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Acropole (l')  gréco-latine  L'Acropole était la ville haute d'une cité antique. On vénérait l'Acropole, car c'était à cet endroit qu'avait lieu les sacrifices offerts aux Dieux, et c'est sur cette ville que l'on pouvait contempler le trou causé par le trident de Poséïdon, lors de sa guerre contre Athéna. Elle fit jaillir de ce trou des souches d'oliviers.
 
 
Aditi  hindoue  La déesse Ciel selon certains textes.
Dans certains hymnes, c'est la céleste déesse Aditi, "l'infinie", qui, fécondée par Daksha, "l'expert" (en rituels), donna le jour aux sept dieux principaux, les Aditya, ainsi qu'au Soleil, huitième dieu primitivement mort-né. Ces dieux auraient ensuite fait émerger le cosmos du chaos. Incarnant deux principes originels interdépendants, Daksha et Aditi forment un couple indissociable : Aditi n'existerait pas sans Daksha, tandis que Daksha lui-même procède d'Aditi. 
 
Aditya  hindoue  Les 7 dieux principaux, selon certains textes.   
Ahriman  perse  La pensée destructice. Dieu mauvais. Fils de Zurvan Akarana et frêre de Ahura-Mazda.   
Ahura-Mazdâ / Ahoura-Mazdâ  perse  La plus grande divinité de Perse Antique, le dieu de la lumière, de la vérité et de la sagesse. Le soleil et la lune sont ses yeux. Fils de Zurvan Akarana et frêre de Ahriman.
Dieu suprême du panthéon de l'Iran ancien.
Sa prééminence sur les autres dieux n'a pas toujours été affirmée avec la même netteté, mais Zarathoustra semble aller jusqu'à en faire le dieu unique. Réplique probable du dieu indien Varuna, Ahura Mazdâ se trouve défini par son nom comme ahura, c'est-à-dire une divinité douée de pouvoirs particuliers, et comme mazdâ, "le Seigneur sage". En pahlavi, il s'appelle Ormazd ou Ormuzd. À la tête des forces du bien, il est assisté par l'esprit de la vérité, de la lumière et de la vie, Spanta Manyu, auquel il est parfois identifié. Selon la tradition manichéenne qui caractérise la religion iranienne, même quand on y professe une sorte de monothéisme, les forces du bien dominées par Ahura Mazdâ ont pour adversaires les forces du mal, conduites par l'esprit mauvais, Angra Manyu (Ahriman en pahlavi), qui représente le mensonge, les ténèbres et la mort. Mais Ahura Mazdâ, le seigneur de la sagesse, l'emporte toujours.
Il est appelé Ormazd dans le Zoroastrisme. 
 
Amaterasu Omokami  japonaise  Le soleil.   
Amm  autre  La lune. Divinité arabe préislamique. On lui attribue un sexe masculin.   
Ammut / Ammit / Babaï  égyptienne  La ? Dévoreuse des morts ?.
C'est une créature unique de la mythologie égyptienne, sorte de démon avec la tête d'un crocodile, le corps et les pattes avant d'un lion et l'arrière-train et les pattes arrière d'un hippopotame.
Elle attend dans la ? salle du jugement des 2 vérités ? pendant la cérémonie de pesée du coeur, et dévore ceux dont l'âme est chargée de trop de péchés. 
 
Amon-Ra / Amon-Rê  égyptienne  le soleil.
Une combinaison d'Amon et de Ra honoré dans l'Egypte tardive. Sous ce nom le dieu thébain Amon devint le dieu national d'Egypte.
Amon devient Amon-Rê vers -2060. 
 
Amsvartnir  germanique,nordique  Lac où fut enchaîné le loup Fenrir, sur l'île Lyngvi.
 
 
Anshar  sumérienne  L'horizon. Avec Kishar ils forment un couple de dieux primitifs qui émergèrent du monde souterrain sous les eaux. Leur union donna naissance à An le créateur du ciel et de la Terre.   
Anunnaki / Annunali  sumérienne  Les Annunaki, dont le roi est Enlil, sont les dieux dominants. Ils vivent sans rien faire, puisque les autres dieux, les Igigi, travaillent pour les nourrir. Jusqu'au moment où ils se révoltent contre l'excès de travail. (voir Enlil).   
Arma  hittite  La lune. On lui attribue un sexe masculin.   
Asaheim  germanique,nordique  Le monde des dieux ases.
 
 
Aslr  germanique,nordique  Le premier homme, créé par les fils de Bor.
 
 
Astroarchê  phénicienne  La lune.   
Asuras (les)  hindoue  Les démons.   
Athéna / Athénê  gréco-latine  La naissance d'Athéna tient du miracle. En effet elle n'a pas de mère et est la fille du seul Zeus. On la représente sortant seul, déjà adulte et armée. C'était une guerrière impitoyable, vindicative et prompte à réagir à l'offense. Son père la choie et lui confie volontiers ses propres armes comme la foudre. Avec sa cuirasse et son boucliers ornés de la tête de la Gorgone, que lui a rapportée Persée, elle a fière allure. Pourtant elle a d'autres dons et on la présente comme apprenant l'artisanat aux femmes, le tissage, la couture etc... Elle invente également la flûte, bien que personne ne l'ait vu en jouer. Son temple le plus fastueux est le Parthénon d'Athènes, où elle est vénérée comme vierge, chaste et sage, incarnant la raison.

La guerrière. C'est une des déesse les plus respectées. Athéna est une déesse guerrière, qui use plus d'intelligence que de force brute.
En temps de paix, elle enseigne mille techniques aux hommes et les aide ainsi à améliorer leur civilisation.

Naissance :

La première femme de Zeus était Métis, déesse de la sagesse et de la prudence.
Mais on a prévenu Zeus que l'enfant qu'ils auraient ensemble le détrônerait.
Pour éviter ce destin, Zeus avale Métis dès qu'il apprend qu'elle attend un enfant.
Mais bientôt, un violent mal de tête le saisit. Il souffre tant qu'il demande à Héphaïstos, dieu des artisans, de lui fendre le crâne.
Athéna en jaillit alors déjà armée et casquée, poussant un cri de victoire!

Athènes :

Après avoir gagné un concours contre Poséidon pour devenir la patronne de l'Attique (région d'Athènes), Athéna devient la protectrice de la cité.

Attributs :

Athéna est la protectrice des cités en général.
Elle a aussi appris aux femmes à filer et à tisser, et aux hommes l'art de la poterie.
Elle use de son intelligence pour aider les héros grecs à vaincre les pires difficultés : grâce à elle, Percée peut tuer Méduse, Jason fait construire le navire qui le mènera à la toison d'or, Ulysse rentre chez lui après la guerre de troie.
Mais lorsqu'elle est en colère, Athéna peut devenir impitoyable.
La naissance d'Athéna tient du miracle. En effet elle n'a pas de mère et est la fille du seul Zeus. On la représente sortant seul, déjà adulte et armée. C'était une guerrière impitoyable, vindicative et prompte à réagir à l'offense. Son père la choie et lui confie volontiers ses propres armes comme la foudre. Avec sa cuirasse et son boucliers ornés de la tête de la Gorgone, que lui a rapportée Persée, elle a fière allure. Pourtant elle a d'autres dons et on la présente comme apprenant l'artisanat aux femmes, le tissage, la couture etc... Elle invente également la flûte, bien que personne ne l'ait vu en jouer. Son temple le plus fastueux est le Parthénon d'Athènes, où elle est vénérée comme vierge, chaste et sage, incarnant la raison.

Déesse vierge, était la patronne des travaux domestiques, la déesse de la sagesse et la protectrice au combat de ceux qui l'honoraient. Elle était sortie toute armée de la tête de Zeus. Représentée, à l'origine, sous les traits d'une jeune fille, elle prit ceux d'une femme mûre à mesure qu'Athènes elle-même, qu'elle protégeait tout spécialement, devenait un ancienne cité. On lui donnait parfois le visage d'une grande dame respectable, vouée à la protection des biens les plus précieux dans la brillante civilisation d'Athènes : l'esprit et les arts d'agrément. On racontait qu'elle avait inventée la flûte, mais que, par coquetterie féminine, elle avait refusé d'en jouer, après avoir vu à quel point ses joues gonflées la défiguraient, quand elle soufflait dans cet instrument. A Troie, elle avait aidé les Grecs à vaincre, mais n'avait pas manqué de se venger des héros qui oublièrent de lui rendre hommage. Elle avait établi l'autorité de la loi, mais fait reconnaître aussi l'idée de pitié, dans le différend qui opposait Oreste aux redoutables Furies, après qu'Oreste eût tué sa mère sur l'ordre d'Apollon. Elle avait, disait-on, donné l'olivier à l'humanité, gagnant ainsi la dévotion particulière d'Athènes.
Déesse de l'intelligence, de la sagesse et de la guerre et de la paix, des arts et de la connaissance.
Fille de Zeus et de Métis.
Associée à Minerve (romain).
Déesse de la sagesse, de la science et de la stratégie militaire, très intelligente, fille favorite de Zeus. Sa mère, la première épouse de Zeus, s'appelait Métis et était la déesse de la ruse. On avait prédit à Zeus que si son enfant était un garçon il le détrônerait, c'est pourquoi il mangea Métis enceinte. Mais peu de temps après, il eut un violent mal de tête. On lui ouvrit le crâne pour le faire cesser (fins et subtils, ces dieux grecs), et Athéna en sortit toute casquée. Elle est très attachée aux humains et apparaît parfois pour aider les plus brillants d'entre eux, en particulier Persée et Ulysse.
Elle est née armée est casquée du crâne de Zeus. Elle est déesse de la cité, de la sagesse, de la raison et de la guerre stratégique. Elle a inventé le char de guerre et la bride qui permet de dresser les chevaux. Fille aînée et préférée de Zeus, il lui confie parfois son bouclier et la foudre. Protectrice de la vie civilisée et de l'artisanat, c'est une déesse guerrière, ardente, qui vient souvent en aide aux humains. L'arbre qui lui est consacré est l'olivier, l'animal la chouette.
Avant d'épouser Héra, Zeus avait épouser sa cousine. Celle-ci très inventive avait créé de nombreuses drogues. Il pensait avoir un amour heureux avec elle, mais les dieux de la première génération le prévinrent que si sa cousine avait un enfant de lui, ceux-ci le détrônerait tout comme lui avait détrôné son père. Zeus voulant instaurer un nouvel ordre du monde. Zeus voulant instaurer un nouvel ordre du monde, celui des Olympiens, n'avait pas envie de finir comme son père. Malheureusement, sa cousine était enceinte. Zeus pensa d'abord à manger l'enfant à la naissance, mais il risquait une vengeance ultérieure. Il se confia à sa cousine et ils prirent une décision : Zeus avalerait sa cousine pour s'approprier son intelligence, et de cette façon ils éviteraient la colère des dieux. Il la mangea, et après trois semaines il eut très mal au crâne, si mal qu'il appela Héphaïstos pour que celui-ci lui ouvre la tête. Il en sortit une déesse tout habillée et armée, poussant un cri de guerre. Et ainsi naquit Athéna, déesse de l'intelligence et de la guerre stratégique.
Athéna fit un concours avec Poséïdon : pour montrer sa supériorité, Poséïdon planta son trident dans la terre d'où jaillit une source d'eau salé. Athéna planta alors sa lance dans le sol, et ainsi fit pousser un olivier. Les dieux qui formaient le jury déclarèrent Athéna vainqueur : en effet, que faire d'une source d'eau salée qui ne pouvait même pas désaltérer les passants, alors que l'olivier donnait ombre et huile ! Ainsi l'olivier fut l'arbre consacré à Athéna.
Athéna avait décidé de rester vierge, elle refusa toujours de se marier. Une fois, un homme la surprit en train de se baigner. Pour le punir, Athéna le rendit aveugle. Reconnaissant qu'il n'avait finalement eu aucune envie de l'importuner, elle lui donna le don de voir le passé et l'avenir.
Athéna était l'une des plus puissantes déesses du panthéon grec. Née tout armée de la tête de Zeus, elle est représentée en général portant une armure, un casque, une lance et un bouclier, ainsi que l'égide, sorte de pectoral orné de la tête de la Gorgone Méduse que lui avait donnée le héros Persée.
Déesse guerrière et bonne conseillère, Athéna était vénérée par les rois et souvent associée à la fondation des acropoles, citadelles où se trouvaient généralement le palais royal. Elle était aussi la protectrice des héros. Ulysse était son grand favori car ils sont tous les deux rusés, malicieux et de sage conseil. C'est avec son aide qu'il conçut le cheval de bois qui contribua à la prise de Troie. Elle assista également Héraclès et Persée dans leurs aventures.
Athéna était vénérée comme la protectrice des cités, notamment à Athènes, centre de son culte, dont elle était la patronne. Elle disputa à Poséïdon la possession de la ville et de l'Attique, la région environnante. Les Athéniens avaient proposé aux deux Olympiens d'offrir un présent utile à la ville : le plus ingénieux serait choisi comme protecteur de la cité. Poséïdon frappa l'Acropole de son trident et fit jaillir une source d'eau salée (le premier cheval, selon un autre récit). Athéna toucha le sol de sa lance et en fit sortir un olivier, dont l'huile servait pour l'éclairage, la cuisine et les parfums. Ravis du don d'Athéna, les Athéniens l'élirent comme patronne. Pour apaiser Poséïdon qui, furieux de sa défaite, avait inondé la plaine environnante, ils décidèrent qu'il serait aussi vénéré à Athènes. A l'époque classique, on montrait toujours aux visiteurs l'olivier sacré et la marque du trident de Poséïdon sur l'Acropole.
Comme le laisse entendre sa naissance peu commune, Athéna était associée aux activités intellectuelles : elle rivalisait en sagesse avec Zeus et avait hérité de Métis, sa mère, l'intelligence et la ruse. La chouette, le plus sage des oiseaux, était un de ses symboles. Comme Héphaïstos, elle était la patronne des artisans, notamment des constructeurs de bateaux et de chars, et elle protégeait les activités féminines comme le tissage et le filage. Bien qu'associée à ces talents de ménagères, Athéna était une déesse vierge et célibataire. On lui attribuait aussi l'invention du tour de potier, des premiers vases et de la flûte.
Elle aimait le son de cet instrument qui aurait été inspiré par les lamentations des Gorgones après la mort de Méduse.
Une autre version veut que la flûte reproduise le sifflement sinistre émis par Méduse quand Persée lui trancha la tête. Un jour, Athéna jouait de la flûte quand elle aperçut le reflet de Méduse et, de répugnance devant ses traits déformés, elle jeta l'instrument en maudissant quiconque le ramasserait. Cette malédiction frappa le satyre Marsyas.
On accolait souvent au nom d'Athéna l'épithète de Pallas, de Tritogeneia ("née de Triton", ruisseau de Crète près du lieu présumé de sa naissance), et de glaukopis ("aux yeux pers").
De nombreuses cérémonies étaient célébrées en son honneur, la plus solennelle étant la fête des Grandes Panathénées à Athènes, durant laquelle les Athéniens offraient un manteau sacré (peplos) à sa statue abritée dans l'Érechthéion.
Après la victoire de la Titanomachie, Zeus s'allia avec Mêtis, fille d'Océan et de Téthys. Ouranos et Gaïa lui apprirent que de cette union naîtrait tout d'abord Athéna, qui sera sage et brave, puis un autre fils, qui le détrônerait un jour. Pour prévenir tout danger, Zeus avala Mêtis.
L'heure arrivait pour Athéna de venir au monde. Zeus ordonna à Prométhée de lui fendre la tête avec une hache. Athéna surgit alors du crâne de Zeus, habillée et prête au combat. Elle se rangea du côté de son père et tua de nombreux titans.
Athéna était dotée de la sagesse et de l'intelligence. Elle a aidé de nombreux héros, mais décida, par choix, tout comme Artémis, de ne pas se marier et de rester vierge.
C'est aussi grâce à Athéna que vint le premier olivier. En fait, Poséïdon et elle se disputaient pour savoir lequel protégerait une cité. Poséïdon offrit les chevaux, Athéna les oliviers. Les habitants de la cité choisirent le présent d'Athéna, et nommèrent leur ville Athènes.
Athéna était aussi pacifiste, à la différence de son ennemi le belliciste Arès, le dieu de la guerre, qu'elle finit par tuer. Elle donnait aussi de judicieux conseils aux mortels et les guidaient dans leurs choix difficiles.

Généalogie :

D'après la Théogonie d'Hésiode, elle est la fille de Zeus et de Métis.

Actes :

Prévenu par un oracle, Zeus avale Métis avant qu'elle n'enfante un fils plus fort que lui. Mais celle-ci était enceinte d'une fille. Zeus oblige alors Héphaistos à lui fendre le crane pour le délivrer de sa fille. Athéna en sort toute armée. C'est une déesse vierge et guerrière, ses attributs sont la lance, le casque et l'égide.
Dans l'Iliade, Athéna se place résolument du côté des Achéens. Par ailleurs, tout au long de l'Odyssée, elle aide Ulysse à rejoindre sa patrie.

Références :

Dans l'Odyssée :

- Au début, elle intercède auprés de Zeus en faveur d'Ulysse, I,1.
- Athéna s'introduit dans la chamdre de Nausicaa pour l'inviter à laver son linge afin qu'elle y découvre Ulysse, VI,1.
 
 
Atman  hindoue  Le souffle vital, l'âme individuelle.   
Atoum / Atum / Tem / Toum  égyptienne  le soleil couchant, le créateur des dieux.
Un dieu égyptien primitif du soleil, créateur du ciel et de la terre.
Aspect du soleil couchant. Il a été assimilé plus tard avec Rê, le dieu du soleil levant, en tant que dieu Atoum-Rê. Son centre principal de culte était à Héliopolis, qu'il a partagé avec Rê. Atoum et Rê étaient tous deux représentés par le taureau noir Mnevis, soutenant le disque solaire et l'uraeus (cobra) entre ses cornes. Les Egyptiens l'ont considéré comme le père de pharaon, et il a joué un rôle important dans les rites du couronnement. Atoum a été dépeint en forme humaine, habituellement en tant qu'homme âgé symbolisant le soleil couchant. Parmi ses animaux sacrés il y avait le taureau, le lion, l'ichneumon, le serpent et le lézard. On a dit qu'Atoum s'est engendré lui-même hors des eaux primitives. Il a alors créé les divinités Shou et Tefnut, avec son sperme par l'acte de masturbation ou, alternativement, de sa salive. De ces deux dieux le reste des neuf dieux de l'énnéade Héliopolitaine ont été créés. 
 
Bacchantes / Ménades (les)  gréco-latine  Les Bacchantes ou les Ménades : femmes en plein délire, échevelées, hagardes, poussant des cris aigus, courant en tous sens, entonnant des chants, mettant en pièces les animaux sauvages. La tenue des Bacchantes était une couronne de lierre sur les cheveux, une peau de faon sur les épaules, le tyrse (baguette surmontée d'une pomme de pin) en main.   
Bouddhisme chinois  bouddhiste  Le Bouddhisme Mahayana fut introduit en Chine où il donna naissance à diverses écoles. L'une des plus importantes fut fondée par T'ien t'aï (538-597) et on la désigne du nom de T'ien t'aï ou école Tendaï. Elle enseigne que le Sûtra du Lotus est le plus élevé de tous les sûtras du Mahayana et que tout - les êtres animés commes les choses inanimées - possède à l'état latent la possibilité d'illumination.
Cette théorie est résumée dans le principe d'Ichinen Sanzen. Les principes de cette école furent par la suite développés et systématisés par Miao-lo (711-782), le neuvième patriarche de cette tradition.
L'année Long An, troisième du règne de An Dê de la dynastie des Tsin (an 402), un nommé Fa-Hien parcourut l'Inde et plus de 30 pays, puis de l'ile de Ceylan, il revint au pays par la mer de Chine. L'année Dai-thông du règne de Vu Dê de la dynastie des Leang (année 532), Phô-van et Tuê-sinh voyagèrent au Nord de l'Inde et rapportèrent la bible bouddhique. En la troisième année Tcheng Kouan du règne de Tai-tsong, de la dynastie des Tang, le bonze Hiuan Tsang traversa le Tibet pour se rendre aux Indes et put acheter la bible bouddhique en 650 exemplaires.  
 
Bouddhisme japonais  bouddhiste  Le Bouddhisme de T'ien t'aï fut introduit au Japon au IX° siècle par Dengyo Daïshi, qui avait étudié ces doctrines en Chine. Plus tard, au XIII° siècle, Nichiren Daïshonin étudia au mont Hiei, centre de l'école Tendaï au Japon, et en vint à réaliser que le Sûtra du Lotus constitue vraiment le coeur de tous les enseignements bouddhiques. Peu après, il commença à enseigner la vérité à laquelle il était parvenu.
Selon son enseignement, les multiples lois qui régissent l'Univers obéissent toutes à un principe unique ou une Loi. En comprenant cette Loi, une personne peut libérer le potentiel caché dans sa propre vie et réaliser une harmonie parfaite avec son environnement. Nichiren
Tous les phénomènes sont soumis à la stricte loi de cause et d'effet. Par conséquent, l'état dans lequel se trouve la vie d'une personne - autrement dit sa destinée - est le résultat de toutes les causes précédemment créées. En récitant Nam Myoho Renge Kyo, une personne crée la cause suprême, une cause qui dépasse de beaucoup en importance les effets négatifs résultant du passé.
L'illumination n'est pas un état mystique ou transcendantal, comme on pourrait être tentés de le croire. C'est plutôt l'état de la plus grande sagesse, vitalité et bonne fortune, dans lequel une personne peut diriger sa propre destinée, être pleinement satisfaite dans ses activités quotidiennes et parvenir à comprendre la raison pour laquelle elle est en vie.  
 
Centzonhuitznahuac  aztèque  Les étoiles, fille de Coatlicue.   
Cercopes (les)  gréco-latine  Les Cercopes étaient des sortes de petits gnomes malins, et malfaisants vivant de menus larcins. Un jour ils osèrent s'attaquer au grand dieu Héraclès. Bien sur, celui-ci n'en fit qu'une bouchée et n'eut aucun mal à les attraper et à les attacher à un bâton la tête pendante. Dans cette inconfortable position les Cercopes aperçurent que le postérieur du dieu était noir. Cela déclencha chez eux un rire communicatif provoquant aussitôt un fou rire chez Héraclès. Amusé de la tournure des événements il consentit à les relâcher. Mais persistant dans leurs mauvaises actions, les Cercopes furent changés en singes par Zeus énervé par leurs comportements. Ils possédaient une queue, de petites protubérances sur le crâne, ainsi que de longues oreilles.
 
 
Chandra  hindoue  La lune. On lui attribue un sexe masculin.   
Cheveu doré  gréco-latine  Le cheveu auquel est attaché la vie. Proserpine le coupait aux mourants pour le consacrer aux dieux de l'enfer comme les sacrificateurs coupaient quelques poils aux victimes qu'on allait immoler.
 
 
Chimère (la)  gréco-latine  Lat. Chimaera

La Chimère était la fille du monstre Échidna et de Typhon (ou de Gaïa).

Elle avait une tête de lion, une queue de dragon, et un corps de chèvre. Élevée par Amisodarès, roi de Carie, elle effrayait toutes les villes avoisinantes, crachant des flammes et dévorant tous les humains croisés sur son chemin. Le roi ayant peur que le monstre s'attaque à ses amis et sujets, demanda à un héros local, Bellérophon de débarrasser la région de cette terrible aberration de la nature.
(ou Elle fut tuée par Béllérophon sur l'ordre de Iobatès.)
Enfourchant Pégase le cheval ailé, le valeureux et téméraire Bellérophon tua la bête de son épée et de ses flèches plombées, dont le métal fondait à l'ardeur des feux que la Chimère propageait. Le monstre fut brûlé à mort.
ou
Bellérophon la vainquit en volant au-dessus d'elle sur le dos de Pégase, la criblant de flèches, puis en lui enfonçant entre les machoires un morceau de plomb. Les flammes que la Chimère crachaient firent fondre le métal qui coula dans sa gorge et elle mourut.

N. B. ==> en français : chimérique : fabuleux, imaginaire, invraisemblable, irréel.
 
 
Construction d'Asgard (la)  nordique  Les dieux avaient été rudement éprouvés par les attaques de leurs ennemis les géants, et ils éprouvaient le besoin de pouvoir se protéger dans une forteresse. Mais aucun d'entre eux ne savait comment la construire... C'est alors qu'un géant se proposa pour construire la plus grande et la plus puissante de toutes les forteresses. Mais en échange, il ne demandait rien de moins que le soleil, la lune et Freyja, la belle déesse de l'amour!
Les dieux se demandaient comment faire et c'est alors que Loki, dieu du feu et du mensonge, proposa un marché : si le géant terminait la forteresse en moins de trois ans, il recevrait le paiement demandé, mais sinon, il ne recevrait rien! Et il devrait travailler seul, et seulement la nuit. Les dieux ne pensaient pas le géant capable d'un tel exploit, et l'accord fut conclu.
Mais le travail avançait très vite! Les dieux inquiets envoyèrent Loki espionner le chantier, et il se rendit compte que le géant utilisait un cheval pour transporter les matériaux de construction, une magnifique bête, qui faisait plus de la moitié du travail à lui seul.
Il restait encore trois jours avant l'expiration du délai et la forteresse était presque finie! Les dieux commençaient à regarder Loki d'un mauvais oeil - après tout, c'était lui qui avait proposé le marché, ce serait sa faute si on perdait le soleil, la lune et Freyja! Il se sentit obligé d'agir.
Le lendemain au coucher du soleil, Loki se transforma en jument, et courut du côté du chantier. Le cheval du géant la poursuivit toute la nuit, et le géant ne put même pas lui faire amener un seul chargement de pierres. Le lendemain, ce fut la même chose, et encore le surlendemain. Le jour du délai arrivé, le géant furieux partit les mains vides.
Plus tard, Loki enfanta un poulain à huit pattes ; c'était le fils du cheval du géant, et c'était le plus rapide de tous les chevaux du monde. Il fut appelé Sleipnir et devint la monture d'Odin.
 
 
Coyolxauqui / Coyolxauhqui  aztèque  La lune, fille de Coatlicue.  Coyolxauhqui
Coyolxauqui (2)
Credné  celtique  Le bronzier. Il fabrique des rivets de lances, des poignées d'épées et des umbos de boucliers.
 
 
Crépuscule des dieux (le)  nordique  Lors de la fin du monde, les morts monteront à l'assaut du royaume des dieux, avec l'aide des enfants de Loki, Fenrir le loup géant se libèrera et ses mangeront le soleil et la lune, Jormungand le serpent de mer sortira des eaux et Hel, déesse des morts, mènera les armées. Loki et les géants combattront avec les morts. Loki et Heimdall, le dieu qui garde l'arc-en-ciel, s'entretueront, ainsi que Thor et Jormungand, et Odin et Fenrir. Seul un couple d'humains, réfugié dans Yggdrasil, en réchappera et construira un monde nouveau.
 
 
D (la lettre)  maya  La lune. On lui attribue un sexe masculin.   
Daksha  hindoue  Le fécondateur de Aditi.   
Danava  hindoue  Les titans, ennemis des dieux.   
Delphes  gréco-latine  Le centre du monde.
La légende raconte que, pour déterminer le centre exact du monde, Zeus lâcha deux aigles aux deux extrémités de la Terre. Ils se rejoignirent à Delphes qui devint un des grands sanctuaires de Grèce et le principal lieu de culte d'Apollon.
A Delphes, Zeus marqua l'endroit où les aigles s'étaient rencontrés par une grosse pierre appelée omphalos (nombril) que gardait Python, un serpent monstrueux.
Une autre version dit que la pierre qui se trouvait à Delphes était celle qui avait servi à remplacer Zeus pour être avalé par Cronos.
Gaïa fonda le sanctuaire de la Pythie à Delphes, où lui fut rendu un culte, avant celui d'Apollon. Elle transmit le sanctuaire à Thémis, sa fille, qui le céda à sa soeur la Titanide Phoebé, qui l'offrit enfin à Apollon. Le serpent Python appartenait à Gaïa.
Apollon choisit ce lieu pour son sanctuaire, auparavant possession de Thémis, et tua Python, qui y rendait les oracles, acte pour lequel il fit pénitence neuf ans en Thessalie avant de retourner à Delphes, il du aussi conserver la Pythie et organiser les Jeux Pythiques. L'oracle qu'il y fonda était consulté par les cités comme par les particuliers et ses prophéties figurent tant dans la mythologie que dans l'histoire.
Au temple de l'oracle, une prêtresse appelée la Pythie (de Python, d'où l'épithète de "pythien" souvent appliquée à Apollon), assise sur un trépied, prophétisait en réponse aux questions des consultants. Ses paroles étaient transcrites par les prêtres en vers ou en prose. Les Grecs étaient convaincus que ces prédictions se réalisaient toujours.
Delphes accueillait les Jeux Pythiques, grandes compétitions athlétiques qui auraient été fondées par Apollon. Elles avaient lieu tous les quatre ans en l'honneur du dieu, au cours de la troisième année de chaque "olympiade", cette période de quatre ans qui sépare les très célèbres jeux donnés en l'honneur de Zeus à Olympie. L'intervalle séparant les Jeux Pythiques s'appelait une "pythiade".
 
 
Delphes : le centre du monde  gréco-latine  La légende raconte que, pour déterminer le centre exact du monde, Zeus lâcha deux aigles aux deux extrémités de la Terre. Ils se rejoignirent à Delphes qui devint un des grands sanctuaires de Grèce et le principal lieu de culte d'Apollon.
A Delphes, Zeus marqua l'endroit où les aigles s'étaient rencontrés par une grosse pierre appelée omphalos (nombril) que gardait Python, un serpent monstrueux.

Une autre version dit que la pierre qui se trouvait à Delphes était celle qui avait servi à remplacer Zeus pour être avalé par Cronos.

Gaïa fonda le sanctuaire de la Pythie à Delphes, où lui fut rendu un culte, avant celui d'Apollon. Elle transmit le sanctuaire à Thémis, sa fille, qui le céda à sa soeur la Titanide Phoebé, qui l'offrit enfin à Apollon. Le serpent Python appartenait à Gaïa.

Apollon choisit ce lieu pour son sanctuaire, auparavant possession de Thémis, et tua Python, qui y rendait les oracles, acte pour lequel il fit pénitence neuf ans en Thessalie avant de retourner à Delphes, il du aussi conserver la Pythie et organiser les Jeux Pythiques. L'oracle qu'il y fonda était consulté par les cités comme par les particuliers et ses prophéties figurent tant dans la mythologie que dans l'histoire.

Au temple de l'oracle, une prêtresse appelée la Pythie (de Python, d'où l'épithète de pythien" souvent appliquée à Apollon), assise sur un trépied, prophétisait en réponse aux questions des consultants. Ses paroles étaient transcrites par les prêtres en vers ou en prose. Les Grecs étaient convaincus que ces prédictions se réalisaient toujours.
Delphes accueillait les Jeux Pythiques, grandes compétitions athlétiques qui auraient été fondées par Apollon. Elles avaient lieu tous les quatre ans en l'honneur du dieu, au cours de la troisième année de chaque "olympiade", cette période de quatre ans qui sépare les très célèbres jeux donnés en l'honneur de Zeus à Olympie. L'intervalle séparant les Jeux Pythiques s'appelait une "pythiade".

 
 
Devas (les)  hindoue  Les dieux.   
Devi  hindoue  La Grande Déesse Mère Originelle ou déesse bienveillante. Elle est la Mère de tous les hommes et l'épouse du dieu Shiva.    
Dharma  bouddhiste  Loi bouddhique.   
Dieux mayas  maya  La connaissance des dieux mayas est peu claire, car leurs noms, leurs signes et leurs attributs varient selon les périodes.   
Différences entre la mythologie grecque et la mythologie romaine  gréco-latine  Les Romains ont principalement assimilé la mythologie grecque. Ils avaient des dieux, à qui ils rendaient des cultes, mais qui n'avaient pas beaucoup d'histoire. En assimilant les dieux représentatifs d'un même concept, ils ont récupéré une bonne partie des mythes grecs. Cependant on trouve quelques différences.
Tout d'abord certains dieux n'ont pas d'équivalent dans une religion ou une autre. Janus, le dieu à deux têtes, est le dieu des passages et des changements dans la mythologie romaine, mais il n'a pas d'équivalent grec. Inversement, les Romains n'avaient pas de dieu des arts. Ils ont associé les légendes faisant intervenir Apollon à leur dieu solaire, Phébus, qui se trouve avoir aussi hérité des légendes associées à Hélios. Il n'y a donc pas de différence entre ces deux-là chez les Romains.
De plus, les dieux n'ont pas forcément une importance égale dans les panthéons grec et romain. Des dieux plutôt ridicules et mal vus chez les grecs font parfois partie des plus puissants et honorés chez les romains (Héra/Junon, Héphaïstos/Vulcain, Arès/Mars) Inversement, Athéna/Minerve est une déesse plutôt secondaire chez les Romains.
De plus, d'autres légendes sont spécifiquement romaines, sans aucun équivalent chez les grecs puisqu'elles racontes l'origine de villes ou de familles romaines. La légende de Romulus et Remus et l'Enéide en sont les exemples les plus évidents.
Et enfin, la mythologie grecque n'est pas la seule que les Romains aient assimilée, même si c'est la plus complète. Des cultes orientaux tels ceux d'Isis, de Mithra ou de Cybèle ont eu du succès à Rome, et on trouve parfois des légendes mêlant ces dieux et ceux tirés de la mythologie grecque, ou les assimilant (en particulier, Cybèle est parfois identifiée à Diane).
 
 
Druide et druidisme  celtique  Les druides (avec les vates et les bardes) sont les "Très savants". Ils connaissent :
- La religion et la mythologie
- La justice, le droit
- La poésie
- La divination
- La médecine
- L'Astrologie et les Mathématiques
- La musique
Fondamentalement ancrés dans la Nature qui les entoure, ils agissent à harmoniser les rapports entre les Hommes et celle-ci.
Pour débuter ce chapitre consacré au druidisme, je vais citer le "chapitre 2 : rappel historique : les druides de l'antiquité et leur religion" de l'ouvrage de Michel Raoult : Les druides, sociétés initiatiques contemporaines.
"Pour ce qui est du domaine spécifique de la civilisation celtique et des druides de l'Antiquité, nous renverrons le lecteur aux excellents travaux de Mme Le Roux et de M Guyonvarc'h qui sont, sans conteste, actuellement en France, les meilleurs spécialistes de l'antiquité celtique.
Chez les Celtes la religion fait partie intégrante de l'existence quotidienne et touche tous les domaines. Il n'y a pas à proprement parler de distinction entre le profane et le sacré. La religion est indissociable de la vie.
A la première approche, la variété du panthéon celtique surprend par sa richesse. Mais il n'est pas certain qu'il s'agisse vraiment de divinités distinctes. Il semblerait, en effet, que l'ancienne religion ait été monothéiste avec la reconnaissance d'un dieu suprême régisseur de l'Univers. Des "dieux" tels que Lug, Dagda, Ogmios, Nuada, Diancecht, Brigit ou Gobniu, pour ne citer que le panthéon irlandais, ne seraient pas à proprement parler des dieux, mais plutôt des ancêtres initiateurs, des héros qui faisaient, bien sûr, l'objet de vénération et de fêtes. Ce sont nos interprétations passées par le filtre de notre propre culture religieuse le plus souvent judéo-chrétienne qui ont divinisé ces êtres.
Ces initiateurs, et bien d'autres encore, sont considérés comme des dieux, ou comme de grands êtres, dans certains groupes druidiques modernes.
Rappelons quelques-uns des traits de ces héros celtes :
- Lug, le lumineux, est polyvalent. Sa fête est le 2 Août, c'est-à-dire le 1° Août au soir puisque chez les Celtes, le jour commence au coucher du soleil. Cette importante fête des Celtes s'appelait Lugnasad, c'est-à-dire "Assemblée de Lug" et elle durait la quinzaine. Teutatès, ou Teutatis, est une autre appellation de Lug. Cette appellation est parfois générique pour tout dieu ou héros du peuple.
- Dagda, le bon, est célèbre pour son chaudron et sa massue. Le chaudron du Dagda est un chaudron d'abondance, inépuisable, sans doute à l'origine du "Graal".
- Ogmios, ou Ogme, le champion. On lui attribue l'invention de l'alphabet ogamique, une écriture celtique pourtant tardive. Maître de la parole et de l'éloquence, il est un meneur d'homme.
- Nuada, le distributeur. C'est le roi qui préside la bataille mythique de Mag-Tured. Il ne combat pas lui-même mais sa présence sur le champ de bataille garantit la victoire. Il a eu le bras droit coupé au combat mais le fameux chirurgien Diancecht lui a fabriqué un bras artificiel en argent. Cette tradition celtique a été christianisé en la personne de St Mélar, fils de roi, qui eut la main droite et le pied gauche coupés pour qu'il ne puisse pas régner mais qui fut appareillé de prothèses d'argent et d'airain.
- Diancecht, le médecin, guérit les blessés en les immergeant dans sa fontaine sacrée et leur fabrique des prothèses.
- Brigit, ou Brigantia, s'appelle Belisama sur le continent mais porte encore de nombreux noms. Elle est aussi Koridwenn (c'est le nom d'une loge maçonnique féminine en Bretagne), et a pour attribut le chaudron de la connaissance qui deviendra l'aspect féminin du Graal. Le culte de Brigit, si populaire, s'est trouvé christianisé par une abbesse célèbre, la grande sainte Brigitte de Kildare en Irlande.
- Gobniu, le forgeron, est le fabricant des armes des "dieux". On retrouve la racine de son nom dans le patronyme breton moderne de Le Goff qui signifie d'ailleurs "le forgeron".
Dans la tradition celtique, le druide est essentiellement un prêtre. L'ensemble des druides de tous grades constitue la "classe sacerdotale" de la société celtique et non pas un simple "collège" de type latin. La classe sacerdotale des druides est un élément constitutif de la société celtique, société de type indo-européen à trois classes : la classe sacerdotale, la classe guerrière et la classe des producteurs.
Le druide a reçu l'initiation sacerdotale et il confère au roi l'initiation royale. En conséquence, le pouvoir temporel et légitime procède du pouvoir spirituel. Ceci se traduit dans le protocole de la cour par le fait que le druide parle avant le roi et que le roi n'a pas le droit de parler avant ses druides. C'est le roi qui gouverne, certes, mais c'est le druide qui le conseille.
Le druide et le roi formaient donc un couple indissociable à la tête de la société celtique. Le jour où la royauté disparaîtra, l'équilibre traditionnel sera compromis et le sacerdoce celtique condamné à brève échéance. L'introduction quasi simultanée du christianisme achèvera le démantèlement de la société celtique antique.
Le symbole de l'autorité spirituelle du druide est le sanglier auquel s'oppose l'ours, symbole du pouvoir temporel, dont on retrouve la racine (gallois arth : ours) dans le nom du mythique roi Arthur. Le sanglier-symbole a vraisemblablement été choisi à cause de son rapport avec la forêt, lieu de retraite et d'enseignement du druide - le sanglier se nourrit de glands de chêne - et de la druidesse symbolisée par la laie fouissant avec ses marcassins au pied du pommier du savoir et de tous les désirs comblés.
Quant à la signification du mot "druide", l'explication de Pline mettant le mot druide en relation avec le mot grec signifiant chêne n'est pas satisfaisante. Evidemment, étant donné le lien cultuel existant entre le druide et le chêne, il était bien tentant de faire du druide "l'homme du chêne". Cette confusion aura attendu vingt siècles avant d'être rectifiée par Mme Le Roux. En fait, la racine sanscrite est (veda-vid) "savoir", et (dru) "très", dans le même sens que le français moderne "dru" qui est l'un de ces mots gaulois parvenus jusqu'à nous, avec le sens d'épais, serré, touffu. Si bien que le mot druide désigne les hommes "au savoir dru", ou mieux, les "très savants".
De même que le druide n'a pas de tabou, il n'a pas non plus de limites de compétences. Il est autant sacrificateur, c'est-à-dire prêtre, que devin, médecin, juge, conseiller politique, ambassadeur ou enseignant. Bien entendu, il peut se spécialiser. C'est à l'intérieur de la classe sacerdotale qu'on distingue les druides, bardes et vates (ou ovates). Des grades internes assez complexes sanctionnaient les niveaux de connaissance, les spécialités et les fonctions. Ainsi le sacerdoce celtique a trois aspects principaux avec :
- les druides sacrificateurs, enseignants et religieux-juges, car n'oublions pas que chez les Celtes on se sépare pas le profane du religieux
- les bardes, poètes et musiciens, supplantés par les filid en Irlande
- les vates, devins, médecins et physiciens.
Chaque membre de la classe sacerdotale est spécialisé et plus ou moins qualifié dans sa spécialité, mais tous participent au même sacerdoce, sans qu'il y ait d'ailleurs de cloisons étanches entre les spécialités. Les druides sont des prêtres, mais ils ne sont pas que des prêtres, ils sont en fait beaucoup plus. Rappelons que la caractéristique du druide est d'être sans interdit. Un druide peut tout aussi bien prononcer des oracles qu'un ovate accomplir un sacrifice ou un barde enseigner. Le terme "druide" est appliqué à tous les membres de la classe sacerdotale, ce qui n'empêche pas les spécialités, pas plus que les niveaux de qualification.
La question a été posée de savoir si la femme celte pouvait être druide. Il y a, en effet, quelques références anciennes où il est question de dames-druides. Cependant, on ne saurait dire s'il s'agit là de femmes-druides ou de femmes de druides puisque les druides pouvaient se marier. On ne trouve dans les textes anciens que peu de cas de femmes accomplissant des sacrifices, enseignant ou rendant la justice. Ceci ne veut pas dire que la femme celte ait été éloignée du ministère sacerdotal. Les Celtes ont toujours accorder une part prééminente à la femme dans les activités de la tribu. Il suffit pour s'en convaincre de se souvenir de la reine Boudicca qui mena en Grande Bretagne la révolte contre les Romains en 62 de notre ère.
...
Bien entendu, les Celtes croyaient à l'immortalité de l'âme et à l'existence d'un autre monde au-delà de la mort laquelle était considérée avec sérénité comme un passage. Quant à savoir si les Celtes croyaient à la réincarnation, certains textes ont pu le faire penser, alors qu'il s'agirait plutôt de métamorphose, c'est-à-dire de changements occasionnels d'aspect physique. Toujours est-il que dans certains milieux druidiques modernes la réincarnation, ou théorie des incarnations successives après la mort est considérée comme un élément fondamental du druidisme. Pourquoi les druides n'ont-ils pas écrit eux-mêmes ce qu'ils pensaient ?
César affirme que les druides savaient écrire et qu'ils utilisaient l'alphabet grec, mais l'écriture était réservée aux affaires profanes. Ils se refusaient à écrire quoi que ce fût concernant la religion. Les anciens Celtes ont utilisé divers alphabets. L'alphabet ogamique était l'un d'eux, spécifique aux Celtes certes, mais relativement tardif. Son usage était strictement limité à des pratiques incantatoires et à des inscriptions funéraires. Les caractères ogamiques consistaient en encoches tailladées le long d'une baguette de bois fendue, ou gravée sur l'arête d'une pierre levée, se lisant de bas en haut et de droite à gauche. C'était un alphabet phonétique. Ecrire, c'est fixer. Pour un incantation, un interdit, une malédiction, l'écrire, c'est faire durer magiquement la puissance de la formule. Analogiquement, les druides se refusaient de fixer leur doctrine par l'écriture au risque de la tuer. Les conceptions druidiques étaient bien vivantes et il n'y avait nul besoin de les enregistrer par écrit. On a précisément commencé à écrire la matière celtique lorsque la tradition a cessé d'être transmise oralement au grand jour, à cause des interdits dus à l'extension du christianisme."
Bravo si vous êtes arrivés jusqu'ici. Le druidisme ancien devait probablement s'inspirer de tout cela. Mais pour aujourd'hui, et pour demain, en quoi le druidisme peut-il nous aider ? Il me paraît important de retrouver notre place dans notre Espace (sur Terre et dans l'Univers) et dans notre Temps, comprendre les Eléments, en s'inspirant des concepts traditionnels de notre culture fondamentale
 
 
Elbourz (Mont)  perse  Le Mont Elbourz était considéré comme la sainte montagne cosmique d'où partait la route qui mène les âmes au ciel, là où l'on retrouvait l'âne aux neuf bouches avec six yeux et les dix poissons chargés de garder l'arbre Gaokerena dont le jus des fruits donnent l'élixir de l'immortalité tant convoité par un lézard malfaisant !...   
Enfers (les)  gréco-latine  Lieux où résident les âmes des morts. Primitivement ils sont situés tantôt sous la terre tantôt au delà du fleuve Océan à l'extrème occident dans une région que les rayons du soleil n'éclairent pas. C'est là que règnent Hadès et sa femme Perséphone. Le Tartare est entouré d'un triple rempart d'airain, c'est l'endroit le plus profond des Enfers. A l'origine c'est la prison pour les dieux où les héros qui ont enfreint les lois de Zeus et des Olympiens. On y retrouve, entre autre, des Géants, des Titans et Tityos, Tantale, Sisyphe, Salmonée, Ixion.
Voir Tartare, Styx, Hadès.
 
 
Enna  gréco-latine  Lieu de Sicile, près duquel Hadès enleva Perséphone.
 
 
Envie (l')  gréco-latine  L'Envie, les Grecs l'appelaient Phthonos, mais malheureusement elle ne possède aucune légende ou histoire. Elle personnifiait le malin, le mauvais oeil qui regardait avec jalousie et envie ceux ou celles dont elle ne pouvait s'assurer la disposition. Elle vivait dans un territoire macabre au rien de poussait, elle avait en permanence le coeur dévoré par des serpents qui la rongeaient. Elle était d'une terrifiante et effrayante maigreur. Cette maigreur était due à tous les désirs inassouvis qui la détruisaient.
 
Feng  chinoise  Le phénix. Le terme de phénix est trompeur, car cet oiseau n'a pas grand chose en commun avec celui des légendes européennes - ni l'aspect, ni les aptitudes de régénération ni les habitudes d'auto-immolation. Le phénix chinois ressemble à un faisan avec des plumes de paon - certaines descriptions en sont plus précises et plus difficiles à imaginer : tête d'un cygne, crête d'un coq, bec d'une hirondelle, cou de serpent, forme de dragon, ailes écailleuses, queue de poisson, avec parfois des morceaux de tortue... L'élément mâle du phénix s'appelle donc Feng. L'élément femelle s'appelle Huang. Ensemble ils représentent le bonheur conjugal. Le plumage du phénix est de cinq couleurs. Son chant est le plus merveilleux qu'on puisse imaginer. Il ne peut faire son nid que dans un sterculier et se nourrit de "fruits de bambous". Dans le confucianisme, le phénix porte sur la tête le symbole de la vertu d'humanité, sur les ailes al conformité morale, sur le dos la justice, sur la poitrine la bienveillance et sur le ventre la bonne foi. On dit aussi que sa tête représente le ciel, ses yeux le soleil, ses ailes le vent, ses pattes la terre, son dos la lune et sa queue les planètes. Le phénix est associé au yang et à l'été.   
Fenrir  nordique  Loup monstrueux fils de Loki qui tuera Odin lors de la fin du monde.   
Fêtes celtes  celtique  Les temps forts sont ceux qui vont générer des réjouissances et des rassemblements religieux.
Ils sont décalés d'environ 30 à 40 jours par rapport aux repères du cycle solaire et correspondent au maximum d'intensité de la période : fin Octobre, début Novembre pour Samain, la fête des Morts, en correspondance avec l'Ouest, période ou l'automne est dans sa puissance majeure ; fin Janvier, début Février pour Imbolc, moment de plus froid de l'hiver, associé au Nord ; fin Avril, début Mai pour Beltaine, le printemps dans son plus bel habit, associé à l'Est ; fin Juillet, début Août pour Lugnasad, la fête de la lumière, dédiée à Lug, associée au Sud et à la chaleur de l'été.
Les fêtes celtes antiques sont décrites avec une grande précision dans l'ouvrage : les fêtes celtiques de F LeRoux et C-J Guyonvarc'h.
Pour retrouver un sens à ces fêtes rurales et agraires, il est nécessaire de reconstruire le calendrier et de retrouver des lieux sacrés, ainsi qu'un rituel adapté.
 
 
Fjörgyn  germanique,nordique  La terre, mère de Thor
 
 
Galla  sumérienne  Les Gallas sont des petits démons.   
Ganesh  hindoue  le sage à tête d'éléphant, un dieu très populaire. Fils de Shiva et Parvati.   
Gayomart  perse  Le premier homme, né de la sueur d'Ohrmazd. Il mourut trente jours plus tard, mais de sa dépouille sorti un couple humain : Mashya et Mashyoi. Ils eurent sept couples d' enfants qui donnèrent naissance aux quinze peuplades qui (selon la Perse antique) peuplèrent la terre.   
Géants (les)  gréco-latine  Les Géants sont les fils de Gaïa et d'Ouranos. Ce sont des êtres, aux cheveux de serpent et à la queue de dragon, créés par Gaïa pour combattre Zeux (voir Gigantomachie).
Selon d'autres textes, ils sont nés de la semence d'Ouranos tombée sur la terre après que Cronos lui eut tranché le sexe.
Ils sont menés par Eurymédon, Alcyonée et Porphyrion.
 
 
Gilgamesh  babylonienne,sumérienne  Le roi d'Ouruk aux actions légendaires qui aurait vécu vers -2700. Comme Ulysse ou Héraclès, il est l'acteur d'un livre d'aventures fantastiques où se mêlent l'amitié née de victoires contre un géant, un taureau céleste, la mort de l'ami Enkidou, la recherche du secret de l'immortalité et la fatalité qui le laisse comme tous les humains attendre la mort dans son palais d'Ouruk.
Fils de Ninsoun.
Gilgamesh, souverain d'Ourouk, est jeune, fort et doté d'une intelligence si exceptionnelle qu'il ne trouve son égal en aucun homme; par ses qualités mêmes, il trouble l'ordre de la cité. Le peuple enjoint alors aux dieux de créer un rival à Gilgamesh: ce sera Enkidou, un homme du désert, inculte et brutal. Après l'avoir combattu, Gilgamesh devient son ami. Mais Enkidou meurt, et Gilgamesh, désespéré, entreprend la quête d'une plante qui procure la vie éternelle. Mais un serpent la dévore, renvoyant Gilgamesh, conquérant de toute chose sur terre, à son impuissance devant la mort. 
 
Gleipnir  germanique,nordique  La troisième chaîne du loup Fenrir. Fabriquée spécialement par les nains, elle ne se brisera qu'au Ragnarok.
 
 
Grées (les 3)("Vieilles femmes")  gréco-latine  Les 3 soeurs des Gorgones, vieilles dès leur naissance, : Péphreso, Enyo, Dino.   
Grjottungard  germanique,nordique  Lieu où se battent Thor et Hrungnir, sur la frontière du monde des dieux et du monde des géants.
 
 
Haab  maya  L'année solaire.   
Hadès  gréco-latine  Lat. Pluton
Le seigneur des Enfers : Dieu impitoyable des Enfers, Hadès ne rend jamais ceux qui sont allés dans son royaume.
Hadès est fils de Cronos et donc frère de Zeus, et de Poséïdon. Dans le partage du monde entre les trois frères, c'est à lui qu'échoient le monde souterrain et les Enfers, tandis que Zeus prend le Ciel et Poséïdon la Mer. Hadès a reçu des Cyclopes un casque qui le rend invisible. Il est redoutable au combat et participe à la lutte contre les Titans. Hadès règne sur les morts, assisté de démons auxquels il impose son autorité. Il interdit à ses sujets de sortir de son domaine et s'indigne quand on lui ravit ses proies. Il est le dieu le plus haï des mortels et même les dieux en ont horreur (L'Illiade, XX, 61). Il tombe amoureux de Perséphone, mais il lui est interdit par Zeus de l'épouser, le roi de l'Olympe répugnant à voir cette tendre jeune fille enfermée pour l'éternité dans les Enfers. Alors, il se décide à l'enlever et, lorsque Zeus lui donne l'ordre de la rendre à sa mère Déméter, il est trop tard : Hadès lui a fait manger une graine de grenade qui la lie définitivement aux Enfers. Perséphone devient aussi cruelle que son époux.
Hadès interdit l'entrée des Enfers à Héraclès, mais celui-ci le blesse d'une flèche et obtient la victoire (L'Iliade, V, 395 sqq. ). On a toujours peur de prnoncer son nom ; aussi l'appelle-t'on Pluton, "le Riche", peut-être parce que, comme dit Sophocle, "le sombre Hadès s'enrichit de nos gémissements et de nos pleurs" (Oedipe roi, 30). 
 
Hanan pacha   inca  Le monde du dessus.
 
 
Hastsezini  autre  Le dieu du feu chez les indiens Navajos.   
Hati  germanique,nordique  Loup né d'une ogresse/trollesse qui poursuit la lune pour la dévoreret qui l'attrapera à la fin des temps.
 
 
Heng E  chinoise  La lune.   
Hespérides (les)  gréco-latine  Les Hespérides au fin fond des Terres vivaient trois Hespérides, respectivement nommées Æglé, Érythie, et la dernière Hespéraréthousa. Elles étaient magnifiques, elles vivaient insouciantes dans un jardin enchanté dans le centre d'une grotte. Elles avaient pour but, de veiller avec l'aide du dragon Ladon, de protéger un superbe arbre aux pommes d'Or. Cette arbre était le cadeau de Gaïa envers Héra lors de son union avec le grand Zeus. Le dieu Héraclès vola les Pommes d'Or aidé d'Atlas. Mais Athéna leur firent rendre les fruits magiques aux Hespérides.

Filles d'Atlas, au nombre de trois. Filles de Nyx.
Elles gardaient un jardin dons les arbres produisaient des pommes d'or placées sous la garde d'un dragon à cent têtes : Ladon.
Le 11ème travail d'Hercule consista à voler les pommes de leur jardin, après qu'il eu tué le dragon Ladon.
Selon d'autres sources, c'est Atlas qui s'empara des pommes pendant que Hercule le remplaçait pour soutenir le ciel.
Ces pommes étaient un cadeau de Gaïa à Héra pour son mariage avec Zeus.
 
 
Hildr  germanique,nordique  La bataille, nom de Walkyrie.
 
 
Hindouisme  hindoue  L'hindouisme est une religion très compliquée, et la plus importante de l'Inde actuelle. Elle est issue d'anciennes croyances qui se sont perpétuées au cours des millénaires tout en se modifiant. L'origine de la mythologie hindoue se trouve dans la religion védique, a laquelle succède la religion hindoue.
Les dieux indous recréent périodiquement l'univers et luttent contre les forces démoniaques qui menacent l'ordre du monde. C'est pourquoi il est si important de leur consacrer des offrandes et des sacrifices; Les dieux indous sont au nombre de 33, mais ils sont si mystérieux que l'on peut en compter 33333. Vers 400 av. J.C. ils laissent la place à une puissance divine pouvant prendre plusieurs apparences (SHIVA, BRAHMA, VISHNOU). 
 
Hrim  germanique,nordique  Le givre. D'où : Hrimthursar, les Thurses (géants) du givre.
 
 
Huaca  inca  Lieu sacré témoins d'un évènements exceptionnel ou remarquable par leur aspect. Ainsi certains rochers servaient de bornes ou étaient considérés comme protecteurs et gardiens des champs et des cultures.    
Huitzilopochtli  aztèque,toltèque  Le colibri du sud. Dieu du Sud, de la guerre, de la chasse, du soleil. Maître du monde. On lui offre des sacrifices humains. Soleil au zénith. Fils de Coatlicue. Dieu de la guerre Toltèque. Le sorcier colibri, dieu tribal aztèque. Divinité tutélaire des aztèques. A un arc dans la main droite, et un faisceau de flêches dans la gauche, autour de ses reins s'enroulent des serpents. Il passe pour avoir guidé le peuple aztèque dans toutes les étapes de leurs migrations et de l'expansion de l'empire. Comme il devait être nourri de coeurs et de sang humain, les Aztèques pratiquaient des sacrifices en masse. Huitzilopochtli a pour mère Coatlicue (Jupe Serpent), une divinité terrestre. Huitzilopochtli était une divinité purement aztèque qui ne fut pas représenté dans les cultures méso-américaines antérieures. Dieu tribal de la Guerre et du Soleil, il était la divinité la plus importante de la capitale de l'empire aztèque, Tenochtitlan. Dans les codex, on le reconnaît à sa peinture corporelle avec des bandes bleues et jaunes, ses plumes de colibri sur la jambe gauche, ses pointes de flèches ornées de plumes et son propulseur en forme de serpent ou atlatl. Son nom indique qu'il était associé dans les rites à la guerre et à la mort : les colibris représentaient les âmes des guerriers morts accompagnant le Soleil, leur dieu, dans sa course quotidienne à travers le ciel. Comme pour Quetzacoatl, mythe et histoire s'entremêlent dans plusieurs récits sur l'origine de Huitzilopochtli. Qu'il ait été considéré comme un dieu ou comme un héros déifié par la suite, cela n'est pas clair. Il était généralement à l'origine des pérégrinations des Aztèques qu'il conduisit jusqu'à leur territoire près d'Aztlan au nord-ouest du Mexique. Les événements concernant la naissance du dieu à Coatepec peuvent être interprétées comme une renaissance mythique de la transformation d'un homme en un dieu prophétique tout-puissant. Pendant leur grande migration vers le sud de vallée de Mexico, les Aztèques étaient précédés par quatre prêtres-dirigeants qui portaient une grande statue du dieu. Cette figure magique qui présidait les événements futurs conseilla aux Aztèques de changer de nom et de devenir les Mexica, et leur indiqua en secret la route à suivre. D'après les mythes de pérégrinations, Huitzilopochtli promit à son groupe qu'il allait conquérir tous les peuples, qu'il deviendrait le maître du monde et qu'il recevrait des tributs de pierres précieuses, de plumes de quetzal, de corail et d'or. L'accession de Huitzilopochtli au même statut que d'autres dieux créateurs plus importants se traduit par son identification mythique au Tezcatlipoca bleu dont la direction sacrée était le sud.  Huitzilopochtli
Huitzilopochtli (2)
Illapa, Yllapa, Chuquiilla, Chuqui Illapa, Cuilla, Inti Illapa, Libiac  inca  Le dieu du tonnerre, des éclairs, le dieu des phénomènes métérologiques.
Il faisait l'objet de prières destinées à obtenir de lui une pluie dispensatrice de fertilité.
Il était réprésenté sous la forme d'un homme vêtu de vêtements brillants (éclairs). Il portait des pierres (grêle) qu'il lançait à l'aide d'une fronde et une jarre pleine d'eau qu'il avait recueilli dans la Voie Lactée. Avec sa massue il faisait entendre le tonnerre.
On lui rendait hommage dans tout le pays en sacrifiant des lamas voire des enfants. Son temple principal se trouvait à Pucamarca mais sa représentation se trouvait aussi dans le temple du soleil (El Coricancha) à gauche de l'image du soleil.
Illapa était aussi considéré par beaucoup de peuplades comme l'aïeul du héros fondateur de leur communauté.
 
 
Imhotep / Amenhotep / Amenhotep- fils-d'Hapu  égyptienne  Le célèbre architecte qui a réalisé la pyramide du roi Djeser, il a été déifié à la basse époque en temps que dieu guérrisseur.
Patron des scribes et des artisans, également associé à la sagesse et à la médecine. Par la suite divinisé et considéré comme le fils de Ptah. Habituellement représenté assis, la tête rasée et tenant un rouleau de papyrus à la main. 
 
Inari  japonaise,shintoïste  Le dieu du riz.   
Ing  germanique  Lié à Freyr, le dieu germanique Ing est reconnu comme le fondateur de la dynastie des Ynglingar.
 
 
Inti  inca  Le dieu Soleil, le dieu suprême.
Inti, le dieu du Soleil, passait pour être le fondateur de la dynastie impériale. Il était représenté à ce titre sous la forme d'un disque solaire à visage humain et entouré de rayons lumineux, et célébré dans le temple du Soleil, le Coricancha de Cuzco.
Chaque jour Inti parcours le ciel vers l'ouest puis plonge dans la mer pour nager et revenir le lendemain matin à l'est et reprendre sa course céleste.
C'est l'époux de Mama Killa, la lune.
Mais aussi il était marié à Pachamama, la déesse de la terre, dont il eut quatre fils.
 
 
Ishkour-Adad / Ishkur  sumérienne  L'orage. Le dieu de l'orage. Deviendra Adad dans les religions sémitiques.   
Izanagi  japonaise,shintoïste  Le dieu qui a créé le monde avec sa femme Izanami. Dieu de la vie.
Père de Amaterasu.

Izanagi et Izanami

Izanagi et Izanami étaient frère et soeur. Un jour ils descendirent du ciel de long de l'arc-en-ciel et Izanagi agita l'océan avec sa lance, puis la retira. D'une goutte d'eau naquit la première île, le couple vint l'habiter et ils dressèrent une grande colonne au milieu. Ils célébrèrent la première cérémonie du mariage, Izanagi contournant la colonne par la droite et Izanami par la gauche.
"Oh le beau jeune homme" dit Izanami.
"Oh la belle jeune fille" répondit Izanagi.
Puis ils s'accouplèrent, mais leurs enfants ne furent que des êtres difformes. Izanagi dit que c'était sans doute parce qu'Izanami, contrairement aux règles, lui avait adressé la parole la première lors de la cérémonie. Ils recommencèrent.
"Oh la belle jeune fille" dit Izanagi.
"Oh le beau jeune homme" répondit Izanami.
Et cette fois leurs enfants furent les îles du Japon et les autres pays et les dieux de la mer, des vents et des arbres. Le dernier conçu fut le dieu du feu Kaguzuchi, mais celui-ci brûla sa mère en venant au monde et Izanami mourut et descendit en enfer.
Izanagi devint fou de désespoir et descendit à son tour aux enfers pour revoir Izanami. Mais elle avait déjà mangé la nourriture infernale et ne pouvait plus revenir. Elle lui dit adieu et le supplia de ne pas la regarder, mais il ne put y tenir et allume une torche. Mais il vit alors le corps en putréfaction d'Izanami, dévoré par les vers. D'horreur, il s'enfuit.
Izanami, cruellement humiliée, lui courut après pour se venger, mais il réussit à s'enfuir et à boucher l'entrée des enfers avec un lourd rocher. Puis il la répudia. Elle lui promit par vengeance de tuer chaque jour mille personnes, Izanagi lui répondit que chaque jour il en ferait naître mille cinq cents.
Souillé par l'enfer, Izanagi se purifia. En lavant son oeil gauche, il donna naissance à Amaterasu, la déesse du soleil ; en lavant son oeil droit, il enfanta Tsukiyomi, le dieu de la lune. Susanoo, le dieu des tempêtes, naquit de son nez.
 
 
Izanami  japonaise,shintoïste  La déesse qui a créé le monde avec son mari Izanagi. Plus tard, elle est devenue déesse des morts.
Selon certaines sources, elles serait la mère de Amaterasu.
Voir : Izanagi et Izanami. 
 
Jotun  germanique,nordique  Les géants.
 
 
Junon  carthaginoise  la lune.   
Kay pacha  inca  Le monde d'ici, par rapport au mode d'en haut et à celui d'en bas.   
Ki  sumérienne  La terre, épouse de An, mère de Enki.   
Kirin  japonaise  Licorne divine.   
Kittu  sumérienne  La Vérité. Serviteur de Shamash.   
Krishna  hindoue  L'une des incarnations de Vishnou.   
Kukulkan  maya  Le dieu du Vent, il symbolisait aussi la lumière et la vie.
Il était associé à la planète Vénus.
 
 
Kurama Tengu  japonaise  Les kurama tengus, ou tengus du mont Kurama.
Une espèce de Tengu. 
 
Kusanagi  japonaise,shintoïste  Le nom de cette épée signifie " coupeuse d'herbe ", et c'était l'épée de Susano-wo jusqu'à ce qu'il la confie à sa soeur Amaterasu. dans la majorité des légendes, il l'a trouvée dans la queue de dragon à huit têtes qu'il a tué, pourtant une minorité disent que c'est avec cette épée qu'il a justement tué le dragon.
Voir : Susano-Wo et Kusinada. 
 
L'anneau des Nibelungen  germanique,nordique 

L'anneau des Nibelungen (version de Wagner)

L'or du Rhin

Alberich était un nain qui tenta de courtiser les ondines du Rhin. Celles-ci le repoussèrent, mais en les pourchassant, il vit de l'or au fond de la rivière. Cet or était magique et il pouvait être forgé en un anneau qui donnerait pouvoir sur le monde à son propriétaire, mais celui qui le forgeait devait renoncer à jamais à l'amour. Albérich fit ce sacrifice et devint chef du peuple des nains, qui durent lui forger un immense trésor.
Pendant ce temps les dieux s'inquiétaient, car les géants Fasolt et Fafnir qui avaient construit leur domaine devaient bientôt recevoir en paiement Freya, la déesse de l'amour, qui de plus était celle qui donnait aux dieux leur éternelle jeunesse. Alors que les géants s'impatientaient déjà, Loge, dieu du feu et du mensonge, arriva, et Wotan, le roi des dieux, lui demanda s'il avait trouvé une monnaie d'échange pour Freya. Loge commença par dire que non, bien sûr, rien ne pouvait égaler Freya, et qu'il fallait être bien fou pour renoncer à une jolie femme pour avoir quoi que ce soit d'autre. C'est ainsi qu'il amena la conversation sur Albérich. Les géants, intrigués, dressèrent l'oreille et admirent qu'en échange du trésor d'Albérich et de son anneau miraculeux, ils renonceraient à Freya.
Il ne restait plus à Wotan et Loge qu'à le trouver. Ils descendirent sur terre, juste au moment ou Mime, le frère d'Albérich, qui était devenu son esclave à cause de l'anneau, venait de finir de forger et de remettre à Albérich un casque qui pouvait rendre invisible et pouvait transformer son propriétaire en ce qu'il voulait.
Mime mit les dieux au courant de la situation et ils allèrent parler à Albérich qui se vanta de pouvoir bientôt les dominer à l'aide de l'anneau, et du heaume que venait de lui forger Mime. Loge fit un peu de provoc et commença par mettre Albérich au défi de se transformer en dragon ; il le fit sans peine et le heaume commença à faire très envie à Loge. Puis il lui demanda de se transformer en crapaud, et quand Albérich le fit, il lui sauta dessus et le ligota.
Albérich, comme prix de sa liberté, dut donner non seulement tout le trésor qu'il avait amassé, mais aussi le heaume et l'anneau. Cependant, se voyant ainsi spolié, il maudit l'anneau de sorte que son porteur ne soit jamais heureux.
Wotan rentra dans son palais et essaya d'échanger Freya contre le trésor d'Albérich. Mais pour les contenter, Loge dut donner aussi le casque, et Wotan l'anneau. Il eut beaucoup de mal à s'en séparer, mais finit par s'y résoudre. À peine l'avaient-ils qu'ils se battirent pour savoir lequel des deux aurait l'anneau. Fafner tua Fasolt, puis il alla vivre dans une grotte et se transforma en dragon pour surveiller son trésor.

La Walkyrie

Beaucoup plus tard, un homme appelé Siegmund demanda un jour asile chez un autre qui s'appelait Hunding. Quand il entra dans la maison, sa femme, Sieglinde, était seule. Elle avait été mariée à Hunding de force et n'aimait pas son mari, et elle tomba amoureuse de Siegmund.
Quand Hunding rentra, il commença par vouloir renvoyer ce vagabond, puis il découvrit que c'était un des ennemis de sa famille. Il lui accorda alors le gîte, pour que le combat à mort qu'il avait l'intention de livrer le lendemain soit un combat loyal. Mais Siegmund n'avait pas d'arme. Désespéré, il pria son père, Wotan, de lui accorder l'épée qu'il lui avait promise un jour. C'est alors que Sieglinde vint le voir, et lui dit qu'il y avait dans le jardin une épée plantée dans un arbre et que personne n'avait jamais réussi à retirer. Siegmund prit l'épée, et en discutant avec Sieglinde, il découvrit qu'ils étaient frère et soeur (elle avait été enlevée de chez elle petite fille). Mais même cela ne put diminuer la force de leur amour, et ils s'unirent.
Wotan demanda à sa fille, la Walkyrie Brunnhilde, d'aller aider Siegmund dans son combat. Mais Fricka, sa femme, entra et se plaignit qu'on n'aller tout de même pas aider cet homme incestueux, et fils d'un adultère qui plus est. Wotan fut obligé de se ranger à ses raisons et demanda à Brunnhilde, à contrecoeur, d'aller aider Hunding.
Mais Brunnhilde fit ce que voulait réellement son père plutôt que ce qu'il lui avait ordonné, et elle aida Siegmund. mias Wotan, voyant celà, intervint lui-même dans la bataille et brisa l'épée de Siegmund qu'il lui avait offerte lui-même. Siegmund fut tué. Sieglinde voulut mourir aussi, mais Brunnhilde lui demanda de ne pas le faire pour l'enfant de Siegmund qu'elle portait.
Brunnhilde fut punie par Wotan pour avoir désobéie : il la transforma en humaine, et l'endormit dans un cercle de flammes. Elle ne se réveillerait que je jour où un humain franchirait le mur de flammes, et alors quel qu'il soit elle serait forcée de l'épouser.

Siegfried

Sieglinde était morte en couches, et l'enfant, Siegfried, avait été élevé par le nain Mime, le frère d'Albérich. Celui-ci comptait se servir de Siegfried pour récupérer l'anneau, et ainsi devenir maître du monde, puis le tuer ensuite. Mais il fallait à Siegfried une épée à sa mesure pour tuer Fafner, et Mime ne pouvait forger une épée que Siegfried ne cassait pas de ses mains nues, Il savait qu'il ferait mieux de recoller l'épée de Siegmund, mais ne pouvait y arriver.
Un jour, il apprit par Wotan que seul celui qui ignore la peur pourrait recoller l'épée. Le même jour, Siegfried l'insulta et le rudoya pour son travail et se mit à recoller l'épée seul. Il y arriva. Mime, mort de peur, commença a préparer un poison pour se débarasser de Siegfried.
Siegfried se mit en route pour tuer le dragon, Wotan apparut devant Fafner et lui prédit sa mort, à laquelle il pouvait échapper s'il rendait l'anneau au Rhin, mais Fafner ne pouvait même plus concevoir le fait de vivre sans l'anneau.
Siegfried arriva, et le combat fut bref. Après la mort de Fafner, Siegfried but son sang, et aussitôt se rendit compte qu'il comprenait le langage des animaux. En écoutant les oiseaux, il apprit l'importance de l'anneau et le pouvoir du heaume, et il apprit aussi que Mime projetait déjà de le tuer. Son sang ne fit qu'un tour et c'est lui qui le tua.
Puis il apprit par les oiseaux qu'une très belle femme dormait au milieu d'un cercle de flammes sur une colline proche. Il s'y rendit, et quand Wotan essaya de l'arrêter, il brisa sa lance avec laquelle il avait désarmé Siegmund, puis il réveilla Brunnhilde qui tomba amoureuse de lui.

Le crépuscule des dieux

Siegfried quitta Brunnhilde au matin en lui laissant l'anneau en gage de son amour, puis il se rendit dans une ville. Là vivaient le prince Gunther et la princesse Gutrune, ainsi que leur demi-frère Hagen, qui était secrètement le fils d'Albérich. Il avait la taille des humains, mais la ruse et la bassesse de son père. Il parla aux autres de Siegfried et vanta sa beauté. Il vanta aussi la beauté de Brunnhilde, mais sans dire qu'il y avait quelque chose entre les deux. Et il assura à Gutrune qu'il pourrait lui obtenir l'amour de Siegfried si seulement elle lui faisait boire le philtre qu'il venait de préparer. C'était un philtre qui faisait perdre la mémoire.
Quand Siegfried le but, il oublia Brunnhilde, et Gutrune qui était fort belle réussit à le séduire. Puis, en échange de sa soeur, Gunther lui demanda de conquérir pour lui Brunnhilde, qui dormait au milieu d'un cercle de flammes que Gunther ne pouvait franchir, Siegfried accepta. Coiffé du heaume qui lui donnait l'apparence de Gunther, il réveilla Brunnhilde et lui reprit l'anneau.
Brunnhilde devait épouser Gunther. Quand elle vit Siegfried, elle le traîta de traître mais il ne comprit pas. Puis quand elle vit que c'était lui qui avait l'anneau et non pas Gunther, elle comprit que c'était lui qui l'avait conquise pour un autre... Elle se mit à le haïr, et quand Hagen lui proposa de tuer Siegfried, elle lui appris qu'il n'était vulnérable que par un coup dans le dos.
C'est ce que fit Hagen : il tua lâchement Siegfried, mais Brunnhilde comprit ce qui s'était passé. Pendant que Gunther et Hagen s'entretuaient pour la possession de l'anneau, elle le prit pour elle. Elle aurait pu alors, simplement en le rendant au Rhin, éviter la chute des dieux et le commencement du règne des humains, mais elle refusa, par amour pour Siegfried et rancune pour son père. Et c'est seulement après la mort des dieux que l'anneau fut rendu au Rhin. Hagen se noya en tentant de l'empêcher. Et le feu du bucher de Siegfried monta jusqu'aux cieux et détruisit la forteresse des dieux.
 
 
L'apocalypse  autre  Religion juive, chrétienne, musulmane.

L'apocalypse est le récit fait pas Saint Jean de ce que Dieu lui a révélé au sujet de la fin du monde, adressé aux sept églises d'Asie : Ephèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie et Laodicée.
Jean raconte qu'il fut transporté au ciel, où il vit le trône de Dieu, et vingt-quatre vieillards et quatre animaux, un lion, un taureau, un au visage d'homme et un aigle, à six ailes, qui se prosternaient tous devant Dieu et chantaient ses louanges. Dieu tenait un livre scellé de sept sceaux, et un ange demanda qui serait digne de le lire. Seul l'agneau sacrificiel, aux sept cornes et aux sept yeux, pouvait en être capable. Il ouvrit les quatre premiers sceaux et quatre cavaliers, la Pestilence, la Guerre, la Famine et la Mort, furent envoyés sur terre. Quand il ouvrit le cinquième sceau, on rendit hommage aux martyrs de Dieu et on leur donna des robes blanches. Quand il ouvrit le sixième, le soleil devint noir, les étoiles tombèrent sur terre, et les hommes se cachèrent dans les montagnes.
Les serviteurs de Dieu marquèrent d'un sceau les justes, qui furent amenés au ciel avec les martyrs, et l'agneau ouvrit le septième sceau. Alors sept anges, qui avaient des trompettes, se préparèrent à en sonner. Le premier sonna de la trompette, et de la grêle et du feu tombèrent sur terre. Le deuxième, et la mer devint du sang. Le troisème, et une étoile toma du ciel et les eaux devinrent poison. Le quatrième, et les astres perdirent un tiers de leur clarté. Le cinquième, et des sauterelles géantes assaillirent les hommes, les torturant dans les tuer. Le sixième, et l'armée des anges détruisit un tiers des hommes. Mais les survivants ne se repentirent pas.
Puis le septième ange sonna de la trompette, et les vieillards se prosternèrent. Une femme enceinte apparut dans le ciel, vête de lune, de soleil et d'étoiles. Un dragon à sept têtes apparut, qui comptait manger son enfant dès qu'elle l'aurait mis au monde. Michel et ses anges combattirent contre le dragon, qui était Satan et était lui aussi accompagné de ses anges. Satan perdit et fut précipité sur terre. Il essaya de retrouver la femme, mais la terre vint au secours de la femme.
C'est alors que monta de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et qui semblait immortelle. Les hommes l'adorèrent, et ils adorèrent aussi le dragon qui lui avait donné son pouvoir. Une autre bête apparut qui fit des prodiges et poussa les gens à adorer la première.
Les anges avertirent une dernière fois les hommes, leur parlant du courroux de Dieu. mais ils n'en tinrent pas comptent, et ils déversèrent sur la terre encore sept fléaux dans sept coupes : des maladies malignes, la mer devint du sang, les fleuves devinrent du sang, le soleil brûla les hommes, puis le royaume de la bête fut plongé dans les ténèbres, puis l'Euphrate fur mis a sec et des démons en sortirent pour la grande bataille contre Dieu, et enfin il y eu un tremblement de terre immense qui détruisit tout ce qui restait.
Puis l'ange emmena Jean voir Babylone, le grande prostituée, la mère des impudiques et de toutes les infâmies. Mais un ange arriva qui la détruisit ainsi que tous ceux qui s'étaient enrichis grâce à elle, et tous les habitants des cieux se réjouirent. Puis le "Fidèle" apparut sur un cheval blanc, avec les anges il détruisit la bête et son faux prophète, et Satan fut enchainé pour mille ans. Tous ceux qui n'avaient pas adoré la bête revinrent à la vie pendant ces mille ans.
Quand les mille ans furent accomplis, Satan fut délié et sortit de sa prison pourr séduire les peuples, Gog et Magog. Ils luttérent contre Dieu et investirent même le camp des saints, mais ils furent finalement vaincus et précipités dans un étang de feu et de soufre.
Alors tous les morts reprirent vie et furent jugés selon leurs oeuvres, et les mauvais furent jetés dans l'étang de feu. Puis pour les autres, la Jérusalem nouvelle descendit du ciel, qui fut la fiancée de l'agneau, et dans laquelle vivront les justes, heureux et rois pour les siècles des siècles.
 
 
L'étrange pyramide du "cimetière royal d'Ur"  mésopotamienne  Il s'agit bien d'une pyramide à étages, comme le furent les premières pyramides construites dans la Vallée du Nil et au Mexique...
Toujours est-il que cette nécropole n'est pas un temple d'adoration à un grand dieu ou autre petite divinité protectrice, mais bien une pyramide de conservation des corps, bâtie il y a plus de 4 600 ans ! C'est à dire entre -2650 et -2600, selon les identifications des deux rois d'Ur : Meskaladung et Akalamdung que Sir Leonard Wolley a mis à jour en 1921 de notre ère ! Or cette date se situe juste après la période du grand Premier-Ministre égyptien : Imhotep.
Il est fort probable que des quantités d'autres pyramides ont été bâti pour des fonctions similaires, mais les sables du désert et les voleurs de tombes se sont chargés de piller ces trésors de grande valeur. Pour le reste, les pierres ont dû servir de matériau de construction pour les immenses projets d'Assur, de Ninive, Babylone, etc ...
A noter que ces premiers rois connus de la Terre ont été enterrés avec leurs richesses personnelles : bijoux, or, argent, mobilier, vaisselles et pièces d'art à la manière des grands pharaons égyptiens...  
 
La Badb, Bodb, Badb Catha, 'Corbeau de Bataille'  celtique  Divinité d'origine irlandaise.
Déesse irlandaise de la guerre, des batailles et des carnages.
Elle a fait partie d'une trinité des déesses avec Macha (Nemain) et la Morrigan.
Elle a souvent pris la forme d'une corneille ou d'un corbeau pendant la guerre, quand elle a été connue comme Badb Catha, "corbeau de bataille". Elle a souvent participé aux batailles, influençant leurs résultats, et a mené les Tuatha de Danaan à la victoire sur les Fomoires à la bataille mythique de Magh Tuireadh (Moytura).
Elle prophétisa le sort malheureux des Tuatha De Danann après la bataille de Magh Tuireadh.
 
 
La bouilloire magique (légende)  japonaise,shintoïste  Une histoire de tanuki.

Il y a longtemps, un vieux prêtre vivait dans un temple du Japon. Il aimait particulièrement, entre tous les menus agréments de la vie de prêtre, la cérémonie du thé. Il collectionnait les bouilloires, et il remettait en état les bouilloires anciennes. Un jour, il acheta une vieille bouilloire rouillée à un marché, la nettoya et la polit. Il la montra à ses élèves qui admirèrenr son travail, puis il la remplit d'eau qu'il mit à chauffer. Mais la bouilloire se mit alors à crier "Au secours, au secours, je me brûle!"
Le saint homme et ses élèves sursautèrent, et alors sur la bouilloire se mirent à apparaître un visage, des bras et des jambes. C'était un tanuki! Le prêtre décida que la bouilloire-tanuki était maudite et ne devait pas rester dans le temple. Aussi, le jour suivait, quand un bûcheron passa par les temple, le prêtre lui proposa de lui donner cette bouilloire pour rien. Le bûcheron accepta, et rentra chez lui, où la même chose se produisit. Mais avant que le bûcheron ne s'effaie, le tanuki lui proposa : "Bûcheron, j'ai un arrangement à te proposer. Tu ne me mettrsa plus jamais sur le feu, et moi je ferai de toi un homme riche." Comme le bûcheron était très pauvre, il accepta. Il le retira du feu et le lendemain ils se rendirent à la foire du village. La bouilloire fut placée sur une estrade, et là elle se retransforma en tanuki.La foule cria de surprise, et alors le tanuki se mit à danser et à faire des tours. Il fit celà de nombreuses semaines, et les gens payaient cher pour voir la fameuse bouilloir tanuki. Un jour, le bûcheron dit "Tanuki, j'ai largemetn assez d'argent. Veux-tu rentrer au temple, maintenant ?" Le tanuki considéra la question, puis il répondit "Seulement si tu obtiens qu'ils ne me placent jamais sur le feu! - Je te promets que je ne te laisserai pas avant d'obtenir d'eux qu'ils prennent bien soin de toi et qu'ils te donnent régulièrement du gâteau de riz!" Le tanuki fut satisfait, et le bûcheron retourna au temple où il expliqua la situation. Le prêtre lui dit "Tanuki, je suis désolé d'avoir commencé par te mettre sur le feu. Si j'avais su, je ne l'aurais jamais fait. S'il te plait, reste ici et porte chance à notre temple" Le tanuki-bouilloire fut posé à la place d'honneur, avec ses gâteaux de riz favoris à portée de main ; mais plus personne ne le vit jamais se transformer en tanuki.
 
 
La cavale  mésopotamienne  fille de Shapash à Ougarit    
La chute de Lucifer  autre  Religions juive, chrétienne et musulmane.

Lucifer était un ange, qui se révolta contre Dieu.
Chez les juifs, il est celui qui refusa de reconnaître l'homme en tant que sommet de la création de Dieu, et passe son temps à le tenter pour démontrer à Dieu le contraire.
Chez les chrétiens, il est carrément plus maléfique que ça (et il a plus de grandeur aussi) puisqu'il a commis le péché de vouloir s'égaler à Dieu. Il fut, avec ses alliés, vaincu, transformé en démon et projeté aux enfers, et il y torture éternellement les humains mauvais.
 
 
La création du monde  gréco-latine  Au début il n'y avait que le Chaos, puis du Chaos naquit Gaïa, la terre. Gaïa à elle seule enfanta le ciel Ouranos, l'océan Pontos et l'enfer Tartare ; puis avec Ouranos elle enfanta les Cyclopes à l'oeil unique, les Hécatonchires à cent bras et cinquante têtes, puis les douze titans. Mais Ouranos craignait qu'un de ses enfants en devienne plus puissant que lui, et il les précipitait tous dans le Tartare au fur et à mesure de leur naissance.

Gaïa était malheureuse du sort de ses enfants, elle alla voir Cronos, le plus puissant des titans, et lui conseilla la révolte. Elle l'arma d'une faucille et Cronos trancha le sexe se son père pendant son sommeil, puis le remplaça en tant que chef du monde.

La semence d'Ouranos tomba sur terre, engendrant une dernière fois les géants, les nymphes des frênes, et surtout Aphrodite, la déesse de l'amour et de la beauté.

Mais Cronos ne fit délivrer que les Titans et laissa aux enfers les Cyclopes et les Hécatonchires. De plus, Ouranos avait prédit à Cronos que lui aussi serait détrôné par son fils ; aussi Cronos dévorait tous ses enfants à la naissance : Hestia, Héra, Demeter, Poséidon et Hadès. Quand Rhéa, la femme de Cronos, devint enceinte pour la sixième fois, elle alla demander conseil à Gaïa pour sauver cet enfant-là. Gaïa estimait que Cronos, en ne sortant pas tous les enfants de Gaïa du Tartare, l'avait trahie, et elle saisit cette occasion de se venger de lui. Elle conseilla à Rhéa de remplacer l'enfant par une pierre emmaillotée dans des linges. Cronos, glouton, ne s'aperçut de rien.

Le sixième enfant, Zeus, grandit sur une colline au milieu des nymphes, nourri par la chèvre Amalthée. Des guerriers veillaient sur lui et s'entraînaient aux armes quand il pleurait pour couvrir le bruit qui aurait pu arriver aux oreilles de Cronos. Quand Zeus fut adulte, il demanda à Métis, sa femme et la déesse de la prudence, de l'aider. Elle lui confia une potion vomitive qu'il cacha dans la nourriture de Cronos. Celui-ci recracha alors ses cinq premiers enfants et Zeus, avec cette aide, déclara la guerre à son père et aux autres Titans.

Pendant dix ans rien ne se passa car les deux camps étaient de force égale. Mais alors Zeus eut l'idée d'organiser une expédition dans le Tartare pour délivrer les Cyclopes et les Hécatonchires. Les Cyclopes forgèrent la foudre de Zeus, le trident de Poséidon et le casque magique d'Hadès. Avec cette aide, les dieux gagnèrent la guerre et précipitèrent tous les Titans dans le Tartare.

Gaïa demanda à Zeus d'avoir pitié et de permettre a tous ses descendants de vivre sur le mont Olympe avec les dieux, mais Zeus refusa. Furieuse, Gaïa envoya ses derniers enfants, les Géants, pour attaquer les dieux, mais ils furent vaincus, même Typhon qui était le plus puissant d'entre eux.

Zeus et ses frères se partagèrent le monde : Hadès devint roi du Tartare, Poséidon maître des océans, quand à Zeus il règna sur le ciel et la terre.

 
 
La guerre des Titans  gréco-latine  Zeus a libéré ses frères et soeurs. Ceux-ci décident donc de s'allier à lui contre Cronos.
Il leur reste à affronter les Titans, qui veulent rester les maîtres de l'univers.
Durant dix longues années, deux armées exceptionnelles s'affrontent, celle des Titans et celle des dieux du mont Olympe : Zeus et ses frères et soeurs.
Tous sont si puissants qu'aucun camp ne remporte de victoire décisive sur l'autre.
Zeus s'entoure des Cyclopes et des Cent-Bras et trouve en eux des alliés de choix. Les Cent-Bras, à eux trois, sont aussi terribles qu'une armée toute entière. Chacun envoie cent rocs, tandis que Zeus lance tant d'éclairs que les forêts s'embrasent et que la terre est ébranlée sous les coups de tonnerre.
Enfin, les titans sont vaincus et précipités sous terre, d'où ils ne ressortiront plus.
Zeus et les siens doivent encore affronter les Géants, mais les Olympiens sortent finalement vainqueurs de ce combat divin.
Ils se partagent l'univers. Zeus régnera sur le ciel, Hadès sur le monde souterrain et Poséidon sur les eaux.
 
 
La lune  syrienne  C'est le couple déesse Nikkal et le dieu Jarik.   
La mythologie mésopotamienne  mésopotamienne  Durant la période primitive, qui voit la naissance de l'écriture, les divinités des marais du Sud-Est (Sumer) constituent l'essentiel du panthéon. Doumouzi-Abzou, dieu de la Fécondité, représente la figure dominante avec son épouse, Inanna, dite la "Mémoire du temps". Ils sont tous deux au coeur d'un mythe et d'un culte qui se manifestent dans l'"esprit du palmier", lequel apparaît au printemps.
Les mythes vont mettre ensuite l'accent sur les origines, la signification et l'autorité du souverain: cette évolution correspond à l'instauration d'une organisation collective dans les cités-États mésopotamiennes. Le symbolisme de la fertilité prend alors une signification cosmique: la puissance et la violence de l'orage qui alimente le cours des fleuves. La tempête est le fait d'Enlil, dieu du Vent, qui contrôle les actions bénéfiques à la communauté humaine. L'autorité suprême du panthéon est Anou (ou An), l'esprit du ciel; de son union avec Ki (la Terre) est née la végétation. Il est le père d'Enki (appelé plus tard Ea), incarnation du sacré dans les eaux de la pluie, des rivières et des marais: d'où son identification au Tigre et à l'Euphrate. 
Genie aile protecteur - palais de Khorsabad - VIIIe siecle av. J.-C
La tour de Babel  autre  Religion juive, chrétienne, musulmane.

A cette époque, tous les habitants de la terre parlaient encore la même langue. Ils se rassemblèrent et voulurent construire tous ensemble une ville et une tour dont le sommet atteindrait les cieux. Alors Dieu confondit leurs langages pour qu'ils ne puissent plus continuer de travailler ensemble. Ils cessèrent de bâtir leur tour, se séparèrent, et se dispersèrent.
Dans la plupart des interprétations, Dieu punit les hommes pour avoir essayé d'atteindre le ciel, mais dans d'autres, il veut simplement disperser son peuple pour qu'il se répande sur tout la surface de la Terre.
On pense habituellement que Babel est une version légendaire de Babylone.
 
 
La treizième balle (légende)  japonaise,shintoïste  Cela se passait dans des temps reculés, et un jour, toute une région du Japon commença à être la proie d'une étrange peur. les animaux se faisaient dévorer, et bientôt les humains ne purent plus sortir la nuit non plus : on retrouvait leurs corps déchiquetés et à-demi dévorés.
Beaucoup de gens croyaient à l'intervention d'un démon ou un monstre, mais un des meilleurs chasseurs du Japon, qui vivait justement dans cette région, ne croyait pas à ces théories. Il commença à enquêter sur les gens qui avaient été dévorés, examina leurs corps, en pensa que celà devait probablement être un tigre ou un autre gros félin, venu du continent on ne sait comment. Il le pourchassa partout avec son fusil, mais ne le vit jamais.
Un jour, pourtant, il fut sur que cette fois serait la bonne. Il savait que la chose était tout près du village de sa naissance, et il était donc aller passer la journée avant de partir en chasse chez sa mère. Elle l'acceuillit avec joie - elle n'avait pas si souvent l'occasion de le voir! et lui prépara un fort bon repas. Il alla prendre un bref sommeil.
Il se réveilla en début de nuit et commença à préparer son fusil et ses balles. Il compta douze balles, et eut soudain l'impression qu'on l'observait. Il regarda autour de lui, et ne vit que le petit chat noir de sa mère, qui était réveillé et sortoit en baillant. Il se moqua de ses propres peurs, mais unpressentiment l'avertit que ce ne serait pas assez et il prit encore une balle.
La nuit était noire, et silencieuse, même pour un grand chassseur. Quand soudain, il entendit un terrible rugissement, et vit deux yeux verts énormes qui l'observaient, apparaissant subitement comme s'ils avaient surgi de nulle part. Et qui se rapprochaient de lui.
Le chasseur garda son sang-froid et se mit à tirer. Mais chacune de ses balles donnait un bruit métallique, et les yeux verts félins s'approchaient encore. il se mit à transpirer : était-ce un des monstres invulnérables des légendes ? Il se rappela des histoires qu'on lui racontait à propos du bakeneko, le chat géant qui dévorait les humains la nuit, et se faisait passer pour un chat ordinaire pendant le jour.
Il tira toutes ses balles sans plus de résultat que ce bruit métallique. C'est alors qu'il se rappela de sa treizième balle, qu'il avaita rangée dans une de ses poches. les yeux étaient tout près de lui - et l'obscurité toujours aussi totale - quand il réussit enfin à la placer dans son fusil et à tirer.
Et cette fois les yeux se fermèrent.
Le chasseur alluma du feu, et regarda. C'était bien le chat géant, le bakeneko des légandes! Et il était mort. À côté de lui, il y avait une plaque de métal sur laquelle on distinguait encore douze impacts de balles.
Le chasseur rentra chez lui, et annonça laconiquement à sa mère qu'il avait gagné. Elle en fut très heureuse, et ajouta encore "Je suis désolée, je ne pourrai pas te servir de soupe chaude, parce que je ne sais pas du tout où j'ai mis le couvercle en métal du chaudron, c'est fou à mon âge comme on oublie tout! Et le gentil petit chat noir que j'avais recueilli est parti aussi."
 
 
Labdacos  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Polydore et de Nyctéis. Père de Laios. Grand-père d'OEdipe.
 
 
Labyrinthe  gréco-latine  Le Labyrinthe fut conçu comme un ensemble de couloirs compliués d'où personne, une fois à l'intérieur ne pouvait en sortir.   
Labyrinthe (le)  gréco-latine  Le Labyrinthe fut conçu comme un ensemble de couloirs compliués d'où personne, une fois à l'intérieur ne pouvait en sortir.
 
 
Lacédémon  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Taygète et de Zeus. Epoux de Sparta. Père d'Eurydice et d'Amyclas. Troisième roi de Sparte.
 
 
Lacédémone  gréco-latine  Origine grecque

Royaume dont Oreste fut roi.
Voir Sparte-Lacédémone.
 
 
Lacédémone / Sparte-Lécédémone  gréco-latine  Royaume dont Oreste fut roi.
Voir Sparte-Lacédémone.
Ville dont Ménélas était le roi.
 
 
Lachésis  gréco-latine  Origine grecque

La vie / les jours de la vie.
Une des trois Parques, elle tournait le fuseau et distribuait les destinées.
Fille de Thémis, ou fille de la Nuit.
 
 
Ladon (1)  gréco-latine  Origine grecque

Dragon à 100 têtes qui gardait le Jardin des Hespérides. Il fut tué par Héraclès.
 
 
Ladon (2)  gréco-latine  Origine grecque

Fleuve d'Arcadie où Héraclès attrapa la biche de Cérynie.
 
 
Ladon (3)  gréco-latine  C'est le dieu-fleuve, fils d'Océanos et de Téthys dans laquelle le nymphe Syrinx se jette pour échapper aux assiduités de Pan.
 
 
Laërte  gréco-latine  Origine grecque

Roi d'Ithaque, père d'Ulysse. Fils d'Acrisios, époux d'Anticlée.
 
 
Laïos / Laïus  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Labdacos. Roi de Thèbes, époux de Jocaste et père d'OEdipe.
 
 
Lakshmana  hindoue  Demi-frêre de Rama, fils de Dasaratha et de Sumitra.   
Lakshmi  hindoue  Déesse de la chance.
Déesse de la joie, de l'harmonie et de l'équilibre.
Femme de Vishnu.
A chaque réincarnation de Vishnou, Lakshmi s'incarne en même temps que lui dans une femme qui sera sa compagne.
 
 
Lamassus  sumérienne  Ce sont des bons génies   
Lamiae  gréco-latine  Origine grecque

Une reine lybienne délaissée par Zeus, prenant l'apparence d'un fantôme terrifiant pour enlever et dévorer les enfants afin de se venger d'Hera qui par jalousie fit périr les siens.
 
 
Lance d'Assal  celtique  Lance possédée par Lug. Elle a la propriété de ne jamais manquer sa cible.
 
 
Laocoon  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Priam et d'Hécube ou fils de Thémistè et de Capys. Prêtre d'Apollon à Troie, étouffé avec ses fils par 2 serpents monstrueux.
 
 
Laodamie / Loadamie  gréco-latine  Origine grecque

Fille de Béllérophon. Epouse d'Evandre. Parfois mère de Sarpédon II.
 
 
Laomédon  gréco-latine  Origine grecque

6ème roi de Troie. Fils d'Ilos. Père d'Hésione, de Tithon, de Priam. Sous son règne, Apollon et Poséïdon furent contraint de construire les murailles de Troie. Comme il refusa de les récompenser, Apollon envoya les peste sur la ville.
Fils d'Ilios, il succéda à son père sur le trône de Troie. Avec l'aide de Poséidon et d'Apollon, il fit entourer la ville d'immenses remparts, il fit également construire un port. 
 
Lapithes  gréco-latine  Origine grecque

Peuple dont le roi fut Ixion, ainsi que Pirithoüs.
Peuple mythologique de Thessalie. Les Lapithes sont célèbres par leur adresse à dompter les chevaux, et surtout par leur combat contre les Centaures aux noces de Pirithoüs, où ces derniers, s'étant enivrés, insultèrent les femmes.
Héraclès leur fit la guerre.
 
 
Latinus  gréco-latine  Roi légendaire des Aborigènes, peuple du Latium. Il figure dans l'Enéïde comme père de Lavinie.
 
 
Latinus (rome)  gréco-latine  Roi légendaire des Aborigènes, peuple du Latium. Il figure dans l'Enéïde comme père de Lavinie.
 
 
Latone  gréco-latine  Origine romaine

Nom romain de Léto.
 
 
Lauf'Ey / Laufey  germanique,nordique  Traduction "Feuille"
Épouse du géant Farbauti et mère de Loki.
 
 
Lavinie  gréco-latine  Origine romaine

Fille de Latinus et épouse d'Enée.
 
 
Le Crépuscule des dieux  germanique,nordique  Voir le Ragnarok.
 
 
Le monstre de glace (légende)  japonaise,shintoïste  Une histoire de Yukionna / Yuki-Onna

Une femme avait deux enfants, et en ce jour d'hiver ils l'avaient suppliée de les laisser rendre visite à leur tante qui habitait tout à l'autre bout du village. Elle avait accepté, et ils étaient partis, la petite fille qui avait sept ans tenant son petit frère par la main.
Deux heures plus tard, ils n'étaient toujours pas rentrés, et une tempête de neige commençait à se lever! La mère inquiète se rendit chez sa belle-soeur pour lui demander ce qui avait bien pu arriver. Elle lui confirma que le deux enfants étaient déjà partis, car ils venaient de se rappeler que leur oncle paternel passerait chez eux ce jour-ci..
"J'ai du les croiser en chemin sans les voir à cause de la neige." se dit la mère pour se rassurer. Et elle rentra chez elle. Elle n'avait pas trop de difficultés, elle, mais elle craignait que des enfants si petits n'arrivent pas à se déplacer ou se perdent dans la neige. Et de fait, quand elle rentra chez elle, la maison était touours vide. Elle pensa "Ils ont du partir en avant chercher leur oncle!" et commença à s'effrayer vraiment, car alors ils pouvaient être sortis du village. "Si jamais ils se faisaient capturer par Yuki-Onna, l'esprit des glaces!" Elle partit sur le chemin qu'aurait du prendre l'oncle des enfants.
Il faisait très froid et elle ne voyait pas loin. Elle criait sans cesse le nom de ses enfants, mais elle avait l'impression que la tempête étouffait même les sons. Quand soudain elle vit venir à elle une femme en kimono, qui n'avait pas l'air de souffrir du froid, et qui portait dans les bras un paquet que la mère reconnut comme un jeune enfant emmailloté. "Ma bonne dame, dit la mère vous n'auriez pas vu deux enfants, une petite fille et un petit garçon ? - Non, répondit la jeune femme au kimono blanc et à la peau pâle, je n'ai vu que cet enfant qui tremblait de frois sous un arbre. Est-ce le votre ?"
La mère prit l'enfant dans ses bras, dans l'espoir que ce serait peut-être le sien... Mais aussitôt, l'enfant lui parut terriblement froid. Et il commença à peser de plus en plus lourd. Elle voulait le poser, mais elle ne pouvait pas le lacher... Et la femme à la peau blanche la regardait toujours, avec son visage dénué d'expression...
Elle était sur le point de ne plus pouvoir supporter ce poids, quand elle entendit des cris au loin, et elle vit des formes indistinctes qui se dirigeaient vers elle dans la tempête. La femme à la peau blanche se retourna aussi pour entendre, et alors seulement la mère trouva la volonté de déposer l'enfant. la femme poussa un cri et disparut, et l'enfant avec elle.
Peu de temps après, la femme vit courir vers elle son beau-frère et ses deux enfants. Elle était follement heureuse de les retrouver vivants, et son beau-frère lui dit "Ils ont fini par me trouver. Mais nous t'avons vu parler de loin avec la Yuki-onna, je ne sais pas comment tu t'en serais sortie toute seule. - Cette femme était la Yuki-onna ? Je croyais que c'était un horrible monstre de neige ? - Non, c'est bien elle. On peut la reconnaître à ses traces dans la neige : en effet, quand elle marche, ses pieds ne laissent aucune trace car elle flotte au-dessus du sol, mais quand elle s'arrête, on voit les traces de son long kimono imprmées dans la neige" Et en effet on pouvait voir ces traces, presque imperceptibles, mais que la tempêtre semblait respecter.
 
 
Le Ragnarök  nordique 

Le Ragnarök est une vision d'avenir, dictée par le destin et donc inéluctable.

Dans cette gigantesque bataille du Ragnarök qui se tiendra sur la belle plaine de Vigrid, aux portes d'Asgardr, la grande majorité des Dieux périront. Personnellement je préfère, d'un point de vue pratique, le Gylfaginning à la Völuspà qui, en tant que poème scaldique, a une construction plutôt compliquée. Mais je le préfère surtout pour l'épisode de Vidar tuant Fenrir car, et Dumézil l'a brillamment démontré, il présente, tout comme cette grande bataille eschatologique, de fortes réminiscences Indo-Européennes et une grande similitude avec le Dieu Hindou Vishnù. Lisons donc le chapitre 50 du Gylfaginning ou tout au moins une partie :

« (...) il y aura de grandes batailles dans le monde entier. (...) Nul n'épargnera son père ou son fils. (...) Le loup avalera le soleil (...). L'autre loup avalera la lune. (...) Fenrir se détachera. La mer déferlera sur la terre car le serpent de Midgardr se retournera dans sa fureur de géant et montera à terre. Là-dessus se détache le navire qui s'appelle Naglfari : il est fait des ongles des morts. (...) Le géant qui le dirige s'appelle Hrym. Le loup Fenrir va, la gueule béante, la mâchoire inférieure contre la terre et la supérieure contre le ciel. (...) Le feu jaillit de ses yeux et de ses naseaux. (...) Dans ce fracas, le ciel s'entr'ouvre et les fils de Muspell arrivent chevauchant. Surtr vient en tête, précédé et suivi de feu ardent. (...) quand ils traversent Bifrost, le pont se brise. Les fils de Muspeil (géant du feu) se rendent à la bataille dans une plaine qui s'appelle Vigrid. Y arrivent également Fenrir et le serpent. Loki s'y trouve aussi, ainsi que Hrym avec tous les Thurs du givre, accompagnent Loki tous les guerriers de Hel, mais les fils de Muspell ont leur propre ligne de bataille, violemment lumineuse. Quand ces événements arrivent, Heimdall se lève et souffle de toutes ses forces dans Gjallahorn. (...) Ygdrasill tremble et nulle créature n'est sans crainte dans le ciel et sur la terre. Les Ases et tous les Einherjars (...) s'avancent à la bataille (...). En tête chevauche Odin (...) avec sa lance Gungnir. Il marche à la rencontre de Fenrir (...). Freyr va se battre contre Surtr et il y a rude mêlée avant que Freyr ne tombe (...). S'est également détaché le chien Garm (...). Il lutte contre Tyr et ils s'entretuent. Thor occit le serpent de Midgardr et fait neuf pas, puis i1 tombe à terre, tué par le venin que le serpent a vomi sur lui. Le loup Fenrir engloutit Odin. C'est sa mort. Mais dans l'instant qui suit, Vidar se précipite et écrase d'un pied la mâchoire inférieure du loup. (...) D'une main il saisit la mâchoire supérieure du loup et lui arrache la gueule : ce sera la mort du loup. Loki se bat contre Heimdall et ils s'entretuent. Puis Surtr projette du feu sur la terre et consume les mondes. »

 
 
Le vol des Pommes d'or  germanique,nordique  Un jour où Odin, Loki et Hoenir voyageaient ensemble, ils voulurent faire rôtir un boeuf pour leur dîner, mais la viande refusait de cuire convenablement. Un grand aigle (en fait le géant Thjazi), perché sur un chêne au-dessus d'eux, offrit son aide en échange d'une part du repas. Lorsque le boeuf fut enfin rôti, le rapace emporta la plus grande partie de la viande. Loki, furieux, le frappa avec une perche, mais l'aigle s'envola avec la perche enfoncée dans son corps et Loki suspendu à l'autre bout.
Loki fut traîné au sol et Thjazi refusa de la libérer s'il ne jurait pas de lui amener la déesse Idunn et les pommes d'or de l'immortalité. Lorsque Loki revint à Asgardr, il entraîna dans la forêt la déesse et ses pommes d'or sous prétexte de lui montrer des pommes encore plus belles que les siennes. Alors Thjazi, sous son apparence d'aigle, fondit sur elle et l'emmena à Jötunheimr, le pays des géants.
Privés des pommes, les dieux commencèrent à vieillir et à se rider, et lorsqu'ils découvrirent le rôle de Loki dans ce vol, ils menacèrent de le tuer s'il ne ramenait pas la déesse. Alors Loki emprunta l'apparence du faucon de Freyja, se rendit au palais de Thjazi, changea Idunn en une noix qu'il emporta dans ses serres. Le géant ne mit pas longtemps à le poursuivre, à nouveau sous sa forme d'aigle, mais quand Loki entra dans Asgardr, les dieux mirent le feu à un tas de copeaux de bois et Thjazi se brûla les ailes au moment où il franchissait le seuil. Il tomba au sol et les dieux le tuèrent. Ainsi, les pommes restèrent à Asgardr et continuèrent d'assurer une éternelle jeunesse aux dieux.

Idun et les pommes d'or (autre version)

Un jour Thor, Loki et un troisième dieu étaient en train de déjeuner sur le bord de la route près d'un arbre. Ils faisaient cuire un boeuf. Un aigle vint, se posa sur l'arbre et demanda un morceau de boeuf. Les dieux lui jetèrent la tête. Il la mangea, et réclama encore : les dieux lui donnèrent un autre mauvais morceau. Mais il n'était toujours pas satisfait : Loki ramassa une branche et essaya de le frapper avec pour le faire fuir. Mais quand la branche toucha le plumage de l'aigle, elle y resta collée, et Loki ne pouvait plus la lacher. L'aigle s'envola alors, entraînant Loki avec lui.
L'aigle rentra chez lui dans son palais : en effet c'était en fait un géant qui avait prévu d'enlever un des dieux. Il menaça Loki des pires sévices s'il ne réussissait pas à lui procurer Idun, la déesse de la jeunesse et gardienne des pommes d'or qui empêchaient les dieux de vieillir. Loki dut promettre.
Il rentra alors à Asgard. Quelques jours plus tard, il se mit à discuter avec Idun et lui raconta qu'il avait vu des pommes encore plus belles que les siennes dans un verger non loin de là. Elle ne le crut pas, et le suivit pour constater. Il l'amena alors à un endroit qui avait été convenu avec le géant-aigle, qui se jeta sur Idun et l'enleva dans ses serres.
Les dieux ne mirent pas longtemps à se rendre compte de l'absence d'Idun et de ses pommes d'or miraculeuses. Ils se demandèrent où elle était, et Thor accusa Loki d'être la dernière personne qu'il avait vu avec elle. Loki dut raconter son forfait, et les dieux scandalisés le menacèrent des pires traitements s'il n'allait pas jusqu'au château de l'aigle pour récupérer Idun.
Loki se transforma en faucon, et vola jusqu'au château. Il trouva Idun, la transforma en noix, la prit dans ses serres et commença à voler à tout vitesse vers Asgard. Mais il se rendit très vite compte que l'aigle les poursuivait et allait plus vite qu'eux.
Il était presque à Asgard, mais l'aigle le touchait presque... C'est alors que les dieux, comme Loki le leur avait demandé, allumèrent un grand feu là où ils allaient passer. Loki, en tant que dieu du feu, le traversa sans peine, mais l'aigle fut brûlé et tomba par terre où Thor l'acheva.
 
 
Léandre  gréco-latine  Origine grecque

Jeune grec d'Abydos, aimé de Héro, prêtresse de Haphrodite; il se noya dans l'Hellespont.
 
 
Léda  gréco-latine  Origine grecque

Léda était l'épouse de Tyndare, neuvième roi de Sparte. Zeus lui rendit visite sous la forme d'un cygne, elle en eut quatre enfants renfermés dans deux oeufs. De l'un sortirent Pollux et Hélène, de l'autre Castor et Clytemnestre. Castor et Pollux participèrent sous la direction de Jason à l'expédition de l'Argo qui partit à la recherche de la Toison d'Or. Hélène et Clytemnestre épousèrent Agamemnon et Ménélas. Hélène sera la cause de la guerre de Troie.
Elle est aussi la mère de Timandra et de Philonoé.
Selon d'autres sources, Clytemnestre et Hélène étaient dans le même oeuf.
 
 
Leding  germanique,nordique  Première chaîne attachant le loup Fenrir.
 
 
Legba  vodou  Divinité vaudou. Gardien des individus, des maisons, des villages et des carrefours. Il est l'intermédiaire et le messager des dieux. Il est représenté par une motte de terre.
 
Vaudou, Legba, une divinite vodou  (musee africain de Lyon)
Lélex  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Poséïdon et de Libya ou fils de Gaïa.
Premier roi de Sparte. Père de Mynès.
 
 
Lemnos (île de)  gréco-latine  Origine grecque

Ile où serait tombé Héphaïstos après que Zeus l'eut jeté de l'Olympe. Ile où le culte d'Héphaïstos était très important.

Dans la quête de la Toison d'Or , quand l'Argo arriva à Lemnos, sa première escale, Jason s'aperçut qu'il n'y avait aucun homme sur l'île. Les femmes de Lemnos les avaient tous tués quand ils avaient pris des concubines, prétextant que leurs épouses sentaient mauvais. Mentant, elles prétendirent aux Argonautes que les hommes avaient été obligés de fuir et invitèrent les Argonautes à séjourner plusieurs mois sur l'île pour la repeupler. Jason fut choisi par la reine de l'île, Hypsipyle, qui lui donna des jumeaux.

C'est sur cette île que les grecs abandonnèrent Philoctète après qu'il se soit blessé avec les flèches d'Hercule.
 
 
Lénaios  gréco-latine  Origine grecque

Autre nom de Dionysos.
 
 
Lerad  germanique,nordique  Traduction "Celui-qui-Abrite".
Arbre du Valhalla dont se nourrit la chèvre Heidrunn.
 
 
Lerne  gréco-latine  Marais du Péloponnèse.
 
 
Lerne (marais de)  gréco-latine  Origine grecque

Marais dans le territoire d'Argos. Ils étaient habité par un monstre terrible : l'Hydre que Héraclès tua. Un passage menant aux enfers s'y trouvait.
 
Hercule et l'hydre de Lerne
Les 9 Vagues  germanique,nordique  Filles d'Aegir et de Ran.
 
 
Les anges   autre  Religions juive, chrétienne et musulmane.

Les anges sont les messagers de Dieu, et les créatures les plus achevées de la création. Ils sont immatériels, mais peuvent prendre apparence humaine pour apparaître aux humains - en général, cette apparence est masculine et d'une grande beauté.
Les plus connus sont Gabriel, le messager de Dieu, auprès de Mahomet comme de la vierge Marie, Raphaël le guérisseur, et Michaël le guerrier. On ajoute parfois à cette liste des archanges fondamentaux Uriel, qui n'est pas reconnu par l'église catholique (mais par les orthodoxes et quelques autres).
On définit parfois une hiérarchie divine avec neuf choeurs d'anges : les chérubins, les séraphins, les trônes, les dominations, les vertus, les puissances, les principautés, les archanges et les anges. En théorie, c'est du plus haut placé au plus faible. Ceci dit, comme les anges et les archanges sont les seuls à descendre sur terre, archange est un titre qui n'est pas ridicule, malgré les apparences.
On a beaucoup glosé sur les anges, leur nombre, leur sexe, le jour de leur création, etc... On ne peut résumer tout celà ici, mais je vous conseille l'excellent ouvrage d'Alix de Saint-André "Archives des anges", si vous vous intéressez à la question. C'est court, c'est drôle, c'est intéressant, ce n'est pas cher (publié en Folio) et ça traite sur un pied d'égalité les trois grandes religions monothéistes.
 
 
Les Cicones  gréco-latine  Gr. Kikones. Lat. Cicones.
Peuple de Thrace. Leur ville a été mise à sac par Ulysse quand le héros revint de Troie. 
 
Les éléments  celtique  Il y a les 4 éléments fondamentaux + 1 donne 5 !!!
La terre : l'univers minéral et bio... placé sur la branche nord de la croix, avec la nuit, le froid... (sol)
L'air, le vent : placé à l'Est, c'est l'aurore, ce qui permet la vie par la respiration... (do)
Le feu : placé au Sud, la chaleur des rayons du soleil, la température, les rayonnements... (ré)
L'eau : placée à l'Ouest, en relation avec l'Autre Monde, le passage sur la mer ou dans les profondeurs d'un lac... (la)
Le Gwyvre : le cinquième élément, celui qui est au centre de la croix, sur la position de la souveraineté, c'est l'étincelle de vie, la vibration créatrice...elle est dans une autre dimension, elle concentre tout, sur l'axe du monde, elle provient du ciel...
 
 
Les enfers  gréco-latine  Lorsque les dieux occupaient une place importante dans la société, les anciens ont créé les ENFERS.

Historique :

Les Grecs ont inspiré la religion romaine : Les Enfers existent et l'on y rencontre entre autres personnages comme le nocher Charon, le chien Cerbère et les maîtres des lieux Hadès et Perséphone, les plus hautes figures du genre humain, les héros du passé. Les criminels purgent pour l'éternité leur peine et endurent des châtiments raffinés ; les bons goûtent la félicité incomparable des Champs Elysées.
Les Enfers ont connu d'illustre visiteurs célébrés par la légende.
- On connait l'histoire d'Orphée et d'Eurydice et celle d'Héraclès. Homère au chant XI de l'Odyssée entraîne son héros Ulysse dans une aventure extraordinaire. Ulysse ne descend pas aux Enfers mais il fait venir les morts à lui et leur rend un souffle de vie.
- Dans l'Enéide, Enée, prince troyen, pénètre dans le royaume d'Hadès. Aux Enfers se trouvent le secret des destins que possèdent les âmes bienheureuses comme Anchise (père d'Enée). Ce n'est pas une vaine curiosité qui pousse Enée mais la nécessité de régler ses agissements sur ce qu'il pourra découvrir du futur. Après avoir consulté la Sibylle de Cumes, Enée demande à la prophétesse de le guider jusqu'aux Enfers. Non loin de Cumes en effet, se trouve un lac de cratère, l'aspect peu engageant, le lac Averne, où les Anciens plaçaient une entrée des Enfers. Enée célèbre les cérémonies prescrites en l'honneur des divinités infernales. Ces sacrifices se déroulent la nuit, comme il convient lorsque l'on veut atteindre les dieux du monde ténébreux. Lorsque se lève le jour, voici que le sol se met à gronder, la cime des arbres à osciller, des hurlements de chiens semblent sortir des profondeurs de la forêt... Précédé par la Sibylle, Enée entre dans la caverne... 
 
Les Euménides  gréco-latine  Lat. Eumenides
Elles sont aussi appelées les Erinyes (les Furies en latin), ce surnom (=les Bienveillantes) est destiné à les flatter pour éviter d'attirer sur soi leur redoutable colère. Elles sont nées des gouttes de sang dont la mutilation d'Ouranos par Cronos imprégna la terre. Ce sont des forces primitives qui ne reconnaissent pas l'autorité des dieux. Elles sont 3 : Alecto, Tisiphone et Mégère. On les représente comme des génies ailés, dont les cheveux sont entremêlés de serpents ; à la main elles tiennent des torchent et des fouets.
Les fonction : venger du crime, surtout les fautes contre la famille ; elles châtient tous les crimes susceptibles de troubler l'ordre social ; avec le temps, elles deviennent les divinités des châtiments des Enfers. 
 
Les gâteaux de riz (légende)  japonaise,shintoïste  Une légende de kitsune.
Il était une fois un riche seigneur qui avait quantité de domestiques. La plus jeune et la plus jolie d'entre elles s'appelait Okane. Elle chantait sans cesse, du matin au soir, et elle était aussi gentille que jolie. Mais un jour où le maître faisait préparer par les serviteurs des gâteaux de fête pour le mariage de sa fille, Okane se conduisit de manière bizarre. Elle ne parlait plus, et de temps en temps se mettait à courir sans raison.
"Elle doit être possédée par un renard" disaient tous les gens avec crainte. "Qui vous dit qu'elle n'est pas un renard elle-même ?" répliqua la cuisinière, qui contrairement à tous les autres n'aimait guère Okane.
Son comportement continua à être bizarre toute la journée, et il fallut en avertir le seigneur. Celui-ci alla chercher un exorciste qui s'assit en face d'elle, tous les autre faisant cercle autour d'eux.
"Qui es-tu et que veux-tu ?" demanda-t-il.
Alors Okane se mit à parler d'une voix trhs différente de la sienne.
"Je suis en effet un renard, et je ne suis venu ici que parce que j'ai senti la bonne odeur des gâteaux de riz du mariage. laissez-moi en manger six, et en porter six autre à mes enfants, et je ne viendrai plus vous déranger.
La cuisinière se mit à crier : "Vous ne vous rendez pas compte que cette fille est une bonne comédienne ? Elle fait semblant d'être un renard pour manger tous les gâteaux du mariage!" Mais personne ne l'écoutait, et l'exorciste accepta. On posa près d'Okane un grand panier rempli de gâteaux.
Alors, on vit un renard rouge sortir du corps d'Okane, agripper le panier avec ses dents et s'enfuir avec une agilité stupéfiante. Personne ne put l'arrêter, malgré la foule qui les entourait.
Et tout le monde, sauf la cuisinière, fut content, car cela voulait dire qu'Okane n'était pas une renarde. Un renard ne peut pas en posséder un autre.
 
 
Les Harpyes  gréco-latine  Les Ravisseuses
Lat. Harpyae
Ce sont des filles, des génies ailés le plus souvent au nombre de deux. On les représente comme des oiseaux à tête de femme ; elles ont des serres aigues et habitent dans la mer Egée. Les Harpyes sont des ravisseuses d'enfants et d'âmes. on plaçait parfois leur image sur les tombeaux, emportant l'âme du mort dans leurs serres. 
 
Les Lestrygons  gréco-latine  Gr. Laistrygones. Lat. Laestrygones.
Peuple mythique de géants anthropophages qui habitaient en Sicile vers l'Etna ou en Italie du Sud. Leur capitale Télépylos aurait été fondée par Lamos fils de Poséïdon. Les nuits y étaient très courtes. Ulysse et ses marins, de retour de Troie, y firent relâche dans l'excellent port. Mais la fille d'Antiphatès, leur roi, invita les Grecs au palais de son père. Il dévora aussitôt un matelot et poursuivit les autres à travers toute la ville. Les Lestrygons coulèrent leurs bateaux et pêchèrent les hommes comme des poissons. Seul le vaisseau d'Ulysse en réchappa car il avait eu la prudence de naviguer au large. 
 
Les Lotophages  gréco-latine  Peuple qui habitait le rivage de la Tripolitaine actuelle et qui se nourrissait de Lotus. Cette alimentation procura, paraît-il, aux marins d'Ulysse, un oubli délicieux qui faillit interrompre leur retour en Grèce.   
Lestrygon  gréco-latine  Origine grecque

Peuple anthropophage de Sicile, voisins des Cyclopes et dont traite l'Odyssée..
Des hommes gigantesques et cannibales. Les Lestrygons détruisirent tous les vaisseaux d'Ulysse, à l'exception de celui sur lequel il se trouvait.
 
 
Léthé  gréco-latine  Origine grecque

Fleuve des enfers dont le nom signifie oubli. Les ombres des morts buvaient de ses eaux pour oublier maux et plaisirs de la vie terrestre.
D'après la Théogonie d'Hésiode il est le fils d'Eris.
 
 
Léto / Latone  gréco-latine  Origine grecque

Fille des titans Caos et Phébé. Mère de Apollon et d'Artémis, par Zeus, rivale de Héra.
Pour séduire Léto, Zeus se transforma en caille et la transforma aussi en femelle de la même espèce. Quand elle fut enceinte, Héra ne voulant pas que Léto mette au monde des enfants de son époux, commanda aux dieux de la terre de ne pas accueillir Léto. Léto, rejetée de partout trouva une île déserte, où elle attendit pour accoucher. Comme Héra décréta que Léto ne serait jamais en sécurité à la lumière du jour, Poséïdon souleva une vague qui resta en suspension au-dessus de l'île. Alors qu'elle allait accoucher, toutes les déesses vinrent voir Léto, sauf celle des naissances que Héra avait retenue. Sans elle, un accouchement ne pouvait pas avoir lieu. Pourtant une déesse partit chercher celle-ci, et moyennant un collier, la ramena avec elle. Léto put accoucher de deux dieux (Artémis et Apollon) malgré la rage et la jalousie de Héra.

Léto s'unit à Zeus et conçut les jumeaux divins Artémis et Apollon. Artémis naquit à Ortygie mais Léto fut obligée de parcourir le monde, torturée par la douleur, à la recherche d'un lieu où mettre Apollon au monde. Héra, jalouse, empêcha sa fille Illithyie, déesse des Enfantements, d'entendre les cris de Léto. Illithyie ne put l'assister que lorsque les habitants de Délos acceptèrent qu'Apollon naisse sur leur sol. Délos devait devenir l'un des principaux sanctuaires d'Apollon.

Appelée Latone par les romains.
 
Apollon, Artemis et Leto
Leucade  gréco-latine  Origine grecque

Une des îles Ioniennes. On y trouvait un rocher escarpé du haut duquel étaient précipités les condamnés à mort, d'où la locution : le saut de Leucade.
 
 
Leucippos  gréco-latine  Origine grecque

Fils d'Oebalos et de Gorgophone. Père de Phoebé (2) et de Hëaera.
 
 
Leucothée  gréco-latine  Origine grecque

Déesse mineure de la mer. Elle aida Ulysse.
 
 
Leucothoé  gréco-latine  Origine grecque

Aphrodite, pour se venger d'Hélios qui l'avait dénoncé à Héphaïstos lorsqu'elle était avec Arès, rendi celui-ci amoureux de Leucothoé.
 
 
Li  chinoise  Le Céleste roi Li, le fils de l'Empereur de Jade, qui envoya son armée combattre le roi des singes. (Légende du roi des singes)   
Libya / Libye  gréco-latine  Origine grecque

Fille d'Epaphos et de Memphis. Mère de Bélos, Agénor et Lélex qu'elle eut avec Poséïdon
 
 
Lichas  gréco-latine  Origine grecque

Personnage qui porta à Hercule de la part de Déjànire, la fatale tunique du centaure Nessus. Le héros, s'en étant revêtu, devint tout à coup furieux, et, saisissant le pauvre Lychas par le pied, le fit tournoyer plusieurs fois, puis le lança dans la mer Egée où il fut changé en rocher.
 
 
Lif  germanique,nordique  Traduction "Vie".
Mythologie scandinave.
Premier homme (ou femme) à renaître après le Ragnarok.
 
 
Lifthraser / Lifthrasir / Lifprasir  germanique,nordique  Traduction "Ardent-à-Vivre".
Mythologie scandinave.
"Vivace"
Première femme (ou homme) à renaître après le Ragnarok.
 
 
Lilith  autre  Religions juive, chrétienne et musulmane.

Lilith était la première femme d'Adam, que Dieu avait façonné à partir de la terre, comme lui. Mais elle refusa de lui être soumise, elle voulait être son égale, aussi Dieu la chassa, et créa pour Adam Eve, à partir d'une de ses côtes.
Mais Lilith, bien qu'étant maudite par Dieu, resta immortelle, puisqu'elle n'avait pas mangé le fruit de l'arbre de la connaissance avec Adam et Eve. Les théories sur ce qu'elle a pu devenir sont nombreuses. Certains disent qu'elle se réfugia dans le désert, où elle engendre tous les jours des démons, d'autres lui donnent la forme d'un serpent et disent qu'elle mange les enfants au berceau. Selon une autre théorie, elle descendit en enfer et devint la femme de Lucifer. On la représente souvent (quand elle n'est pas un serpent) sous les traits d'une femme ailée aux longs cheveux.
 
 
Lilith  babylonienne,sumérienne,autre  Lilith se rapproche de l'Empousa de la mythologie grecque, fille d'Hecate, séduisant les hommes durant leur sommeil, suçant leur sang et goûtant leur chair, ou de Lamiae (d'où serait dérivé le terme Lamie ?), une reine lybienne délaissée par Zeus, prenant l'apparence d'un fantôme terrifiant pour enlever et dévorer les enfants afin de se venger d'Hera qui par jalousie fit périr les siens.
Lilith apparaît dans les mythes juifs, sumériens, arabes, et même teutoniques et on la cite par deux fois dans la Bible (Isaïe et Job). Mais ses origines, pour peu que l'on puisse remonter plus en avant dans le temps, sont sumériennes.
Personnage secondaire de "l'épopée de Gilgamesh" (VIIe siècle av. JC), elle sert de demoiselle de compagnie à la déesse Inana, conduisant les hommes des champs vers le temple d'Erech pour l'accomplissement de coutumes sacrées et de nature sexuelle.
Elle se transforme ensuite dans la mythologie assyro-babylonienne en deux catégories de démons de la tempête : les Liliu démons masculins et les Lilitu démons féminins.
A ce propos les histoires traitant des démons Babyloniens mentionnent que Lilith (Alors appellée Lillithu ou Ardat-Lilli) n'était pas (à cette époque) un démon à part entière mais simplement une humaine possédant d'immenses connaissances et quelques pouvoirs spéciaux. Repoussée par les démons qui ne voulaient pas d'elle, elle profita de ce qu'elle connaissait leur nom sacré pour les invoquer et par divers pactes gagna leurs pouvoirs... elle devint alors celle qu'on connaît, la ravisseuse, plongée dans le stupre, la reine des succubes.
Ce n'est que plus tard, que Lilith redevint un démon spécifique. Elle hantera les légendes et superstitions juives durant le Moyen Age, puis réapparaîtra au XIXème lors duquel elle inspirera les Romantiques. Suivront les adeptes du satanisme, du luciférisme et d'occultisme mais aussi d'astrologie, de littérature, d'art ou de musique. Difficile de concevoir un point commun entre Carl Jung, Dante Gabriel Rosetti ou Aleyster Crowley ! 
 
Lilithu  babylonienne  Autre nom de Lilith.   
Linos  gréco-latine  Origine grecque

Poète légendaire de Thrace, que la mythologie fait vivre au temps d'Orphée.
Fils de Apollon
Fils de Calliope, frère d'Oreste.
 
 
Lion de Némée  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Chrysaor, petit-fils de Poséïdon et de Méduse.
Il fut tué par Héraclès lors de ses travaux.
Selon d'autres sources, enfant de Echidna, petit-enfant de Chrysaor.
 
 
Lir / Llyr / Ler  celtique  Divinité d'origine irlandaise, galles.
Dieu irlandais de la mer.
Dieu gallois de la mer.
Père de Bran, Branwen, Aed, Manannan et Creiddylad.
Il éleva Lug.
Llyr, humanisé sous les traits classiques du roi Lear par William Shakespeare, était un souverain mythique gallois. De la race des géants plutôt que de celle des dieux à proprement parler, il aurait engendré deux fils, Brân Ab Llyr (protecteur des bardes, roi des régions infernales et possesseur d'un chaudron d'abondance qui ressuscitait les morts), et Mannawyddan Ab Llyr (agriculteur, cordonnier et bâtisseur) qui semblent pourtant avoir été considérés comme des divinités de la mer, tous les deux dieux des vagues et des tempêtes, leur père étant quand à lui assimilé à l'océan lui-même, dont il tirerait son nom.
Autre nom : Llyr, Ler
 
 
Ljosalfaheim  germanique,nordique  Monde des lutins de la lumière. Se dit aussi Alfaheim.
 
 
Lleu / Lleu Llaw Gyffes  celtique  Divinité d'origine galloise.
Dieu héros gallois. Lleu 'à la main adroite', analogue au dieu irlandais Lug.
Il étai le fils d'Arianrhod et de Gwydion.
Frêre de Dylan.
Voir Lug.
 
 
Llûdd / Llûd / Nûdd  celtique  Divinité d'origine galloise.
Fils du géant Beli et de la déesse Dôn, est un dieu gallois souvent confondu avec l'Irlandais Lug. D'après la légende, ce roi primitif, guerrier et bâtisseur de " l'Ile de Bretagne ", aurait délivré son pays de trois fléaux épouvantables : des envahisseurs aux oreilles indiscrètes qui captaient toutes les conversations menées dans l'île, deux dragons terribles dont le duel effrayant terrorisait et paralysait toute vie humaine ou animale et enfin un magicien voleur qui subtilisait chaque nuit les réserves de nourriture qu'il avait entassées. Vainqueur, Llûd aurait obtenu la drogue magique capable de venir à bout de tous ses ennemis. Llûd est souvent assimilé à l'Irlandais Nuadda. Il aurait en fin donné son nom à la ville de Londres.
 
 
Locrien  gréco-latine  Origine grecque

Peuple dont Oilée était le roi.
 
 
Lodur  nordique 

Dieu à l'origine de la création des hommes, avec Odin et Lodur (selon la Völuspà). Sûrement Loki. Celui qui donna le sang aux humains.

« 17. (...) trois Ases
(...)
Trouvèrent sur le sol,
De peu de force doués
Ask et Embla (les deux souches)
Privés de destinée.
18. ils n'avaient pas d'esprit,
ils n'avaient pas de sens,
De sang ni de son
Ni de saines couleurs;
Odin donna l'esprit,
Hoenir donna le sens,
Lodur donna le sang
Et les saines couleurs. »

(Völuspà, (str17 et 18))

 
 
Lodur  germanique,nordique  Frère d'Odin. Va créer, avec lui et Hoenir, le premier couple humain.
 
 
Lofna  germanique,nordique  Servante de Frigg. Elle écarte les obstacles qui séparent les amants.
 
 
Loge  germanique  nom allemand de Loki
Voir Nibelungen 
Loki
Lokapala  bouddhiste  Quatre devas chargés de surveiller les quatre points cardinaux.
En japonais Shitenno. 
 
Loke / Loki / Loge  germanique,nordique  Mythologie scandinave.
En allemand Loge
Fils de Farbauti et de Laufey.
Dieu malveillant et sarcastique.
Époux de Sigyn et amant d'Angerboda, avec laquelle il engendre le loup Fenrir, le serpent de Midgard et Hel, la gardienne des morts.
Un des Vanirs primordiaux avec Aegir et Kari.
Frêre de Odin.
Père des géants.
Il a fomenté la mort de Balder.
Lors du Ragnarok, Heimdal et lui s'entre-tuèrent.

Dieu du feu et du mensonge, avec du sang de géant, parfois proche des dieux parfois des géants. Il a provoqué par jalousie la mort de Balder, dieu du printemps, le plus beau des dieux, et lui et ses enfants Fenrir, Jormungand et Hel seront cause de la fin du monde.

Maître du feu, Loki "le malfaisant" n'a pas l'honneur d'appartenir à la famille des Dieux. Il n'est que toléré au Valhöll. Brillant et médisant, observateur sagace et calomnisateur habile, il est à la fois haï et redouté.
Dieu du feu et du mensonge, avec du sang de géant, parfois proche des dieux parfois des géants. Il a provoqué par jalousie la mort de Balder, dieu du printemps, le plus beau des dieux, et lui et ses enfants Fenrir, Jormungand et Hel seront cause de la fin du monde.
Loki joue un rôle important dans les mythes nordiques. C'est un génie malin, voleur et calomniateur, qui se conduit mal avec les dieux. Il les met en danger par sa malveillance, mais il les sauve aussi par son ingéniosité. C'est un proche compagnon d'Odin et de Thor, pourtant il engendre les monstres qui les détruiront, et sa méchanceté provoque la mort de Baldr.
Il est impossible de savoir si c'est un dieu ou un géant. Il est indubitablement une figure créatrice; il amène les nains à forger quelques-uns des trésors des dieux, et lui-même donne naissance au cheval d'Odin, aussi bien qu'à des monstres comme le Serpent du Monde et Hel, la souveraine des morts.
Dieu du feu, est fourbe et malfaisant. Il se moque du bien et du mal. Ce fils de géant aime tromper tout le monde, y compris ses amis. Il a un frère qui se nomme Baldr. Un présage a annoncé la mort de Baldr. Pour le protéger Odin doit faire jurer toute les forces de la nature de ne pas lui faire de mal. Ainsi protégé aucun malheur ne pourra arriver a son deuxième fils. Mais Odin a oublié de faire jurer cette petite plante qu'est le gui ! Loki l'apprend. Aussitôt une mauvaise pensée traverse son esprit. Il arme d'une flèche de gui l'arc de Bolder, le frère aveugle de Baldr, et lui demande de tirer. Baldr succombe à la flèche de gui. Les dieux très mécontents de Loki, finissent par le capturer et l'attachent dans une caverne, sous la surveillance d'un serpent venimeux. Il y restera prisonnier jusqu'au grand combat final des dieux et des géants.
Loki a eu trois enfants monstrueux de la géante Angrboda. Hel, terifiante déesse qui de l'ombre, règne sur les enfers qui portent son nom. Fenrir est un loup si dangereux que les dieux doivent le garder attaché. Leur troisième enfant est un serpent qui hante les fonds marins. C'est l'ennemi juré de Thor.
 
Loki
Long / Lung  chinoise  Le Dragon. Il est difficile de cerner les dragons, parce que la même appellation recouvre plusieurs sortes d'être surnaturels variés relevant de traditions différentes. Il semble que dans une des premières références aux dragons, on en distingue quatre sorte : des moins importants aux plus importants les dragons sans corne (tch'eu-lung), les dragons à écailles (kiao-lung), les dragons à cornes (k'ieou-lung) et les dragons ailés (ying-long) qui sont les plus nobles de tous les dragons, vivent dans le ciel et sont très puissants. On trouve aussi des légendes de Rois-dragons vivant sous les mers qui sont d'origine indienne (voir naga). C'est principalement le ying-long ou dragon céleste qui est concerné par le symbolisme des animaux divins. Il est porteur de pluie, généralement bienfaisant encore qu'il puisse avoir quelques défaits bien humains comme la paresse ou l'égoïsme. Il n'apparait sur terre que sous le règne d'un bon empereur. L'essence du dragon est la Yang naissant et croissant, principe de chaleur et de lumière. Le fait que le dragon soit à la fois associé à la pluie bienfaisante et à la lumière et donc au feu n'est pas du tout contradictoire : il s'agit dans les deux cas d'un élément yang. Il incarne l'éveil du printemps et est lié comme on a pu le voir au vert et au bois. En alchimie, il est lié au mercure. Un autre de ses symboles est la perle.

Origine des dragons

Un jour, le dieu du ciel décida de détruire le monde par un déluge. Mais son petit-fils, Kun, après avoir tenté sans succès de plaider pour les humains, se mit à jeter sur la terre de l'argile magique qui se changeait en îles flottantes. Mais le dieu du ciel, furieux, le foudroya. Alors un dragon, Yu, son fils, le premier dragon, sortit de son corps, et alla demander au dieu du ciel l'arrêt de ce déluge. Lui réussit et se mit à reconstruire le monde. Alors qu'il creusait le cours de la Rivière Jaune, il fut arrêté par une falaise rocheuse. Il la brisa d'un coup de queue, et depuis ce lieu est consacré aux dragons. À chaque fois qu'un poisson réussit à franchir cette passe d'un seul saut, il devient dragon et va vivre dans les nuages. Voilà pourquoi il y a tant de dragons en Chine. 
 
Longues relations de Cheng avec deux jeunes filles (légende)  japonaise,shintoïste  Une légende de kitsune.
Cheng était un lettré qui vivait seul depuis la mort de ses parents, dans une maison assez reculée. Un jour, un de ses amis lui demanda : «N'as-tu pas peur des démons, à vivre ainsi tout seul loin de tout ? - Non, répondit Cheng. - Et que ferais-tu si un inconnu à la peau pâle par une nuit noire venait frapper à ta porte, demanda l'ami ? - Si c'était un homme, je le chasserais, et si c'était une femme, je l'inviterais à entrer! »
Ses amis pensèrent qu'ils ne s'agissait là que de fanfaronnades et quelques nuits plus tard ils envoyèrent à la maison de Cheng une de leurs amies maquillée de blanc et vêtue de haillons. Elle demanda asile à Cheng, mais il prit peur, se cacha et fit semblant de ne pas être là. Le lendemain ses amis se moquèrent bien de sa métamorphose.
C'est pourquoi, quand encore plusieurs nuits plus tard une très belle jeune fille vint frapper à sa porte, Cheng crut que c'était une nouvelle plaisanterie de ses amis et lui ouvrit sans peur. La jeune fille lui sut gré d'être aussi poli avec une inconnue, et ils discutèrent pendant une bonne partie de la nuit. Elle était aussi intelligente qu'elle était belle et s'appelait Lien-Hsiang.
Elle venait à intervalles irréguliers, et chaque fois Cheng éprouvait un vif plaisir à sa conversation. Un soir, on frappa à sa porte et il fut persuadé que c'était elle, mais il fut très surpris quand il vit que c'était une autre jeune fille tout aussi belle. Ils firent connaissance, elle s'appelait Li et elle lui fut tout de suite très sympathique. Quand ils se quittèrent, elle lui confia une pantoufle en lui recommandant de la secouer les soirs où il voudrait la revoir.
Cheng continua cette vie agréable pendant plusieurs semaines, appelant Li les soirs où Lien-Hsiang ne venait pas. Il commençait à se sentir un peu fatigué, même, à force de se coucher tard tous les soirs, mais il ne comptait pas pour autant renoncer à leur compagnie. Un soir, au cours d'une conversation avec Li, il lui apprit qu'il friquentait une autre jeune fille. Li lui demanda alors « Laquelle de nous deux est la plus belle ? - Je ne saurais dire, vous me semblez toutes les deux aussi jolies.» répondit Cheng.
Li fut très désappointée par cette réponse, elle était en effet consciente de sa beauté. « Je n'ai jamais rencontré de jeune fille qui soit aussi belle que moi - dit-elle - Si vous pensez qu'il en est ainsi, soit elle est plus belle que toutes les filles qu'il m'a été donné de voir, soit vous en êtes amoureux. la prochaine fois qu'elle viendra, appelez-moi, je voudrais la voir sans qu'elle ne me voie.»
C'est ce qui se passa, et le lendemain quand Li revint voir Cheng elle lui dit : « Cette jeune fille est en effet très belle, mais savez-vous que c'est une renarde ? Je l'ai suivie l'autre nuit et je l'ai vue entrer dans son terrier au flanc de la colline.»
Cheng attribua ces propos à de la jalousie, et la prochaine fois que Lien-Hsiang vint le voir, il dit en plaisantant : «Quelqu'un m'a dit - je ne l'ai d'ailleurs pas cru - que vous étiez une renarde.» À ces mots Lien-Hsiang pâlit et lui demanda qui lui avait dit celà. Il raconta alors comment il avait rencontré Li et à quoi elle ressemblait. Lien-Hsiang lui dit : « Je le savais bien! J'ai remarqué l'autre jour que vous étiez malade, que votre teint est pâle et que vous respirez moins bien. Cette maladie n'est pas naturelle, c'est cette jeune fille qui la provoque! Il s'agit d'un esprit! » Cheng essaya de la défendre, accusant Lien-Hsiang de jalousie. Lien-Hsiang lui dit : « Demain, je vous apporterai les plantes qui vous guériront.»
Cheng prit les plantes, et il alla tout de suite mieux. Lien-Hsiang lui dit de continuer à les prendre et surtout de ne plus jamais agiter la pantoufle pour appeler Li, parce que là il serait vraiment perdu.
Et Cheng n'appela plus Li. Mais un jour que Lien-Hsiang n'était pas venue depuis dix jours, il regardait la pantoufle qui était devant lui et éprouvait le besoin de plus en plus fort de discuter avec quelqu'un. Il appela donc Li qui fut très heureuse de le revoir. Il ne lui raconta rien de ce qui s'était passé. Mais le lendemain il se sentit malade... et celà empira quand il la rappela les jours d'après.
La prochaine fois que Lien-Hsiang passa, elle lui reprocha immédiatement : «Je le savais! Vous avez revu cette fantôme! Ne comptez plus sur moi pour vous soigner, entêté! Je ne reviendrai plus, de toute façon vous êtes déjà perdu.»
Elle ne revint plus, en effet, et Cheng rappela Li, tous les soirs. Il se sentait de plus en plus faible, mais il accepta cette mort. Un soir, cependant, on frappa à la porte. C'était Lien-Hsiang. Cheng eut du mal à se lever pour aller ouvrir. Quand elle le vit, si faible, elle hocha la tête comme si elle s'y attendait. Puis elle lui dit : « Je suis venue ici pour me faire laver par vous des accusations de jalousie que vous m'aviez portées, vous voyez que j'avais raison! Appelez cette fantôme, que nous puissions régler nos comptes.»
Li arriva, et Lien-Hsiang commença à l'accuser de faire mourir Cheng. Li répondit « Mais je l'aime, je ne peux supporter d'être loin de lui - Vous voulez le transformer en esprit lui aussi, pour l'avoir près de vous... - Mais non! Je voulais seulement être près de lui! L'union de deux esprits ne peut jamais être heureuse. Mais comment faites-vous, vous, pour ne pas l'affaiblir, les renards aussi se nourrissent de l'énergie de leurs amis ? - Pas tous les renards. Je ne suis pas de ceux-là. Mais je vois que vous êtes bien intentionnée. Voulez-vous le sauver ? J'ai ici une plante qui est le dernier recours pour soigner sa maladie, à la condition expresse qu'elle soit donnée par l'esprit qui a causé le mal.» Li soigna Cheng avec cette plante. Et Lien-Hsiang lui dit : « Vous l'avez sauvé, mais vous devez maintenant ne plus jamais le revoir, sinon il retomberait malade.» Li pâlit, mais elle accepta.
À partir de ce jour, Cheng eut beau agiter la pantoufle, Li ne vint plus. Lien-Hsiang venait le voir plus souvent, pour le consoler. « Elle me manque.» disait Cheng. « Même à moi elle me manque.» répondait Lien-Hsiang.
C'est dans ces conditions qu'une jeune fille de la région mourut, et que peu de temps après sa mort le corps se remit à bouger. Et la jeune fille parlait avec une autre voix, et elle disait «Où est Cheng ? Je veux voir Cheng, c'est un jeune homme qui a été bon pour moi, il a ma pantoufle.» Les gens qui n'avaient pas vu Cheng depuis longtemps (la compagnie des deux jeunes filles lui suffisait) répondirent qu'il devait être reparti depuis longtemps. Elle insistait encore pour le voir, c'est alors qu'elle vit son image dans un miroir et s'étouffa d'horreur - la jeune fille dont elle avait pris le corps était beaucoup moins jolie qu'elle.
Chang avait entendu parler d'un cas étrange de réincarnation qui demandait à le voir, et, curieux, il se rendit à la maison où ceci s'était passé. Mais on vint lui dire que la jeune fille ne voulait pas le voir - elle avait honte de se montrer à lui avec son nouveau visage. Mais en le regardant par sa fenêtre, elle sentit croître sa détermination. Elle s'enferma dans sa chambre, jeûna et se purifia pendant deux semaines, et à l'aube du quinzième jour sa peau tomba, lui rendant son ancienne apparence.
Alors elle courut jusqu'à la maison de Cheng et lui expliqua comment elle avait récupéré un corps mort pour pouvoir le voir sans lui faire du mal, et pourquoi elle l'avait fui la première fois. Il fut fou de bonheur de la revoir, et ils décidèrent de se marier.
Ils vécurent heureux, mais quelques années plus tard, Lien-Hsiang, qui revenait souvent les voir, tomba malade et mourut. Elle leur dit « Vous voulez que je vive, mais moi je veux mourir. Vous me reverrez dans dix ans et alors j'aurai un corps humain moi aussi.»
Quatorze ans plus tard, ils avaient déjà des enfants, quand une petite jeune fille avec sa grand-mère passa sur la route. Li la vit et appela son mari « Cheng! Regarde cette fille, c'est le portrait vivant de Lien-Hsiang! » Cheng le constata, et calcula qu'elle était née exactement quand Lien-Hsiang était morte. Il supplia la vieille de la leur laisser. Elle leur répondit que de toute façon, elle était trop vieille pour s'en occuper et que tout ce qu'elle voulait était qu'elle trouve une bonne famille.
La jeune fille resta avec eux et ils lui dirent «Lien-Hsiang! Lien-Hsiang! » mais elle ne comprenait pas. Alors Li alla chercher la pantoufle et la lui montra. Et la jeune fille se rappela. « Bien sûr! Ma nourrice me disait que quand je suis née je parlais déjà et qu'on m'avait fait boire du sang de chien pour me faire oublier mes vies antérieures. Je suis désolée de vous avoir fait attendre.»
Et ils vécurent très heureux tous ensemble avec les enfants de Cheng et Li.
 
 
Lotophages (pays des)  gréco-latine  Origine grecque

Pays où accosta Ulysse. Leur nourriture, le Lotos/Lotus, faisait perdre toute volonté à ceux qui en mangeaient.
 
 
Luchté  celtique  Le charpentier.
Il façonne entre autres le bois des lances et des boucliers.
 
 
Lucine  gréco-latine  Origine romaine

Chez les romains, déesse qui présidait à la naissance.
 
 
Lug / Lugh / Lleu / Lugus / Lugh Lamfota / Lugh Lamfada / Lugh Lámhfada / Lugaid / Lugaidh / Lonnansclech  celtique  Divinité d'origine galloise, gauloise, irlandaise.
Un Tuatha.
Dieu du commerce et de la technique.
Dieu héros celte.
Largement répandu de l'irlande à l'europe.

En Irlande il est plus connu sous le nom de "Lugh au long bras/main".
C'est une divinité irlandaise équivalente au dieu continental Lugus et au gallois Lleu Llaw Gyffes.
Il rejoint les Tuatha De Danann à la victoire sur les Fomores à la bataille de Mag Tuireadh.


Lug est le grand dieu celtique, très présent en Gaule, il est le dieu de la synthèse : il couvre les 3 fonctions (sacerdotale, guerrière et productive), le passé, le présent et le futur, il est issu du mariage entre le monde de l'esprit (fils de Cian Mac Diancecht) et le monde de la matière (fils d'Ethnea Ní Bhaloir). Fils de la lumière et des ténèbres..., il est l'union entre le ciel et la terre, la vie et la mort...

Son arme symbolique est la lance (le javelot), il est musicien et sa harpe magique peut jouer tous les airs, il maitrise toutes les techniques, il acquiert la plénitude de son rôle en gagnant une partie du jeu d'échec contre Nuada, il prend alors possession des destinées du royaume et de l'univers.

Lug est le dieu lumineux, celui qui resplendit au coeur de l'été, sa fête est "l'assemblée de Lug", Lugnasad. Grand rassemblement du peuple, où se déroulaient des épreuves sportives. Associé au sud, au lumineux, à la récolte, au coeur de la période lumineuse, la période où la guerre est possible.

Les Gaulois le vénèrent partout (César l'assimile au Mercure romain), à l'époque de la Gaule indépendante.


Lugh est un dieu solaire, maître des arts, il est hors pair. Beau, grand, blond, frisé. Vétu d'un manteau vert, armé d'une fronde et d'un lance infaillible à 5 pointes, d'un bouclier noir à umbo blanc.
Il est né de Ethnea Ní Bhaloir, un fils de Balor le chef des fomorés, ennemis des Thuata Dé Dannan et de Eri (ou Cian Mac Diancecht).
Il est guerrier, poète, magicien et excelle dans tous les métiers, ce qui lui vaut le titre de "Samildanach". Redoutable combattants, maître des arts et des techniques.
C'est le premier par l'importance dans l'ordre de la Triade irlandaise Lug-Dagda-Ogma, dont les deux autres figures ne sont (selon certains) que de simples incarnations de sa propre divinité.
Il prouve à Nuada ses valeurs en triomphant de trois épreuves : il joue les trois airs irlandais (celui qui fait rire, celui qui fait pleurer et celui qui endort), déplace la pierre de Fàl que seul 8 chevaux pouvaient déplacer, et bat le roi Nuada aux échecs. Il est déclaré sage parmis les sages, il met en place la stratégie permettant de vaincre les Fomorés à la deuxième bataille de Mag Tuireadh. Il ne participe pas directement aux combats car il est trop précieux mais il lance la malédiction suprême sur les ennemis et une action d'éclat lui revint : il crève d'un coup de fronde l'oeil de Balor son grand-père qui pétrifiait d'un regard.
Armé du javelot et de la fronde, Lug "le lumineux" est surnommé "Samildanach" "le polytechnicien", mais loin d'être un simple matheux érudit, il est aussi " Lamfada " c'est-à-dire pourvu d'un long bras qui l'autorise à exceller en toutes choses, ce qui explique sa polyvalence. Il est en effet druide et guerrier, musicien et artisan, ingénieux et rusé. Vainqueur des ennemis héréditaires oppresseurs de l'Irlande, les Fomoiré, vilains génies malfaisants et concurents de la tribu des Tuatha dé Danann dont il est le grand chef souverain, il est considéré comme le fondateur de la royauté irlandaise.
Il est le patron de toutes les classes de la société. Il est honoré lors de la fête de Lygnasad/ Lugnasad, célébrée le 1er Août.
Lug est le dieu lumineux, celui qui resplendit au coeur de l'été, sa fête est "l'assemblée de Lug", Lugnasad. Grand rassemblement du peuple, où se déroulaient des épreuves sportives. Associé au sud, au lumineux, à la récolte, au coeur de la période lumineuse, la période où la guerre est possible.
Il possède la fabuleuse lance d'Assal, qui ne manquait jamais son but, un des quatre objets sacrés et magiques des Thuatha Dé Dannan.
Ses symboles sont le corbeau (qui incarne l'esprit guerrier), et le lynx.
Il était important aussi pour les celtes continentaux, sous le nom de Lugus, donnant son nom aux villes de Laon, Leyden, et Lyon (Lugdunum).

Associé à Appolon et Wotan.
Autres noms : Lugh (irlande), Lleu (pays de galles), Lugus (gaule), Lugh Lamfota, etc.

 
 
Luna  gréco-latine  Origine romaine

Autre nom de Noctiluca, la lune.
 
 
Lune  germanique,nordique  Fille de Moundilfari. Les dieux l'obligèrent à régler la course de la lune dans le ciel.
 
 
Lupercus  gréco-latine  Origine romaine

Dieu de l'Italie ancienne, protecteur des troupeaux contre les loups.
Dieu tueur de loups.
 
 
Luxovius  celtique  Divinité d'origine celte.
Dieu celte des soins.
 
 
Ly&  gréco-latine  Fille de Proetos, épouse de Mélampe. Mère d'Abas, de Mantios et d'Antiphatès.
 
 
Lyaios  gréco-latine  Origine grecque

Autre nom de Dionysos.
 
 
Lycaon  gréco-latine  Origine grecque

Roi d'Arcadie. Changé en loup, ainsi que ses fils (50), pour avoir à sa table offert à Zeus déguisé en mortel, les membres d'un enfant qu'il avait égorgé.
Fils d'Arès et d'une humaine. Père de Callisto.
 
 
Lycomède / Lycomédès  gréco-latine  Origine grecque

Roi des Dolopes de l'île de Skyros/Scyros.
Fit assassiner Thésée.
Thétis cacha chez lui Achille déguisé en femme.
Père de Déidamie, l'épouse d'Achille.
 
 
Lycos (1)  gréco-latine  Origine grecque

Epoux de Dircé.
 
 
Lycos (2)  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Chthonios et d'Echion.
 
 
Lycurgue (1)  gréco-latine  Origine grecque

Législateur à demi légendaire de Sparte. On le fait vivre au IXème siècle av. J.C. Il aurait visité divers pays et, après ces voyages, aurait entrepris une réforme complète de l'Etat.
 
 
Lycurgue (2)  gréco-latine  Origine grecque

Roi du peuple des Edoniens, de thrace, qui aurait poursuivi Dionysos et les nymphes qui l'élevaient avec un aiguillon. Il fut mis en pièce par ses sujets pour apaiser Dionysos.
 
 
Lydie  gréco-latine  Royaume dont Tantale fut roi.
 
 
Lyncée (1)  gréco-latine  Origine grecque

Fils d'Apharée et d'Egyptos. Roi de Messénie. Epoux de Hypemnestre. Père d'Abas et de Proetos.
Alors que les Danaïdes assassinaient ses 49 frères, il fut sauvé par son épouse.
 
 
Lyncée (2)  gréco-latine  Origine grecque

Cousin de Castor et Pollux. Un des Argonautes. Renommé pour sa vue perçante qui traversait même les murailles et la terre.
Sa mère serait Apharée ?
 
 
Lyngvi  germanique,nordique  Ile située au milieu du lac Amsvartnir, où est enchaîné le loup Fenrir.
 
 
Lysippè  gréco-latine  Origine grecque

Fille de Proetos, épouse de Mélampe. Mère d'Abas, de Mantios et d'Antiphatès.
 
 
Mama Killa, Mama Quilla  inca  La lune, épouse et soeur de Inti.
Elle était considérée comme la mère de la race inca.
Elle présidait à l'écoulement du temps et décidait des fêtes religieuses du calendrier lunaire sidéral.
C'est la protectrice des femmes mariées.
Sa représentation est un disque d'argent avec un visage humain.
 
 
Mardouk / Marduk  babylonienne  Le dieu de Babylone.
Il est l'ennemi d'Assour.
Dieu bon, fils d'Eâ

En 1000 av. J.C., il devient le roi des dieux et remplace Enlil après avoir sauvé les autres divinités de la colère de Tiamat, leur mère à tous.
A l'origine il était le grand dieu tutélaire de Babylone, puis il prit la tête du panthéon mésopotamien quand celle-ci devint capitale, et régna sur tous les autres dieux y compris les anciennes divinités sumériennes. La légende en fit alors le père des dieux, fils de Enki, héros d'une nouvelle génération divine symbolisant le progrès et la civilisation face au chaos primitif. Elu par l'assemblée des dieux pour combattre Tiamat (la mer), il créa les vents souleva les tempêtes, puis victorieux de son ennemie, façonna le ciel avec la moitié de son corps. Après avoir récupéré les tablettes du destin au démon Kingu, il lui trancha les veines et de son sang modela les hommes, avec l'aide d'Enki, pour qu'ils servent les dieux.
 
 
Mesharu  babylonienne  L'intégrité. Serviteur de Shamash.   
Mictlan  aztèque  Les enfers.   
Milqart  phénicienne  Le "roi de la ville", dieu de Tyr. Il apparaît au 1er millénaire avant J.C.   
Moira / Parques / Mores (les)  gréco-latine  Les 3 Moira sont filles de Zeus et de Thémis (loi, attributs: glaive, balance) : Clotho (naissance), Lachesis (jours de la vie), Atropos (mort).
Les trois moires décident du destin de chaque homme, sous la direction de Zeus.
Ce sont des fileuses : Clotho fabrique le fil de la vie, Lachesis le déroule, Atropos enfin, le tranche. 
 
Múspell  germanique,nordique  La terre chaude du sud. A l'origine d'Ymir avec Nitflheim (version germanique).
Ses fils détruisirent le pont Bifrost lors du Ragnarok.
 
 
Mylitta  babylonienne  La déesse babylonienne du plaisir sexuel. Selon Hérodote toute femme de Babylone devait se rendre une fois dans sa vie au temple d'Ishtar et devait s'offrir à tout homme qui le lui demandait au nom de Mylitta.   
Mythologie babylonienne  babylonienne  La période assyro-babylonienne tardive voit naître les épopées d'Enouma Elish et de Gilgamesh. La première a pour héros Mardouk, dieu de Babylone qui accède au sommet du panthéon après une lutte contre des dieux rebelles: il est dès lors chargé de refaçonner le cosmos. Quant à Gilgamesh, souverain d'Ourouk, il est jeune, fort et doté d'une intelligence si exceptionnelle qu'il ne trouve son égal en aucun homme; par ses qualités mêmes, il trouble l'ordre de la cité. Le peuple enjoint alors aux dieux de créer un rival à Gilgamesh: ce sera Enkidou, un homme du désert, inculte et brutal. Après l'avoir combattu, Gilgamesh devient son ami. Mais Enkidou meurt, et Gilgamesh, désespéré, entreprend la quête d'une plante qui procure la vie éternelle. Mais un serpent la dévore, renvoyant Gilgamesh, conquérant de toute chose sur terre, à son impuissance devant la mort.   
Mythologie bouddhiste  bouddhiste  Le bouddhisme est à l'origine la doctrine morale et spirituelle de Siddharta, l'humain qui devint le Bouddha - l'éclairé. Mais assez vite une mythologie s'est ajoutée dessus. beaucoup des anciens dieux de la mythologie hindoue ont été récupérés, mais il n'est plus besoin de leur faire des sacrifices (il vaut mieux donner aux moines bouddhistes qui mendient sur les chemins car ils n'ont pas le droit de travailler pour manger), et ils sont inférieurs à l'humain qui a atteint l'état de Bouddha.
La légende dit qu'il y eut six bouddhas - six humains éclairés - avant Siddharta, mais ils atteignirent le Nirvana immédiatement, comme ils pouvaient espérer le faire, alors que Siddharta choisit de rester sur terre pour apporter son enseignement aux humains. Il y aura un huitième bouddha, un jour...
Il y a aussi cinq bouddhas de méditation - c'est-à-dire des bouddhas qui correspondent à une entité abstraite, une vertu, et n'ont jamais été humains.
Il y a aussi les boddhisattvas : ce sont ceux qui pourraient atteindre l'illumination mais qui ont choisi de ne pas le faire, ainsi ils pourront rester plus longtemps sur terre pour aider les malheureux. L'un d'entre eux est Maitreya, celui qui sera le huitième bouddha.
Ceux-là sont les plus importants du bouddhisme, mais il est également d'autres créatures supérieures aux humains, dont une bonne partie mais pas tous sont issus des dieux de la mythologie hindoue en leur enlevant un peu de pouvoir et en changeant leur rôle. Leur nouveau rôle est dans la majorité des cas de protéger le monde contre les démons. Parmi les plus importants, on trouve les protecteurs des quatre points cardinaux, Vaishravana au nord, Dhritarashtra à l'est, Virupaksha à l'ouest et Virudhaka au sud. (Ceux-là n'existent pas dans l'hindouïsme). Il y a aussi les dix rois des dix enfers, dont le chef est Yamaraja (qui est le dieu des morts hindou).
En dehors de ceux-là, il existe huit classes de créatures protectrices du monde : Les Nagas (dragons), les Garudas (esprits-oiseaux, en guerre perpétuelle contre les Nagas), les Yakshas (esprits de la nature), les Gandharvas (musiciens du palais d'Indra, dont on parlera plus tard), les Asuras (en guerre perpétuelle contre les Devas. Généralement considérés comme malfaisants, et pourtant ils font aussi partie des protecteurs du monde), les Mahoragas (hommes-serpents), les Kimnaras (hommes-chevaux, musiciens aussi) et enfin les Devas, qui sont les plus importants de tous. Ils sont d'apparence humaine, et vivent beaucoup plus longtemps que les humains, mais ne sont pas immortels (celà s'applique d'ailleurs à toutes les classes de protecteurs). Seul celui qui a atteint le Nirvana est éternel. Parfois on rajoute à cette liste, ou on remplace quelqu'un par les Rashkasas, qui sont des esprits généralement indisciplinés et maléfiques mais dont certains guerroient sous les ordres de Vaishravana.
À peu près tous les dieux qui ont été récupérés du panthéon hindouïste sont des Devas. On y retrouve entre autres Indra, qui est le chef des Deva, Agni, Varuna, Brahma, Vishnou parfois, Vayu (dieu du vent), Surya et Soma, ainsi que Nurriti, Ishana, Prithivi.
Les boddhisattvas les plus connus au Japon sont Kannon (Kuan-yin), déesse de la compassion, Jizo, patron des voyageurs, des enfants et des femmes enceintes, et Miroku (Maitreya). 
 
Nanna  sumérienne  Le dieu de la lune, souvent représenté par un jeune taureau aux puissantes cornes et le menton garni d'une belle barbe bleue. Le peuple et les rois craignaient énormément les éclipses et multipliaient les prières rituelles et les offrandes pour calmer les dieux courroucés auteur des disparitions du soleil.   
Neptune  gréco-latine  Les Romains fêtent Neptune tous les mois de février.
Associé à Poséïdon.
 
 
Nérée  gréco-latine  Le " vieil homme de la mer ", l'"oracle", divinité de la mer en mouvement. Fils de Pontos et de Gaïa.
Frère de Doris (dans ces conditions ils serait fils de Océan et de Téthys).
Il s'unit à Doris pour enfanter les 50 Néréïdes.
Il avait le don de prophétie.
Il indiqua à Héraclès où trouver le Jardin des Hespérides.
Il possède des pouvoirs de métamorphose et peut prédire l'avenir.
 
 
Nibelungen  germanique  Les nains descendant de Nibelung, les enfants de la brume.
 
 
Nirvana  bouddhiste,hindoue  Le mot nirvana vient du mot sanskrit qui signifie "extinction".
Dans le bouddhisme, il désigne un état de l'âme tenu pour parfait dans lequel tout désir, toute tension, et donc toute anxiété a disparu. C'est la troisième "Noble Vérité" énoncée dans le Sermon de Bénarès: le remède à l'universelle souffrance est le détachement universel. Seul le détachement suprême peut alléger le karma, ce poids qui émane de chacun de nos actes, et réaliser à notre mort le nirvana intégral (parinir vana). On pourrait donc le définir comme l'anéantissement de tout désir, celui d'exister et celui de ne pas exister. Il est délivrance de la chaîne des réincarnations, du samsara.
Bouddha a parlé du nirvana dans des paraboles telles que celle de la lampe à huile: de même qu'une lampe s'éteint faute d'huile, l'homme qui n'alimente plus les feux de ses désirs s'éteint définitivement.
Le nirvana n'est ni un lieu, ni un temps, ni bonheur éternel, ni néant. Bouddha ne l'a pas défini autrement que par rapport à ce dont il faut se libérer. En effet, le nirvana est un absolu sans cause (sinon il serait un effet "relatif" à sa cause et cesserait d'être un "absolu"). Seul Bouddha a réalisé cet état en ce monde, et connu la libération de toute illusion grâce à l'éveil (bodhi). La tradition populaire bouddhiste représente cet état merveilleux comme un "refuge" de pureté et de paix, comme une "autre rive", un séjour immuable.
Dans la philosophie hindoue, le nirvana est aussi appelé moksa.
Pour un hindouiste, il y a en chacun un souffle vital, une sorte d'âme immortelle (atman) qui est la manifestation individuelle de la force créatrice de l'univers. Chacun n'est qu'un aspect du grand tat, "rien que ce tout" (tat twan asi). Et le destin de chaque atman est de rejoindre ce grand tout. Le nirvana est ce retour de l'atman au brahman (l'Absolu). 
 
Nitflheim  germanique  Le grand glacier du nord, à l'origine d'Ymir avec Muspell.
 
 
Njord / Njördhr  germanique,nordique  Le roi des vents et de l'océan.
Un vane.
Dieu de la Fertilité, du rivage et des Océans.
Il protège les navigateurs et, généreux, disperse autour de lui la fortune.
Père de Frey et de Freya.
Époux de la géante Skadi.
Njördhr, un dieu assez important à l'ère Viking, était associé à la mer et aux bateaux.
 
 
Nout / Neuth / Nuit  égyptienne  La déesse du ciel, qui abreuve le défunt, et qui ne connait pas le sommeil.
Habituellement représentée sous l'aspect d'une femme nue dont le corps allongé épouse la courbe terrestre.
Description en anglais.
Egyptian goddess of the sky and of the heavens. Daughter of the air god Shu and Tefnut, the goddess of moisture, in the Heliopolitan genealogy. She was typically depicted as a woman with her elongated and naked body arching above Shu and the earth god Geb to form the heavens. Sometimes she appeared in the form of a cow whose body froms the sky and heavens. Nut was the barrier separating the forces of chaos from the ordered cosmos in this world. Her fingers and toes were believed to touch the four cardinal points or directions. The sun god Re was said to enter her mouth after setting in the evening and travel through her body during the night to be reborn from her vagina each morning. Nut was also a goddess of the dead, and the pharaoh was said to enter her body after death, from which he would later be resurrected. Her principal sanctuary was at Heliopolis.
 
Odin / Odinn / Othinn / Wotan / Woden  germanique,nordique  Le père des Dieux.
Roi des dieux, le plus sage de tous, et père de Thor. Il a donné son oeil droit en échange de la sagese, et depuis il connait la magie des runes. Ses deux corbeaux l'informent de ce qui se passe dans le monde. Mais c'est avant tout un dieu guerrier.
Maître des connaissances, il détient les pouvoirs de la magie et de la science. Chef de guerre, il inspire les guerriers au combat. Il accueille dans son paradis du Valhöll les braves tombés dans la bataille. Il a sacrifié l'un de ses yeux pour acquérir la sagesse
En allemand Wotan.
Fils de Bor et Bestia.
Père de Thor, de Bragi, de Balder, de Heimdal,.
Epoux de Gunlod, de Freyja, de Frigga, de Jord.
Chef des Ases. Chef des Aesirs.
Dieu suprème.
Dieu primordial nordique, dieu de la sagesse, des batailles, de la mort et de l'inspiration.
Dieu du soleil, de la guerre, de la poèsie, de la sagesse, des batailles, de l'éloquence, du courage, du savoir.
Dieu sage et rusé, dangereux pour tous.
Créateur de toutes choses.
Il prend des formes d'animaux.
Le corbeau et le loup étaient sacré à lui, et il était accompagné de deux corbeaux : Hugin ("pensé") et Munin ("mémoire"), et de Geri et Freki, 2 loups. Sa monture était le cheval à 8 pattes : Sleipnir.
Il vivait dans le palais du Valhalla en Asgard avec les Valkyries et une armée de guerriers choisis parmi ceux tombé lors des batailles.
Odin a quelque chose d'une figure shamanique, se perçant lui-même de sa propre lance et se pendant lui-même à l'arbre monde Yggdrasill dans ses efforts pour atteindre la connaissance occulte.
Il sacrifia l'un de ses yeux, le donnant au dieu Mimir en échange de la permission de boire au puit de la connaissance en dessous d'Yggdrasill. Parmi la connaissance qu'il obtint se trouvait le secret de l'écriture runique.
Un autre aspect shamanique est sa capacité à changer de forme.
En dépit de sont rôle de dieu des batailles, il était considérait comme indigne de confiance, and there are many accounts of warriors berating Odin for failing to deliver victory.
Il a été généralement dépeint comme un guerrier borgne tenant une lance, ou comme un vagabond portant un manteau bleu et un grand chapeau souple.
Selon le légendes nordiques, Odin est destiné à être avalé par le loup géant Fenrir lors du Ragnarok.
Il a donné son nom au troisième jour de la semaine en Scandinavie et en Angleterre: Wednesday (Mercredi), signifiant le "jour de Woden" ou "jour d'Odin".
Père de l'Humanité, dieu de la Guerre, de la Sagesse et de la Poésie.

Roi des dieux, le plus sage de tous, et père de Thor. Il a donné son oeil droit en échange de la sagese, et depuis il connait la magie des runes. Ses deux corbeaux l'informent de ce qui se passe dans le monde. Mais c'est avant tout un dieu guerrier.

Grand voyageur, il se rend sous divers déguisements dans le monde des géants comme dans le monde des hommes. Il détient la souveraineté et forme parfois une sorte de trinité avec Thor, qui possède la force guerrière, et Frey, qui apporte la fertilité.

Selon la croyance viking, Odin, le Père de Tous, était le roi d'Asgardr, et avait hérité de Tiwaz la lance qui lui assurait le contrôle des batailles. Son prédécesseur, Wotan était le roi suprême des Langobards et d'autres tribus germaniques. Odin, comme Wotan, a des liens étroits avec le Monde souterrain et les morts.
Dieu des Rois, il apportait son soutien aux jeunes princes prometteurs et leur donnait des épées magiques et autres cadeaux en témoignage de sa bienveillance, mais il les anéantissait impitoyablement le moment venu. La crémation, souvent nécessaire pour se débarasser des morts après le combat, était en rapport avec le culte d'Odin.
De nombreux contes parlent des fidèles compagnons d'Odin, les berserkir, qui, lors des batailles, portaient des peaux d'ours ou de loup et entraient en transe, ce qui les rendait insensibles à la douleur. Ce don de la transe, Odin l'accordait également aux poètes et aux orateurs, et l'on trouve de nombreuses références dans la poésie islandaise à la manière dont il se procura l'Hydromel magique qui donnait l'inspiration. Odin apportait aussi la fortune à ses compagnons - symbolisée par son anneau Draupnir qui, en se multipliant, fournissait une réserve d'or.
De plus, Odin était un dieu de la Magie et de la Divination, notamment dans un contexte militaire. On lui offrait en sacrifice des prisonniers de guerre, que l'on poignardait ou pendait. Sacrifices qui pouvaient constituer une forme de divination puisqu'on croyait que les derniers mouvements des victimes annonçaient la victoire ou la défaite. Odin lui-même s'offrit en sacrifice en se pendant à l'Arbre du Monde, dans le but d'obtenir la science des symboles runiques qui étaient utilisés pour la divination. Il donna aussi un des ses yeux par amour de la connaissance, et apparut sur terre sous la forme d'un vieil homme borgne vêtu d'un grand manteau et d'un chapeau à larges bords ou d'un capuchon. Il était toujours accompagné de loups ou de corbeaux, animaux des champs de bataille, et se trouvait constamment informé par deux corbeaux de ce qui se passait sur tous les champs de batailles du monde.
Odin savait parfaitement changer d'apparence, envoyant son esprit dans le corps d'un oiseau ou d'un autre animal ce qui - avec sa capacité à voyager dans le royaume des morts - l'apparentait aux chamans des peuples eurasiens du Nord.

Rois des Ases, Odin est le dieu du ciel, de la guerre et de la mort, mais aussi de la sagesse. Il acquiert cette dernière en acceptant de perdre un ?il, déposé en gage au fond d'une source sacrée. Le dieu borgne invite au Val-Hall, ou Walhalla les guerriers morts au combat pour qu'ils participent, aux côtés des Walkyries, à un banquet sans fin. L'hydromel est sa boisson favorite. Deux corbeaux, Hugin et Munin (Pensée et Mémoire) lui rapportent ce qui se passe. Odin apprend aux hommes le secret des runes et l'art de la poésie. Ses nombreuses épouses lui donnent plusieurs enfants : de Frigg naît Balder, et de la terre (Fjorgyn), Thor.

ODIN , son apparence n'est pas très engageante. Ce vieillard aux cheveux gris n'a qu'un ?il, il porte une longue barbe et un chapeau lui cache le front. Il se glisse parfois dans la peau d'un animal. Il possède un anneau d'or, forgé par les nains, qui multiplie par neuf tous les neuf jours. Cet objet est symbole de richesse inépuisable.
Dieu du savoir, de la magie et des victoires, Odin peut paralyser ses ennemis ou les rendre sourds. Il sait insuffler aux combattants une folie meurtrière qui leur fait ignorer la peur. Sa lance magique décide de la victoire dans les combats. Ce dieu sanguinaire est aussi avide de connaissances.
Il donne un jour un de ses yeux pour pouvoir boire au puits magique du dieu Mimir et acquérir ainsi la sagesse. Il apprend également l'art d'utiliser l'alphabet viking : les rhunes.
Odin est souvent entouré d'animaux.
Il a deux corbeaux nommés Hugin (pensée) et Munin (souvenir), à qui il a donné la parole. Ces oiseaux viennent lui raconter ce qui se passe dans l'univers. Son coursier est un cheval gris à huit pattes nommé Sleipnir, né de l'étalon d'un géant et de Loki, transformé en jument.
Il est entouré également d'esprits : les Valkyries. Ces esprits féminins qui se nomment Hurlante et Furieuse, sont les envoyées d'Odin. Les Walkyries volent vers les champs de bataille et y prennent en selle les braves qui viennent de mourir. Elles les emportent à travers le ciel jusqu'au paradis des guerriers. Là, ils connaîtront une nouvelle vie de combattants auprès des dieux. Ce paradis se nomme Asgard.
 
Odin (01)
Odin (02)
Ogdoad / Huh et Hauhet  égyptienne  Le groupe de huit dieux primordiaux selon la cosmogonie Hermopolotaine : Noum et Naunet, l'océan primitif; Heh et Hehet, l'espace infini; Kek et Keket, les ténèbres; Amon et Amaunet (ou Niaou et Niat), ce qui est caché, "ce qui disparaît". Dans le lac primordial d'Hermopolis, un lotus émergea, d'où sortit le soleil enfant engendré par l'Ogdoade.
Description en anglais.
A group of eight Egyptian deities representing the primeval chaos that existed before the creation of the sun god. They are divided into four parings of male and female deities: Nun and Naunet representing the primordial abyss, Kek and Kauket darkness, Heh and Hauhet infinity, and Amun and Amaunet representing hidden power. They created out of themselves the mound upon which lay the egg from which the sun god emerged. Their cult centered on the town of Khemnu (Greek Hermopolis) in Middle Egypt. They also had a sanctuary at Medinet Habu in western Thebes.
 
Ometeculti  aztèque  Le seigneur. Mari de Ometeciatl.   
Pachamama  inca  La déesse de la terre.
Déesse de la fertilité, de la chance et de la nature.
Epouse de Inti, le dieu soleil, avec qui elle eut quatre fils.
 
 
Pah  autre  La lune, épouse de Shakouroun (le soleil), chez les indiens Pawnees.   
Paynal  aztèque  Lieutenant de Huitzilopochtli.   
Phtonos / Envie (l')  gréco-latine  L'Envie, les Grecs l'appelaient Phthonos, mais malheureusement elle ne possède aucune légende ou histoire. Elle personnifiait le malin, le mauvais oeil qui regardait avec jalousie et envie ceux ou celles dont elle ne pouvait s'assurer la disposition. Elle vivait dans un territoire macabre au rien de poussait, elle avait en permanence le coeur dévoré par des serpents qui la rongeaient. Elle était d'une terrifiante et effrayante maigreur. Cette maigreur était due à tous les désirs inassouvis qui la détruisaient.   
Pléïades (les)  gréco-latine  Les 7 Pléïades sont filles d'Atlas et de Pléione (fille de l'Océan et de Téthys).
Elles furent métamorphosées en étoiles parce que leur père avait voulu lire dans les secrets des dieux.
Appelées aussi Vergilies (printanières ou étoiles du printemps) par les latins :
Maia qui eut de Jupiter Mercure,
Electre qui eut de Jupiter Dardanus,
Taygète qui eut de Jupiter Taygetus,
Astérope,
Mérope qui eut de Sisiphe Glaucus père de Bellérophon,
Alcyone qui eut de Neptune Glaucus,
Céléno qui eut de Neptune Lycus. 
 
Pralaya  hindoue  La dissolution, la fin du monde.   
Purusha  hindoue  L'homme cosmique primordial , le créateur selon certain texte.
dont les différentes parties du corps donnèrent naissance à toutes les entités de l'univers, des dieux védiques traditionnels à l'homme et aux animaux, en passant par l'Ether, le Ciel, la Terre. Toutefois, seul un quart de sa personne est ainsi manifesté, les trois autres quarts constituant l'immortalité, au paradis. 
 
Râ-Horakhty / Rê-Hérakhti  égyptienne  Le soleil à l'horizon, homme à tête de faucon, coiffé d'un disque solaire muni de l'uréus, dieu d'Héliopolis.   
Ragnarok  germanique,nordique  Le crépuscule des dieux, la bataille finale et la fin du monde. Il sera cependant suivi par le Renouveau.

Version 1

Lors de la fin du monde, les morts monteront à l'assaut du royaume des dieux, avec l'aide des enfants de Loki, Fenrir le loup géant se libèrera et ses ??? mangeront le soleil et la lune, Jormungand le serpent de mer sortira des eaux et Hel, déesse des morts, mènera les armées. Loki et les géants combattront avec les morts. Loki et Heimdall, le dieu qui garde l'arc-en-ciel, s'entretueront, ainsi que Thor et Jormungand, et Odin et Fenrir. Seul un couple d'humains, réfugié dans Yggdrasil, en réchappera et construira un monde nouveau.

Version 2

Loki, en punition de la mort de Baldr, fut finalement attaché en travers de trois rochers. Toutefois, il rompit ses liens et prit la tête des géants contre les dieux dans la dernière grande bataille, connue sous le nom de Ragnarök. Le monde était sous la menace constante des géants, qui convoitaient les trésors des dieux et la déesse Freya, et annonçaient le retour au chaos et à la stérilité.
Odin rassembla dans le Walhalla les plus fameux héros tombés au champ de bataille, afin qu'ils apportassent leur soutien aux dieux. Thor brandit son marteau contre les géants et les empêcha d'entrer à Asgardr jusqu'au Ragnarök.
Au Ragnarök, les fils de Múspell, de la région du feu, détruisirent le pont Bifrost, tandis que les géants arrivent par la mer avec Loki comme timonier. Les monstres s'échappent et le loup Fenrir dévore Odin.
Thor tue le Serpent du Monde mais meurt à cause de son venin. Le géant du feu Surtr embrase la terre, le ciel s'écroule et le monde est englouti dans les flots de la mer.
Toutefois la terre ressurgit, verte et prospère. Les fils des dieux, avec l'aide d'un couple d'humains qui s'étaient réfugiés dans l'Arbre du Monde, repeuplent la terre et le ciel; et un soleil nouveau et plus beau parcourt les cieux.

Version 3

"A la fin des Temps, comme les runes l'avaient annoncé, s'engage le grand affrontement des Géants et des Dieux. La cohorte innombrable des jotuns et des monstres envahit le Valhöll tandis que Heimdall, guetteur de l'Arc-en-Ciel, souffle dans sa corne Giallar et lance les dieux au combat du Ragnarok.

Le loup Fenrir avance, ouvrant une gueule énorme, crachant des flammes. Le serpent du Midgard vomit des torrents de venin qui empoisonnent l'air. Loki commande la horde maléfique des bêtes sombres de l'abîme et Rymer mène les Géants surexités du Pays du Givre.

Le ciel devient fournaise. Les rochers éclatent. La terre se crevasse. Surt "au souffle brûlant", chef des Géants du Feu, embrase le pont Bifrost, qui s'écroule avec fracas. La mer déborde, emportant les humains. Des éclairs livides déchirent la nuée. La foudre tombe sur les colonnes qui soutiennent la voûte céleste.

Odin, protégé par une cuirasse étincelante, coiffé d'un casque d'or et montant son cheval Sleippnir, donne le signal de l'attaque. Mêlée confuse où les épées et les massues se heurtent.

Odin, maître des Dieux, périt le premier, dévoré par le loup Fenrir. Vidar le Silencieux venge aussitôt son père en arrachant la tête du monstre. Loki et Heimdall s'entre-tuent. A l'issue d'un corps à corps impitoyable, Thor écrase sous le marteau Mjolnir son ennemi de toujours, le serpent du Midgard, mais il a trop respiré l'haleine vénéneuse et tombe mort au bout du neuvième pas. Tyr et le chien Garmar, gardien du pays des Morts, succombent dans un farouche embrassement. Freyr, le dieu de lumière, périt sous les coups de Surt.

Ainsi meurent les Géants et les Dieux. Et avec eux l'espèce humaine, balayée par les cataclysmes...
Le vieil ordre des choses disparaît, mais tout n'est pas fini. Du néant, un jeune monde, une terre neuve, un ciel régénéré vont naître.
"La verdure couvrira les champs, dit le poème de l'Edda, et le blé poussera, sans qu'il y ait de semences."
Des Dieux nouveaux prennent la place des anciens Dieux. Baldr le Juste, ressuscité, préside avec bienveillance un nouveau Conseil où siègent les Dieux pacifiques, Hödr, Vidar et Vali, autres fils d'Odin, auxquels se joignent Modi et Magui, fils de Thor.
Sur la Terre, un homme et une femme, Lif et Lifthraser, nés de germes éclos à l'intérieur du frêne sacré Ygdrasil, se nourissent de la rosée du matin et donnent vie à une nombreuse descendance, porteuse d'espérance.

Un soleil plus brillant que l'ancien se lève au-dessus du palais d'or de Baldr, construit sur la montagne d'Ida.
Les peuples heureux prospèrent dans des demeures agréables, bâties autour de Gimle, la province du Ciel.
Au crépuscule des Dieux, à l'épouvante, aux ténèbres et à la mort succède un avenir doré de paix et de joie."
 
 
Religion  perse  La Perse ayant été conquise par les tribus aryennes, on n'est pas surpris d'y rencontrer les mêmes dieux du panthéon de la période védique indienne qui sont à la fois bénéfiques et effrayants.
Le culte très proche de la nature était souvent célébré en plein air, sur le haut d'une montagne, officié par des Mages chargés de garder le feu sacré. 
 
Rigveda  hindoue  Le plus ancien des quatre Veda (livres sacrés de l'Inde antique).
Son nom signifie " le savoir des chants (ou stances [rig]) ".
Il s'agit d'une sorte de livre des prières où sont réunis des cantiques, des psaumes, des hymnes que l'on récitait à l'occasion des grands sacrifices ou dans les dévotions privées. Ces poèmes nous reportent au niveau le plus archaïque de la religion indienne, puisqu'ils ont été, pour la plupart, composés dans les derniers siècles du IIe millénaire avant notre ère. À ce titre, ils constituent le premier document en langue sanskrite que nous possédions et l'un des plus anciens monuments littéraires. Au nombre de 1017 (ou 1028 selon une recension qui ajoute 11 hymnes de composition plus tardive), d'une longueur moyenne de dix strophes chacun, ces rig ou sukta sont avant tout des chants de louange dédiés aux dieux et aux déesses du panthéon védique. Les poètes (on les appelle rishi, "voyants") y exaltent en termes dithyrambiques les vertus des divinités et formulent des requêtes : "Puissions-nous vivre longtemps ! être prospères ! vaincre au combat ! gagner le ciel après notre mort !" On y trouve aussi des actions de grâces, des engagements de fidélité et parfois des enseignements théologiques concernant, par exemple, l'origine de l'univers, ou encore l'organisation idéale de la société.
Les références mythologiques sont évidemment très nombreuses et nous permettent de nous faire une idée de ce qu'étaient les croyances religieuses des peuples qui utilisaient les hymnes du Rigvedadans leurs cérémonies liturgiques. On y voit à l'oeuvre un polythéisme qui rend compte de la complexité de l'univers en expliquant que chacune de ses parties est régie par un personnage divin qui en a la responsabilité. Ainsi le dieu Surya guide la course de l'astre solaire, la déesse Shri distribue les richesses, le dieu Mitra est le garant des alliances...
À titre d'exemple, on peut citer quelques strophes d'un hymne dédié au dieu Agni, responsable de tout ce qui, dans le monde, est en rapport avec le feu (la lumière, la chaleur, la cuisson des aliments, etc.). Il s'agit d'un hymne particulièrement populaire, en raison de l'importance du culte du feu dans l'Inde ancienne :
Puisse-t-on, par Agni,
obtenir la fortune,
la prospérité, jour après jour,
la gloire et la puissance !
Car, Agni, lorsque tu décides
de combler de biens ton fidèle,
cela se réalise, à coup sûr,
Dieu de lumière !
Vers toi qui brilles dans la nuit,
nous allons avec nos prières !
Oui, nous allons à toi,
Agni, avec nos chants de gloire !
Comme un père, Agni,
l'est pour son fils,
sois-nous d'accès facile !
Assiste-nous, pour notre bien-être ! 
 
Sanglier de Calydon (le)  gréco-latine  Le sanglier de Calydon était un animal énorme avec de gigantesques dents qui ressortaient de sa gueule. Une corne frontale le rendait encore plus impressionnant.
Il était envoyé en signe de vengeance par la déesse Aphrodite, pour laquelle le roi Oenée avait oublié de faire un sacrifice. Cette monstruosité, ravageait le territoire de Calydon. Il massacrait le bétail, les animaux de la forêt, terrifiant les habitants de cette contrée.
Méléagre le fils du roi appela les plus forts et les plus braves des héros de toute la Grèce pour anéantir ce terrible fléau. Alors commença pendant des jours et des nuits une gigantesque course poursuite à travers les champs, les bois, les vallées, mais malgré ces dizaines d'hommes, les investigations restèrent vaines.
Atalante femme chasseresse qui avait été élevée au lait d'ours par des chasseurs, réussit après deux longues semaines à atteindre la bête féroce. Elle le toucha mortellement, et Méléagre le massacra. Celui-ci offrit alors à la chasseresse la peau de l'animal en signe de remerciements, provoquant chez les autres chasseurs une colère noire.
 
 
Sejdr  germanique,nordique  Les Sagas islandaises rapportent un rituel dénommé Sejdr, dans lequel une femme parcourt le pays et, du haut d'une plate-forme, répond à des questions qu'on lui pose concernant l'avenir; c'est Freyja qui aurait enseigné cela aux dieux.
 
 
Shakouroun  autre  Le soleil, époux de Pah (la lune), chez les indiens Pawnees.   
Shakti  hindoue  La déesse de l'énergie omniprésente. Elle donne forces et pouvoirs à Vishnu, Shiva et Brahmâ.   
Shruti  hindoue  La révélation des Véda.   
Silewe Nazarata  autre  La lune divinisée en Indonésie.   
Sin  assyrienne  La lune, son sexe est masculin.   
Sin  autre  La lune. Divinité arabe préislamique. On lui attribue un sexe masculin.   
Sláine  celtique  La fontaine de la guérison, gardée par Diancecht et ses enfants (Airmid, Miach, Cian, Cethe et Cu).
 
 
Sun Wu-k'ung  chinoise  le singe qui comprend la vacuité, nom que donna Sudobhi au roi des singes. Roi du peuple des singes. Il est parfois identifié au dieu hindou Hanuman. En japonais San Goku.   
Svartalfaheim  germanique,nordique  Le monde des Alfes Noirs, c'est-à-dire des nains.
 
 
Tch'eu-Lung  chinoise  Les dragons sans corne.   
Tepeyollotli  aztèque  le "jaguar coeur de la montagne", un avatar de Tezcatlipoca.   
Tepeyolotl  toltèque  Le jaguar.   
Tiamat  sumérienne  La mer, ennemi de Mardouk qui créa le ciel avec son corps une fois celui-ci vaincu.
Divinité primordiale, Tiamat incarne "la mer salée", compagne d'Apsu, "les eaux douces". Unie à lui, elle enfante les premières générations de grands dieux puis accède au désir d'Apsu qui, agacé par le tumulte des jeunes générations, souhaite les détruire. Celui-ci ayant été tué par Enki (lequel avait été prévenu du danger), Tiamat s'oppose alors à Mardouk qui lui fend le crane et la dépèce après avoir vaincu son nouvel époux, le monstre Kingu, qu'elle a elle-même engendré. 
 
Titans (les)  gréco-latine  L'origine du mot est inconnue bien que les Anciens aient cherché à le rapprocher du verbe titainein (tendre) en songeant à l'effort déployé par les Titans pour tendre vers l'Olympe. On a également rapproché le terme des mots titax (roi) et titènè (reine).
Les Titans (mâles et femelles) sont des géants fils d'Ouranos (Ciel) et de Gaïa (Terre). Certains de leur noms propres ne sont pas d'origine grecque, d'autres sont des personnifications : Mnémosyne (Mémoire), Phoebé (Brillante), Théia (Divine). On cite généralement Coios, Crios, Cronos, Hypérion, Japet, Océan, Thémis. Certains de leurs enfants étaient considérés comme des Titans, tels Atlas, Epiméthée, Prométhée, ou encore Hélios (Soleil) parfois désigné par l'expression le Titan. Les enfants de Cronos et de Rhéa n'étaient pas pas considéré comme des Titans. Leur race était celle des Olympiens. Tandis que les Titans avaient pris possession des hauteurs du mont Othrys, les dieux nés de Cronos tenaient sur l'Olympe.
Titans et Olympiens furent bientôt en conflit. Dans la Théogonie, le poète Hésiode raconte la prodigieuse bataille qui opposa Olympiens et Titans. Les Olympiens étaient rangés sous l'autorité de Zeus. Prométhée et certains enfants de Gaïa s'étaient associés à eux. Beaucoup de Titans comme Océan ou Hélios restèrent hors du conflit ainsi que les Titanides. Après dix ans de lutte, le camp de Zeus l'emporta grâce aux Hétaconchires (les Cent-Bras), Gyès, Cottos et Briarée, que le roi des dieux avait fait revenir du Tartare où ils avaient été jadis enfermés.
Ce fut alors le tour des Titans de se voir précipités dans le Tartare où les Hécatonchires sont repartis, cette fois pour les garder, tandis qu'Atlas eut la punition de soutenir le monde. Zeus mit fin ainsi au règne des Titans, qui passe pour avoir été une époque de barbarie.
Fils d'Ouranos et de Gaïa. Ils sont 6 : Caos/Coeos, Cronos/Kronos, Hypérion, Japet, Crios/Kréios et Océanos/Océan.
Ils ont affronté Zeus et les autres dieux dans une guerre de 10 ans : la Titanomachie.
Les titans sont les fils de Gaia (la terre) et d'Ouranos (le ciel). Ils sont douze : six divinités féminines (dont Rhéa/Cybèle) et six divinités masculines (dont Cronos/Saturne). Ils représentaient les forces de la nature. Ouranos ayant peur que ses enfants prennent le pouvoir ordonna à Gaïa de les garder dans son sein (la terre)(ou autre version dit qu'il les envoya dans le Tartare, avec les Cyclopes et les Hécatonchires). Mais Cronos, le plus jeune, avec l'aide de Gaia, réussit à se libérer avec ses frères. Une fois dehors, il mutila son père avec une faucille de silex. Il devint le dieu suprême. Il se maria avec sa soeur Rhéa, il eut six enfants (dont Zeus) : les Olympiens (ceux qui habitent l'Olympe). Le reste des Titans s'unirent entre eux et eurent une nombreuse descendance. Quand Zeus voulut prendre le pouvoir, une lutte féroce éclata entre Olympiens et Titans. Au bout de 10 ans, les Olympiens reçurent l'aide des autres enfants de Gaïa et d'Ouranos : les Cyclopes et les Hécatonchires aux cent bras. Les Olympiens vainquirent, Zeus enferma alors tous ceux qui avaient lutté contre lui au Tartare, la région la plus sombres des enfers, seul Atlas eut une punition spéciale : il doit porter la voûte céleste (le ciel) sur ses épaules!.
 
 
Urin pacha  inca  Le monde d'en dessous.   
Vanaheim  germanique,nordique  Le monde des dieux vanes.
 
 
Vartari  germanique,nordique  Lacet dont les nains se servent pour coudre les lèvres de Loki.
 
 
Vertumne  gréco-latine  Le dieu des richesses acquises, par l'agriculture et le commerce. Emprunté aux Etrusques.   
Vieillesse (la)  gréco-latine  La Vieillesse était la fille de l'Érèbe et de la Nuit, vénérée dans la Grèce Antique. Elle était énormément vénérée à Rome. La Vieillesse est une divinité allégorique qui est souvent représentée avec tous les attributs traditionnels de la décrépitude et de la tristesse. Vêtue de noir, elle s'appuie, courbée sur un bâton. Nous voyons sur cette toile, un être très âgée qui se déplace tant bien que mal soutenue par un bâton. Elle marche dans les marécages, une toge foncée sur la tête et les épaules. Un arbre lui aussi très vieux est au tout premier plan. Le soleil est quant à lui également à son crépuscule.
 
 
Vishakarman / Vishvakarman  hindoue  L'artisan de tout. Le créateur selon certain texte. Le charpentier.  Vishvakarma ou l'Etre de splendeur
Visnu/Vichnou  bouddhiste,hindoue  Le premier dieu suprême et bénéfique, il supplante Indra au sommet du panthéon hindou et prend le nom de Krishna dans sa 8ème incarnation sur Terre. Vishnu a également un deuxième aspect celui de Shiva qu'il prend lorsqu'il veut arrêter, détruire et modifier la vie en la faisant renaître.
Dieu du soleil. Allié à Indra. Maître de l'espace. Dieu de la grâce, de la lumière, de la miséricorde, des pardons. Dieu conservateur. Il a 10 avatars ou "avatara" c'est - à - dire "descentes" ou "incarnations" dont :
  • le poisson (pour les védas)
  • la tortue (qui porte le monde)
  • le sanglier Varaka (qui fait émerger la terre).

A chacune de ses avatara, Vishnou sauve des êtres purs ou combat des hommes ou des démons dangereux. Vishnou doit absolument intervenir pour maintenir l'ordre du monde.
Vishnou s'est incarné neuf fois dans le monde, et il le fera encore une dixième fois. Ses incarnations les plus connues sont Rama et Krishna. À chaque fois, Lakshmi s'incarne en même temps que lui dans une femme qui sera sa compagne.
Le préservateur du monde, un des trois dieux les plus importants. Vishnou s'est incarné neuf fois dans ce monde et il le fera encore une fois. Ces incarnations sont appelées des avatars. Les avatars de Vishnou sont :
1. Matsya le poisson doré cornu qui sauva l'humanité du déluge : le sage Manu, ancêtre des hommes, se lave les mains dans une rivière. Un petit poisson le supplie: "sauve-moi de ceux qui veulent me manger et je te sauverai à mon tour". Manu recueille lepoisson et le place dans une jarre. Une fois le poisson devenu grand, il le jette à la mer. Reconnaissant le poisson prévient Manu : " Il va y avoir un terrible déluge. Construit un bateau, embarque tes enfants et emporte avec toi un être vivant de chaque espèce". Manu obéit et sauve ainsi du déluge hommes et animaux. (note :incroyable ressemblance avec l'histoire de Noé de la religion chrétienne).
2. Kurma la tortue qui servit de pivot pour baratter la mer de lait. Voir la Création des dieux.
3. Varaha, le sanglier géant qui sauva la terre de démons qui voulaient que la mer la recouvre
4. Narasimha, l'homme lion qui a détruit un démon réputé invincible
5. Vamana le brahmane nain
6. Purasuram, l'homme à la hache, qui défendit les brahmanes contres les démons
7. Rama, le héros du Ramayana
8. Krishna, le dieu pacifique à la peau bleue
9. Bouddha
10. Kalki, le cavalier qui sera là à la fin du monde et reconstruira un nouveau monde après.
Parfois Vishnu est intégré au panthéon bouddhiste. 
Bronze de Vishnu-Shiva du XVe siecle
Yaksha  chinoise  La propriétaire d'un éventail magique. Voir la légende du roi des singes.   
Ying-Long  chinoise  Les dragons ailés, les plus nobles de tous, qui vivent dans le ciel et sont très puissants.   
Yu  chinoise  Le premier dragon, le fils de Kun.   

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