve son égal en aucun homme; par ses qualités mêmes, il trouble l'ordre de la cité. Le peuple enjoint alors aux dieux de créer un rival à Gilgamesh: ce sera Enkidou, un homme du désert, inculte et brutal. Après l'avoir combattu, Gilgamesh devient son ami. Mais Enkidou meurt, et Gilgamesh, désespéré, entreprend la quête d'une plante qui procure la vie éternelle. Mais un serpent la dévore, renvoyant Gilgamesh, conquérant de toute chose sur terre, à son impuissance devant la mort. 
 
Gridarvold  germanique,nordique  Bâton offert à Thor par Grid.
 
 
Gula  babylonienne  Gula, déesse de la médecine et le panthéon babylonien   
Inanna-Ishtar  babylonienne  Déesse ailée de la végétation, de l'amour, de la guerre.
A 2 tiges qui poussent sur ses ailes et tient un régime de dattes.
Associée à la planète Vénus.
Association de Inanna et de Ishtar à l'époque Babylonienne. 
 
Indra  bouddhiste,hindoue  Un des Vedas.
Il est aussi assimilé à Surya.
Dieu du ciel, de la guerre, de la foudre, de l'atmosphère, des orages, de la pluie.
Il est monté sur l'éléphant Iravat. Il a 4 bras, les yeux bandés et une fleur de lotus. Il est le roi des dieux. Les vents-jeunes-guerriers sont son escorte. Il est l'allié de Vichnou.
Indra est, dans les temps védiques, le roi de tous les dieux. Il est le dieu le plus puissant de tous. Il a aussi certains aspects d'un dieu solaire.
Indra tua le démon Vritra avec Vajra, l'éclair façonné par Tvashtri pour stabiliser le monde et délivrer les eaux du ciel.

Dans le bouddhisme, il n'est plus que les chef des devas.

En japonais Taishaku-ten.
 
 
Ishana  bouddhiste  Deva   
Ishana  bouddhiste,hindoue  Dieu mineur.   
Ishtar  babylonienne  Déesse de la guerre, de la fécondité, du ciel et de l'amour.
Amante de Tammuz.
Asera en grec, identifiée à Aphrodite/Vénus ou Artémis/Diane, et à Tanit (carthaginois).
Son symbole est le lion.
Associée à Inanna sous le nom Inanna-Ishtar. 
 
Ishtar / Ashtart  babylonienne  Nom babylonien de Inanna. Déesse redoutable.
Epouse de Tamouz. 
 
Jaïnisme  bouddhiste,autre  Désigné d'après le surnom Jina "le Victorieux" donné à son fondateur (Vardhamana dit aussi Mahavira "Grand Héros", 24e et derniers des Tirthankaras, descendant lui-même de Parsvanatha, 23e Tirthankara, qui vivait à Bénarès au VIIIe siècle avant J.-C.), le jaïnisme précède d'une trentaine d'années le bouddhisme. Ces deux religions sont nées du grand mouvement de réforme qui secoua la société brahmanique au VIe siècle avant J.-C. Contrairement au bouddhisme, le jaïnisme s'est développé exclusivement en Inde, notamment au Bengale, essentiellement dans le sud et dans l'ouest du pays où l'on compte environ deux à trois millions de jaïns.
Le but de ce mouvement est de conduire l'âme vers le moksha, ou délivrance du cycle des réincarnations, par l'ascétisme et non avec le secours des dieux. Le jaïnisme n'est pas à proprement parler une religion, car il ne reconnaît aucun dieu. Les conceptions du karma et de la transmigration des âmes demeurent voisines de l'hindouisme. C'est l'austérité de la voie menant au moksha, qui fait l'originalité du jaïnisme. Elle est constituée par l'ascèse et l'étude de la doctrine.
La communauté est composée de moines (hommes et femmes) et de laïques, ces derniers suivant une voie plus atténuée. Parmi les voeux que doivent respecter les moines et les laïques, l'ahimsa ("non-désir de tuer") est la plus importante: elle représente la volonté de ne pas attenter à la vie des créatures vivantes. Cette conception a été popularisée, sous le terme de "non-violence", par Gandhi qui est né dans une famille jaïna. Les moines vont jusqu'à balayer devant eux pour éviter d'écraser les insectes et mettent un linge devant leur bouche pour ne pas avaler de poussière animée. Les jaïns sont strictement végétariens.
Deux tendances sont à distinguer qui s'opposent sur la pratique de l'ascèse par les moines et la reconnaissance des canons (textes théoriques, comme l'Essence de la doctrine qui date du Ier siècle avant J.-C., ou les Sutra de l'accès au sens des principes; rituels; hagiographie; discipline monastique): les digambara ("vêtus d'espace") exigent des dévots qu'ils parcourent le pays entièrement nus et vivent de l'aumône des fidèles; les shvetambara ("vêtus de blanc") tolèrent une robe blanche. Cette existence vagabonde ne peut prendre fin avant l'épuisement des actes négatifs du karma accumulés au cours des incarnations précédentes. 
 
Jetavana  bouddhiste  Monastère construit par Jetri et Sudatta.   
Jetri  bouddhiste  Fils de Prasenajit, il fit construire le monastère Jetavana avec Sudatta. Il fut tué par son petit frêre Virudhaka.   
Jikoku-ten  bouddhiste,japonaise  Nom japonais du lokapala Dhritarashtra.   
Jizo  bouddhiste  Boddhisattva au Japon. Patron des voyageurs, des enfants et des femmes enceintes.   
Jizo  bouddhiste,japonaise  Boddhisattva patron des voyageurs, des enfants et des femmes enceintes.   
Ka-ten  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Agni.   
Kalavinka  bouddhiste  Petit oiseau des montagnes qui chante très bien.
En japonais Karyobinga 
 
Kalki  bouddhiste,hindoue  Avatar de Vishnu : le cavalier qui sera là à la fin du monde et reconstruira un nouveau monde après.   
Kannon  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Kuan-yin.   
Kannon (Kuan-yin)  bouddhiste  Boddhisattva au Japon. Déesse de la compassion.   
Kapilavastou  bouddhiste  Pays natal de Bouddha.   
Karttikeya  bouddhiste  Autre nom de Skanda.   
Karura  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Garuda.   
Karyobinga  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Kalavinka.   
Kemwer / Kemur  égyptienne  Boeuf noir.   
Kendabba  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Gandharvas.   
Kimnaras (les)  bouddhiste  Des créatures protectrices du monde. Les hommes-chevaux, musiciens aussi.   
Kinnara  bouddhiste  Hommes-chevaux musiciens, une des huit classes de protecteurs du monde.   
Kisshoten  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Mahashri.   
Komoku-ten  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Virupaksha.   
Krichna  bouddhiste,hindoue  8ème incarnation de Vichnou. Fur élevé par des vachers et séduisit leurs filles.
Un des avatars de Vishnou, à la peau bleue, qui aimait jouer de la musique et séduire les jeunes filles. Il était pacifiste mais aida tout de même ceux dont c'était le bon droit dans la guerre racontée dans le Mahabharata. 
 
Kuan-yin  bouddhiste  Une boddhisattva qui par sa profonde compassion emprunte trente-trois formes différentes et se manifeste partout dans le monde pour sauver les êtres du danger et de la souffrance.
En japonais Kannon. 
 
Kumara-ten  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Skanda.   
Kurma  bouddhiste,hindoue  Avatar tortue de Vishnu.
La tortue qui servit de pivot pour baratter la mer de lait. Voir la Création des dieux. 
 
Lilith  babylonienne,sumérienne,autre  Lilith se rapproche de l'Empousa de la mythologie grecque, fille d'Hecate, séduisant les hommes durant leur sommeil, suçant leur sang et goûtant leur chair, ou de Lamiae (d'où serait dérivé le terme Lamie ?), une reine lybienne délaissée par Zeus, prenant l'apparence d'un fantôme terrifiant pour enlever et dévorer les enfants afin de se venger d'Hera qui par jalousie fit périr les siens.
Lilith apparaît dans les mythes juifs, sumériens, arabes, et même teutoniques et on la cite par deux fois dans la Bible (Isaïe et Job). Mais ses origines, pour peu que l'on puisse remonter plus en avant dans le temps, sont sumériennes.
Personnage secondaire de "l'épopée de Gilgamesh" (VIIe siècle av. JC), elle sert de demoiselle de compagnie à la déesse Inana, conduisant les hommes des champs vers le temple d'Erech pour l'accomplissement de coutumes sacrées et de nature sexuelle.
Elle se transforme ensuite dans la mythologie assyro-babylonienne en deux catégories de démons de la tempête : les Liliu démons masculins et les Lilitu démons féminins.
A ce propos les histoires traitant des démons Babyloniens mentionnent que Lilith (Alors appellée Lillithu ou Ardat-Lilli) n'était pas (à cette époque) un démon à part entière mais simplement une humaine possédant d'immenses connaissances et quelques pouvoirs spéciaux. Repoussée par les démons qui ne voulaient pas d'elle, elle profita de ce qu'elle connaissait leur nom sacré pour les invoquer et par divers pactes gagna leurs pouvoirs... elle devint alors celle qu'on connaît, la ravisseuse, plongée dans le stupre, la reine des succubes.
Ce n'est que plus tard, que Lilith redevint un démon spécifique. Elle hantera les légendes et superstitions juives durant le Moyen Age, puis réapparaîtra au XIXème lors duquel elle inspirera les Romantiques. Suivront les adeptes du satanisme, du luciférisme et d'occultisme mais aussi d'astrologie, de littérature, d'art ou de musique. Difficile de concevoir un point commun entre Carl Jung, Dante Gabriel Rosetti ou Aleyster Crowley ! 
 
Lilithu  babylonienne  Autre nom de Lilith.   
Lokapala  bouddhiste  Quatre devas chargés de surveiller les quatre points cardinaux.
En japonais Shitenno. 
 
Magoraka  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Mahoraga.   
Mahashri  bouddhiste  Déesse de la chance et de la beauté.
En japonais Kisshoten. 
 
Mahayana  bouddhiste  Branche indienne du bouddhisme.   
Mahoraga  bouddhiste  Race d'hommes-serpents, une des huit classes de protecteurs du monde.
En japonais Magoraka. 
 
Mahoragas (les)  bouddhiste  Des créatures protectrices du monde. Les hommes-serpents.   
Maitreya  bouddhiste  Boddhisattva qui sera le huitième bouddha.
Appelé Miroku en japonais. 
Maitreya_01
Maitreya_02
Maitreya_03 - Tibet 11eme siecle
Maitreya_04
Maitreya_05
Mara  bouddhiste  Démon de l'illusion.   
Mardouk  babylonienne     
Mardouk / Marduk  babylonienne  Le dieu de Babylone.
Il est l'ennemi d'Assour.
Dieu bon, fils d'Eâ

En 1000 av. J.C., il devient le roi des dieux et remplace Enlil après avoir sauvé les autres divinités de la colère de Tiamat, leur mère à tous.
A l'origine il était le grand dieu tutélaire de Babylone, puis il prit la tête du panthéon mésopotamien quand celle-ci devint capitale, et régna sur tous les autres dieux y compris les anciennes divinités sumériennes. La légende en fit alors le père des dieux, fils de Enki, héros d'une nouvelle génération divine symbolisant le progrès et la civilisation face au chaos primitif. Elu par l'assemblée des dieux pour combattre Tiamat (la mer), il créa les vents souleva les tempêtes, puis victorieux de son ennemie, façonna le ciel avec la moitié de son corps. Après avoir récupéré les tablettes du destin au démon Kingu, il lui trancha les veines et de son sang modela les hommes, avec l'aide d'Enki, pour qu'ils servent les dieux.
 
 
Matsya  bouddhiste,hindoue  Avatar de Vishnu : le poisson doré cornu qui sauva l'humanité du déluge.   
Maya ou Mayadevi  bouddhiste  Épouse de Shuddhodana, mère de Bouddha. Elle mourut sept jours après sa naissance.
Selon d'autres sources, la mère de Bouddha est Mayadevi, Maya est la soeur de Mayadevi, celle qui éleva Bouddha. 
 
Mesharu  babylonienne  L'intégrité. Serviteur de Shamash.   
Miroku  bouddhiste  Nom japonais de Maitreya.   
Miroku (Maitreya)  bouddhiste  Boddhisattva au Japon.   
Mirouk Bosatsu  bouddhiste  Dieu  Mirouk Bosatsu
Mnévis  égyptienne  boeuf sacré d'Héliopolis.   
Mylitta  babylonienne  La déesse babylonienne du plaisir sexuel. Selon Hérodote toute femme de Babylone devait se rendre une fois dans sa vie au temple d'Ishtar et devait s'offrir à tout homme qui le lui demandait au nom de Mylitta.   
Mythologie babylonienne  babylonienne  La période assyro-babylonienne tardive voit naître les épopées d'Enouma Elish et de Gilgamesh. La première a pour héros Mardouk, dieu de Babylone qui accède au sommet du panthéon après une lutte contre des dieux rebelles: il est dès lors chargé de refaçonner le cosmos. Quant à Gilgamesh, souverain d'Ourouk, il est jeune, fort et doté d'une intelligence si exceptionnelle qu'il ne trouve son égal en aucun homme; par ses qualités mêmes, il trouble l'ordre de la cité. Le peuple enjoint alors aux dieux de créer un rival à Gilgamesh: ce sera Enkidou, un homme du désert, inculte et brutal. Après l'avoir combattu, Gilgamesh devient son ami. Mais Enkidou meurt, et Gilgamesh, désespéré, entreprend la quête d'une plante qui procure la vie éternelle. Mais un serpent la dévore, renvoyant Gilgamesh, conquérant de toute chose sur terre, à son impuissance devant la mort.   
Mythologie bouddhiste  bouddhiste  Le bouddhisme est à l'origine la doctrine morale et spirituelle de Siddharta, l'humain qui devint le Bouddha - l'éclairé. Mais assez vite une mythologie s'est ajoutée dessus. beaucoup des anciens dieux de la mythologie hindoue ont été récupérés, mais il n'est plus besoin de leur faire des sacrifices (il vaut mieux donner aux moines bouddhistes qui mendient sur les chemins car ils n'ont pas le droit de travailler pour manger), et ils sont inférieurs à l'humain qui a atteint l'état de Bouddha.
La légende dit qu'il y eut six bouddhas - six humains éclairés - avant Siddharta, mais ils atteignirent le Nirvana immédiatement, comme ils pouvaient espérer le faire, alors que Siddharta choisit de rester sur terre pour apporter son enseignement aux humains. Il y aura un huitième bouddha, un jour...
Il y a aussi cinq bouddhas de méditation - c'est-à-dire des bouddhas qui correspondent à une entité abstraite, une vertu, et n'ont jamais été humains.
Il y a aussi les boddhisattvas : ce sont ceux qui pourraient atteindre l'illumination mais qui ont choisi de ne pas le faire, ainsi ils pourront rester plus longtemps sur terre pour aider les malheureux. L'un d'entre eux est Maitreya, celui qui sera le huitième bouddha.
Ceux-là sont les plus importants du bouddhisme, mais il est également d'autres créatures supérieures aux humains, dont une bonne partie mais pas tous sont issus des dieux de la mythologie hindoue en leur enlevant un peu de pouvoir et en changeant leur rôle. Leur nouveau rôle est dans la majorité des cas de protéger le monde contre les démons. Parmi les plus importants, on trouve les protecteurs des quatre points cardinaux, Vaishravana au nord, Dhritarashtra à l'est, Virupaksha à l'ouest et Virudhaka au sud. (Ceux-là n'existent pas dans l'hindouïsme). Il y a aussi les dix rois des dix enfers, dont le chef est Yamaraja (qui est le dieu des morts hindou).
En dehors de ceux-là, il existe huit classes de créatures protectrices du monde : Les Nagas (dragons), les Garudas (esprits-oiseaux, en guerre perpétuelle contre les Nagas), les Yakshas (esprits de la nature), les Gandharvas (musiciens du palais d'Indra, dont on parlera plus tard), les Asuras (en guerre perpétuelle contre les Devas. Généralement considérés comme malfaisants, et pourtant ils font aussi partie des protecteurs du monde), les Mahoragas (hommes-serpents), les Kimnaras (hommes-chevaux, musiciens aussi) et enfin les Devas, qui sont les plus importants de tous. Ils sont d'apparence humaine, et vivent beaucoup plus longtemps que les humains, mais ne sont pas immortels (celà s'applique d'ailleurs à toutes les classes de protecteurs). Seul celui qui a atteint le Nirvana est éternel. Parfois on rajoute à cette liste, ou on remplace quelqu'un par les Rashkasas, qui sont des esprits généralement indisciplinés et maléfiques mais dont certains guerroient sous les ordres de Vaishravana.
À peu près tous les dieux qui ont été récupérés du panthéon hindouïste sont des Devas. On y retrouve entre autres Indra, qui est le chef des Deva, Agni, Varuna, Brahma, Vishnou parfois, Vayu (dieu du vent), Surya et Soma, ainsi que Nurriti, Ishana, Prithivi.
Les boddhisattvas les plus connus au Japon sont Kannon (Kuan-yin), déesse de la compassion, Jizo, patron des voyageurs, des enfants et des femmes enceintes, et Miroku (Maitreya). 
 
Nabû  babylonienne  Dieu des scribes.   
Nada  bouddhiste  Frère du brahmane Uruvilva Kassyapa et de Gaya. Il se converti au bouddhisme.   
Nagas  bouddhiste,hindoue  Serpents à tête d'homme qui vivent sous terre, et apparaissent fréquemment dans les mythes et légendes.
Dans le bouddhisme, ils sont très liés à l'eau et sont un des peuples de protecteurs du monde. Ils sont en guerre contre les Garudas.
En japonais Ryu. 
 
Nagas (les)  bouddhiste  Des créatures protectrices du monde. Les dragons.   
Nanaya  babylonienne  déesse babylonienne Nanaya, fille du dieu lune   
Nannar  babylonienne  Dieu de la lune. Associé au dieu sumérien Nanna.   
Narasimba  bouddhiste,hindoue  Avatar de Vishnu : l'homme lion qui a détruit un démon réputé invincible.   
Nergal  babylonienne  Dieu des morts et de la guerre affublé d'un sceptre à tête de lion, Nergal est aussi le dispensateur de toutes les calamités susceptibles de lui fournir de la chair humaine. Orgueilleux, violent et belliqueux , il a usurpé son pouvoir à Ereshkigal, fille d'Anou et reine des enfers, en en faisant son épouse soumise, après l'avoir séduite. Son haleine est le vent du désert et le taureau des cieux l'aide dans son oeuvre de destruction.
Nergal sera identifié au dieu Assour des assyriens en perpétuel conflit avec son rival Mardouk le dieu des babyloniens. 
 
Ninhoursag / Ninhursag / Ninmah / Ninlil / Ninki / Nintur / Inanna  babylonienne,sumérienne  Déesse terrestre, épouse d'Enki et d'Enlil.
La "Déesse Mère" aux faces multiples.
Egalement appelée "la dame de la montagne" ou "grande dame", "celle qui enfante".
Comme nous l'avons vu précédemment, Ninhoursag pouvait se présenter sous plusieurs formes, on l'appelait Ninlil lorsqu'elle était la femme d'Enlil et Ninki lorsqu'elle était l'épouse d'Enki, enfin sous le nom de Nintur elle devenait la déesse de l'accouchement.
En tant que Déesse de la fertilité elle était la mère qui donne forme à la matière et décide de l'issue de chaque naissance. Sous le nom de Ninmah ou Inanna, elle devenait la dame majestueuse et la mère de toutes les créatures vivantes.
Considérée comme la protectrice de la nature et des animaux sauvages épris de liberté, elle aime les sentiers sauvages et les oasis des déserts. Sur terre elle habita l'île de Dilmoun que la légende considère comme l'endroit où se trouvait le Paradis terrestre ...
C'est là qu'elle se serait unie à Enlil pour lui donner un fils qu'ils appelleront Ninhourta.
Elle est parfois considérée comme la génitrice des dieux et de toutes les créatures terrestres, mais reste une divinité aux traits assez flous. 
 
Nirvana  bouddhiste,hindoue  Le mot nirvana vient du mot sanskrit qui signifie "extinction".
Dans le bouddhisme, il désigne un état de l'âme tenu pour parfait dans lequel tout désir, toute tension, et donc toute anxiété a disparu. C'est la troisième "Noble Vérité" énoncée dans le Sermon de Bénarès: le remède à l'universelle souffrance est le détachement universel. Seul le détachement suprême peut alléger le karma, ce poids qui émane de chacun de nos actes, et réaliser à notre mort le nirvana intégral (parinir vana). On pourrait donc le définir comme l'anéantissement de tout désir, celui d'exister et celui de ne pas exister. Il est délivrance de la chaîne des réincarnations, du samsara.
Bouddha a parlé du nirvana dans des paraboles telles que celle de la lampe à huile: de même qu'une lampe s'éteint faute d'huile, l'homme qui n'alimente plus les feux de ses désirs s'éteint définitivement.
Le nirvana n'est ni un lieu, ni un temps, ni bonheur éternel, ni néant. Bouddha ne l'a pas défini autrement que par rapport à ce dont il faut se libérer. En effet, le nirvana est un absolu sans cause (sinon il serait un effet "relatif" à sa cause et cesserait d'être un "absolu"). Seul Bouddha a réalisé cet état en ce monde, et connu la libération de toute illusion grâce à l'éveil (bodhi). La tradition populaire bouddhiste représente cet état merveilleux comme un "refuge" de pureté et de paix, comme une "autre rive", un séjour immuable.
Dans la philosophie hindoue, le nirvana est aussi appelé moksa.
Pour un hindouiste, il y a en chacun un souffle vital, une sorte d'âme immortelle (atman) qui est la manifestation individuelle de la force créatrice de l'univers. Chacun n'est qu'un aspect du grand tat, "rien que ce tout" (tat twan asi). Et le destin de chaque atman est de rejoindre ce grand tout. Le nirvana est ce retour de l'atman au brahman (l'Absolu). 
 
Nurriti  bouddhiste,hindoue  Deva. Dieu mineur.   
Nushu  babylonienne     
Pazuzu  babylonienne  Démon ravisseur.
Démon protecteur des vents et des démons mauvais.
 
 
Prasenajit  bouddhiste  Roi du Kosala, disciple de Bouddha. Sous son règne, le Kosala devint un des royaumes les plus puissants de l'Inde avec le Magadha. Les Shakya étaient ses vassaux, et il épousa une servante de ce clan, Malika. C'est à sa demande qu'il se convertit au bouddhisme.
Père de Jetri et de Virudhaka. 
 
Prithivi  bouddhiste,hindoue  Deva. Dieu mineur.   
Purasuram  bouddhiste,hindoue  Avatar de Vishnu : l'homme à la hache, qui défendit les brahmanes contres les démons.   
Rahula  bouddhiste  Fils de Bouddha et de Yasodhara. Un des principaux disciples de Bouddha.   
Rakshasa  bouddhiste,hindoue  Dans les textes védiques, des démons très maléfiques et ennemis des dieux.
Dans le bouddhisme, certains sont toujours maléfiques mais d'autres sont sous les ordres du lokapala Vaishravana.
En japonais Rasetsu. 
 
Rama  bouddhiste,hindoue  Héros.
Un avatar de Vishnu.
Rama n'est autre que Vishnou dans son apparence lors de la septième avatara. C'est un valeureux guerrier ont la vie est pleine de péripéties. Sita est son épouse. 
 
Rasetsu  bouddhiste,japonaise  Nom japonais des Rakshasas.   
Ringhorn  germanique,nordique  Bateau de Balder, sur lequel il sera brûlé après sa mort.
 
 
Ryu  bouddhiste,japonaise  Noms japonais des Nagas.   
Shakya  bouddhiste  Clan de Bouddha.   
Shakyamuni  bouddhiste  Enseignant de Ajatashatru.
Autre nom de Bouddha. 
 
Shamash  babylonienne  Dieu soleil, d'origine sumérienne (Utu), associé à la justice.
Il a deux serviteurs : Kittu (la vérité) et Mesharu (l'intégrité.)
Habituellement représenté par un roi assis sur son trône. A l'époque babylonienne son symbole sera le disque solaire avec à l'intérieur une étoile à quatre branches. Législateur, il donne ses ordres au roi de la cité de Babylone et exauce les voeux de ceux qui le prient ; il demeure alors dans la suite du dieu-lune Sin.

Symbolisé par un disque rayonnant, il était le seigneur de la justice.
 
Shamash assis sur son trone - tablette de Sippar - XIe av JC
Shitenno  bouddhiste,japonaise  Nom japonais des Lokapalas.   
Shuddhodana  bouddhiste  Roi du clan des Shakya et père de Bouddha. Epoux de Maya.   
Siddharta  bouddhiste  Nom de Bouddha.   
Sin  babylonienne  Dieu incarnant la lune, Sin (appelé Nanna par les sumériens puis Nannar par les akkadiens), père de Shamash et d'Ishtar, est représenté assis sur un trône, coiffé du croissant aux deux pointes relevées comme la coque d'un bateau. Affublé d'une longue barbe virile, il tient à la main un sceptre, une hache et un bâton. L'éclipse est un signe qu'il envoie aux hommes pour les prévenir des catastrophes.   
Skanda  bouddhiste,hindoue  Un dieu très populaire.
Dieu de la guerre, à six bras.
Fils de Shiva et de Parvati.
Dans le bouddhisme il est aussi appelé Karttikeya et considéré comme un dieu de la guerre gardien des communautés monastiques.
En japonais Kumara-ten. 
 
Soma  bouddhiste,hindoue  Dieu de l'inspiration, assimilé à la boisson qui porte son nom.
Un des Vedas.Soma, principe d'immortalité, et aussi la joie, la force physique, la santé... Sorti de la montagne originelle (voir Création des dieux).
Chez les hindous, à la fois une plante narcotique, une boisson qui porte le même nom et un dieu qui accorde l'inspiration et libère les hommes. Une des composantes nécessaires des sacrifices aux dieux.
Dieu de la lune.
Dans le bouddhisme, un des devas, lié à la lune.
En japonais Gatten. 
 
Sudatta  bouddhiste  Marchand très riche connu pour faire beaucoup l'aumône qui fit construire pour Bouddha le monastère Jetavana avec l'aide de Jetri, fils de Prasenajit qui fut tué par son petit frère Virudhaka.   
Sui-ten  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Varuna.   
Sundari  bouddhiste  Femme qui prétendit avoir eu une relation avec Shakyamuni.   
Surya  bouddhiste  Deva d'origine Hindou.   
Taishaku-ten  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Indra.   
Tammuz / Tammouz  babylonienne  Nom babylonien de Doumouzi.
Dieu de la végétation, du printemps et de la fertilité. Amant d'Ishtar.
Tammouz le malchanceux, parce qu'il se désolait trop mollement de la disparition de sa femme Ishtar prisonnière aux enfers, il provoque la colère de celle-ci ; par vengeance, elle fit de lui son remplaçant dans le royaume des démons. Heureusement pour lui, la maîtresse des lieux Ereskigal, prenant pitié de lui, consenti à lui accorder une permission de sortie la moitié de l'année, en échange d'un nouvel otage, sa propre soeur Gehtinanna. Appelé aussi Doumouzi chez les sumériens, Tammouz le dieu berger fut plus tard assimilé au grec Adonis.
C'est aussi le dieu babylonien des récoltes et de la végétation né d'une vierge, il est aussi le petit dieu des brasseurs de bière. 
 
Tara  bouddhiste  Principe féminin de la libération, perfection de la sagesse, mère des bouddhas, protectrice du Tibet, Tara est la plus grande dame-yidam du panthéon tibétain.
Selon la légende, Tara la bodhisattva serait née sous les traits de la princesse "Lune de sagesse", qui décida de devenir nonne. Des moines lui conseillèrent de prier pour obtenir une renaissance plus propice dans un corps d'homme. Elle leur répondit que dans la réalité ultime, il n'existe pas plus d'homme ou de femme que de "je" ou de "moi", et fit le voeu de continuer à se manifester dans un corps de femme pour aider tous les êtres , jusqu'à ce que l'océan de l'existence samsarique se soit asséché.
On dit aussi qu'elle naquit d'une larme versée par Chenréri (ou Avalokiteshvara) le bouddha de la compassion, dont elle est une émanation. Tara, "Celle qui Sauve", a pour mission de seconder le Bodhisattva de la Compassion, qui s'incarne dans chaque Femme Vertueuse.
Le nom de Tara, qui veut dire étoile, est interprété comme "celle qui aide à traverser" (l'océan du samsara), la salvatrice, la libératrice. Tara vole au secours de tous ceux qui l'invoquent dans l'adversité, ou, comme le disait le sage indien Chandragomi au 7èmè siècle, "Aya Tara répond instantanément à toutes les prières désintéressées. Les souhaits égoïstes risquent de prendre un peu plus longtemps..."
Les deux formes les plus connues de Tara sont la verte et la blanche, ainsi que 21 manifestations qui font l'objet d'une très belle prière. La Tara verte protège des peurs, des dangers et des ennemis, qu'elle dompte pacifiquement. La Tara blanche est souvent invoquée pour obtenir guérison et longévité.
Archétype de la féminité, Tara a pu être acceptée en tant que bouddha féminin grâce à l'apparition du tantrisme. Son culte s'est développé au Tibet au 11ème siècle, sous l'influence d'Atisha, fondateur de l'ordre Kadam, précurseur des Gelugpas. Mais déja au 8ème siècle, Guru Padmasambhava, père du bouddhisme tibétain aurait dit "qu'il faut un corps humain pour atteindre l'illumination. Homme ou femme, il n' y a guère de différence. Mais pour celle qui est résolue à développer l'esprit d'éveil, un corps de femme est plus favorable." 
Tara a l'epee
Tara Manjushri
Tara verte
Tendaï / T'ien t'aï  bouddhiste  Ecole chinoise du bouddhisme.   
Tennin  bouddhiste,japonaise  Noms japonais des Devas.   
Tiamat  babylonienne  Déesse des eaux marines   
Tinh-diêm  bouddhiste  Autre nom de la mère de Bouddha.   
Tripitaka  bouddhiste  Nom du recueil des paroles de Bouddha.   
Udraka Ramaputra  bouddhiste  Maître de Bouddha chez Bimbisara.   
Uruvilva Kassyapa  bouddhiste  Brahmane puissant qui se convertit au bouddhisme, ainsi que ses frères Nada et Gaya, lui amenant ainsi 500 nouveaux disciples qui étaient ses fidèles.   
Vaishravana  bouddhiste  Deva protecteur du nord, le plus puissant des quatre protecteurs des points cardinaux (lokapala), qui commande à des armées de génies démoniaquess appelés yakshas et rakshasas.
En japonais Bishamon-ten. 
 
Vajrarajapriya  bouddhiste  Déesse de l'amour.
En japonais Aizenmyo-ô. 
 
Vamana  bouddhiste,hindoue  Avatar de Vishnu : le brahmane nain.   
Varaha / Varaka  bouddhiste,hindoue  Dieu sanglier. 3ème avatar de Visnu. Il a plongé au plus profond des eaux pour sauver la Terre qui s'y enfonçait à cause du poids des démons.   
Varuna  bouddhiste,hindoue  Varuna, dieu de l'océan de la mer et de l'océan de la terre.
Dieu de la loyauté, de l'ordre, des serments.
Dans l'hindouïsme, un des dieux fondamentaux, maître de toutes les eaux, ayant participé à la création du monde.
Dieu du Ciel dans la religion védique.
Il correspond à l'Ahura Mazda des Iraniens et à l'Ouranos des Grecs.
Le panthéon de l'Inde ancienne, tel qu'il apparaît dans les Vedas, est organisé selon trois fonctions. L'ordre cosmique requiert en effet, d'après les théologiens brahmaniques, une sorte de "division du travail" : certains dieux président aux diverses activités qui relèvent de la production des richesses (fécondité, prospérité matérielle, bonheur, paix) ; d'autres ont pour rôle de protéger l'univers contre les forces du mal qui l'assaillent en permanence ; d'autres enfin veillent sur l'éthique, la justice, etc. Ceux-là sont "souverains" et leur fonction est primordiale. Parmi ces dieux souverains, Mitra et Varuna sont les plus importants. Ils sont étroitement solidaires et exercent sur toutes les autres divinités une suzeraineté sans conteste.
Dans les Veda, Mitra incarne l'autorité spirituelle et Varuna le pouvoir temporel qui la rend effective : Mitra est donc un dieu serein, diurne, majestueux et volontiers "amical" (son nom évoque l'idée d'"alliance"). Varuna au contraire est un dieu farouche, inquiétant, nocturne. Témoin de tout ce que disent, font, pensent les hommes, on ne peut le tromper (on lit dans le Veda : "Quand deux hommes s'entretiennent, Varuna est un tiers parmi eux."). Et cela même de nuit, car celle-ci est son domaine : on le représente vêtu d'un manteau noir constellé de pierreries. Ces dernières sont les étoiles, "yeux de Varuna". Seigneur de la justice, il envoie dans le monde des "espions" et, sitôt qu'une faute lui a été signalée par ceux-ci, il survient à l'improviste et saisit l'âme du pécheur grâce à la corde dont il ne se sépare jamais. Mais cet aspect "terrible" ne concerne que les méchants. Aux hommes pieux, Varuna réserve le meilleur sort ; c'est ce qui explique que les hymnes qui le célèbrent sont parmi les plus émouvants de la poésie védique. Lorsqu'une guerre éclate, Varuna soutient ceux qui sont dans le bon droit ; pour y parvenir, il inspire aux justes une "fureur sacrée" qui les conduit à accomplir des actes d'héroïsme et frappe de stupeur leurs ennemis. Il est également responsable de la folie, comprise, dans les Veda, comme une punition céleste. Maître des mystères, il est représenté avec quatre visages, symboles de son omniscience.
Dans l'hindouisme récent, ce dieu du ciel nocturne a perdu de son importance, mais les eaux sont à lui, et notamment l'océan, sur lequel il règne à la façon du Poséidon grec. Sa monture est un makara, animal aquatique fabuleux. On dit aussi qu'il habite une ville merveilleuse située au fond de la mer.

Dans le bouddhisme, c'est un dieu de la mer avec quelques pouvoirs de guérisseur.

En japonais Sui-ten. 
 
Vash  bouddhiste  Une déesse mineure de la danse.
En japonais Gigei-ten. 
 
Vayu  bouddhiste,hindoue  Dieu hindou du vent et des tempêtes qui a été repris presque tel quel dans le bouddhisme.
En japonais Fu-ten. 
 
Virudhaka  bouddhiste  Un des quatre lokapalas protecteurs des points cardinaux, lui s'occupe du sud. Son attribut est le glaive.
En japonais Zocho-ten
Fils de Prasenajit le roi du Kosala. Sa mère était à l'origine une servante de la tribu des Shakya.
Selon certaines sources, c'est Prasenajit qui aurait eu le coup de foudre pour elle lors d'une visite de politesse ; selon d'autres, il fut trompé par le clan des Shakya de qui il avait exigé une princesse en mariage et qui avaient déguisé une de leurs servantes. En tout cas Virudhaka, lors de ses études, fut humilié par les Shakya pour son origine modeste. Plus tard, il s'empara du trône et leva une armée contre eux. Puis il mourut brûlé et tomba dans l'enfer aux souffrances incessantes.
Il tua son frère Jetri. 
 
Virupaksha  bouddhiste  Un des quatre lokapalas, protecteur de l'ouest. Ses attributs sont la lance et le bouclier.
En japonais Komoku-ten. 
 
Vishnou  bouddhiste,hindoue  Deva d'origine Hindou.
Dieu, le conservateur.
Vishnou s'est incarné neuf fois dans le monde, et il le fera encore une dixième fois. Ses incarnations les plus connues sont Rama et Krishna. À chaque fois, Lakshmi s'incarne en même temps que lui dans une femme qui sera sa compagne. 
 
Visnu/Vichnou  bouddhiste,hindoue  Le premier dieu suprême et bénéfique, il supplante Indra au sommet du panthéon hindou et prend le nom de Krishna dans sa 8ème incarnation sur Terre. Vishnu a également un deuxième aspect celui de Shiva qu'il prend lorsqu'il veut arrêter, détruire et modifier la vie en la faisant renaître.
Dieu du soleil. Allié à Indra. Maître de l'espace. Dieu de la grâce, de la lumière, de la miséricorde, des pardons. Dieu conservateur. Il a 10 avatars ou "avatara" c'est - à - dire "descentes" ou "incarnations" dont :
  • le poisson (pour les védas)
  • la tortue (qui porte le monde)
  • le sanglier Varaka (qui fait émerger la terre).

A chacune de ses avatara, Vishnou sauve des êtres purs ou combat des hommes ou des démons dangereux. Vishnou doit absolument intervenir pour maintenir l'ordre du monde.
Vishnou s'est incarné neuf fois dans le monde, et il le fera encore une dixième fois. Ses incarnations les plus connues sont Rama et Krishna. À chaque fois, Lakshmi s'incarne en même temps que lui dans une femme qui sera sa compagne.
Le préservateur du monde, un des trois dieux les plus importants. Vishnou s'est incarné neuf fois dans ce monde et il le fera encore une fois. Ces incarnations sont appelées des avatars. Les avatars de Vishnou sont :
1. Matsya le poisson doré cornu qui sauva l'humanité du déluge : le sage Manu, ancêtre des hommes, se lave les mains dans une rivière. Un petit poisson le supplie: "sauve-moi de ceux qui veulent me manger et je te sauverai à mon tour". Manu recueille lepoisson et le place dans une jarre. Une fois le poisson devenu grand, il le jette à la mer. Reconnaissant le poisson prévient Manu : " Il va y avoir un terrible déluge. Construit un bateau, embarque tes enfants et emporte avec toi un être vivant de chaque espèce". Manu obéit et sauve ainsi du déluge hommes et animaux. (note :incroyable ressemblance avec l'histoire de Noé de la religion chrétienne).
2. Kurma la tortue qui servit de pivot pour baratter la mer de lait. Voir la Création des dieux.
3. Varaha, le sanglier géant qui sauva la terre de démons qui voulaient que la mer la recouvre
4. Narasimha, l'homme lion qui a détruit un démon réputé invincible
5. Vamana le brahmane nain
6. Purasuram, l'homme à la hache, qui défendit les brahmanes contres les démons
7. Rama, le héros du Ramayana
8. Krishna, le dieu pacifique à la peau bleue
9. Bouddha
10. Kalki, le cavalier qui sera là à la fin du monde et reconstruira un nouveau monde après.
Parfois Vishnu est intégré au panthéon bouddhiste. 
Bronze de Vishnu-Shiva du XVe siecle
Yaksha  bouddhiste,hindoue  Dans la mythologie hindoue, des démons malfaisants ennemis des dieux.
Dans le boudddhisme, ce sont toujours des démons, mais des sortes de génies de la nature. Bien que certains soient malfaisants, ce sont toutefois un des peuples de protecteurs du monde.
En japonais Yasha. 
 
Yakshas (les)  bouddhiste  Des créatures protectrices du monde. Les esprits de la nature   
Yamaraja  bouddhiste,hindoue  Dans la mythologie hindoue, dieu de la mort, chef des dix rois des enfers.

Dans le bouddhisme, il se contente de juger les âmes des morts et de gérer les enfers. Il est souvent représenté avec une masse et un chapeau de juge. Il est responsable des âmes des hommes et sa soeur des âmes des femmes. Quand un pécheur est sauvé par les prières des vivants, il peut renaître sur terre ou au paradis.

En japonais Emma-ô.
 
 
Yasha  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Yaksha.   
Yasodhara  bouddhiste  Princesse qui était très belle. Bouddha remporta le concours entre ses prétendants et l'épousa, mais plus tard il voulut devenir religieux et partit. Il revint douze ans plus tard et la convertit.   
Zocho-ten  bouddhiste,japonaise  Nom japonais de Virudhaka.   

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