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Nom |
Famille |
Description |
Photos |
Agnar |
germanique,nordique |
Fils du roi Graudung, frère de Geirrod. |
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Aiètès |
gréco-latine |
Fils du Soleil et de Perséis, roi de Corinthe et de Colchide. Il fut l'époux d'Idya, mère de Médée.
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Alcée (2) |
gréco-latine |
Fils d'Androgée. Petit-fils de Minos.
Père d'Amphitryon. Aïeul d'Héraclès (par Amphitryon, le père adoptif' d'Héraclès), qui prit de lui le nom d'Alcide. Roi de Tirynthe.
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Androgée de Paros |
gréco-latine |
Fils de Minos et de Pasiphaé. Frère d'Ariane et de Phèdre. Père d'Alcée et de Sthénélos.
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Apharée (2) |
gréco-latine |
Fille d'Oebalos et de Gorgophone. Mère de Idas et de Lyncée 2.
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Aud |
germanique,nordique |
Fille de Nott, la Nuit, et de Naglfari.
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Ausaas |
égyptienne |
Femme d'Herakhty. |
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Bergamos / Pergamos |
gréco-latine |
Fils d'Andromaque et de Néoptolème. Selon certain, fondateur de la ville de Pergame. |
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Bor |
germanique,nordique |
Fils de Buri.
Conjoint de Bestia/Bestla avec qui il eut Vili, Ve et Odin.
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Bouddha |
bouddhiste |
Fondateur du bouddhisme, parfois considéré comme un avatar de Vishnu.
Son nom humain était Siddharta ou Shakyamuni.
Siddharta Gautama reçoit l'illumination à Bodh-Gaya.
Il devient Bouddha fondateur du Bouddhisme après le Sermon de Benares.
Les vies antérieures du Bouddha
Bouddha, comme tous les humains, a eu un très grand nombre d'incarnations depuis le commencement des temps. Elles furent tellement vertueuses qu'elles l'amenèrent par la suite à devenir le Bouddha. Voilà quelques-unes de ces vies.
Dans une de ses vies, le Bouddha était un lapin, et un jour lui, un renard et un ours virent un sage mourant de faim et de fatigue dans le neige. Ils décidèrent de lui donner à manger. L'ours pêcha du poisson, le renard alla chercher des fruits, mais le lapin ne trouva rien malgré ses efforts et revint bredouille. Alors il demanda au sage d'allumer un feu, puis il se jeta lui-même dans le feu pour lui donner à manger.
Dans une autre vie, le Bouddha fut un roi des singes qui fit tout pour sauver son clan d'une bande de chasseurs. Il était sans cesse insulté par un singe roux qui soutenait que ses plans n'allaient pas marcher, et pourtant il se sacrifia pour le sauver, lui aussi. Bien sûr, ce singe roux était une incarnation précédente de Devadatta.
Dans une autre des ses vies, il fut un roi proscrit qui, n'ayant rien à donner au pauvre qui l'avait recueilli, lui demanda de l'amener auprès des gens qui avaient mis une prime sur sa tête pour qu'il puisse toucher sa récompense. Dans une autre, il se donna à manger lui-même à une tigresse affamée. Dans une autre, il donna ses yeux à un aveugle. Dans une autre, il était un prince qui ne pouvait rien refuser quand on lui demandait quelque chose et qui finit par donner même sa femme et ses enfants.
La dernière des vies du Bouddha (enfin l'avant-dernière) était celle d'un roi. Il était dans son jardin quand une colombe vint se réfugier dans ses bras : elle était poursuivie par un faucon. Le faucon réclama sa proie, Bouddha lui proposa n'importe quoi en échange. le faucon demanda un poids de la chair du roi égal à celui de la colombe. Une balance fut apportée, et il se découpa la cuisse, puis les bras, mais ce n'était pas suffisant, alors il finit par monter entier dans le plateau de la balance. Alors toutes ses blessures furent guéries, le faucon reprit sa véritable forme qui était celle du dieu Indra, et il annonça que dans sa prochaine vie cet homme serait le Bouddha.
La vie de Bouddha
Le Bouddha naquit dans la famille des Shakya/Sakya de Kapilavastou (un petit pays de la péninsule indienne).
Son père était le roi Suddhodana et sa mère la première épouse du roi, Mayadevi ou Tinh-diêm. Il avait choisi sa famille d'incarnation, et quand il partit tous les esprits qui vivaient dans le même ciel que lui regrettèrent ses enseignements. Il choisit alors Maitreya, son disciple le plus fidèle, et lui transmit le rôle de guide. Maitreya sera le prochain Bouddha.
Les livres bouddhiques relatent que "sa mère ayant vu en songe un homme d'or, conçut un enfant qui, une fois né, devint le Bouddha". D'autres livres disent "que sa mère vit en songe un éléphant blanc à six défenses qui se changea en soleil éclatant de lumière qui darda ses rayons sur son ventre. A la suite de cela elle fut enceinte pendant 10 mois. On dit que Bouddha entra dans la matrice de sa mère sous la forme d'un éléphant blanc à six défenses. Au moment d'accoucher elle donna naissance par son flanc droit ou gauche, sans aucune douleur. A ce moment une fleur de lotus surgit pour recevoir l'enfant et deux dragons descendirent du ciel et l'aspergèrent d'eau pour le baigner; en outre tous les génies descendirent pour le surveiller et lui prodiguer des soins. La couleur de sa peau était dorée, ses cheveux avaient une pousse contraire.
Mais, quelques jours plus tard, sa mère mourut et il fut élevé par la soeur de sa mère, Maya.
Après sa naissance il fit 7 pas, d'une main il montra le ciel, de l'autre la terre et s'écria : "au-dessus est le ciel, au-dessous est la terre. Seul je suis plus précieux que tout". Ces paroles ont été certainement forgées par les disciples. Il naquit le 8ème jour du quatrième mois, mais on ignore l'année. Une école du Nord de l'Inde dit qu'il est né en 1208 avant J.C. vers le règne du roi Chiêu de la dynastie des Tcheou. Une école du Sud de l'Inde la situe environ en 624 avant J.C.. Mais les savants occidentaux la place en 558 ou 520, auquel cas il serait contemporain de Confucius.
Il fut élevé dans les arts traditionnels, et excellait en tout, Il participa à un concours pour obtenir la main de la princesse Yasodhara et gagna sans difficultés. Il en eut un fils, Rahula. Il eut 2 autres épouses.
Mais le père de Siddharta l'avait élevé de manière à ce qu'il connaisse rien de la vie du peuple et de tous les malheurs. Un jour, l'année de ses vingt neuf ans (d'après les livres de l'Inde et non ceux de Chine qui parlent de l'année de ses dix-neuf ans), Siddharta sortit de chez lui et vit un vieillard, un autre jour un homme gravement malade, un autre jour un cadavre. Il en fut profondément choqué et se demanda comment il pourrait vivre en connaissant ses horreurs. Puis, un autre jour, il rencontra un ascète qui lui sembla heureux, et il décida de mener la même vie. Il s'enfuit du palais, se coupa les cheveux et commença une vie religieuse sous le nom de Gautama.
Il commença par suivre l'enseignement du maître Arada Kalapa sur l'inexistence substantielle des choses, mais cela ne lui apporta aucun réconfort, pas plus que les théories d'Udraka Ramaputra qu'il rencontra chez le roi Bimbisara. Il s'éloigna donc avec cinq autres disciples tout aussi insatisfaits que lui et décidèrent de trouver la voie par eux-mêmes. Ils se livrèrent aux ascétismes les plus terribles. Mais un jour, à demi-mort, Siddharta se rendit compte que ces ascèses n'étaient pas ce qu'il cherchait et accepta une offrande de riz et de lait d'une jeune fille. Furieux et l'accusant de trahison, ses cinq compagnons l'abandonnèrent.
Il s'assit alors sous un ficus et décida de ne pas se relever tant qu'il n'aurait pas atteint l'éveil.. Il entra en méditation, et malgré les assauts de Mara, le démon de l'illusion, il revit le déroulement de ses vies antérieures, et prit conscience des lois du Karma et de comment mettre fin à la souffrance humaine. Il devint alors le Bouddha, c'est-à-dire Celui qui a le coeur et l'esprit entièrement illuminés. C'est alors seulement qu'il partit enseigner sa religion.
Ses anciens maîtres étant morts, il décida de dispenser le Dharma ou loi bouddhique à ses cinq anciens compagnons. Il trouva rapidement de nombreux disciples, dont les plus connus sont son propre fils Rahula, Ananda, et son cousin Devadatta, qui était un traître. Quarante années passèrent ainsi, pendant lesquelles sa doctrine se répandit, mais on compte néanmoins neuf épreuves qu'il eut à subir.
Le Bouddha ayant mangé de la graisse de porc son ventre enfla et il mourut à Kusinagara à l'âge de 80 ans. Il se coucha sur le côté droit et enseigna encore pendant deux jours et deux nuits entières sans se relever, puis le troisième jour il s'éteint. La terre trembla et les arbres fleurirent spontanément.
Avant de mourir il dit: "maintenant je monte au Nirvana, c'est à dire que je monte à l'endroit du bonheur parfait".
Les 9 grandes épreuves ou 9 grandes persécutions :
Comme les autres grands fondateurs de mouvement religieux, tel Moïse, Jésus de Nazareth, ou encore Mahomet, Shakyamuni eut à subir de nombreux ennuis, dont les plus célèbres sont énumérés ici :
- A l'instigation d'un groupe de brahmanes, une belle femme nommée Sundari répandit la rumeur qu'elle avait eu des relations amoureuses avec Shakyamuni.
- Des brahmanes se moquèrent de lui quand une servante, vivant dans une ville brahmane, lui offrit un gruau de riz puant.
- Le roi Ajita invita Shakyamuni et 500 de ses disciples dans son royaume, en ne lui offrant aucune nourriture. Durant 90 jours, Shakyamuni et ses compagnons durent se contenter de fourrage destiné aux chevaux.
- Un grand nombre de membre du clan des Shakya furent massacrés par le roi Virudhaka du Kosala.
- Quand Shakyamuni entra dans une ville Brahmane, le roi local interdit à ses sujets de lui faire des offrandes et de l'écouter.
- Une femme brahmane dénommée Chinchamanavika attacha un bol sur son ventre, sous sa robe et répandit le bruit qu'elle était enceinte de Shakyamuni.
- Devadatta laissa tomber un gros rocher sur Shakyamuni du haut du pic de l'Aigle ; manquant sa cible, le Bouddha ne fut blessé qu'à l'orteil.
- Une année, aux alentours du solstice d'hiver, un vent glacial se leva et souffla durant huit jours. Le Bouddha se protégea en superposant trois robes.
- A la demande de Devadatta, le roi Ajatashatru fit boire de l'alcool à des éléphants sauvages et les lâcha sur Shakyamuni et ses disciples. Mais il ne réussit pas à tuer le Bouddha.
Le sermon de Bénarès
Le sermon de Bénarès pose les bases du Bouddhisme, à savoir les 4 Nobles Vérités, et la Sainte voie des Huits, chemin à suivre pour combattre la souffrance.
4 Nobles Vérités
La souffrance est universelle, qu'elle soit psychologique, physique, etc... La vie est remplie de plusieurs types de souffrances.
Il faut connaître la cause de la souffrance, qui a pour origine nos désirs. Ceux-ci sont de plus en plus important au fur et à mesure qu'on les comblent. La satisfaction d'un désir n'apporte qu'un répit temporaire, car l'on peut souffrir de ne pas pouvoir combler un désir.
La solution découle d'elle-même : pour ne plus souffrir, il faut supprimer les désirs, ce qui nous permet d'accéder enfin au Nirvana... Il ne faut cependant pas tomber dans l'extrémisme. Il faut chercher un équilibre, ce que l'on appelle la Voie du Milieu :" La voie du Milieu est comme la corde d'un instrument de musique. Si on la tend trop elle casse, mais si on ne la tends pas suffisamment, elle ne produit aucun son. " ( Bouddha )
la Sainte voie des Huits
La Sainte voie des Huits, proprement dite. On doit la suivre pour atteindre la fin des souffrances, le Nirvana.
On l'appelle aussi l'Octuple Noble Voie ou encore Octuple Noble Chemin, donc si l'on tombe sur ces expressions, elles signifient exactement la même chose, et désignent les même éléments.
1) Le point de Vue Juste :
Découvrir les causes du malheur que je subis. Je connais la cause, donc je peux l'éliminer.
2) Les Aspirations Justes :
On doit se dépouiller des valeurs fausses, tel le mensonge, accepter de voir ce que nous sommes, et ce que nous voulons devenir.
3) La Parole Juste :
Il faut surveiller ses paroles : ne pas mentir, ne pas propager de rumeurs.
4) La Bonne Conduite :
Ne pas proférer de mensonges, ne pas avaler de produits intoxicants (alcool, tabac, drogue, etc...) et ne pas voler les biens d'autrui.
5) La Vie Juste :
Respecter toute forme de vie. Ne pas consommer, vendre ou donner des produits dangereux pour la raison ; cependant, il ne faut pas oublier que l'usage de médicaments peut se faire sans aucun problème, tant qu'ils sont nécessaires, par respect pour la Voie du Milieu.
6) L'Effort Juste :
On doit suivre du mieux que l'on peut, sincèrement et honnêtement, en fonction de nos capacités, la Sainte Voie des Huit.
7) L'Esprit Juste :
La pensée précède l'action. Il faut donc prendre conscience de nos pensées, et essayer de n'avoir que des pensées justes.
8) La Juste Contemplation :
Chasser de sa pensée tout ce qui pourrait être néfaste, et définir ses besoins réels.
Bouddha et le Brahmanisme
Le bouddhisme est issu du brahmanisme, qui naquit quelques milliers d'années avant le Christ, à l'époque où le peuple Aryen envahit la péninsule indienne, s'installa dans la vallée du Gange et se répartit en plusieurs petites communautés.
Les habitants de cette région se divisèrent en quatre castes :
- La première que l'on appelait brahmane dont les chefs étaient des prêtres et s'occupaient uniquement du culte.
- La seconde que l'on appelait ksatriya dont les chefs étaient des nobles et s'occupaient de politique.
- La troisième que l'on appelait vaicya, était celle des gens ordinaires.
- La quatrième, que l'on appelait cûdra était composée d'esclaves.
Le brahmanisme était toujours pratiqué dans ce pays. Par la suite, Sakiamouni trouva que les prêtres de la religion brahmanique commettaient beaucoup d'erreurs, il pensait en outre que tous les hommes se trouvaient soumis au cycle des transmigrations et devaient tous supporter les maux, tels que la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort qui sont les quatre douleurs, c'est pourquoi il fut rempli du dégoût de la vie et chercha un moyen d'échapper à ces malheurs; il fonda alors une religion personnelle que l'on appela le bouddhisme.
Ses disciples, par la suite, pour le vénérer l'appelèrent l'ancêtre des Bouddhas.
Le bouddhisme après sa mort
Après sa mort ses élèves recueillirent toutes ses paroles, les assemblèrent en un ouvrage de quarante deux chapitres, groupés en trois tomes qui s'intitule Tripitaka (kinh Tam-tang). "tang" signifie contenant, car toutes les paroles du maître ont été recueillies et rassemblées pour être conservées, c'est pourquoi on les appelle "tang".
Le Tripitaka comprend :- "Kinh tang" qui sont les discours concernant les lois naturelles et la doctrine.
- "Luat tang" qui sont les discours concernant la discipline.
- "Luân-tang" qui sont les discussions sur la religion.
Les buts de la religion bouddhique sont contenus dans les deux caractères "hu" et "vô" (le vide et le néant). Il est dit: "Il n'y a rien de ce qui existe qui ne vienne de la destinée. Bien que l'existence soit actuelle, cependant en fait elle n'existe pas. Les hommes, en ce monde, croient inconsidérément qu'ils possèdent des biens propres, c'est pour cela que Nhu-lai est venu et avec le caractère "vô" a détruit cette erreur". Ces quelques phrases donnent une idée suffisamment claire de la religion bouddhique.
Le bouddhisme divise le corps humain en Six racines :- les yeux (nhan)
- les oreilles (nhi)
- le nez (ti)
- la langue (thiêt)
- le corps (thân)
- l'esprit (y)
Les choses extérieures en contact avec le corps humain sont les Six poussières (Luc trân) :- la beauté (sac)
- le son (thanh)
- le parfum (huong)
- la saveur (vi)
- le toucher (sac)
- l'imagination (phap)
Il existe, d'autre part, Cinq interdits :- ne pas tuer les animaux
- ne pas voler
- ne pas avoir de relations impudiques
- ne pas mentir
- ne pas boire d'alcool, ni manger de viande
Il y a dans la religion bouddhique la règle de la contemplation. Cela consiste pour le pratiquant, à fermer les yeux, tourner le visage contre un mur, abandonner les désirs matériels, ne penser à rien. Il y a quatre degrés :- le premier stade, on n'a aucun souci
- le deuxième stade, on éprouve aucune souffrance
- le troisième stade, on éprouve de la joie
- le quatrième stade, on sort du cycle des transmigrations
Celui qui se trouve dans le cycle des transmigrations est un être qui, dans une vie antérieure a commis des fautes et qui, le jour de sa descente aux enfers doit supporter des châtiments, renaître sous forme d'un animal ou d'un être très malheureux. L'enfer comprend 136 grottes où sont châtiés les méchants. Tout cela n'est qu'un moyen d'engager les hommes à faire le bien et non le mal.
En résumé, la religion bouddhique a deux idées maîtresses: d'abord la souffrance, ensuite la façon de s'en libérer. La souffrance provient de la métempsychose, chaque fois que l'homme sort du cercle des transmigrations il est libéré, il n'a plus de liens qui le retiennent au monde; lorsqu'il est sorti du cycle il peut atteindre la nirvâna, c'est-à-dire le pays du néant qui est le paradis. J'ai parlé précédemment des origines du bouddhisme. Quant à sa propagation, depuis l'Inde à travers la Chine et jusqu'à notre pays, elle est traitée dans l'ouvrage du Préfet Hoàng, le "Viêt-Su-yêu" dont voici la traduction:
Après la mort de Sakya, le disciple Mahakasyapa réunit tous ses coreligionnaires au nombre de 500 dans la ville de Rajagrha. C'était le premier concile bouddhique. Environ 100 ans après, Yasas réunit les disciples à Vaisali.
C'est le second concile bouddhique. Pourtant après 300 ans la doctrine n'était connue que dans la vallée du Ganqe. Vint l'époque du roi Asoka qui fonda un royaume au milieu de la péninsule indienne; il adopta le bouddhisme qui, alors, se propagea dans toute l'Inde.
En 234 avant JC (la 54ème année du règne de Chau Noan Vuong), le roi Ke Ma lors d'une fête solennelle à la capitale adopta le bouddhisme comme religion d'état, obligea les habitants à suivre la religion et envoya des missionnaires prêcher à l'étranger pour diffuser la doctrine. A partir de cette époque le bouddhisme se propagea dans le monde. En Chine, depuis que Pan tch'ao (de l'époque de Han Vo-dé) était revenu d'une mission au Si-Yu, le nom de Bouddha était parvenu aux oreilles des Chinois.
Il naquit prince du clan Shakya qui régnait sur l'un des petits royaumes de l'époque. Après son illumination, on l'appela Shakyamuni, le "sage des Shakya".
Aujourd'hui, toutes les doctrines, les pratiques et les croyances issues des enseignements de Shakyamuni sont englobées sous l'appellation de "bouddhisme". Ce terme vient de "Bouddha", l'"Eveillé" ; un bouddha est celui qui s'est éveillé à la vérité éternelle et immuable de tous les phénomènes. Le but ultime du bouddhisme est que l'homme parvienne à cette vérité, c'est-à-dire qu'il devienne un bouddha.
Dans le bouddhisme, comme dans de nombreuses pensées religieuses, a existé une tendance à voir dans le fondateur un être transcendant ou surhumain et à le vénérer comme un objet de culte. L'adoration de la personne de Shakyamuni vint probablement de l'importance de son enseignement, surtout aux époques tardives, lorsqu'on se demanda si les enseignements bouddhiques, particulièrement les sûtras du Grand Véhicule, avaient réellement été exposés par Shakyamuni. Cette tendance ignorait la recommandation du Bouddha lui-même de "se fonder sur la Loi et non sur la personne".
Contrairement aux religions, le bouddhisme ne prône pas un modèle à suivre, une référence. Bouddha dit: "Ne cherchez pas à faire comme moi!". Le bouddhisme prône le développement de chaque être en particulier. Chaque personne doit évoluer, et pour cela un adepte du bouddhisme doit sans cesse se remettre en question, apprendre de nouvelles choses dont il ne soupçonne pas forcément l'existence. Le bouddhiste est à la quête du nirvana; ce dernier ne se trouve pas dans les cieux, comme le paradis des chrétiens, mais est plutôt un état paisible de la personne dans lequel il n'y a pas de souffrance.
Les bouddhistes croient en le réincarnation des personnes et des choses. Cette réincarnation se fait en fonction de la vie que la personne a menée. Un être humain qui, durant sa vie, n'a pas été gentil envers les animaux pourra par exemple se trouver réincarné en un chien dont le maître le maltraite.
Le bouddhisme Mahayana, l'une des deux principales branches qui se développa en Inde après la mort de Shakyamuni, fut d'abord un mouvement pour rendre accessibles au plus grand nombre les enseignements du Bouddha.
A la différence de certains groupes du bouddhisme antérieur, ses adeptes ne se coupaient pas de la société mais choisissaient de travailler à répandre le bouddhisme dans le peuple et d'aider les autres à trouver la voie qui mène à l'illumination. La caractéristique essentielle du Mahayana est donc l'esprit de compassion et l'altruisme.
Le Bouddhisme Mahayana fut introduit en Chine où il donna naissance à diverses écoles. L'une des plus importantes fut fondée par T'ien t'aï (538-597) et on la désigne du nom de T'ien t'aï ou école Tendaï.
Le Bouddhisme de T'ien t'aï fut introduit au Japon au IX° siècle par Dengyo Daïshi, qui avait étudié ces doctrines en Chine. |


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Calais / Calaïs |
gréco-latine |
Fils de Borée et d'Orithye. Il était comme son frère Zétès et son père un être ailé. Il avait aussi deux soeurs Cléopâtra et Chioné.
Fils de Borée et d'Orithyie. Frère de Zéthée, les fils ailés de Borée, le vent du Nord. Avec son frère, ils combattirent les Harpyes qui tourmentaient Phinée. L'un des Argonautes.
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Cestrinos |
gréco-latine |
Fils d'Andromaque et d'Hélénos. |
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Chinchamanavika |
bouddhiste |
Femme qui fit croire qu'elle était enceinte de Shakyamuni. |
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Chioné / Chione |
gréco-latine |
Fille de Borée et d'Orithye, elle s'unit à Poséïdon et donna naissance à Eumolpos.
Soeur de Calaïs et de Zétès.
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Cihuacoatl |
aztèque |
Femme serpent, déesse de la terre mère, déesse du foyer, patronne des naissances, protectrice des femmes mortes en couches. |
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Cléopâtra |
gréco-latine |
Fille de Borée et d'Orithye.
Soeur de Calaïs et de Zétès.
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Clymène / Climène |
gréco-latine |
Fille de Téthys et épouse légitime du Titan Japet; sa postérité fut glorieuse, puisqu'elle mit au monde Prométhée, Atlas et Epiméthée. Elle aurait épousé Hélios et donné naissance à Phaéton et aux Héliades.
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Cocyte (le) |
gréco-latine |
Fleuve où erraient les âmes des morts ne possèdant pas sépulture. Ce fleuve était un affluent de l'Achéron et avait un lien avec les Enfers.
Fleuve des enfers. (Enéïde). Fleuve des gémissements.
L'archéron et le Cocyte sont deux fleuves du monde souterrain que les morts franchissent pour aller dans l'Hadès.
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Cranaé |
gréco-latine |
Fille de Cranaos. Epouse d'Amphictyon.
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Cronos / Kronos |
gréco-latine |
Fils d'Ouranos et de Gaïa, il s'unit avec sa soeur Rhéa qui lui donna de nombreux enfants tels Hestia, Déméter, Héta, Hadès, Poséïdon, etc...
Kronos était le plus jeune fils de Ouranos et de Gaïa, il gouverna l'Univers avant Zeus et les Dieux de l'Olympe. Afin d'obtenir la puissance absolue, il mutila à mort son père, avant de s'unir à sa soeur Rhéa, dont il eut de nombreux enfants tels que Hestia, Déméter, Héra, Hadès, Poséïdon, Zeus qui devaient devenir des dieux. Les autres Titans demandèrent à Kronos de dévorer sa progéniture si il voulait garder sa toute puissance, ce qu'il fut. Seul Zeus réussit avec l'aide de sa mère à ne pas être avalé. Devenu adulte Zeus rentra en rébellion contre son père, et força celui-ci à rendre ses frères et soeurs. Avec leur aide, il combattit les Titans qui soutenaient Kronos. Zeus s'empara à tout jamais du pouvoir divin.
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Dardanos / Dardanus |
gréco-latine |
Fondateur de Troie, ancêtre de la dynastie royale troyenne. Fils d'Electre et de Zeus. Frère d'Harmonie et de Iason. Grand père d'Ilos. Deuxième roi de Troie.
Epoux de Myrina ou Batia. Père d'Erichthonios.
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Déjanire (1) |
gréco-latine |
Fille d'Oenée et d'Althée.
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Déjànire (2) |
gréco-latine |
Fille de Dionysos et d'Althée, l'épouse du roi d'Etolie ou de Calydon. Epouse mortelle d'Héraclès. Soeur de Méléagre.
Elle causa la mort d'Héraclès en lui donnant la tunique empoisonnée que lui avait remis le centaure Nessus.
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Deucalion (2) |
gréco-latine |
Fils de Minos et de Pasiphaé.
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Epéos / Epéus / Epéios |
gréco-latine |
Fils de Panopée. Constructeur du cheval de Troie.
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Erna |
germanique,nordique |
Fille de Hersir et épouse de Jarl dans la Rigsthula.
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Fâ |
vodou |
Divinité vodou. Oracle et porte-parole de tous les Dieux. On le consulte pour toutes les décisions à prendre et contre les malheurs qui surviennent dans le quotidien de chacun. |
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Fabulina |
gréco-latine |
Origine romaine
Déesse des premiers mots.
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Fadir |
germanique,nordique |
Traduction "Père".
Époux de Modir (Mère) dans la Rigsthula.
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Fáfnir / Fafnir |
germanique,nordique |
Mythologies scandinave et germanique.
Dragon que tua Sigurdr.
Frère de Regin le forgeron et de Otr.
Fils de Hreidmar.
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Fand |
celtique |
Divinité d'origine irlandaise.
Epouse du dieu Irlandais de la mer : Manannan. |
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Farbauti |
germanique,nordique |
Géant. Époux de Laufey, la Feuille, et père du dieu Loki.
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Fasolt |
germanique |
Voir Nibelungen |
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Faune |
gréco-latine |
Origine romaine
Dieu champêtre chez les Latins, identifié à tort avec le Pan grec; doué pour la prophétie et protecteur des troupeaux contre les loups (d'où le surnom de Lupercus).
Associé à Pan (grec)
Dieu des bergers.
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Faunes |
gréco-latine |
Origine romaine
Catégorie de petits dieux champêtres, velus, cornus, aux pieds de chèvre; protecteurs des bestiaux.
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Faunes (les) |
gréco-latine |
voir Satyres |
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Fefner |
germanique |
Voir Nibelungen |
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Feng |
chinoise |
Le phénix. Le terme de phénix est trompeur, car cet oiseau n'a pas grand chose en commun avec celui des légendes européennes - ni l'aspect, ni les aptitudes de régénération ni les habitudes d'auto-immolation. Le phénix chinois ressemble à un faisan avec des plumes de paon - certaines descriptions en sont plus précises et plus difficiles à imaginer : tête d'un cygne, crête d'un coq, bec d'une hirondelle, cou de serpent, forme de dragon, ailes écailleuses, queue de poisson, avec parfois des morceaux de tortue... L'élément mâle du phénix s'appelle donc Feng. L'élément femelle s'appelle Huang. Ensemble ils représentent le bonheur conjugal. Le plumage du phénix est de cinq couleurs. Son chant est le plus merveilleux qu'on puisse imaginer. Il ne peut faire son nid que dans un sterculier et se nourrit de "fruits de bambous". Dans le confucianisme, le phénix porte sur la tête le symbole de la vertu d'humanité, sur les ailes al conformité morale, sur le dos la justice, sur la poitrine la bienveillance et sur le ventre la bonne foi. On dit aussi que sa tête représente le ciel, ses yeux le soleil, ses ailes le vent, ses pattes la terre, son dos la lune et sa queue les planètes. Le phénix est associé au yang et à l'été. |
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Fenrir |
nordique |
Loup monstrueux fils de Loki qui tuera Odin lors de la fin du monde. |
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Fenrir |
germanique,nordique |
Fils de Loki et de Angerboda.
Loup qui dévorera le monde à sa fin. Il est retenu par la chaine Gleipnir, forgée par les nains. (Voir Tyr)
Il tuera Odin lors de la fin du monde.
Le loup Fenrir et le bras de TyrFenrir était un loup géant fils de Loki et d'une géante. Mais au fur et à mesure des années il devenait de plus en plus gros, celà ne semblait jamais devoir finir, et il était de plus en plus agressif envers les dieux. Plus aucun d'eux n'osait l'approcher sauf Tyr, le dieu de la justice, qui l'avait nourri quand il était petit.
Ils décidèrent de l'enchaîner pour être en sécurité. Ils proposèrent au loup un jeu : il devrait essayer de casser la chaîne avec laquelle ils l'enchaîneraient. C'était la plus grosse et la plus lourde qu'ils avaient pu fabriquer, mais Fenrir la brisa sans aucune peine.
Alors ils demandèrent aux nains de faire une chaîne que personne ne pourrait briser. Elle était faite à partir de miaulement de chat, de barbe de femme, de tendon d'ours, de racines de montagne, de souffle des poissons et de salive des oiseaux, et ressemblait à un ruban très fin.
Les dieux proposèrent encore une fois à Fenrir de jouer avec eux. Mais il se méfia en voyant une chaîne si mince, et demanda qu'un des dieux place une main devant sa bouche pendant l'épreuve en gage du fait qu'ils le délivreraient après. Les dieux hésitèrent, mais Tyr tendit sa main droite et la plaça dans la bouche de Fenrir.
Ce dernier fut attaché et ne plus rompre ses liens, et les dieux refusèrent de le délivrer quand il le demanda. Alors il ferma la bouche et trancha la main de Tyr, et c'est ainsi que Tyr devint un dieu manchot.
Le loup Fenrir et le bras de Tyr (autre version) L'une des créatures monstrueuses engendrées par Loki était le loup Fenrir. Il grandit parmi les dieux, et personne, sauf Tyr, n'osait lui donner à manger. Le loup brisait toutes ses chaînes, jusqu'à ce qu'Odin fit faire par les nains une corde magique, aussi douce que la soie mais d'une solidité à toute épreuve, fabriquée à partir de choses aussi impalpables que la racine d'une montagne, ou le bruit d'un chat qui se déplace. Le loup, méfiant, ne voulut pas se laisser mettre le lien autour du cou, à moins qu'un des dieux ne plaçât ses mains entre ses machoires, en témoignage de bonne foi. Tyr fut le seul à accepter. Lorsque la corde se resserra et que le loup fut solidement attaché, tous les dieux éclatèrent de rire - tous sauf Tyr, qui perdit sa main droite. On ferma la gueule du loup en plaçant une épée entre ses machoires, et on le ligota à un énorme rocher où il resta attaché jusqu'au Ragnarök.
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Fenrir et les dieux |
nordique |
Fenrir était un loup géant fils de Loki et d'une géante. Mais au fur et à mesure des années il devenait de plus en plus gros, celà ne semblait jamais devoir finir, et il était de plus en plus agressif envers les dieux. Plus aucun d'eux n'osait l'approcher sauf Tyr, le dieu de la justice, qui l'avait nourri quand il était petit.
Ils décidèrent de l'enchaîner pour être en sécurité. Ils proposèrent au loup un jeu : il devrait essayer de casser la chaîne avec laquelle ils l'enchaîneraient. C'était la plus grosse et la plus lourde qu'ils avaient pu fabriquer, mais Fenrir la brisa sans aucune peine.
Alors ils demandèrent aux nains de faire une chaîne que personne ne pourrait briser. Elle était faite à partir de miaulement de chat, de barbe de femme, de tendon d'ours, de racines de montagne, de souffle des poissons et de salive des oiseaux, et ressemblait à un ruban très fin.
Les dieux proposèrent encore une fois à Fenrir de jouer avec eux. Mais il se méfia en voyant une chaîne si mince, et demanda qu'un des dieux place une main devant sa bouche pendant l'épreuve en gage du fait qu'ils le délivreraient après. Les dieux hésitèrent, mais Tyr tendit sa main droite et la plaça dans la bouche de Fenrir.
Ce dernier fut attaché et ne plus rompre ses liens, et les dieux refusèrent de le délivrer quand il le demanda. Alors il ferma la bouche et trancha la main de Tyr, et c'est ainsi que Tyr devint un dieu manchot.
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Fensal |
germanique,nordique |
Traduction "Salle-des-Marécages".
Demeure de Frigg, épouse d'Odin.
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Fêtes celtes |
celtique |
Les temps forts sont ceux qui vont générer des réjouissances et des rassemblements religieux. Ils sont décalés d'environ 30 à 40 jours par rapport aux repères du cycle solaire et correspondent au maximum d'intensité de la période : fin Octobre, début Novembre pour Samain, la fête des Morts, en correspondance avec l'Ouest, période ou l'automne est dans sa puissance majeure ; fin Janvier, début Février pour Imbolc, moment de plus froid de l'hiver, associé au Nord ; fin Avril, début Mai pour Beltaine, le printemps dans son plus bel habit, associé à l'Est ; fin Juillet, début Août pour Lugnasad, la fête de la lumière, dédiée à Lug, associée au Sud et à la chaleur de l'été. Les fêtes celtes antiques sont décrites avec une grande précision dans l'ouvrage : les fêtes celtiques de F LeRoux et C-J Guyonvarc'h. Pour retrouver un sens à ces fêtes rurales et agraires, il est nécessaire de reconstruire le calendrier et de retrouver des lieux sacrés, ainsi qu'un rituel adapté. |
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Fides |
gréco-latine |
Origine romaine
Divinité romaine garante des serments.
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Fimafengr |
germanique,nordique |
Traduction "Prompt-Pourvoyeur".
Domestique d'Aegir. Tué par Loki.
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Firbolgs / Fir Bolg |
celtique |
Divinité d'origine irlandaise.
Premiers dieux de l'Irlande. Autres noms : Fir Bolg |
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Fjalar |
germanique,nordique |
Nain qui tue Kvasir, avec la complicité de Galar.
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Fjolnir |
germanique,nordique |
Fils du dieu Frey et de la géante Gerd.
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Fjörgyn |
germanique,nordique |
La terre, mère de Thor
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Fjörgyn (Jörd) |
nordique |
Mère de Thor, qu'elle eut avec Odin. |
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Flidais |
celtique |
Flidais est la déesse des bêtes sauvages. |
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Flore |
gréco-latine |
Origine grecque
Déesse des fleurs et des jardins. Aimée de Zéphire.
Mère du Printemps.
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Folkvang |
germanique,nordique |
Traduction "Champ-des-Armées".
Demeure de Freya.
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Fomore / Fomorii, Fomorians, Fomoirés, Formoirés |
celtique |
Divinité d'origine irlandaise.
Une race de dieux irlandais, adversaires des Tuatha de Danann. La quatrième dynastie de l'Irlande, ils ont succédé aux Firbolgs et ont été ensuite renversés par les Tuatha De Danann à la bataille de Magh Tuiredh (Moytura). |
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Forseti |
germanique,nordique |
Traduction "Président".
Fils de Balder et de Nanna. Il rend la justice.
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Fortuna / Fortune (la) |
gréco-latine |
Divinité allégorique des Romains et des Grecs, personnification du hasard, de l'imprévu, du caprice des choses. On la représentait les yeux bandés, sur un globe ou sur une roue ailée, tenant une corne d'abondance.
Un autre attribut est le gouvernail.
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Fotla / Fodla |
celtique |
Divinité d'origine irlandaise.
Déesse irlandaise qui faisait partie d'une trinité des déesses avec Banba et Eriu, qui aurait régné sur l'Irlande à la venue des premiers Gallois sur l'île. Déesse irlandaise de la terre, Déesse Mère. |
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Franang |
germanique,nordique |
Cascade où se cache Loki, transformé en saumon, après la mort de Balder.
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Fraude |
gréco-latine |
Fraude était une divinité infernale, elle représentait, et incarnait le parjure, elle avait élu résidence dans le fameux fleuve des Enfers : le COCYTE. Elle avait un corps monstrueux qu'elle cachait dans les eaux du fleuve. La partie basse de son anatomie était terminée par une queue de poisson ou selon certaines légendes par une queue de serpent. Elle possédait deux visages, le premier était d'une beauté irréelle, doux, plaisant et aimable, mais la face cachée de sa tête était une horrible vision d'une tête de mort. Avec la première elle attirait les âmes que Charon le nocher de Enfers n'avait voulu laisser passer et qui devaient errer pendant des centaines d'années sur les rives du COCYTE. Une fois attrapée, les âmes étaient irrémédiablement attirées vers les profondeurs noirâtres et macabres des eaux du grand et terrible fleuve. |
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Frea |
germanique |
Mythologie germanique.
Déesse germanique dont dérive sûrement Frîja et Freyja.
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Freki |
germanique,nordique |
Traduction "Vorace".
Avec Geri, le Glouton, un des deux loups d'Odin.
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Frey / Freyr / Freyer / Froh |
germanique,nordique |
Traduction "Seigneur".
Mythologie scandinave.
En allemand Froh.
Dieu de la paix et de la fertilité.
Fils de Njord, frêre de Freya. Dieu des belles moissons et des terres fertiles, il est aussi symbôle de paix.
Dieu de la fertilité, de la prospérité et des récoltes, et du mariage. Un Vane. Fils de Njördhr et Skadi. Avant d'ensemencer un champs, les vikings répandent du pain et du vin ou de la bière sur le sol pour honorer Freyr.
Dieu de la paix et de la fertilité.
Le principal dieu scandinave de la Fertilité et de l'Abondance était Freyr, dont le nom signifie "seigneur". Il appartenait aux Vanes. Le culte de Freyr était populaire en Suède à l'époque Viking et s'étendit progressivement à la Norvège et à l'Islande. Les Sagas islandaises parlent de familles qui vénéraient ce dieu, et de certains lieux qui lui étaient consacrés. Comme Odin et Thor, Freyr apportait aide et conseils, et la divination tenait une place importante dans son culte.
Il semble que les Ynglingar, rois d'Uppsala en Suède, aient été identifiés à Freyr après leur mort, et l'on disait qu'ils avaient rendu le pays prospère. On déposait des offrandes d'or et d'argent sur le tumulus de Freyr, et son image était transportée dans toute la Suède sur un char, afin de bénir les fermes.
Bien que n'étant pas un dieu du Ciel, Freyr séjournait avec les Ases et le soleil jouait un rôle important dans son culte.
C'était un dieu de la Paix, mais le symbole du sanglier apparaissait sur les casques des guerriers, en signe de protection lors du combat. Les casques à sanglier des rois suédois d'Uppsala étaient des trésors nationaux. Les chevaux étaient également dédiés à Freyr, et l'on disait qu'il en gardait quelques uns dans son temple. Un autre attribut des Vanes était le bateau; Freyr en possédait un qui lui permettait de voyager partout où il le souhaitait. Ce bateau pouvait embarquer tous les dieux, mais tenait dans la poche une fois replié. L'usage des bateaux funéraires était courant dans les familles royales, mais aussi chez les gens les plus humbles, à partir du VIIe : hommes et femmes étaient ensevelis dans des navires ou des barques, ou bien ils y étaient incinérés.
Le père de Freyr, Njördhr, un dieu assez important à l'ère Viking, était associé à la mer et aux bateaux. Sa mère, une mystérieuse déesse du nom de Skadi, se déplaçait à ski et chassait dans les forêts nordiques.
Freyr courtisa et obtint en mariage une belle jeune fille du Monde souterrain, fille d'un géant. Union qui symbolisait peut-être la chaleur du soleil pénétrant la terre pour produire le blé.
Fils de Njodor, jumeau et époux de Freyja (déesse dont le culte est lié aux cultures et à la fécondité), il occupait le premier rang dans la famille des Vanes. Présidant à l'hymen et à la prospérité, il était l'objet de sacrifices d'animaux, tels que le cheval et le verrat. C'est aussi le dieu de la Clarté solaire. Les multiples facettes de ses pouvoirs lui valent de disposer de différents attributs merveilleux, au nombre desquels une épée capable de combattre seule victorieusement sans qu'il soit besoin de la manier, un cheval franchissant tous les obstacles, un sanglier d'or et un bateau insubmersible qui, de plus, ne perd jamais le nord.
Freyr et GerdrFreyr se risqua un jour à s'asseoir à la place d'Odin, d'où il pouvait observer les mondes situés en dessous. Il aperçut, dans le Monde souterrain, la belle Gerdr et fut submergé de désir.
Freyr pensait qu'il lui serait impossible de conquérir Gerdr au royaume des géants hostiles. Sa mère, Skadi, pria Skirnír d'aider son fils, et Freyr lui donna un cheval magique et une épée, car son voyage serait long et périlleux.
Lorsque Skirnír parvint au palais de Gymir, le père de Gerdr, son cheval franchit d'un bond les flammes qui entourait la demeure. Il offrit à Gerdr des pommes d'or et l'anneau d'Odin qui procure la richesse, mais elle refusa d'épouser Freyr, même sous la menace de l'épée.
Finalement lorsque Skirnír lui eut fait comprendre que son refus déclencherait la colère des dieux, Gerdr consentit au mariage.
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Freya |
nordique |
Vane, fille de Njordr, soeur de Freyr. Freya a pour époux Od et ils ont une fille très belle, Hnoss. |
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Freyja / Freya / Freyia |
germanique,nordique |
Déesse de l'amour, soeur de Freyr. C'est aussi une bonne guerrière. Elle mène une vie sexuelle très libre. Tout comme son frère, elle n'est pas de la lignée des Ases mais de celle des Vanes.
Déesse de l'amour, de la fertilité, de la fécondité et de la nuit.
Associée aussi à la mort, quelquefois, la moitiée des hommes morts au combat lui sont destinés.
A l'origine une Vane. Elle devint une Aesir après son mariage avec Odin, mais à ce moment là elle fut confondue avec Frigg. Freya et Frigg peuvent être différents aspects de la même divinité.
Soeur de Frey.
Fille de Njördhr et Skadi.
Confondue parfois avec Frigga.
Surnommée : "Maitresse", "Dame".
Elle est la mère de la déesse mineure : Hnossa.
Parmi ses possessions se trouvent le fameux collier "Brisingamen" et un chariot tiré par 2 chats.
Appelée aussi Gefn ou Gefjun.
Déesse de l'amour, soeur de Freyr. C'est aussi une bonne guerrière. Elle mène une vie sexuelle très libre.
Déesse de l'amour et de la beauté. Elle reçoit au Valhöll les guerriers morts au combat.
Déesse de l'amour, soeur de Freyr. C'est aussi une bonne guerrière. Elle mène une vie sexuelle très libre. Tout comme son frère, elle n'est pas de la lignée des Ases mais de celle des Vanes.
Elle était une figure de pouvoir, honorée non seulement par les femmes mais aussi par les rois et les héros. Elle partageait les symboles des Vanes - sanglier et bateau - et avait un lien avec le culte du cheval, bien que son chariot soit conduit par des chats. La tradition affirme qu'elle et son frère étaient mariés, et que telle était la coutume chez les Vanes. Elle passait pour avoir accordé librement ses faveurs à tous les dieux et accepté également des rois humains pour amants, les soutenant tout au long de leur règne et les accueillant après leur mort. Elle était associée aux richesses : elle pleurait des larmes d'or et possédait un magnifique collier, symbole de la Grande Déesse depuis les temps les plus reculés.
Freyja était une déesse du Don : elle accordait la fertilité à la terre et à la mer, et son assistance dans le mariage et la maternité. Son culte était lié d'une part à la protection de la famille, d'autre part à la luxure et à la magie noire.
Les Sagas islandaises rapportent un rituel dénommé Sejdr, dans lequel une femme parcourt le pays et , du haut d'une plate-forme, répond à des questions qu'on lui pose concernant l'avenir; c'est Freyja qui aurait enseigné cela aux dieux.
On a la preuve que la déesse avait des prêtresses - l'une d'entre elles pourrait être la femme de haut rang enterrée sur le bateau funéraire d'Oseberg, dans le sud de la Norvège, au IXe - auxquelles sont attachés des symboles de fertilité, comme les pommes et les noix, ainsi qu'un magnifique char de procession.
Frîja, l'épouse d'Odin, a beaucoup en commun avec Freyja, et l'une comme l'autre ont peut-être pour origine la déesse germanique Frea, plus ancienne. Toutes deux pouvaient prendre l'apparence d'un oiseau pour se déplacer et sont décrites en train de pleurer.
Un mythe tardif raconte comment Freyja obtint son fameux collier. Ce collier avait été fabriqué par quatre nains et Freyja, qui le convoitait, chercha à leur acheter. Mais, pour prix de ce collier, les nains voulurent qu'elle passe une nuit avec chacun d'entre eux; Freyja y consentit afin d'entrer en possession du bijou. Loki ayant raconté ça à Odin, reçut l'ordre de voler le collier. Il entra dans la chambre de Freyja durant son sommeil sous la forme d'une mouche, puis se transforma en puce et la mordit à la joue, ce qui la fit se retourner, il put alors défaire le fermoir et emporter le collier. Lorsque Freyja s'aperçut de la disparition du collier, elle devina qu'Odin était la cause de ce vol et exigea qu'il le rendit. Odin y consentit, à condition qu'elle provoquât entre deux puissants rois une guerre qui devait servir ses propres desseins. Le récit se continue ensuite par une des grandes légendes héroïques de l'époque viking.
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Freyr |
nordique |
Vane, fils de Njordr, frère de Freya
Chef des Vanes |
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Frigg |
nordique |
Mère de Baldr, de Hödr, qu'elle eut avec Odin
Épouse d'Odin |
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Frigg / Frigga / Frîja |
germanique,nordique |
Mère de Balder, de Hodur (et de Heimdal). Femme d'Odin. Déesse de l'amour matrimonial et de la terre, de l'atmosphère.
Déesse de l'Amour conjugal et du ciel.
Épouse d'Odin, elle symbolise la mère de famille, image de la Terre habitée, cultivée et ordonnée. Son nom signifie "la bien-aimée". Elle est souvent assimilée à Freyja, et les Romains ont vu en elle l'équivalent de Vénus (l'allemand Freitag correspond au Veneris dies, " vendredi "). Mère de Balder, auquel elle tente d'assurer l'invulnérabilité, Frigg connaît l'avenir (qui est fort sombre dans la mythologie nordique), mais refuse d'en faire part à quiconque.
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Froh |
germanique |
Mythologie germanique.
Nom allemand de Freyr.
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Fu-ten |
bouddhiste,japonaise |
Nom japonais de Vayu. |
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Fulla |
germanique,nordique |
Servante de Frigg. Elle apporte la fertilité.
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Funfeng |
germanique,nordique |
Traduction "Feu".
Serviteur de Aegir.
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Furies (les) |
gréco-latine |
Origine romaine
Filles de Pluton et de Proserpine.
Associées aux Erinnyes grecques.
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Gaya |
bouddhiste |
Frère du brahmane Uruvilva Kassyapa et de Nada. Il se converti au bouddhisme. |
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Geirrod (1) |
germanique,nordique |
Fils du roi Graudung et frère d'Agnar. Fils nourricier d'Odin.
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Gersemi |
germanique,nordique |
Fille d'Odin et de Freya. Soeur de Hnoss.
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Gjalp |
germanique,nordique |
Fille du géant Geirrod.
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Glaser |
germanique,nordique |
Forêt proche du Valhalla.
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Gorgophone |
gréco-latine |
Fille de Persée et d'Andromède. Epouse d'Oebalos. Mère d'Hippocoon, de Leucippos, d'Apharée (2), peut-être d'Icarios et de Tyndare.
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Harmonie (Harmonia) |
gréco-latine |
Fille d'Arès et d'Aphrodite. Elle et son époux Cadmos, furent transformés en serpent après leur mort et acceptés aux Champs-Elysées. |
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Harmonie / Harmonia |
gréco-latine |
Fille d'Arès et d'Aphrodite. Elle et son époux Cadmos, furent transformés en serpent après leur mort et acceptés aux Champs-Élysées.
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Hathor / Athyr |
égyptienne |
Fille du Soleil. Femme coiffé du symbole de l'Occident, la dame de tous les dieux. Déesse de la joie, de l'amour, de l'ivresse, de la musique, de la danse. Elle est aussi la patronne de la montagne occidentale de Thèbes (montagne des morts), sous la forme d'attributs féminins ou d'une vache et la dame de la turquoise à Sérabit el-Khadim, au Sinaï. Déesse à forme de vache, elle est la nourrice du roi d'Egypte. Ce même nom recouvre la personnalité de plusieurs divinités ancestrales; le groupe des 7 Hathor. Elles jouent le rôle de nos fées et donnent au nouveau-né le destin de sa vie. Hathor est la maîtresse des pays lointains : Pount, Byblos et la zone minière du Sinaï.
Son instrument de musique favori est le sistre, déesse de la musique, de la danse, de la joie et de l'amour.
C'est la déesse magicienne. Elle est aussi la déesse de la musique et la nourrice du futur pharaon, à qui elle offre son lait. Elle porte en effet deux cornes de vache et elle est parfois représentée sous la forme de cet animal.
Description en anglais.
Egyptian cow goddess. Daughter of Nut and Re. In early Egyptian mythology she was the mother of the sky god Horus, but was later replaced in this capacity by Isis. Hathor then became a protectress of Horus. She was depicted either as a cow or in human form wearing a crown consisting of a sun disk held between the horns of a cow. Her name appears to mean "house of Horus", referring to her role as a sky goddess, the "house" denoting the heavens depicted as a great cow. Hathor was often regarded as the mother of the Egyptian pharaoh, who styled himself the "son of Hathor". Since the pharaoh was also considered to be Horus as the son of Isis, it might be surmised that this had its origin when Horus was considered to be the son of Hathor. Hathor took on an uncharacteristically destructive aspect in the legend of the Eye of Re..
According to this legend, Re sent the Eye of Re in the form of Hathor to destroy humanity, believing that they were plotting aganist him. However, Re changed his mind and flooded the fields with beer, dyed red to look like blood. Hathor stopped to drink the beer, and, having become intoxicated, never carried out her deadly mission. Hathor was often symbolized by the papyrus reed, the snake, and the Egyptian rattle known as the sistrum. Her image could also be used to form the capitals of columns in Egyptian architecture. Her principal sanctuary was at Dandarah, where her cult had its early focus, and where it may have had its origin. At Dandarah, she was particularly worshipped in her role as a goddess of fertility, of women, and of childbirth. At Thebes she was regarded as a goddess of the dead under the title of the "Lady of the West", associated with the sun god Re on his descent below the western horizon. The Greeks identified Hathor with Aphrodite..
Déesse du Ciel et déesse nourricière associée à l'amour, à la naissance et à la fertilité. Représentée sous la forme d'une vache, d'une femme à tête de vache ou portant simplement des cornes de vache. |
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Hermes |
gréco-latine |
Fils de Zeus et de Maia, petit-fils d'Atlas, il vit le jour dans une grotte du mont Cyllène en Arcadie. |
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Hermès / Hermes |
gréco-latine |
Fils de Zeus et de Maia, petit-fils d'Atlas, il vit le jour dans une grotte du mont Cyllène en Arcadie.
Dieu du commerce et des petites affaires, des voyageurs et des voleurs, et de l'éloquence.
Fils de la Maïa et de Zeus.
Mari de Dryope.
Père d'Hermaphrodite.
Patron des marchands. Messager des dieux.
Associé à Mercure (romain).
il fêta son anniversaire en volant les boeufs d'Apollon. Il égara ses poursuivants sur une fausse piste. Quand on l'eut pris, il se prétendit trop jeune pour avoir commis le vol.
Hermès est le dieu des Marchands : c'est lui qui s'occupe du commerce et il transmet les messages de Zeus. Les poètes en ont aussi fait le dieu du mensonge et du vol et ils racontent qu'à peine né, il a dérobé les boeufs et le carquois d'Apollon, le trident de Poséïdon, l'épée d'Arès, la ceinture d'Aphrodite...
Il est également considéré comme le dieu de l'Elégance. Certaines légendes lui attribuent même l'invention de la flûte et de la lyre. Hermès est destiné à porter les messages de Zeus soit auprès des hommes, soit auprès des femmes. Il est donc le dieu de tous ceux qui remplissent des fonctions semblables sur la Terre, des hérauts et des ambassadeurs. En plus il protège la circulation, veille sur les chemins et punit ceux qui ne remplissent pas les devoirs de l'hospitalité. C'est pour cela que les Anciens placent son image sur les grandes routes, dans les rues, aux portes des maisons.
Il a aussi pour mission d'assister à la dernière heure de ceux qui vont mourir, de leur fermer les yeux, de conduire les âmes aux enfers, de les ramener au jour quand elles ont terminé la période d'expiation. On rapporte encore qu'il a enseigné aux hommes l'écriture, la gymnastique, l'astronomie, les poids et mesures.
Il est le génie des inventions et des découvertes.
Hermès est messager le messager des dieux.
Il est le fils de Zeus et de Maia. En tant que messager particulier de Zeus, Hermès possédait des sandales ailées et un chapeau muni d'ailes et portait un caducée (le symbole de la médecine) d'or, également surmonté d'ailes et autour duquel s'enroulaient des serpents.
Il était aussi dieu du commerce et des professions itinérantes, et protégeait les voyageurs, les commerçants, les bergers et leurs troupeaux.
Egalement considéré comme dieu des Athlètes : il était le patron des gymnases et des stades.
Aussi dieu de la chance et de la richesse, il pouvait intervenir sur le sort des mortels.
En dépit de ces caractéristiques honorables, Hermès était aussi le dieu des Menteurs et des Voleurs, et pouvait se révéler un redoutable adversaire des mortels.
La figure d'Hermès était représentée, dans l'art grec primitif comme celle d'un homme mûr et barbu, mais dans l'art classique, il prend l'apparence d'un jeune homme athlétique.
Il a eut de nombreux enfants parmi lesquels Pan et Polybos.
Il est parfois le père de Silène.
Hermès et Hestia étaient deux divinités protectrices de la maison. Une statue d'Hermès élevée à la porte de la maison était censée porter chance (il présidait aussi aux bonnes affaires et aux trouvailles miraculeuses). Contrairement à Hestia, Hermès n'était pas un symbole de stabilité et de permanence mais un synonyme de mouvement, de transition et d'échange. Homologue du dieu romain Mercure, ce fils de Zeus et de Maia, fille du Titan Atlas, était le messager des dieux, habituellement chaussé de sandales ailées et coiffé du petasos (pétase), chapeau de voyageur avec ou sans ailes, et portait un bâton de héraut qui pouvait servir de baguette magique. Hermès était le dieu des Voyageurs et des Routes et en Attique, sa statue d'élevait aux carrefours. Il était aussi appelé Psychopompe (Guides des âmes) car il escortait les âmes des défunts dans le monde des Enfers. C'est sans doute pour cette raison que Zeus le désigna pour aller chercher Perséphone chez Hadès. Le bâton du dieu était souvent orné de deux serpents entrelacés, symbole du sol et du Monde souterrain.
Hermès représentait les transactions et les échanges. Il était le dieu des Marchés et le protecteur des marchand - et des voleurs. Ce double rôle actif, relatif aux échanges tant qu'honnêtes qu'abusifs, se retrouve dans le domaine du langage : il transmettait la parole divine aux mortels mais il fournissait aussi des informations sournoises et altérées (mensonges, faux serments, duperies). Quand le silence s'installait brusquement dans la conversation (c'est à dire quand la communication était interrompue), les Grecs avaient coutume de dire : "Hermès passe". Il doit à ses talents en matière de communication son plus célèbre exploit : l'élimination du monstre Argos aux cent yeux. Il l'endormit en le berçant d'histoires avant de le tuer, d'où son épithète la plus courante, Argéiphontes ou "Tueur d'Argos".
Généalogie :D'après la Théogonie d'Hésiode, il est le fils de Zeus et de Maia.
Actes :Il est le dieu messager, le héraut de Zeus.
Dans l'Odyssée, il est chargé par Zeus d'aider Ulysse. Une première fois, il ordonne à Calypso de délivrer Ulysse, une seconde fois il présente à Ulysse le remède qui l'empêchera de subir les enchantements de Circée.
Références :Dans l'Odyssée :
- Transmission de l'ordre de relâcher Ulysse à Calypso : V,30.
- Hermès donne à Ulysse une plante pour résister auxsortilèges de Circée : X,275.
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Hippodamie |
gréco-latine |
Fille de Oinomaos/Oenamaus et de Stéropé.
Epouse de Pélops.
Mère d'Atrée et de Pitthée. |
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Hnoss |
germanique,nordique |
Fils d'Odin et de Freya. Frère de Gersemi.
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Hoenir |
germanique,nordique |
Frère d'Odin. Il va créer avec lui et Lodur le premier couple humain Ask et Embla.
Mythologie scandinave.
Apparaît dans la légendes du vol des pommes d'or et dans celle de Sigurdr. |
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Idun / Idunn |
germanique,nordique |
Femme de Bragi.
Possède des pommes d'or qui empêchent de vieillir. (Voir la légendes des pommes d'or).
Déesses de la jeunesse. Idun est aussi gardienne des Pommes de l'Eternité. Lorsque les Dieux deviennent âgés, ils n'ont qu'à manger l'une de ces pommes afin de retrouver leur jeunesse. Aussi déesse de fertilité, de jeunesse et de mort, il est possible qu'elle soit à l'origine du Vanir. Sauvée sournoisement de l'orage Thiazi par Loki pour mieux se servir d'elle, elle est de nouveau sauvée par les Dieux du Valhalla.
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Imset / Amset |
égyptienne |
Fils d'Horus. |
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Jetri |
bouddhiste |
Fils de Prasenajit, il fit construire le monastère Jetavana avec Sudatta. Il fut tué par son petit frêre Virudhaka. |
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Jour |
germanique,nordique |
Fils de Nuit. Odin lui fournit un chariot tiré par "Crinière-de-Lumière".
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Kebechsenef / Kebehs |
égyptienne |
Fils d'Horus à tête de faucon. |
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Khonsou / Khonsu / Chons / Khensu |
égyptienne |
Fils d'Amon et de Mout. Il est représenté sous les traits d'un homme ou d'un enfant portant sur la tête un croissant de lune. C'est un dieu lunaire et joue le rôle de guerisseur.
Description en anglais.
Egyptian moon god, son of Amun and Mut. He is usually depicted as a young man in the posture of a mummy.. |
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La cavale |
mésopotamienne |
fille de Shapash à Ougarit |
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Les 9 Vagues |
germanique,nordique |
Filles d'Aegir et de Ran.
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Lodur |
germanique,nordique |
Frère d'Odin. Va créer, avec lui et Hoenir, le premier couple humain.
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Lune |
germanique,nordique |
Fille de Moundilfari. Les dieux l'obligèrent à régler la course de la lune dans le ciel.
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Ly& |
gréco-latine |
Fille de Proetos, épouse de Mélampe. Mère d'Abas, de Mantios et d'Antiphatès.
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Maât / Ma'at / Mayet |
égyptienne |
fille de Rê, représente la justice, la vérité, la légèreté, c'est à dire la pureté du coeur et l'équilibre du monde. Représentée par une femme portant une plume (d'autruche) sur la tête, elle sert à faire le poids juste sur la balance de la pesée du coeur, siège de la conscience.
Description en anglais.
"Straight": i.e. law and order. Egyptian goddess of truth and justice. She was associated with Thoth, Ptah and Khnemu in the Egyptian Creation. She was a goddess of the underworld, sitting in judgment over the souls of the dead in the Judgment Hall of Osiris..
Déesse de la Loi, de la Vérité et de la Justice. Représentée sous l'aspect d'une femme coiffée d'une plume d'autruche.. |
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Manco Capac |
inca |
Fils d'Inti et de Pachamama, Manco Capac était lui aussi un dieu solaire. Le plus jeune des quatre frères, Manco Capac défia son frère l'aîné qui avait exigé d'avoir la Création toute entière pour lui tout seul.
Manco Capac enferma pour toujours son frère aîné dans une caverne, il assassina l'autre et fit tellement peur au troisième que celui-ci s'enfuit pour ne jamais revenir.
Ainsi il établit son pouvoir sur tout le monde entier, puis Manco Capac fonda la ville de Cuzco et fut adoré comme le Fils du Soleil.
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Mashyoi |
perse |
Femme qui sortie de la dépouille de Gayomart. |
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Memnon |
gréco-latine |
Fils d'Eos (l'Aurore) et de Tithonos, chef d'un contingent d'Ethiopiens à la guerre de Troie.
Fils de Tithon et de Eos (l'aurore). Il fut envoyé par son père, roi d'Egypte et d'Ethiopie, au secours de Troie. Après avoir tué Antiloque, fils de Nestor, il périt lui-même de la main d'Achille.
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Ménécée (1) |
gréco-latine |
Fils de Penthée, père de Jocaste et de Créon, grand-père d'OEdipe.
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Ménécée (2) |
gréco-latine |
Fils de Créon, cousin d'OEdipe.
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Mèstôr |
gréco-latine |
Fils de Persée et d'Andromède. Père d'Hippothoé.
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Mictlantecuhtla |
aztèque |
Femme de Mictlantecutli. |
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Minotaure (le) |
gréco-latine |
Fils de Pasiphaé et d'un taureau blanc envoyé par Poséïdon.
C'était un monstre au corps d'homme, à tête et queue de taureau. Il naquit de l'amour contre nature de la reine de Crète Pasiphaé pour un taureau blanc que le roi Minos n'avait pas voulu sacrifier à Poséïdon. Épouvanté par cette naissance de ce monstre, le roi voulut cacher la nouvelle à ses sujets, et fit donc construire par le fameux Dédale un palais aux centaines de couloirs, aux milliers de salles enchevêtrées, qui se croisaient sans fin. Il ordonna qu'on y enferme le Minotaure. On le nourrissait de chair humaine provenant du sacrifice de sept jeunes hommes et de sept jeunes femmes, envoyé par Athènes en tant que tribut. Ce rite avait lieu une fois par an. Thésée, avec l'aide d'Ariane le tua. Elle lui donna un fil qu'elle tenait à l'autre extrémité, afin que Thésée puisse revenir sans se perdre dans cet infini Labyrinthe où était enfermé la bête. (C'est de là d'ailleurs que vient l'expression le fil d'Ariane).
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Molossos |
gréco-latine |
Fils d'Andromaque et de Néoptolème |
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Nada |
bouddhiste |
Frère du brahmane Uruvilva Kassyapa et de Gaya. Il se converti au bouddhisme. |
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Nari |
germanique,nordique |
Fils de Loki et de Sigyn. Son père sera enchaîné avec ses intestins.
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Natha |
japonaise |
Fils de l'Empereur de Jade, qui se battit contre le roi des singes. (Légende du roi des singes). Assimilé à Nezha (chine) |
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Néréïdes (les) |
gréco-latine |
Filles de Nérée et de Doris, elles étaient cinquante, divinités marines, elles habitaient les fonds sous-marins.
50 filles de Nérée et de Doris, elle sont des divinités de la mer, les nymphes marines, qui viennent en aide aux marins. Elles sont personnifiées par les vagues. Dont Thétys (la mère d'Achille), Amphitrite, Galatée.
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Nestor |
gréco-latine |
Fils de Nélée. Père d'Antiloque. Roi de Pylos, qui vécut près de 120 ans et survécut à toutes les grandes épopées de son époque, entre autres la guerre de Troie. C'était le doyen des grecs lors de la guerre de Troie. Il était réputé pour sa sagesse et ses longs discours qu'il prononçait devant les chefs assemblés.
Père d'Antiloque et de Pisistrate.
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Nuit (la) (Nyx) |
gréco-latine |
Fille de Chaos, elle s'unit avec son frère Erèbe et donna naissance à deux enfants, Ether (l'air) et Héméra (la lumière). Elle mit au monde également des monstres comme la Mort, les Parques, Fraude, la Vieillesse, etc... Elle représentait l'obscurité, l'angoisse. |
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Nupperabo |
japonaise |
Femmes sans visage. |
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Ometeciatl |
aztèque |
Femme de Ometeculti. Avec lui elle forme un couple divin qui a créé successivement 5 mondes illuminés par un soleil différent. |
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Orion |
gréco-latine |
Fils de Poséidon et d'Euryale.
C'était un chasseur Géant d'une grande beauté.
Orion voulut enlever et faire violence à Artémis mais la vierge le tua et son chien avec la piqûre d'un scorpion qu'elle aurait fait sortir de terre.
Orion devint par la suite la constellation du même nom et son chien Sirius, la constellation du Chien. |
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Otr |
germanique,nordique |
Fils de Hreidmar.
Frère de Fafnir et de Reginn.
Possèdait une peau de loutre magique.
Fut tué par Loki.
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Pallas (3) |
gréco-latine |
Fils de Kréios et d'Eurybie, frère de Persés (ne pas confondre avec Persée).
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Persée |
gréco-latine |
Fruit des amours de Zeus et de Danaé, ce célèbre héros de l'Argolide fut à sa naissance, placé avec sa mère dans un coffre par son grand-père Acrisios, et abandonné sur la mer. Les flots les rejetèrent dans l'île de Sériphos où régnaient Polydectès. Voulant séduire Danaé, le roi chercha à se débarrasser de Persée devenu adulte en lui demandant de rapporter la tête de la Gorgone, ce qu'il fit.
Fils de Zeus et Danaé. Petit-fils d'Acrisios. Père d'Alcée. Epoux d'Andromède avec qui il eut Gorgophone, Persès, Electryon, Alcée, Sthénélos, Mèstôr, Heleios.
Descendant de Lyncée, d'Hypemnestre, d'Abas, de Danaos et d'Egyptos.
Il dompta Pégase, tua la Méduse et le monstre créé par Poséïdon pour ravager le pays d'Andromède, libéra Andromède et l'épousa.
Devint roi de Tirynthe et roi de Mycènes qu'il fonda.
Il affronta Dionysos et tua toutes les Halai qui le suivaient.
Acrisios était roi, et un jour il alla consulter un oracle sur les conditions de sa mort. L'oracle lui prédit qu'il serait tué par son petit-fils. Alors Acrisios fit enfermer sa fille unique Danaé en haut d'une tour, et seules des servantes venaient la voir.
Mais un jour Zeus remarqua la jeune fille du haut de l'Olympe. Il se métamorphosa en pluie d'or et se glissa dans la tour par les fenêtres, et Danaé tomba enceinte. Quand Acrisios constata cela, il se mit en fureur, et comme il ne pouvait sans offenser les dieux tuer lui-même sa fille, il ordonna qu'elle fut placée sur un radeau à la dérive. Elle dériva longtemps, mais finit par arriver dans une île.
Elle fut recueillie par une famille de pêcheurs qui prirent soin de l'enfant aussi. On l'appela Persée et il grandit vite. Mais un jour, le roi de l'île qui passait par là remarqua la beauté de Danaé et voulut l'épouser. Ce roi était vieux, laid et cruel. Pour se débarrasser du fils de Danaé qui contraria ses plans, il lui demanda d'offrir un cheval en tribut sous peine d'être banni. Persée était trop pauvre et se mit en colère contre le roi. Il lui dit qu'il ne pouvait lui offrir ça mais que le roi n'avait qu'à lui demander autre chose, n'importe quoi. Alors, le roi lui demanda la tête de la Gorgone Méduse.
Les Gorgones étaient d'horribles créatures volantes à la chevelure de vipères. Elles étaient trois, et Méduse était la seule qui était mortelle. Personne ne savait où elles habitaient, mais Persée dut partir.
Mais Zeus voulait aider son fils, et il lui envoya Hermès, qui lui prêta le bouclier d'Athéna et ses propres sandales. Il ne pouvait lui dire où vivaient les Gorgones, mais il dit à Persée que les Grées le savaient. Les Grées étaient d'horribles vieilles qui avaient un seul oeil et une seule dent pour elles trois, elles vivaient très loin dans le nord.
Persée se rendit chez les Grées, les espionna pendant longtemps jusqu'à ce que l'une d'entre elles passe leur oeil commun à l'autre. Alors Persée l'attrapa, et n'accepta de le leur rendre qu'après avoir appris l'endroit où vivaient les Gorgones.
Il s'y rendit immédiatement, mais il savait qu'il ne devait pas les regarder. Aussi, il s'approcha en ne regardant que son reflet dans le bouclier d'Athéna, brillant comme un miroir. Et il réussit à lui couper la tête ainsi. Juste à ce moment, du sang de Méduse fut créé Pégase, le cheval ailé. Persée mit la tête de Méduse dans un grand sac, pour ne pas risquer de la regarder car elle conservait son pouvoir même après la mort, et il se prépara à rentrer chez lui au plus vite avec les sandales ailées d'Hermès.
Alors qu'il passait devant la côte de l'Éthiopie, il vit une jeune femme attachée à un rocher. Il lui demanda pourquoi elle était là et elle lui répondit qu'elle devait être offerte en sacrifice à un monstre marin. Persée attendit le monstre et lui montra la tête de la Gorgone juste quand il sortit de la mer. le monstre fut pétrifié. Puis il ramena la jeune fille, qui s'appelait Andromède et était la fille du roi local, chez elle. On lui apprit alors que la reine Cassiopée, la mère de la jeune fille, avait osé dire que sa fille était plus belle que les nymphes de la mer : le père de ces nymphes en avait été très offensé et avait demandé le sacrifice d'Andromède. Mais maintenant qu'elle était sauvée, son père accepta sans hésitation de la marier à Persée.
Persée passa encore chez Atlas, le géant qui portait la Terre sur ses épaules. Certains disent qu'il devint furieux parce qu'Atlas lui refusa l'hospitalité, d'autres qu'il eut pitié de lui et de sa peine qui devait être éternelle, le fait est qu'il lui montra la tête de Méduse et qu'Atlas fut transformé en pierre.
Persée devait encore rentrer chez lui pour sauver sa mère d'un mariage qu'elle refusait. Il alla voir le roi de l'île et lui dit qu'il avait rapporté la tête de Méduse. Comme il refusait de le croire, Persée dut ouvrir le sac... Le roi fut immédiatement pétrifié et le peuple reconnaissant pria Persée de le remplacer. Il régna longtemps avec Andromède, et il furent heureux. Mais, un jour qu'il participait à des jeux, le vent dévia le disque qu'il venait de lancer, et s'abattit sur la tête d'un vieux roi qui regardait : ce vieux roi n'était autre qu'Acrisios, et c'est ainsi que la prophétie se réalisa.
Persée et AndromèdeLa délivrance de la belle Andromède, thème favori de l'art grec et romain antique, est l'un des épisodes les plus célèbres de Persée..
Cassiopée, l'épouse du roi Céphée d'Éthiopie, se vanta d'être plus belle que les Néréïdes. Irrité par sa témérité, Poséïdon inonda son royaume et envoya un monstre marin ravager le pays. Céphée consulta l'oracle qui lui conseilla de sacrifier sa fille Andromède au monstre en l'enchaînant à un rocher. C'est alors que Persée, survolant la jeune fille, en tomba aussitôt amoureux. Il proposa de tuer le monstre en échange de la main d'Andromède.
Cassiopée, l'épouse du roi Céphée d'Éthiopie, se vanta d'être plus belle que les Néréïdes (ces cinquante belles nymphes marines étaient les filles de Nérée, le vieil homme de la mer, un dieu qui vivait dans l'océan et aidait les marins en détresse). Irrité par sa témérité, Poséïdon inonda son royaume et envoya un monstre marin ravager le pays. Céphée consulta l'oracle qui lui conseilla de sacrifier sa fille Andromède au monstre en l'enchaînant à un rocher. C'est alors que Persée, survolant la jeune fille, en tomba aussitôt amoureux. Il proposa de tuer le monstre en échange de la main d'Andromède.
Persée : le vainqueur de la MédusePersée, fils de Zeus et de Danaé, est l'un des personnages les plus représentés dans la mythologie et l'art. Il grandit à Sériphos, une île de la mer Égée où régnait Polydecte dont le frère Dictys, un pêcheur, avait sauvé Persée et Danaé. Polydecte s'éprit de Danaé mais elle refusa ses avances. Il invita alors tous les nobles de Sériphos à un banquet et exigea que chacun lui offrît un cheval. Le pauvre Persée déclara en plaisantant qu'il pouvait se procurer la tête de l'une des trois Gorgones - monstres redoutables à la chevelure de serpents - aussi facilement qu'un cheval. Polydecte le prit au mot, content d'éloigner le protecteur de Danaé en lui confiant une mission apparemment impossible.
Hermès et Athéna vinrent au secours de Persée. Le héros fut d'abord envoyé aux Grées, trois vieilles femmes, qui seules pouvaient le diriger vers les Gorgones. Comme elles n'avaient qu'un oeil et une dent pour elles trois, il leur déroba afin d'obtenir les renseignements nécessaires. Elles lui suggérèrent de se rendre chez des nymphes qui lui donneraient un casque pour se rendre invisible, des sandales ailées pour voler et un sac de cuir. Hermès lui offrit en outre une épée recourbée. Persée put s'envoler vers les Gorgones. L'une d'elles, Méduse, était mortelle car ceux qui rencontraient son regard étaient pétrifiés sur le champ.
Persée tendit devant elle son bouclier poli comme un miroir, et guidé par le reflet de Méduse, la décapita et mis sa tête dans son sac. Dans une autre version, sa main fut guidée par Athéna. Sur le chemin du retour vers Sériphos, il délivra Andromède.
Arrivé devant Polydecte et ses partisans, il sortit la tête de la Gorgone qui les pétrifia instantanément. Le héros, qui passa le reste de sa vie dans la paix et la prospérité, remit la tête de Méduse à Athéna qui la porta désormais sur un bouclier pour pétrifier ses ennemis.
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Perséphone |
gréco-latine |
Fille de Zeus et de Démèter, femme de Hadès. Reine des régions infernales. Associée à Proserpine (romain) et à Hécate (grec). Selon certains textes elles est la mère des Furies qu'elle conçu avec Hadès. Elle est appelé aussi Coré (la jeune fille), ce nom est surtout employé avant qu'elle ne soit enlevée par Hadès. Voir Démèter pour son histoire.
C'est la mère de Sabazios et de Zagreus.
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Piélos |
gréco-latine |
Fils d'Andromaque et de Néoptolème |
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Pollux |
gréco-latine |
Frère de Castor, de Clytemnestre, et d'Hélène. Fils de Zeus et Léda. Cousin de Idas et Lyncée. Fit partie des Argonautes. Devint la constellation des Gémeaux avec son frère. Il se battit contre Amycos et le tua.
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Psyché |
gréco-latine |
Fille cadette d'un roi grecque, elle était d'une grande beauté. Elle avait pour amant Eros.
Elle symbolise l'âme humaine promise à l'amour divin; |
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Qebhsnuf / Gebehsenuf |
égyptienne |
Fils d'Horus.
Gardien canope des viscères après momification.
Il est représenté comme un homme momifié avec une tête de faucon. |
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Rahula |
bouddhiste |
Fils de Bouddha et de Yasodhara. Un des principaux disciples de Bouddha. |
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Reginn |
germanique,nordique |
Forgeron astucieux mais méchant.
Frère de Fafnir et de Otr.
Fils de Hreidmar.
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Sarasvati |
hindoue |
Femme de Brahma.
Déesse de l'intelligence, de l'écriture et des sciences.
Déesse musicienne. |
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Sélène |
gréco-latine |
Fille d'Hypérion et de Théia.
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Skadi |
germanique,nordique |
Fille du géant Thjazi tué par Loki.
Epouse de Njördhr.
Munie d'un arc et de skis.
Mère de Freyr.
Elle se déplaçait à ski et chassait dans les forêts nordiques.
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Sphynx (le) |
gréco-latine |
Fille de Typhée et d'Echidna. Tête et poitrine de femme, corps de lion, ailes d'aigle. Proposait des énigmes insolubles et dévorait les voyageurs qui n'avaient pu les résoudre.
Oedipe ayant résolu l'énigme qu'elle lui soumettait, elle se tua [Qui a 4 pieds le matin, 2 à midi, 3 le soir ? L'homme (enfant, il marche à 4 pattes, vieillard, il s'appuie sur un baton)]. |
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Sundari |
bouddhiste |
Femme qui prétendit avoir eu une relation avec Shakyamuni. |
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Susanoo / Susano-Wo |
japonaise,shintoïste |
Frêre de Amaterasu.
Kami des tempêtes, du tonnerre, du chaos.
Il possèdait l'épée Kusanagi qu'il avait trouvée dans la queue de dragon à huit têtes qu'il a tué.
Il épousa Kusinada.
Il est né d'Izanagi : Souillé par l'enfer, Izanagi se purifia. En lavant son oeil gauche, il donna naissance à Amaterasu, la déesse du soleil ; en lavant son oeil droit, il enfanta Tsukiyomi, le dieu de la lune. Susanoo, le dieu des tempêtes, naquit de son nez.
Voir : Izanami et Izanagi.Susanowo et KusinadaSusano-wo avait été banni du monde des dieux et était parti à l'aventure sur terre dans un corps d'humain, quand il arriva dans le district d'Izumo où tout le monde était habillé en vêtements de deuil. Il demanda ce qui se passait, et on lui répondit que tous les ans, un monstre à huit têtes et huit queues nommé Yamata No Orochi venait enlever puis dévorer une jeune fille, et que cette année, c'était la dernière fille du roi, la princesse Kusinada, qui allait être sacrifiée.
Susano-wo fut invité à passer la nuit chez les parents de la jeune fille, et dès qu'il la vit, il proposa au roi se la sauver et de tuer le dragon en échange de sa main. Ils acceptèrent bien sur avec enthousiasme.
Susano-wo demanda aussi que tout le monde lui obéisse sans poser de questions. C'est ainsi que le lendemain il fit construire une palissade autour du village, percée de huit trous, et en-dessous de chaque trou il fit placer une énorme jarre.
Quand le dragon arriva, il vit la palissade, et pensa tout d'abord qu'il allait la carboniser, mais il sentit une bonne odeur : c'était du saké que Susano-wo avait fait placer dans les jarres. Et s'il brulait la palissade le saké brulerait aussi. Il décida donc de le boire avant, en effet dans chacun des huit trous de la palissade il avait juste la place de passer une de ses têtes.
Il avait presque fini de boire quand Susano-wo le provoqua au combat. Le dragon se mit à rire, pensant qu'il n'en ferait qu'une bouchée, mais il sentit la tête lui tourner... L'alcool ralentissait ses reflexes, et Susano-wo put esquiver toutes ses attaques et finir par lui trancher ses huit têtes. Dans une de ses queues il trouva une épée magique qui fut nommée Kusanagi (coupeuse d'herbe). Il la confia à sa soeur, et elle devint un des trois attributs d'Amaterasu.
Peu de temps après Susano-wo épousa Kusinada. Ils eurent de nomberux enfants, dont Okuni-Nushi, dieu de la médecine et de la magie.
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Téthys (1) |
gréco-latine |
Fille d'Ouranos et de Gaïa, soeur de Kronos, déesse de ma mer.
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Thaumas |
gréco-latine |
Fils de Pontos et de Gaïa.
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Théïa |
gréco-latine |
Fille d'Ouranos et de Gaïa, elle s'unie avec Hyperion qui lui donna trois enfants, Hélios, le Soleil, Eos,ici, l'Aurore et Séléné, la Lune. |
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Thésée et le Minotaure |
gréco-latine |
Fils oublié de Zeus, Dieu des dieux, et d'Europe, la « sombre » fille du souverain phénicien Agénor, Minos fut adopté par un roi de Crète, Astéricus, lorsque celui-ci épousa sa mère. Ayant à son tour accédé au trône de Crète, Minos épousa Pasiphaé, la « Toutelumière », qui lui donna quatre filles (Ariane, Phèdre, Akakallis, Xénodikè) et quatre fils (Glaukos, Katreus, Deukalion, Androgeos).
La vie au palais de Cnossos fut paisible aussi longtemps que Minos put satisfaire à la requête annuelle du frère de Zeus, Poséidon, dieu de la mer dont dépendait la prospérité de l'île, il réclamait en sacrifice des taureaux toujours plus magnifiques. Quand Minos ne trouva plus sur les îles environnantes de bêtes assez belles pour mériter d'être sacrifiées au dieu nourricier, il demanda à Poséidon de fournir lui-même la victime. Accédant à sa demande, le dieu fit surgir des flots, sur les rivages de Crète, un taureau si imposant, si immaculé, si somptueux que Minos ne se sentit pas le coeur à le sacrifier. Rendu furieux par cette ingratitude, Poséidon résolut de se venger du roi parjure en lui prenant ce qu'il avait de plus cher. S'incarnant dans l'animal qu'il venait de créer, le dieu des mers charma Pasiphaé, la femme de Minos. Lorsque, séduite, elle résolut de lui céder, la reine sollicita le concours d'un étrange ingénieur grec, Dédale, inventeur de l'équerre, réfugié à Cnossos depuis qu'il avait assassiné à Athènes son génial élève, Talos, pour s'approprier ses inventions du compas et de la scie. Afin de satisfaire la reine infidèle, l'astucieux criminel imagina une vache de cuir et de bois dans laquelle Pasiphaé pût se glisser. Poséidon posséda l'épouse de son ennemi. De leur union naquit une chimère à corps d'homme et tête de taureau qu'on nomma le Minotaure. Lorsque le roi Minos apprit son existence, il s'abstint de, punir la reine ou Dédale, afin d'éviter le scandale. A moins qu'il n'eût compris que la malédiction prenait sa source dans son propre parjure. Comme dans le pays n'existait encore aucune prison, Minos fit construire par le même Dédale un labyrinthe monumental sur le modèle du tombeau de Mendès, un roi d'Égypte qui venait justement de se faire enterrer à l'abri d'un enchevêtrement de corridors. Il y enferma le Minotaure.
Au même moment, une autre douleur vint frapper le roi crétois : un de ses fils, Androgée, fut tué à Athènes, ville soumise à la toute-pu4ssante Crète, précisément par un taureau. En guise de représailles, Minos exigea d'Égée, roi d'Athènes, qu'il lui livrât, chaque neuvième année, sept jeunes hommes et sept jeunes filles. Le roi crétois envoyait ces victimes émissaires dans le labyrinthe où le Minotaure, mi-taureau, mi-homme, vengeant le meurtre d'un homme par un taureau, accomplissait le sacrifice en mettant les adolescents en pièces.
À la veille du troisième repas sacrificiel, Thésée, fils longtemps ignoré du roi d'Athènes, décida de se livrer lui-même au monstre pour tenter de le tuer et d'en finir avec ce tribut sanglant. Il promit à Égée, son père, s'il revenait sauf, de hisser une voile blanche au mât de son bateau.
À peine arrivé en Crète avec les treize autres jeunes Athéniens sélectionnés pour le sacrifice, Thésée séduisit Ariane, une des filles de Minos et de Pasiphaé. Elle aussi conseillée par Dédale, la jeune princesse remit à son amant un fil magique, censé le guider à travers le labyrinthe, et une boule de cire à jeter dans la gueule du Minotaure. Ainsi équipé, Thésée entra, s'avança, tua le monstre et ressortit vivant du labyrinthe, rembobinant le fil magique, sauvant les victimes désignées, violant ainsi le pacte sacrificiel accepté par Athènes. Sans attendre d'être rattrapé par Minos, courroucé d'être privé de sa vengeance réparatrice, Thésée s'enfuit à toutes voiles avec les autres Athéniens, Ariane et sa jeune sueur Phèdre, vers l'île de Naxos. Là, ayant laissé loin derrière lui les galères de Minos, il séduisit Phèdre et abandonna Ariane, que le dieu Dionysos consola en la transformant en constellation d'étoiles. Thésée reprit bientôt la mer pour l'île de Delos où il fêta sa liberté recouvrée en inventant la danse, à la fois chemin, procession et transe, sur le modèle du labyrinthe vaincu.
Puis, rassasié de gloire et de fêtes, Thésée rentra à Athènes, en oubliant la promesse faite à son père de hisser une voile blanche au mât de son vaisseau. Apercevant des voiles noires à l'horizon, Égée se jeta dans la mer qui porte aujourd'hui son nom. Entre-temps, Minos, furieux, chercha un responsable à ces désastres et désigna Dédale, coupable d'avoir prêté main-forte à Pasiphaé et à Ariane, à Poséidon et à Thésée. Il enferma l'Athénien avec son fils Icare dans son propre labyrinthe. Les impasses en étaient si complexes que les deux hommes ne purent retrouver la sortie. Jamais à court de stratagèmes, maître de la technique, Dédale fabriqua alors des ailes de plumes qu'il fixa avec de la cire à ses épaules et à celles de son fils. Avant de prendre son essor, il recommanda à Icare de ne voler ni trop haut, pour éviter que le Soleil ne fasse fondre la cire, ni trop bas, de crainte que les plumes ne soient trempées et alourdies parles embruns. Grisé par l'ascension, le jeune homme prit de l'altitude jusqu'à perdre ses ailes, choir dans la mer et s'y noyer sous les yeux de son géniteur.
Hanté par les disparitions de Talos et d'Icare, dont il se sentait responsable, poursuivi par les Crétois, Dédale entama alors un long périple - un labyrinthe de proscrit - d'île en Île à travers la Méditerranée. Désespérant de retrouver sa trace malgré les innombrables embarcations envoyées à sa poursuite, Minos imagina une ruse subtile, il lança un défi à tous les habitants du pourtour méditerranéen: qui saurait faire passer un fil de soie par toutes les spires d'une conque marine recevrait une forte récompense. Dédale entendit le défi depuis Cernicos, une île sicilienne où il avait trouvé refuge. Il ne résista pas au plaisir de le relever anonymement. Bien sûr, il trouva la solution, attachant le fil à une fourmi déposée à l'entrée de la conque et attirée à l'autre bout par du miel. Convaincu que seul l'ingénieur athénien pouvait avoir conçu ce stratagème, Minos accourut pour le châtier, les Siciliens protégèrent leur hôte et se débarrassèrent de Minos en versant de l'eau bouillante dans son bain.
Pendant ce temps, l'ingrat Thésée coulait des jours heureux avec Phèdre, la seconde fille de Minos, jusqu'à ce que le malheur le rattrapât : sa femme allait en effet s'éprendre d'Hippolyte, son propre fils. Mais celui-ci sera tué par Poséidon, déguisé en raz-de-marée : lointaine vengeance du dieu de la mer qui assassine le fils du meurtrier de son propre fils, le Minotaure. Phèdre se suicidera. Thésée se remariera une troisième fois : cette fois avec Médée, qui l'enverra visiter les Enfers, dont il reviendra. Lassé de tout, il se retirera à Skyros où il sera assassiné par le roi Lysiamède.
Cette épopée sublime, un des récits les plus populaires de l'Antiquité, a été déclamée par tous les rhapsodes, conteurs errants, quêtant leur pain en échange de paroles sur toutes les routes des Balkans.
Quand apparurent les oeuvres consignées par l'écriture et que débuta le théâtre, cette histoire inspira d'innombrables pièces et poèmes. Sophocle écrivit un Daidalos, Aristophane et Philippe d'Euboulos également. Il existe un Thésée et les Crétois d'Euripide, un autre de Sophocle, un encore d'Aristophane, un Minos d'Antiphane, un autre d'Alexis, une Pasiphaé d'Alcée. Le mot labyrinthe devient commun, de même que le mot daidalos, qui le désigne aussi. Il apparaît trente trois fois chez Homère, huit chez Hésiode.
Naturellement, les personnages de légende échappent à la recherche historique et rien ne permet de dire s'il existe une base réelle quelconque à tel ou tel événement qu'elle évoque.
Il n'est pas jusqu'au mot labyrinthe lui-même, employé en grec à l'égal de daidalos, qui ne soit, aujourd'hui encore, une énigme étymologique. Hérodote, qui l'utilise beaucoup plus tard, avoue en ignorer l'origine 66. Les linguistes ont longtemps soutenu que le mot venait de labrys, signifiant en lydien « hache double », emblème des rois crétois représentant les lunes naissante et descendante, symbolisant le pouvoir créateur et destructeur du Dieu-roi. Selon d'autres auteurs, le mot n'a aucune racine grecque ni crétoise et viendrait du lydien pour « hache », ou du lycien pour « caverne ». Selon une tout autre étymologie, grecque, il désignerait le « jeu du poisson pris dans la nasse ». Un archéologue du début du siècle, Evans, a trouvé dans les ruines du palais de Minos, à Cnossos, une tablette rédigée en 1300 av. J.-C., sur laquelle est gravé un mot qu'on pourrait prononcer Da pu-ri-to, et qui désignerait le palais. Enfin, Daidalos désigne en grec une oeuvre d'art, et Meandros, autre synonyme, est un roi grec qui se suicida en se jetant dans une rivière pour avoir fait le voeu d'égorger son fils en cas de victoire". |
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Thrudgelmir |
germanique,nordique |
Fils du géant Ymir et père de Bergelmir.
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Titanides (les) |
gréco-latine |
Filles d'Ouranos et de Gaïa. Elles sont 6 : Mnémosyne, Phébée/Phoebé, Rhéa, Téthys/Thétis, Théa/Théia et Thémis.
Il y aurait aussi Métis ? Et Ploutô ?.
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Tithonos |
gréco-latine |
Fils de Tros ou d'Ilos. Lorsque Zeus enleva Ganymède, elle lui demanda de conférer l'immortalité à Tithonos ce à quoi il consentit. Mais il oublia de demander pour lui la jeunesse éternelle, (don que Séléné obtint pour Endymion), et Tithonos devint de jour en jour plus vieux, plus grisonnant, et plus ridé; sa voix se fit chevrotante et Éôs fatiguée de s'occuper de lui comme d'un enfant l'enferma dans sa chambre à coucher où il devint cigale.
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Tvashtar |
hindoue |
Forgeron divin. |
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Urdar |
germanique,nordique |
Fontaine des Nornes, située sous une des racines de l'if Ygdrasil.
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Ve / Vé |
germanique |
Fil de Bor et Bestia.
Frêre de Vili et Odin avec qui il tue le géant Ymir.
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Vidar |
germanique,nordique |
Fils d'Odin et Grid, ou fils d'Odin et de la sorcière Rind.
Dieu de la forêt.
C'est lui qui a tué Fenrir au Ragnarok.
Vidar fait partie des fils des dieux qui remplacèrent leurs pères après le Ragnarök.
Surnommé "le Dieu silencieux". Vaillant et de bons conseils, il méprise les discussions et les palabres.
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Vili |
germanique |
Fils de Bor et Bestia.
Frêre de Vé et Odin, avec qui il tue le géant Ymir
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Zéthée / Zetes / Zétès |
gréco-latine |
Fils de Borée et d'Orithyie. Frère de Calaïs, les 2 fils ailés de Borée. Avec son frère, ils combattirent les Harpyes qui tourmentaient Phinée. Il fit parti des Argonautes.
Fils de Borée et d'Orithye, il participa avec son frère Calaïs à l'expédition des Argonautes.
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