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Adon  phénicienne  Divinité importante de Byblos, l'Adonis grec. Son nom d'origine sémitique signifie "seigneur". Il est le "dieu qui meurt", la fête célébrée en son honneur se compose de manifestations publiques de lutte, de la tonsure des femmes, de la prostitution rituelle et de la liturgie du "réveil" d'Adon. Le culte de ce dieu, qui se retrouvera plus tard dans la mythologie grecque, est lié à la croyance d'une vie après la mort.   
Ahriman  perse  La pensée destructice. Dieu mauvais. Fils de Zurvan Akarana et frêre de Ahura-Mazda.   
Ahura-Mazdâ / Ahoura-Mazdâ  perse  La plus grande divinité de Perse Antique, le dieu de la lumière, de la vérité et de la sagesse. Le soleil et la lune sont ses yeux. Fils de Zurvan Akarana et frêre de Ahriman.
Dieu suprême du panthéon de l'Iran ancien.
Sa prééminence sur les autres dieux n'a pas toujours été affirmée avec la même netteté, mais Zarathoustra semble aller jusqu'à en faire le dieu unique. Réplique probable du dieu indien Varuna, Ahura Mazdâ se trouve défini par son nom comme ahura, c'est-à-dire une divinité douée de pouvoirs particuliers, et comme mazdâ, "le Seigneur sage". En pahlavi, il s'appelle Ormazd ou Ormuzd. À la tête des forces du bien, il est assisté par l'esprit de la vérité, de la lumière et de la vie, Spanta Manyu, auquel il est parfois identifié. Selon la tradition manichéenne qui caractérise la religion iranienne, même quand on y professe une sorte de monothéisme, les forces du bien dominées par Ahura Mazdâ ont pour adversaires les forces du mal, conduites par l'esprit mauvais, Angra Manyu (Ahriman en pahlavi), qui représente le mensonge, les ténèbres et la mort. Mais Ahura Mazdâ, le seigneur de la sagesse, l'emporte toujours.
Il est appelé Ormazd dans le Zoroastrisme. 
 
Alcide  gréco-latine  Petit-fils d'Alcée, surnom d'Hercule et de ses descendants.
 
 
Aliyan  phénicienne  Divinité secondaire. Fils de Baal. Il veille sur les sources et les eaux souterraines.   
Anâhita / Ahurani  perse  Belle et noble déesse. Elle tirait des fruits d'un troisième arbre sacré situé dans les sources limpides de l'océan cosmique une liqueur aux pouvoirs hallucinogènes: l'Hoama (équivalente à la Soma indienne) dont l'absorption devait procurer l'immortalité !   
Anat/Anath  phénicienne  Déesse, épouse de Baal.
Associée à Atargatis (assyrienne). 
 
Anum  babylonienne  Père de Ea et d'Enlil.
Nom sémitique de An. 
 
Arada Kalapa  bouddhiste  Premier maître de Bouddha en quittant le palais de son père.   
Ashtar  phénicienne  Autre nom d'Astarté.   
Astarté  phénicienne  Déesse de l'amour et de la fécondité. Associée à Tanit (carthaginois). Déesse de Sidon et de Tyr.
Elle jouit d'un culte dérivé de l'ancienne tradition sémitique syro-palestinienne et répandue dans toute la Phénicie. Connue comme la "maîtresse des batailles", la Bible lui attribue les liens avec la fertilité et l'amour, et elle sera plus tard assimilée à l'Aphrodite des Grecs.
L'Astarté de Tyr a les mêmes qualificatifs que sa voisine sidonienne, déesse de l'amour et de la fertilité. 
 
Astraeos / Astraèos (1)  gréco-latine  Père de Borée.   
Astroarchê  phénicienne  La lune.   
Atar  perse  Dieu du feu, fils d'Hormazd. Il avait une grande importance, c'est lui qui transmettait les sacrifices aux dieux ce qui leur permettait d'avoir la force de combattre les forces du mal et des ténèbres.   
Attique  gréco-latine  Péninsule de la Grèce composée de petits massifs montagneux et arides où l'on peut trouver parfois des oliviers et des vignes.
 
 
Audhumia / Audumla / Audumbla  germanique,nordique  Père/mère de Buri.
Vache sacrée qui naquit à l'origine du monde, de ses pis coulaient 4 fleuves de lait qui nourrirent Ymir. Elle fut à l'origine de la naissance de Buri.
 
 
Avesta  perse  Recueil des textes sacrés du mazdéisme en partie reconstitué au IIIe siècle apr. J.-C..
Entièrement traduit en français par James Darmesteter, l'Avesta est essentiellement une compilation de textes liturgiques, hymnes, formules sacrificielles ayant fait l'objet d'une transmission orale fidèle. La tradition rapporte que Zarathoustra "ravi au Ciel voit Dieu face à face" et que "la Pensée Muette lui enseigne le souverain bien". À la suite de cette expérience renouvelée six fois, il entreprend de réformer la religion aryenne, à laquelle il confère le dépouillement d'une forme monothéiste. Abandon du sacrifice sanglant et responsabilité personnelle, fondée sur cette triade : "Bonne pensée, bonne parole, bonne action." Zarathoustra, qui a la particularité d'être né en riant, chante la gloire d'Ahura Mazdâ tout au long de ses 17 gatha (strophes). 
 
Baal  phénicienne  Appelé aussi Baal-Moloch. Dieu de Sidon et de Tyr.
Dieu souverain de plusieurs peuples sémites du Proche-Orient.
Frère et époux d'Anath, père de Aliyan.
Maître par excellence, il est le dieu des forces atmosphériques et de la fertilité, celui qui amène la pluie fertilisante et la foudre destructrice. Il a pour voix le tonnerre et pour flèches les éclairs.
Associé à d'autres noms, baal ("seigneur") a désigné divers dieux selon les lieux et les époques : en Phénicie et en Palestine, chaque localité, chaque point d'eau a son Baal.
Les Grecs l'identifient à Cronos ou à Zeus, et les Romains à Saturne, les syriens à Hadad.
De la Phénicie, le culte de Baal s'étend à l'Égypte et à Carthage, associé à celui du dieu solaire Moloch. Dans l'Ancien Testament, les prophètes dénoncent vigoureusement les rites licencieux associés à son culte et se scandalisent de la ferveur que lui témoignent les Hébreux avant de devenir définitivement monothéistes (les faux dieux des idolâtres sont désignés sous le nom de Baal). La tradition hébraïque a d'ailleurs fait parvenir jusqu'à nous deux noms de Baal, transformé en démon : Belphégor et Belzébuth.
Baal est souvent représenté armé d'une lance, la tête ceinte d'une couronne de rayons symbolisant probablement le soleil. Son culte était rendu de préférence sur des collines ou des terrasses, lieux plus proches du ciel : sur le mont Sinaï par les Amalécites, sur le mont Carmel par les Phéniciens. Les sanctuaires comprenaient un mur d'enceinte, un vaste espace pour le public, une caverne creusée dans le roc réservée aux prêtres, des stèles de pierre gravées, un autel constitué d'un bloc de pierre et une fosse destinée aux restes des victimes, parfois humaines. 
Baal
Statuette du dieu Baal, provenant des fouilles d'Ougarit. XIV av. J.-C. Louvre, Paris
Baal Malagé.  phénicienne  Divinité de Tyr. Seigneur des marins.   
Baal Shamem  phénicienne  Dieu de Tyr, seigneur des cieux.   
Baal Shaphon  phénicienne  Dieu de Tyr. Maître des vents et des courants maritimes.   
Baalat  phénicienne  Déesse de Byblos. La maîtresse de la cité, la "Dame de Byblos". Son iconographie, caractérisée par des symboles égyptiens, la relie à la Hathor-Isis. Les documents relatifs à cette "Dame de Byblos" nous indiquent qu'elle était la protectrice du roi et la garante du pouvoir. Le document le plus explicite est la stèle de Yehaumilk, roi de Byblos, elle montre la déesse sur un trône, vêtue d'une robe collante à la manière des déesses égyptiennes.   
Baktun  maya  Période de 400 Tuns (144000 jours).   
Bil  germanique,nordique  Petite fille enlevée, avec son frère Hjuki, par Mani, le dieu de la lune.
 
 
Brimir  germanique,nordique  Palais où habitent les honnêtes après le Renouveau.
 
 
Chadrapa  phénicienne  Divinité secondaire, le protecteur des médecins.   
Dagon  phénicienne  Divinité secondaire, le dieu du blé.   
Didon  carthaginoise  Protectrice de la cité de Carthage.   
Echmoun  phénicienne  Dieu principal de Sidon.
Echmoun, est le dieu principal. Son nom se rattache à la racine sémitique qui désigne l'huile dont les vertus protectrices et curatives revêtaient une grande importance dans les civilisations antiques. A Sidon, Echmoun possédait deux temples : un urbain, en qualité de "Baal de Sidon"et l'autre, hors ville à Bostan ech-Cheikh.
Dans l'un et l'autre des lieux, Echmoun était côtoyait par Astarté. Dans le temple de Boustan ech-Cheikh, un bassin fut construit et avait une fonction rituelle (appelé également "la piscine d'Astarté"). Il était alimentait par la source Ydlal, mentionnée dans l'inscription d'Echmounazor. 
 
Egil  germanique,nordique  Paysan à qui Thor confie son chariot en se rendant chez le géant Hymir.
 
 
El  mésopotamienne  Père des dieux à Ougarit, représenté sous le forme d'un vieillard.
Dieu du Negeb. 
 
El  phénicienne  Dieu suprême de Byblos. Lié à Rê, le dieu du pharaon, ce qui reflète clairement l'influence égyptienne.   
Elat / Asherat  phénicienne  Associée à Tanit, déesse phénicienne    
Elbourz (Mont)  perse  Le Mont Elbourz était considéré comme la sainte montagne cosmique d'où partait la route qui mène les âmes au ciel, là où l'on retrouvait l'âne aux neuf bouches avec six yeux et les dix poissons chargés de garder l'arbre Gaokerena dont le jus des fruits donnent l'élixir de l'immortalité tant convoité par un lézard malfaisant !...   
Elfland  germanique,nordique  Pays des elfes de lumière.
 
 
Gandharvas  bouddhiste  Peuple semi-humain de musiciens au palais d'Indra. Un des peuples de protecteurs du monde.
En japonais Kendabba. 
 
Gaokerena (arbre)  perse  Arbre Gaokerena dont le jus des fruits donnent l'élixir de l'immortalité.   
Gayomart  perse  Le premier homme, né de la sueur d'Ohrmazd. Il mourut trente jours plus tard, mais de sa dépouille sorti un couple humain : Mashya et Mashyoi. Ils eurent sept couples d' enfants qui donnèrent naissance aux quinze peuplades qui (selon la Perse antique) peuplèrent la terre.   
Geirrodheim ou Geirrodsgard  germanique,nordique  Pays, où restent des géants.   
Gjallar  germanique,nordique  Pont qui mène à Helheim, le séjour des morts.
 
 
Gjuki  nordique  Père de Gundrun, l'épouse de Sigurd. Roi de Niflungs.
 
 
Graudung  germanique,nordique  Père d'Agnar et de Geirrod.   
Hada  phénicienne  Dieu de l'orage et de la guerre. Dieu barbu sur un taureau.   
Héro  gréco-latine  Prêtresse d'Haphrodite qui aima Léandre.
 
 
Hijon  phénicienne  Divinité secondaire, protecteur des artisans.   
Hike / Heka  égyptienne  Personnification de la magie.   
Hoama  perse  Une liqueur aux pouvoirs hallucinogènes (équivalente à la Soma indienne) dont l'absorption devait procurer l'immortalité.   
Iasos  gréco-latine  Père d'Atalante, la chasseresse.   
Iliade (L')  gréco-latine  Poésie épique de Homère.

La question Homérique :

Homère serait né au IXème siècle avant JC. L'antiquité nous a transmis beaucoup de légendes concernant Homère et on ne sait ce qu'il faut croire. Est-il à lui tout seul l'auteur de l'Iliade et de l'Odyssée, c'est-à-dire l'auteur de 27.800 vers ? D'un seul ou des deux poèmes ? De tel ou tel épisode ? De quand date la version écrite de l'Iliade et de l'Odyssée ? A quand remonte la division de l'oeuvre en 24 chants ?
Les diverses réponses à ces problèmes constituent ce qu'on appelle la question Homérique.

Sujet de l'Iliade :

L'Iliade a pour sujet le récit de la guerre de Troie. Cette ville retrouvée par l'archéologue Schliemann (en 1870) occupait une position stratégique sur les côtes d'Asie Mineure (on situe la guerre de Troie aux environs de 1200 avant JC.

Résumé de l'Iliade :

Homère a choisi un épisode de la guerre de Troie qui se situe au début du XII ème siècle avant JC. Cette guerre eut pour cause la rivalité économique des premières tribus grecques installées en Grèce proprement dite (les Achéens de Mycènes) et ceux installés sur la côte asiatique de l'Egée (les Eoliens de Troie).

Le récit d'Homère :

L'épisode retenu par le poète est celui de La colère d'Achille en 3 parties :
Agamemnon, chef suprême exige d'Achille le plus brave des Grecs, qu'il lui cède une belle captive Briséis qui fait partie de son butin. Achille refuse avec indignation d'être frustré d'un bien lui appartenant. Il prononce devant tous ses camarades le serment solennel de se retirer de la bataille et de s'enfermer dans sa tente tant qu'il n'aura pas obtenu réparation de l'affront.
Suit la bouderie d'Achille : les Troyens forcent les défenses des Grecs et incendient la flotte. Patrocle, le plus cher compagnon d'Achille lui demande de lui permettre de combattre à sa place revêtu de ses illustres armes. Achille accepte et arme lui-même Patrocle qui refoule alors les Troyens hors du camp grec. Mais Patrocle se heurte à Hector qui le tue en combat singulier. La douleur d'Achille est effrayante. Cette douleur immense déclenche en lui une tempête de fureur, une rage de vengeance contre Hector.
Le retour d'Achille au combat : la dernière bataille commence et est un effrayant carnage. Seul reste Hector devant les portes de la ville pour affronter son ennemi mortel. Le combat singulier d'Hector et Achille est le point culminant de l'Iliade. Hector combat en brave mais Achille est le plus fort. Achille emporte au camp des Grecs son corps comme un trophée non sans l'avoir outragé : il attache son ennemi par les pieds à l'arrière de son char et le traîne dans la poussière 3 fois autour de la ville. Priam, père d'Hector vient supplier Achille de lui rendre le corps de son malheureux fils. Hector est enseveli avec les honneurs funèbres.

Les personnages :

  • a) du côté des Achéens (=Grecs)
    • - Agamemnon
    • - Achille
    • - Patrocle
    • - Ménélas
  • b) du côté des Troyens
    • - Priam
    • - Hector
    • - Pâris
    • - Andromaque
    • - Briséis
 
 
Iol  phénicienne  Divinité   
Itzpapalotl  aztèque  Papillon en obsidienne   
Jotunheim / Jötunheimr  germanique,nordique  Pays des géants.
Montagne de Norvège (alt. 2470m)
 
 
Kalavinka  bouddhiste  Petit oiseau des montagnes qui chante très bien.
En japonais Karyobinga 
 
Kapilavastou  bouddhiste  Pays natal de Bouddha.   
Khousour  phénicienne  Divinité secondaire. Il régnait sur la mer tout en surveillant le déroulement ponctuel des saisons.   
Kun  chinoise  Petit-fils du dieu du ciel.   
Kusinada  japonaise,shintoïste  Princesse humaine qui fut épousée par Susano-wo.
Voir : Susano-wo et Kusinada. 
 
Leding  germanique,nordique  Première chaîne attachant le loup Fenrir.
 
 
Les Lotophages  gréco-latine  Peuple qui habitait le rivage de la Tripolitaine actuelle et qui se nourrissait de Lotus. Cette alimentation procura, paraît-il, aux marins d'Ulysse, un oubli délicieux qui faillit interrompre leur retour en Grèce.   
Mandane  gréco-latine  Princesse Mède, fille d'Astyage et mère de Cyrus.
 
 
Mashya  perse  Homme qui sorti de la dépouille de Gayomart.   
Mashyoi  perse  Femme qui sortie de la dépouille de Gayomart.   
Mazdéïsme  perse  Zoroastrisme primitif. Religion des anciens Iraniens.
L'appellation de mazdéisme vient du nom de la divinité suprême de cette religion, Ahura Mazda. On lui donne aussi le nom de zoroastrisme, d'après Zoroastre (forme hellénisée du perse Zarathushtra), réformateur de l'antique religion des anciens Iraniens. Cette réforme n'est pas sensible dans les plus anciens textes mentionnant le dieu de lumière, Ahura Mazda (dont le nom signifie " le Seigneur sage ", ou " de sagesse "), et qui remontent à l'époque achéménide (VIe-IVe s. av. notre ère). Cependant, la réforme de Zoroastre, qu'on peut situer dans l'ancienne Bactriane (nord de l'Afghanistan actuel), est sans doute plus ancienne que les textes officiels achéménides. Ce n'est que tardivement, sous les dynasties iraniennes parthes et sassanides, entre le IIIe siècle avant notre ère et le VIe siècle, que se structure la religion mazdéenne, qui devient religion d'État, et qu'est rédigé son livre sacré, l'Avesta, partiellement à partir de textes dont certains peuvent remonter à Zoroastre ou à son époque (Gatha).

Principes et rites

Le fond de la théologie du mazdéisme est un dualisme dans lequel s'affrontent Ahura Mazda (appelé aussi Ormuz), devenu le symbole du bien, et Angra Mainyu (ou Ahriman), le mal. Ce dualisme existait déjàà l'époque achéménide et c'est sous son influence que le judaïsme a fait de l'adversaire, Satan, le principe du mal. L'un des aspects fondamentaux du mazdéisme est l'importance du Feu, "fils d'Ahura Mazda", et son caractère sacré. Des autels monumentaux du feu sont construits à travers tout le monde iranien. L'autre aspect, aussi particulier, est la coutume funéraire qui consiste à exposer les cadavres dans des enclos, les "tours du silence" (en iranien dakhma) où viennent les dévorer les oiseaux de proie. Parallèlement à de rares sacrifices sanglants, le principal moyen de communication avec la divinité est le sacrifice du haoma, liqueur obtenue par le pressurage de la plante qui porte le même nom. Le culte mazdéen possède tout un rituel assumé par un clergé fortement structuré dont deux des principaux représentants sont le prêtre appelémobed (ou magopat, " chef de mages ") et l'erpat, prêtre enseignant et lecteur.
La conquête islamique, au VIIe siècle, qui a provoqué la chute de l'Empire sassanide, a éradiqué à peu près totalement cette religion, qui ne subsiste dans ses modalités que chez quelques groupes en Iran, les Guèbres, et en Inde avec les Parsis. 
 
Melkart / Melqart  phénicienne  Divinité phénicienne honorée à Tyr.
Melqart était la puissance tutélaire de la cité de Tyr : son nom signifie "roi de la cité". Son culte remonte au X° siècle av. J.C. quand Hiram, le roi de Tyr, fait ériger un sanctuaire en son honneur et répand son culte. Melqart est considéré comme le fondateur de la cité et le protecteur de ses activités économiques. En raison de la présence d'une forte composante tyrienne dans l'expansion phénicienne en Méditerranée, Melqart s'exporta aux quatre coins du monde connu : de Gibraltar à Chypre, en passant par l'Afrique du Nord, les îles italiennes et l'Égée. Il fut le pivot des relations entre la métropole Tyr et la colonie Carthage. Chaque année, lors d'une fête (appelée egeris par les auteurs grecs), on célébrait sa résurrection, Melqart était donc une autre expression du dieu qui meurt et renaît. 
 
Mesta / Imseti  égyptienne  Protecteur du foie des morts momifiés.   
Milqart  phénicienne  Le "roi de la ville", dieu de Tyr. Il apparaît au 1er millénaire avant J.C.   
Misor  phénicienne  Divinité secondaire, personnifie la droiture.   
Mithra  perse  Dieu du soleil et de la lumière. Il régit les 4 éléments. Il donne les bienfaits. Il a été introduit dans le Zoroastrisme sous le règne d'Artaxerxès (-456 à -425).   
Moloch  phénicienne  Autre nom de Baal.
Ou divinité cananéenne et phénicienne ; le mot désigne également les sacrifices d'enfants faits en l'honneur de cette divinité.
Le sacrifice consistait à immoler à Moloch, avec consécration par le feu, des victimes humaines. Sous les règnes d'Achaz, de Manassé et de quelques rois de Juda ultérieurs (aux VIIIe et VIIe s. av. J.-C.), ces immolations avaient lieu près de Jérusalem, dans la vallée de Hinnom. L'usage qui consistait à sacrifier son propre fils ("faire passer son fils par le feu en l'honneur de Moloch", lit-on dans les Livres des Rois) était néanmoins peu répandu à l'époque. Les prophètes d'Israël condamnèrent cette pratique barbare. 
 
Mononoke  japonaise  Pas vraiment des fantômes, plutôt des sortes de poltergeist, des esprits qui font bouger les objets.   
Moundilfari / Mundilfari  germanique,nordique  Père d'un fils Mani, la Lune, et d'une fille Sol, le Soleil.
 
 
Neheh / Heh  égyptienne  Personnification de l'éternité.
Déesse de l'infini.
Un des 8 dieux de l'Ogdoade Hermopolitaine. L'espace infini. Associé à Hehet. 
 
Noun / Noum / Nun  égyptienne  Père des dieux, océan initial qui englobe le cosmos, et dont naquit le soleil pour créer le monde actuel.
Une sorte d'immense réservoir d'énergie.
Dieu égyptien qui personnifie les eaux primordiales dont le monde fut créé. Il est le partenaire de Naunet tant l'Ogdoade des dieux créateurs. On fait référence à lui en tant que "père des dieux" non pas pour un lien de parenté, mais par son anciennenté. Noun ne jouait aucun rôle religieux en Egypte et n'avait aucun temple dédié. Il était symbolisé par les lacs sacrés associés à certains temples, comme à Karnak et à Denderah. Il était dépeint sous forme humaine comme un homme avec la barque solaire de Rê au dessus de sa tête. 
 
Oranda / Orenda  autre  Puissance divine vénérée par les Indiens Iroquois (Originaires de la région des Lacs Champlain, Erié et Ontario) Oranda est une divinité relativement abstraite dont les manifestations se multiplient dans le monde vivant et peuvent être présentes à différents degrés, e chaque être, humain ou animal.   
Ormuzd / Ohrmazd  perse  Nom de Ahura-Mazda dans le Zoroastrisme. Père d'Atar.   
Ouadjet  égyptienne  Patronne du delta.   
Pachacamac  inca  Dieu créateur des peuples établis le long des côtes du Pérou, fils du soleil et de la lune.
Un dieu plus ancien, Con, avait créé les premiers hommes, mais Pachacamac le renversa et transforma ces hommes en singes. Il créa ensuite un nouveau couple, mais ne lui accorda aucune nourriture. L'homme en mourut, la femme mit au monde un enfant qui lui apprit à se nourrir de plante sauvage. Pachacamac en fut courroucé et tua l'enfant.
Le maïs et toutes les plantes qui se cultivent naquirent du corps de l'enfant qu'il avait tué.
Pachacamac fut par la suite confondu avec le dieu suprême des Incas Viracocha.
 
 
Pachamama  inca  La déesse de la terre.
Déesse de la fertilité, de la chance et de la nature.
Epouse de Inti, le dieu soleil, avec qui elle eut quatre fils.
 
 
Pachet / Pakhet  égyptienne  Déesse à tête de lionne, déesse du désert.   
Pactole (rivière)  gréco-latine  Origine grecque

Rivière dans laquelle se baigna le roi Midas pour se débarrasser du don de changer tout en or. Depuis lors cette rivière roule des paillettes d'or.
Père de Euryanassa qui est parfois l'épouse de Tantale I.
 
 
Pah  autre  La lune, épouse de Shakouroun (le soleil), chez les indiens Pawnees.   
Palamède  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Nauplius. Auteur d'un célèbre stratagème dans l'Iliade d'Homère.
 
 
Palémon  gréco-latine  Origine grecque

Argonaute, fils d'Héphaïstos.
 
 
Pallantides  gréco-latine  Origine grecque

Les 50 fils de Pallas. Thésé vainquit les Pallantides qui complotèrent pour prendre le pouvoir.
 
 
Pallas (1)  gréco-latine  Origine grecque

Epithète d'Athéna.
 
 
Pallas (2)  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Pandion II (et de Aethra ?), demi-frère de Thésée. Père de cinquante fils, les Pallantides contre qui lutta Thésée. Père d'Aricie.
 
 
Pallas (3)  gréco-latine  Fils de Kréios et d'Eurybie, frère de Persés (ne pas confondre avec Persée).
 
 
Pallas (3)  gréco-latine  Origine grecque

Un géant. Fils de Kréios et d'Eurybie, frère de Persés (ne pas confondre avec Persée).
 
Zeus contre le geant Pallas
Pan  gréco-latine  Origine grecque

Dieu des bois et des champs, des troupeaux et des bergers. Demi homme, demi chèvre. Associé à Faune (romain)
Fils de la nymphe Dryope et d'Hermes.
Il figurait volontiers dans le cortège de Dionysos, parcourait monts et vallées, chassant ou réglant la danse des nymphes et s'accompagnant de la flûte pastorale qu'il avait inventée. Il avait des cornes et des pieds de chèvre.
Il est parfois le père de Silène et de Priape.

Selon d'autres sources : Fils d'Hermès et de Timbris.

Pan était un demi-dieu. Il était toujours dans les environs des bois et des forêts, ses endroits préférés et était perpétuellement entouré de jolies Nymphes. Mais il était affreux, sa laideur n'avait d'égale que sa gentillesse. Il tentait, en vain, de dissimuler sous une chevelure roux, deux petites cornes de bouc. Il avait un gros nez épaté, et crochu, ses lèvres étaient petites et épaisses, et avait en permanence un sourire sardonique. Il arborait, ne dépareillant pas le reste de sa personnalité, deux grandes oreilles pointues. Pour terminer et compléter son aspect, il possédait des pattes et une queue de chèvre. Curieusement il était le fils de la très belle Nymphe Dryope d'Arcadie et du non moins charmant dieux Hermès. Comment de tels parent avaient-ils pu avoir pareil enfant ? Son passe-temps préféré, était de faire peur aux voyageurs qui traversaient les forêts, sautant et bondissant comme un fou de derrière les taillis et les bosquets. Puis un jour il tomba amoureux de la belle Syrinx, mais malheureusement celle-ci tomba dans un petit ruisseau, pourtant sans danger. Il tenta de la secourir, et croyant l'avoir sauvé, il ne réussit en faite, qu'à remonter à la surface un fagot de roseaux. Il décida de couper sept tiges en biseau et de les lier pour créer une flûte qu'il nomma Syrinx. Pour finir, il faut savoir qu'il était très souvent entouré de Satyres, qui l'accompagnaient en choeurs, lors de ses heures de musique. (Rappelons-nous, que le nom de la flûte de Pan, vient de cette histoire).

Pan signifie 'tout', père de Silène il était le dieu de la fécondité et de la puissance sexuelle.

 
 
Pandarios  gréco-latine  Origine grecque

Un voleur qui vola un chien de chasse en or dans un sanctuaire de Zeus et le confia à Tantale. Il essaya de le récupérer auprès de Tantale, qui lui dit ne pas l'avoir.
 
 
Pandion I  gréco-latine  Origine grecque

Sixième roi légendaire d'Athènes. Fils d'Erichthonios. Epoux de Zeuxippé. Père d'Erechthée, de Bourès, de Procné et de Philomèle. Ancêtre de Thésée et des Pallantides.
 
 
Pandion II  gréco-latine  Origine grecque

Neivième roi d'Athènes. Fils de Cécrops II et de Métiadoussa. Epoux de Pyia. Père d'Egée et de Pallas. Grand-père des Pallantides et de Thésée.
 
 
Pandore  gréco-latine  Celle qui a reçu tous les dons.   
Pandore (1)  gréco-latine  Epouse d'Epiméthée. Mère de Pyrrha.
Créée par Héphaïstos.
Elle ouvrit le boite que Zeus lui avait offert, libérant ainsi tous les maux de l'humanité (selon d'autres textes, c'est Epiméthée qui ouvrit la boite).
Femme qui fut créée par les dieux et offerte en mariage à Épiméthée. Elle est surtout connue pour avoir ouvert par curiosité la boîte qui contenait tous les maux du monde, que Prométhée avait placés là pour en préserver les humains.
Pandore fut fabriquée par Zeus pour se venger des humains, après que Prométhée eut volé le feu du ciel pour l'offrir aux hommes. Il demanda à Héphaïstos de fabriquer son corps et sa robe, puis tous les dieux vinrent lui apprendre ce qu'ils connaissaient : Aphrodite lui apprit les jeux de la séduction, Apollon à jouer de la musique, Athéna à coudre et tisser... et enfin Hermès vint déposer en elle le germe de la curiosité. On l'appela Pandore, ce qui signifie "Celle qui a tous les dons" ou "Don de tous", et Zeus l'envoya à Épiméthée, le frère de Prométhée, comme cadeau. Épiméthée, qui n'avait jamais vu de femme aussi belle et était moins intelligent que son frère, accepta.
Elle fut une épouse parfaite. Épiméthée, cependant, lui avait demandé de ne jamais toucher à une certaine jarre qu'il avait cachée : c'était celle ou Prométhée avait enfermé tous les maux du monde pour qu'ils épargnent les humains. Mais, on l'a déjà dit, pandore était trop curieuse. Un jour que son mari était absent, elle alla jusqu'à la jarre et l'ouvrit. Et tous les maux, la guerre, la famine, la pauvreté, se répandirent dans le monde. Mais heureusement, Prométhée avait été prévoyant et avait aussi prévu qu'un jour elle serait peut-être ouverte, et au fond de sa jarre il avait placé l'espoir qui permet à l'humanité de tout supporter...

Pandore ou la création des femmes

Héphaïstos forgea un jour un être magnifique, qui ressemblait aux hommes : la femme. Zeus la trouva si belle qui décida de lui donner la vie. Pandore, première femme, devint vivante. Athéna la couvrit de merveilleux habits, et Héra lui insuffla la curiosité. Epiméthée épousa ensuite Pandore, et ils descendirent sur Terre, où leur descendance donna les premières femmes.
Cependant, Zeus avait offert un petit coffret recouvert d'or à Pandore, et lui confia la clé. Il lui dit que pour rester heureuse, jamais elle ne devra ouvrir le coffret. Mais au bout d'un certain temps, la curiosité de Héra fit ouvrir le coffret à Pandore : tous les maux des humains, la méchanceté, la haine, la peur, la jalousie, les maladies s'enfuirent du coffret.
 
 
Pandore (1)  gréco-latine  Origine grecque

Epouse d'Epiméthée. Mère de Pyrrha.
Créée par Héphaïstos.
Elle ouvrit le boite que Zeus lui avait offert, libérant ainsi tous les maux de l'humanité (selon d'autres textes, c'est Epiméthée qui ouvrit la boite).
Femme qui fut créée par les dieux et offerte en mariage à Épiméthée. Elle est surtout connue pour avoir ouvert par curiosité la boîte qui contenait tous les maux du monde, que Prométhée avait placés là pour en préserver les humains.

Pandore fut fabriquée par Zeus pour se venger des humains, après que Prométhée eut volé le feu du ciel pour l'offrir aux hommes. Il demanda à Héphaïstos de fabriquer son corps et sa robe, puis tous les dieux vinrent lui apprendre ce qu'ils connaissaient : Aphrodite lui apprit les jeux de la séduction, Apollon à jouer de la musique, Athéna à coudre et tisser... et enfin Hermès vint déposer en elle le germe de la curiosité. On l'appela Pandore, ce qui signifie Celle qui a tous les dons" ou "Don de tous", et Zeus l'envoya à Épiméthée, le frère de Prométhée, comme cadeau. Épiméthée, qui n'avait jamais vu de femme aussi belle et était moins intelligent que son frère, accepta.
Elle fut une épouse parfaite. Épiméthée, cependant, lui avait demandé de ne jamais toucher à une certaine jarre qu'il avait cachée : c'était celle ou Prométhée avait enfermé tous les maux du monde pour qu'ils épargnent les humains. Mais, on l'a déjà dit, pandore était trop curieuse. Un jour que son mari était absent, elle alla jusqu'à la jarre et l'ouvrit. Et tous les maux, la guerre, la famine, la pauvreté, se répandirent dans le monde. Mais heureusement, Prométhée avait été prévoyant et avait aussi prévu qu'un jour elle serait peut-être ouverte, et au fond de sa jarre il avait placé l'espoir qui permet à l'humanité de tout supporter...

Pandore ou la création des femmes

Héphaïstos forgea un jour un être magnifique, qui ressemblait aux hommes : la femme. Zeus la trouva si belle qui décida de lui donner la vie. Pandore, première femme, devint vivante. Athéna la couvrit de merveilleux habits, et Héra lui insuffla la curiosité. Epiméthée épousa ensuite Pandore, et ils descendirent sur Terre, où leur descendance donna les premières femmes.
Cependant, Zeus avait offert un petit coffret recouvert d'or à Pandore, et lui confia la clé. Il lui dit que pour rester heureuse, jamais elle ne devra ouvrir le coffret. Mais au bout d'un certain temps, la curiosité de Héra fit ouvrir le coffret à Pandore : tous les maux des humains, la méchanceté, la haine, la peur, la jalousie, les maladies s'enfuirent du coffret.
 
Athena et Hephaistos admirant Pandore
Pandore (2)  gréco-latine  Enfant d'Erechthée et de Praxithéa. Parent de Pétéös.
 
 
Panopée  gréco-latine  Origine grecque

Père ou Mère d'Epéos.
 
 
Papeus  autre  Dieu Scythe du ciel   
Paphos  gréco-latine  Origine romaine

Fils de Pygmalion et de sa statue Galatée. Il donna son nom à une ville, aimée de Vénus.
 
 
Pâris  gréco-latine  Appelé aussi Pâris-Alexandre.
Prince troyen.
Second fils de Priam et d'Hécube.
Mari d'Oenone.

Le berger :

Hécube avait été prévenue. Peu de temps avant d'accoucher, elle avait rêvé qu'elle mettait au monde une torche enflammée. Un fils que son mari Priam avit eu de la nymphe Alexirrhoé avant son mariage, le devin Aesacos, en avait expliqué le sens : c'était de très mauvaise augure et il ne faudrait pas garder l'enfant car il causerait la ruine de Troie. Aussi quand le jeune Pâris vint au monde, ses parents le remirent au berger Agélaos avec la mission de l'abandonner sur le mont Ida. Le berger s'exécuta mais cinq jours après il retrouva le bébé vivant : une ourse l'avait nourri. Le berger en eut pitié et l'éleva comme son fils. Pâris vécut la vie des bergers, c'était manifestement le plus beau jeune homme qu'on eût pu voir. Un jour les serviteurs de Priam vinrent examiner son troupeau pour y choisir le plus beau taureau qui deviendrait le prix dans une compétition sportive organisée à l'occasion de jeux funèbres. Comme Pâris tenait particulièrement à cette bête, il décida de se rendre à la ville pour participer aux jeux. Il connut de tels succès sportifs que les autres fils de Priam furent jaloux de ce berger inconnu qui les surclassait. L'un d'eux, Deiphobe, alla jusqu'à le menacer de son épée. Pâris dut se réfugier auprès de l'autel de Zeus. Cassandre, une fille de Priam et de surcroît prophétesse, l'aperçut et reconnut en lui le frère qu'on avait jadis abandonné. Les prémonitions d'Hécube étaient oubliées et tous furent à la joie de se revoir. Néanmoins Pâris repartit dans sa montagne mener sa vie de berger des troupeaux de son père. Il épousa la nymphe Oenone, fille du fleuve Cébren.

L'arbitre :

C'est là, sur le mont Ida, qu'Hermès vint un jour le trouver de la part de Zeus, lui amenant les trois célèbres déesses Héra, Athéna et Aphrodite (voir photos ci-dessous), afin qu'il donnât le prix à la plus belle. Il aurait à lui remettre la pomme d'or qu'Eris avait lancée au milieu du banquet le jour des noces de Thétis et de Pélée. Les déesses n'hésitèrent pas à lui faire des promesses pour influencer son jugement. Héra lui promit l'empire du monde, Athéna lui promit la victoire et Aphrodite lui promit d'être aimé par la plus belle femme de la terre. Oubliant qu'il était déjà marié et peut-être aussi parce qu'il tenait effectivement Aphrodite pour la plus belle des trois, Pâris lui donna la pomme d'or.

Le ravisseur :

Là-dessus son père, Priam, le fit redescendre de sa montagne pour l'envoyer en ambassade à Sparte. La promesse d'Aphrodite allait se réaliser. En effet le roi de Sparte, Ménélas, avait pour épouse la plus belle femme de la terre, Hélène. Elle avait été courtisée par les plus grands princes de la Grèce. Peut-être même Pâris avait-il eu l'occasion de faire part, au moins à son père, de ses prétentions sur elle. Bref, il partit. Les avertissements ne lui avient cependant pas manqué. Son frère Hélénos, encore un devin de la famille, et l'inévitable Cassandre avaient annoncé que son départ pour la Grèce était prélude d'une catastrophe. Et, dans sa montagne, Oenone, la pauvre nymphe abandonnée, avait dit à son inconstant mari de revenir auprès d'elle sur le mont Ida si jamais il venait à être blessé. Connaissant la medecine, elle le sauverait. Pâris s'en souviendrait un jour. Arrivé en Grèce, à Sparte, Pâris fut bien reçu par un Ménélas sans méfiance. Sous l'influence d'Aphrodite, qui n'oubliait pas sa promesse à Pâris, la belle Hélène tomba amoureuse du héros. Neuf jours plus tard, fort imprudemment, Ménélas laissa les deux jeunes gens ensemble pour se rendre aux funérailles de son grand-père Catrée. Aussitôt Pâris enleva Hélène, sans oublier de rafler aussi les trésors de son hôte. Les récits varient sur l'itinéraire qui ramena le ravisseur et sa victime sans doute consentante. Tantôt on raconte qu'ils arrivèrent au but en trois jours, tantôt qu'une tempête suscitée par la jalouse Héra, évincée du concours de beauté, les jeta sur la côte de Sidon, en Phénicie,et que Pâris s'empara de la ville. Mais on dit aussi qu'Héra, pour garder Hélène innocente, lui a substitué un fantôme. C'est le fantôme d'Hélène que Pâris a emmené et gardé à Troie, tandis que la véritable Hélène séjournait en Egypte.

Le guerrier :

Toutes les négociations des Grecs pour reprendre Hélène ayant échoué, ce fut la guerre entre eux et les Troyens. Le siège de Troie dura dix ans et l'Iliade nous raconte en vingt-quatre chants ce qui se passa la dernière année. Nous y voyons Pâris dans le rôle de guerrier. Mais il n'y figure pas au premier rang. Celui-ci est tenu par son frère Hector. Pourtant l'âge de Pâris devait logiquement être bien plus avancé car ses aventures depuis le choix de la belle déesse ont duré près de vingt ans tandis qu'Hector n'apparaît dans la légende qu'avec la dernière année de siège. D'autre part, en dépit du nom d'Alexandre (protecteur des hommes) que lui donne Homère, Pâris est un combattant sans éclat. Il se mesure une fois en combat singulier avec Ménélas pour décider du destin de la guerre. Ménélas a le dessus mais Pâris est sauvé artificiellement par Aphrodite : tandis que Ménélas traîne le vaincu par la jugulaire de son casque, la déesse la fait rompre et emporte dans une nuée son protégé dans la chambre d'Hélène. Hector le raille pour son attitude peu virile. C'est pourtant Pâris qui tuera le redoutable Achille. Il est vrai qu'il le tue avec une flèche dirigée par Apollon. Les dieux faussent le jeu. Peu après, Pâris tombe blessé par une flèche d'Héraclès que lance Philoctète. Pâris va se souvenir alors de la promesse d'Oenone. Il demande qu'on le ramène sur le mont Ida. Mais Oenone, abandonnée depuis vingt ans, ne veut plus honorer ses engagements d'antan. Elle ne soignera pas son ancien mari dont la seconde épouse est toujours dans les murs de Troie. Pâris meurt. Oenone est saisie de remords et se pend. Triste fin qui justifie la terrible prémonition d'Hécube. Mais le plus épouvantable est encore à venir : ce sera la ruine de Troie.  
 
Pâris (Paris)  gréco-latine  Origine grecque

Prince troyen. Second fils de Priam et d'Hécube. Mari d'Oenone.
C'est son choix qui détermina qui était la plus belle déesse lors de l'histoire de la Pomme d'Or.
Il fut ensuite à l'origine de la guerre de Troie pour avoir enlevé Hélène la femme de Ménélas.

A la naissance de Pâris, Hécube rêve qu'elle a mis au monde un tison qui détruit la ville. L'enfant est abandonné mais il survit miraculeusement et devient berger. Plus tard, le jeune homme bat ses frères à la lutte, est reconnu comme le fils de Priam et accueilli dans la famille royale.

Il tua Achille d'une flèche empoisonnée dans le talon.
 
Menelas, Paris, Diomede, Ulysse, Nestor, Achille, Agamemnon
Paris - dessin
Parjanya  hindoue  Dieu qui fait pleuvoir.   
Parnasse (Mont)  gréco-latine  Origine grecque

Mont où accostèrent Deucalion et Pyrrha après le Déluge. Lieu de séjour d'Apollon et des Muses.
Voir Hélicon.
 
 
Parques / Moires  gréco-latine  Origine grecque

Appelée aussi les Moires.
Les fille de la nuit ou de Thémis, elles sont 3 soeurs. Elles représentent le destin, elles tissent la trame de la vie des hommes. Elles sont fortes que les dieux.
Les Parques étaient représentées sous la forme de trois femmes : Clotho qui filait le fil de la vie, Lachésis qui le mesurait et Atropos qui le coupait. Elles étaient parfois considérées comme les filles de la Nuit
 
 
Parvati  hindoue  Appelée aussi Kali. Déesse de la terre, de l'amour et de la mort.
Epouse de Shiva.
Symbolise le monde, la destruction, la mort.
La main qui détruit et la main qui donne. 
 
Pasiphaé  gréco-latine  Origine grecque

Epouse de Minos
Fille d'Hélios et de Perseis.
mère de Phèdre, d'Ariane, de Glaucos et d'Androgée, de Catrée, et de Phèdre.
Mère du Minotaure, conçu avec le taureau blanc envoyé par Poséïdon.
Reine de Cnossos en Crête.
 
 
Patecatl  aztèque  Dieu de la médecine.   
Patrocle  gréco-latine  Origine grecque

Héros grec, ami d'Achille. Fils de Ménoetios.
Il suivit Ulysse au siège de Troie. Il tua Sarpédon. Quand Achille, irrité contre Agamemnon, refusa de combattre et se retira sous sa tente, Patrocle, revêtu des armes du héros, marcha contre les Troyens et fut tué par Hector. C'est pour le venger qu'Achille consentit à reprendre sa place dans les rangs des Grecs.

Fils de Ménoetios d'Oponte.
Dans son enfance, en se querellant pour une partie de dès avec Clitonymos, fils d'Amphidamas, il tua accidentellement son ami et dut s'exiler à Phthie, où le roi Pélée le purifia. Là, il fit la connaissance du jeune Achille, fils de Pélée. Ils se lièrent d'amitié pour toujours. Quand ils partirent pour la guerre de Troie, Ménoetios recommanda à son fils de veiller sur Achille. Lorsqu'Achille se retira sous sa tente après sa querelle avec Agamemnon, il consentit à prêter ses armes à Patrocle à condition de ne pas porter la guerre au-delà des limites du camp. Patrocle ne tint pas compte de la recommandation. Blessé par Euphorbe, il fut achevé par Hector qui lui enleva les armes d'Achille. Ménélas parvint à ramener son corps. Achille revint alors au combat pour venger son ami, à qui il fit des funérailles grandioses racontées dans l'Iliade (chant XXIII). Thétis enduisit son corps d'ambroisie et Achille immola douze prisonniers troyens sur son bûcher funèbre. Après la mort d'Achille, les deux amis furent déposés dans le même tombeau. 
 
Paynal  aztèque  Lieutenant de Huitzilopochtli.   
Pazuzu  babylonienne  Démon ravisseur.
Démon protecteur des vents et des démons mauvais.
 
 
Pégase  gréco-latine  Origine grecque

Cheval ailé dompté par Persée. Il est né du sang de Méduse, il est fils de Méduse et de Poséïdon.
Il a fait jaillir la source Hippocrène.
Il fut monté par Persée et par Béllérophon.
Après avoir désarçonné Béllérophon, Pégase trouva asile dans les écuries célestes de l'Olympe, parmi les coursiers de Zeus. Entre tous, il venait en tête, ainsi que le prouve le fait extraordinaire rapporté par les poètes et selon lequel, lorsque Zeus voulait user de son foudre, c'était Pégase qui lui apportait l'éclair et le tonnerre.

Cheval ailé, né du sang de Méduse décapitée. Fait jaillir d'un coup de sabot la source de l'Hyppocrème, sur l'Hélicon. Dompté par Minerve, sert de monture à Persée et Béllerophon. Demeure ensuite sur le Parnasse, près d'Apollon, dieu des poètes. 
 
Pélage  gréco-latine  Origine grecque

Un mythe raconte que le premier homme, Pélage, surgit du sol de l'Arcadie dans le Péloponnèse et fonda la race des Pélages, un ancien peuple non grec dont les descendants peuplaient encore certains villages au Ve av. J.-C.
 
 
Pélasgos  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Zeus et de Niobé.
 
 
Pelée / Pélée  gréco-latine  Origine grecque

Fils d'Eaque et d'Endéis. Epoux de Thétis. Père d'Achille. Roi de Théssalie. Roi de Iolchos. Il fit partie des Argonautes. Il reçu de Poséïdon, en cadeau de mariage, les chevaux immortels Balios et Xanthos.
Epoux d'Anaxibie.
 
 
Pélias  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Poséïdon et de Tyro. Epoux d'Anaxibie. Père d'Alceste et d'Acasée. Frère de Nélée, demi-frère de Phérès, demi-frère d'Aeson, oncle de Jason, père d'Alceste.
Il chassa son demi-frère Eson de Iolcos pour s'emparer du trône.
Il assassina sa belle-mère, Sidéro, sur les autels du temple de Héra à Iolcos.
Il fut égorgé par ses filles. Celles-ci croyant, d'après le conseil perfide de Médée, lui rendre sa jeunesse première, coupèrent le corps en morceaux et le mirent dans une chaudière d'eau bouillante.
 
 
Pélion (mont)  gréco-latine  Origine grecque

Mont où vivait le centaure Chiron.
 
 
Pélopée / Pélopie  gréco-latine  Origine grecque

Fille de Thyeste, elle fut violée par son père et eu Egisthe. Elle épousa son oncle Atrée.
 
 
Pélopides  gréco-latine  Origine grecque

Les fils de Pélops.
 
 
Pélops  gréco-latine  Origine grecque

Petit-fils de Zeus et fils de Tantale I, roi de Lydie, tué par son père et servi aux dieux dans un repas que Tantale leur donna dans son palais. Démèter, seule, absorbée par la douleur de la perte de sa fille, mangea de cet horrible mets. Zeus, ayant rendu la vie à Pélops, lui mit une épaule d'ivoire pour remplacer celle que Démèter avait mangée.
Plus tard, Pélops épousa Hippodamie, fille d'OEnamaus auquel il succéda, et régna sur le Péloponnèse.
Ses fils furent désignés sous le nom de Pélopides.
Il reçu de Zeus le sceptre d'Héphaïstos, garant de sa royauté (voir Zeus).
Il reçu de Poséïdon, avec lequel il était amant, des chevaux pour conquérir Hippodamie.
C'est le fondateur légendaire des Jeux Olympiques.

Epoux d'Hippodamie, père d'Atrée et de Pitthée.
Epoux d'Axioché avec qui il eut Chrysippe.
 
 
Pénée  gréco-latine  Origine grecque

Fleuve dont Héraclès détourna le cours pour nettoyer les écuries d'Augias.
 
 
Pénélope  gréco-latine  Origine grecque
Gr. Pènélopeia ou Pènélopè ou Pènélopa.
Lat. Penelope.

Son nom viendrait du mot grec pènélops qui signifie "canard sauvage".
On raconte que Nauplios, pour venger la mort de son fils Palamède tué par Ulysse, a fait croire à Pénélope que son mari était mort. Pénélope, de désespoir, se serait jetée à l'eau et aurait été sauvée par des canards.
Pénélope était fille d'Icarios et de la nymphe Périboea.
Tyndare, roi de Sparte, persuada son frère Icarios de marier Pénélope à Ulysse mais le père était peu désireux de voir partir sa fille. Pénélope, qui montra dans la circonstance son attachement à son mari, lui prouva par la suite sa fidèlité puisqu'elle sut l'attendre pendant vingt ans (la durée de la guerre de Troie et du pénible retour d'Ulysse raconté dans l'Odyssée). Pour faire attendre les nombreux prétendants qui, durant ce temps, la courtisaient, elle leur promit de choisir l'un d'entre eux quand elle aurait achevé de tisser le linceul de son beau-père Laërte. Mais, afin que la besogne perdure, elle défaisait la nuit ce qu'elle avait tissé le jour. Lorqu'Ulysse revint enfin elle accueillit cet étranger avec prudence, ne consentant à le reconnaître que lorsqu'il eut décrit le lit conjugal. Leur fils Télémaque avait alors près de vingt ans. Le couple reformé lui donna un frère, Ptoligorthès. Les récits tardifs racontent qu'après la mort d'Ulysse Pénélope épousa Télégonos, le fils que son mari avait eu avec la nymphe et magicienne Circé lors de son retour de Troie. Télégonos et Pénélope eurent un fils, Italos. Enfin Circé, qui aurait épousé Télémaque, accorda l'immortalité à Pénélope. Elle la lui devait bien, pour avoir retenu longtemps son mari.

 
 
Penthée  gréco-latine  Origine grecque

Fils d'Agavé, cousin de Dionysos et roi de Thèbes. Il fut le premier à mettre en doute la divinité de Dionysos et fut puni par lui. Père de Ménécée I.
Roi de Thèbes, fils d'Agavé, la soeur de Sémélé.  
 
Penthésilée  gréco-latine  Origine grecque

Reine des Amazones qui secourut les Troyens et fut tuée par Achille.
 
 
Perdix  gréco-latine  Origine grecque

Cousin de Dédale. Il inventa la scie en s'inspirant d'une arête de poisson. Dédale le tua en le précipitant d'une falaise, celui-ci se métamorphosa en perdrix (perdix en grec).
 
 
Périclymène  gréco-latine  Origine grecque

Un fils de Poséidon, qui lui avait offert le don de métamorphose au combat. L'un des Argonautes.
 
 
Périérès  gréco-latine  Origine grecque

Peut-être le père de Tyndare et d'Icarios. Peut-être l'époux de Batia.
 
 
Périphétès  gréco-latine  Origine grecque

Brigand, fils d'Héphaïstos.
 
 
Péristhène  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Damastor. Père de Dictys et de Polydectès.
 
 
Perkunos  autre  Dieu balte de la force et de l'orage. On lui sacrifiait de l'ambre en le jetant dans le feu.   
Pero  gréco-latine  Origine grecque

Fille de Nélée. Première épouse de Bias. Mère de Talaos.
 
 
Persée  gréco-latine  Fruit des amours de Zeus et de Danaé, ce célèbre héros de l'Argolide fut à sa naissance, placé avec sa mère dans un coffre par son grand-père Acrisios, et abandonné sur la mer. Les flots les rejetèrent dans l'île de Sériphos où régnaient Polydectès. Voulant séduire Danaé, le roi chercha à se débarrasser de Persée devenu adulte en lui demandant de rapporter la tête de la Gorgone, ce qu'il fit.

Fils de Zeus et Danaé. Petit-fils d'Acrisios. Père d'Alcée. Epoux d'Andromède avec qui il eut Gorgophone, Persès, Electryon, Alcée, Sthénélos, Mèstôr, Heleios.
Descendant de Lyncée, d'Hypemnestre, d'Abas, de Danaos et d'Egyptos.
Il dompta Pégase, tua la Méduse et le monstre créé par Poséïdon pour ravager le pays d'Andromède, libéra Andromède et l'épousa.
Devint roi de Tirynthe et roi de Mycènes qu'il fonda.
Il affronta Dionysos et tua toutes les Halai qui le suivaient.
Acrisios était roi, et un jour il alla consulter un oracle sur les conditions de sa mort. L'oracle lui prédit qu'il serait tué par son petit-fils. Alors Acrisios fit enfermer sa fille unique Danaé en haut d'une tour, et seules des servantes venaient la voir.
Mais un jour Zeus remarqua la jeune fille du haut de l'Olympe. Il se métamorphosa en pluie d'or et se glissa dans la tour par les fenêtres, et Danaé tomba enceinte. Quand Acrisios constata cela, il se mit en fureur, et comme il ne pouvait sans offenser les dieux tuer lui-même sa fille, il ordonna qu'elle fut placée sur un radeau à la dérive. Elle dériva longtemps, mais finit par arriver dans une île.
Elle fut recueillie par une famille de pêcheurs qui prirent soin de l'enfant aussi. On l'appela Persée et il grandit vite. Mais un jour, le roi de l'île qui passait par là remarqua la beauté de Danaé et voulut l'épouser. Ce roi était vieux, laid et cruel. Pour se débarrasser du fils de Danaé qui contraria ses plans, il lui demanda d'offrir un cheval en tribut sous peine d'être banni. Persée était trop pauvre et se mit en colère contre le roi. Il lui dit qu'il ne pouvait lui offrir ça mais que le roi n'avait qu'à lui demander autre chose, n'importe quoi. Alors, le roi lui demanda la tête de la Gorgone Méduse.
Les Gorgones étaient d'horribles créatures volantes à la chevelure de vipères. Elles étaient trois, et Méduse était la seule qui était mortelle. Personne ne savait où elles habitaient, mais Persée dut partir.
Mais Zeus voulait aider son fils, et il lui envoya Hermès, qui lui prêta le bouclier d'Athéna et ses propres sandales. Il ne pouvait lui dire où vivaient les Gorgones, mais il dit à Persée que les Grées le savaient. Les Grées étaient d'horribles vieilles qui avaient un seul oeil et une seule dent pour elles trois, elles vivaient très loin dans le nord.
Persée se rendit chez les Grées, les espionna pendant longtemps jusqu'à ce que l'une d'entre elles passe leur oeil commun à l'autre. Alors Persée l'attrapa, et n'accepta de le leur rendre qu'après avoir appris l'endroit où vivaient les Gorgones.
Il s'y rendit immédiatement, mais il savait qu'il ne devait pas les regarder. Aussi, il s'approcha en ne regardant que son reflet dans le bouclier d'Athéna, brillant comme un miroir. Et il réussit à lui couper la tête ainsi. Juste à ce moment, du sang de Méduse fut créé Pégase, le cheval ailé. Persée mit la tête de Méduse dans un grand sac, pour ne pas risquer de la regarder car elle conservait son pouvoir même après la mort, et il se prépara à rentrer chez lui au plus vite avec les sandales ailées d'Hermès.
Alors qu'il passait devant la côte de l'Éthiopie, il vit une jeune femme attachée à un rocher. Il lui demanda pourquoi elle était là et elle lui répondit qu'elle devait être offerte en sacrifice à un monstre marin. Persée attendit le monstre et lui montra la tête de la Gorgone juste quand il sortit de la mer. le monstre fut pétrifié. Puis il ramena la jeune fille, qui s'appelait Andromède et était la fille du roi local, chez elle. On lui apprit alors que la reine Cassiopée, la mère de la jeune fille, avait osé dire que sa fille était plus belle que les nymphes de la mer : le père de ces nymphes en avait été très offensé et avait demandé le sacrifice d'Andromède. Mais maintenant qu'elle était sauvée, son père accepta sans hésitation de la marier à Persée.
Persée passa encore chez Atlas, le géant qui portait la Terre sur ses épaules. Certains disent qu'il devint furieux parce qu'Atlas lui refusa l'hospitalité, d'autres qu'il eut pitié de lui et de sa peine qui devait être éternelle, le fait est qu'il lui montra la tête de Méduse et qu'Atlas fut transformé en pierre.
Persée devait encore rentrer chez lui pour sauver sa mère d'un mariage qu'elle refusait. Il alla voir le roi de l'île et lui dit qu'il avait rapporté la tête de Méduse. Comme il refusait de le croire, Persée dut ouvrir le sac... Le roi fut immédiatement pétrifié et le peuple reconnaissant pria Persée de le remplacer. Il régna longtemps avec Andromède, et il furent heureux. Mais, un jour qu'il participait à des jeux, le vent dévia le disque qu'il venait de lancer, et s'abattit sur la tête d'un vieux roi qui regardait : ce vieux roi n'était autre qu'Acrisios, et c'est ainsi que la prophétie se réalisa.

Persée et Andromède

La délivrance de la belle Andromède, thème favori de l'art grec et romain antique, est l'un des épisodes les plus célèbres de Persée..
Cassiopée, l'épouse du roi Céphée d'Éthiopie, se vanta d'être plus belle que les Néréïdes. Irrité par sa témérité, Poséïdon inonda son royaume et envoya un monstre marin ravager le pays. Céphée consulta l'oracle qui lui conseilla de sacrifier sa fille Andromède au monstre en l'enchaînant à un rocher. C'est alors que Persée, survolant la jeune fille, en tomba aussitôt amoureux. Il proposa de tuer le monstre en échange de la main d'Andromède.
Cassiopée, l'épouse du roi Céphée d'Éthiopie, se vanta d'être plus belle que les Néréïdes (ces cinquante belles nymphes marines étaient les filles de Nérée, le vieil homme de la mer, un dieu qui vivait dans l'océan et aidait les marins en détresse). Irrité par sa témérité, Poséïdon inonda son royaume et envoya un monstre marin ravager le pays. Céphée consulta l'oracle qui lui conseilla de sacrifier sa fille Andromède au monstre en l'enchaînant à un rocher. C'est alors que Persée, survolant la jeune fille, en tomba aussitôt amoureux. Il proposa de tuer le monstre en échange de la main d'Andromède.

Persée : le vainqueur de la Méduse

Persée, fils de Zeus et de Danaé, est l'un des personnages les plus représentés dans la mythologie et l'art. Il grandit à Sériphos, une île de la mer Égée où régnait Polydecte dont le frère Dictys, un pêcheur, avait sauvé Persée et Danaé. Polydecte s'éprit de Danaé mais elle refusa ses avances. Il invita alors tous les nobles de Sériphos à un banquet et exigea que chacun lui offrît un cheval. Le pauvre Persée déclara en plaisantant qu'il pouvait se procurer la tête de l'une des trois Gorgones - monstres redoutables à la chevelure de serpents - aussi facilement qu'un cheval. Polydecte le prit au mot, content d'éloigner le protecteur de Danaé en lui confiant une mission apparemment impossible.
Hermès et Athéna vinrent au secours de Persée. Le héros fut d'abord envoyé aux Grées, trois vieilles femmes, qui seules pouvaient le diriger vers les Gorgones. Comme elles n'avaient qu'un oeil et une dent pour elles trois, il leur déroba afin d'obtenir les renseignements nécessaires. Elles lui suggérèrent de se rendre chez des nymphes qui lui donneraient un casque pour se rendre invisible, des sandales ailées pour voler et un sac de cuir. Hermès lui offrit en outre une épée recourbée. Persée put s'envoler vers les Gorgones. L'une d'elles, Méduse, était mortelle car ceux qui rencontraient son regard étaient pétrifiés sur le champ.
Persée tendit devant elle son bouclier poli comme un miroir, et guidé par le reflet de Méduse, la décapita et mis sa tête dans son sac. Dans une autre version, sa main fut guidée par Athéna. Sur le chemin du retour vers Sériphos, il délivra Andromède.
Arrivé devant Polydecte et ses partisans, il sortit la tête de la Gorgone qui les pétrifia instantanément. Le héros, qui passa le reste de sa vie dans la paix et la prospérité, remit la tête de Méduse à Athéna qui la porta désormais sur un bouclier pour pétrifier ses ennemis.
 
 
Persée  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Zeus et Danaé. Petit-fils d'Acrisios. Père d'Alcée. Epoux d'Andromède avec qui il eut Gorgophone, Persès, Electryon, Alcée, Sthénélos, Mèstôr, Heleios.
Descendant de Lyncée, d'Hypemnestre, d'Abas, de Danaos et d'Egyptos.
Il dompta Pégase, tua la Méduse et le monstre créé par Poséïdon pour ravager le pays d'Andromède, libéra Andromède et l'épousa.
Devint roi de Tirynthe et roi de Mycènes qu'il fonda.

Il affronta Dionysos et tua toutes les Halai qui le suivaient.

Acrisios était roi, et un jour il alla consulter un oracle sur les conditions de sa mort. L'oracle lui prédit qu'il serait tué par son petit-fils. Alors Acrisios fit enfermer sa fille unique Danaé en haut d'une tour, et seules des servantes venaient la voir.
Mais un jour Zeus remarqua la jeune fille du haut de l'Olympe. Il se métamorphosa en pluie d'or et se glissa dans la tour par les fenêtres, et Danaé tomba enceinte. Quand Acrisios constata cela, il se mit en fureur, et comme il ne pouvait sans offenser les dieux tuer lui-même sa fille, il ordonna qu'elle fut placée sur un radeau à la dérive. Elle dériva longtemps, mais finit par arriver dans une île.
Elle fut recueillie par une famille de pêcheurs qui prirent soin de l'enfant aussi. On l'appela Persée et il grandit vite. Mais un jour, le roi de l'île qui passait par là remarqua la beauté de Danaé et voulut l'épouser. Ce roi était vieux, laid et cruel. Pour se débarrasser du fils de Danaé qui contraria ses plans, il lui demanda d'offrir un cheval en tribut sous peine d'être banni. Persée était trop pauvre et se mit en colère contre le roi. Il lui dit qu'il ne pouvait lui offrir ça mais que le roi n'avait qu'à lui demander autre chose, n'importe quoi. Alors, le roi lui demanda la tête de la Gorgone Méduse.
Les Gorgones étaient d'horribles créatures volantes à la chevelure de vipères. Elles étaient trois, et Méduse était la seule qui était mortelle. Personne ne savait où elles habitaient, mais Persée dut partir.
Mais Zeus voulait aider son fils, et il lui envoya Hermès, qui lui prêta le bouclier d'Athéna et ses propres sandales. Il ne pouvait lui dire où vivaient les Gorgones, mais il dit à Persée que les Grées le savaient. Les Grées étaient d'horribles vieilles qui avaient un seul oeil et une seule dent pour elles trois, elles vivaient très loin dans le nord.
Persée se rendit chez les Grées, les espionna pendant longtemps jusqu'à ce que l'une d'entre elles passe leur oeil commun à l'autre. Alors Persée l'attrapa, et n'accepta de le leur rendre qu'après avoir appris l'endroit où vivaient les Gorgones.
Il s'y rendit immédiatement, mais il savait qu'il ne devait pas les regarder. Aussi, il s'approcha en ne regardant que son reflet dans le bouclier d'Athéna, brillant comme un miroir. Et il réussit à lui couper la tête ainsi. Juste à ce moment, du sang de Méduse fut créé Pégase, le cheval ailé. Persée mit la tête de Méduse dans un grand sac, pour ne pas risquer de la regarder car elle conservait son pouvoir même après la mort, et il se prépara à rentrer chez lui au plus vite avec les sandales ailées d'Hermès.
Alors qu'il passait devant la côte de l'Éthiopie, il vit une jeune femme attachée à un rocher. Il lui demanda pourquoi elle était là et elle lui répondit qu'elle devait être offerte en sacrifice à un monstre marin. Persée attendit le monstre et lui montra la tête de la Gorgone juste quand il sortit de la mer. le monstre fut pétrifié. Puis il ramena la jeune fille, qui s'appelait Andromède et était la fille du roi local, chez elle. On lui apprit alors que la reine Cassiopée, la mère de la jeune fille, avait osé dire que sa fille était plus belle que les nymphes de la mer : le père de ces nymphes en avait été très offensé et avait demandé le sacrifice d'Andromède. Mais maintenant qu'elle était sauvée, son père accepta sans hésitation de la marier à Persée.
Persée passa encore chez Atlas, le géant qui portait la Terre sur ses épaules. Certains disent qu'il devint furieux parce qu'Atlas lui refusa l'hospitalité, d'autres qu'il eut pitié de lui et de sa peine qui devait être éternelle, le fait est qu'il lui montra la tête de Méduse et qu'Atlas fut transformé en pierre.
Persée devait encore rentrer chez lui pour sauver sa mère d'un mariage qu'elle refusait. Il alla voir le roi de l'île et lui dit qu'il avait rapporté la tête de Méduse. Comme il refusait de le croire, Persée dut ouvrir le sac... Le roi fut immédiatement pétrifié et le peuple reconnaissant pria Persée de le remplacer. Il régna longtemps avec Andromède, et il furent heureux. Mais, un jour qu'il participait à des jeux, le vent dévia le disque qu'il venait de lancer, et s'abattit sur la tête d'un vieux roi qui regardait : ce vieux roi n'était autre qu'Acrisios, et c'est ainsi que la prophétie se réalisa.

Persée et Andromède

La délivrance de la belle Andromède, thème favori de l'art grec et romain antique, est l'un des épisodes les plus célèbres de Persée.
Cassiopée, l'épouse du roi Céphée d'Éthiopie, se vanta d'être plus belle que les Néréides. Irrité par sa témérité, Poséidon inonda son royaume et envoya un monstre marin ravager le pays. Céphée consulta l'oracle qui lui conseilla de sacrifier sa fille Andromède au monstre en l'enchaînant à un rocher. C'est alors que Persée, survolant la jeune fille, en tomba aussitôt amoureux. Il proposa de tuer le monstre en échange de la main d'Andromède.

Cassiopée, l'épouse du roi Céphée d'Éthiopie, se vanta d'être plus belle que les Néréides (ces cinquante belles nymphes marines étaient les filles de Nérée, le vieil homme de la mer, un dieu qui vivait dans l'océan et aidait les marins en détresse). Irrité par sa témérité, Poséidon inonda son royaume et envoya un monstre marin ravager le pays. Céphée consulta l'oracle qui lui conseilla de sacrifier sa fille Andromède au monstre en l'enchaînant à un rocher. C'est alors que Persée, survolant la jeune fille, en tomba aussitôt amoureux. Il proposa de tuer le monstre en échange de la main d'Andromède.

Persée : le vainqueur de la Méduse

Persée, fils de Zeus et de Danaé, est l'un des personnages les plus représentés dans la mythologie et l'art. Il grandit à Sériphos, une île de la mer Égée où régnait Polydecte dont le frère Dictys, un pêcheur, avait sauvé Persée et Danaé. Polydecte s'éprit de Danaé mais elle refusa ses avances. Il invita alors tous les nobles de Sériphos à un banquet et exigea que chacun lui offrît un cheval. Le pauvre Persée déclara en plaisantant qu'il pouvait se procurer la tête de l'une des trois Gorgones - monstres redoutables à la chevelure de serpents - aussi facilement qu'un cheval. Polydecte le prit au mot, content d'éloigner le protecteur de Danaé en lui confiant une mission apparemment impossible.
Hermès et Athéna vinrent au secours de Persée. Le héros fut d'abord envoyé aux Grées, trois vieilles femmes, qui seules pouvaient le diriger vers les Gorgones. Comme elles n'avaient qu'un oeil et une dent pour elles trois, il leur déroba afin d'obtenir les renseignements nécessaires. Elles lui suggérèrent de se rendre chez des nymphes qui lui donneraient un casque pour se rendre invisible, des sandales ailées pour voler et un sac de cuir. Hermès lui offrit en outre une épée recourbée. Persée put s'envoler vers les Gorgones. L'une d'elles, Méduse, était mortelle car ceux qui rencontraient son regard étaient pétrifiés sur le champ.
Persée tendit devant elle son bouclier poli comme un miroir, et guidé par le reflet de Méduse, la décapita et mis sa tête dans son sac. Dans une autre version, sa main fut guidée par Athéna. Sur le chemin du retour vers Sériphos, il délivra Andromède.
Arrivé devant Polydecte et ses partisans, il sortit la tête de la Gorgone qui les pétrifia instantanément. Le héros, qui passa le reste de sa vie dans la paix et la prospérité, remit la tête de Méduse à Athéna qui la porta désormais sur un bouclier pour pétrifier ses ennemis.
 
Persee delivrant Andromede
Persee et la Meduse
Persee et la tete de la Meduse
Perséis / Persè  gréco-latine  Origine grecque

Une océanide qui épousa Hélios. Mère de Circé, de Pasiphaé, d'Aetès, de Persès.
 
 
Perséphone  gréco-latine  Fille de Zeus et de Démèter, femme de Hadès. Reine des régions infernales. Associée à Proserpine (romain) et à Hécate (grec). Selon certains textes elles est la mère des Furies qu'elle conçu avec Hadès. Elle est appelé aussi Coré (la jeune fille), ce nom est surtout employé avant qu'elle ne soit enlevée par Hadès. Voir Démèter pour son histoire.
C'est la mère de Sabazios et de Zagreus.
 
 
Perséphone  gréco-latine  Origine grecque

Fille de Zeus et de Démèter, femme de Hadès. Reine des régions infernales. Associée à Proserpine
Origine romaine
et à Hécate
Origine grecque
. Selon certains textes elles est la mère des Furies qu'elle conçu avec Hadès. Elle est appelé aussi Coré (la jeune fille), ce nom est surtout employé avant qu'elle ne soit enlevée par Hadès. Voir Démèter pour son histoire.
C'est la mère de Sabazios et de Zagreus.
 
Demeter et Persephone - bas relief 2
Demeter et Persephone - bas relief
Persés (1)  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Kréios et d'Eurybie, frère de Pallas.
Selon certains textes, avec Astéria il aurait conçu Hécate.
 
 
Persès (2)  gréco-latine  Origine grecque

Enfant de Persée et d'Andromède.
 
 
Persès (3)  gréco-latine  Origine grecque

Enfant d'Hélios et de Perséis.
 
 
Perses (les)  gréco-latine  Peuple de langue aryenne du sud-ouest de l'Iran, ils avaient pour capitale Persépolis.
 
 
Pétasos  gréco-latine  Origine grecque

Pétase, chapeau de voyageur avec ou sans ailes, porté par Hermès.
 
 
Petbe  égyptienne  Dieu égyptien de la revanche.   
Petesuchos  égyptienne  Dieu crocodile.   
Pétéös  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Pandore (2). Père de Ménesthée.
 
 
Petit Cochon  chinoise  Voir la Légende du roi des singes.   
Phaéton  gréco-latine  Origine grecque

Fils d'Hélios et de Clymène, et frère des Héliades. Phaéton obtint un jour de son père la permission de conduire le char du soleil à sa place. Mais il ne savait pas comment faire et effrayé il fut incapable de le conduire, il brûla alors la terre en s'approchant de trop près. Les montagnes commencèrent à brûler, les gens d'Afrique devinrent noirs, les eaux s'asséchèrent et les déserts se formèrent. Pour éviter la catastrophe, Zeus le foudroya alors, et le précipita dans un fleuve nommé Eridan. Les soeurs de Phaéton, les Héliades, vinrent pleurer sa mort au bord de l'eau. Pris de compassion, les dieux les changèrent en peupliers. Selon certaines légendes elles pleureraient des larmes d'ambre.
Appelé aussi Hypérios selon Homère.
 
 
Pharaon  égyptienne  Roi-dieu.   
Phase (rivière)  gréco-latine  Origine grecque

Rivière au bout de laquelle se trouvait la Colchide.
 
 
Phéacien  gréco-latine  Origine grecque

Peuple où Ulysse échoua après être parti de chez Calypso. Leur roi était Alcinoos.
 
 
Phébée  gréco-latine  Origine grecque

Autre orthographe de Phoébée
 
 
Phébus  gréco-latine  Origine grecque

Autre nom de Phoebus.
Se serait le dieu solaire chez les romains. Il a été associé à Apollon et à Hélios.
 
 
Phébus / Phoebus  gréco-latine  Origine grecque

Autre orthographe de Phébus.
 
 
Phèdre  gréco-latine  Origine grecque

Fille de Minos et de Pasiphaé. Soeur d'Ariane. Deuxième épouse de Thésée. Mère d'Acamas et Démophon. Amoureuse de son beau-fils, Hippolyte, et repoussée par lui, elle l'accuse d'avoir cherché à la séduire. Sur la demande de Thésée, Poséidon fait mourir Hyppolite. Prise de remords, elle se pend.

Un des plus fameux épisodes du mythe de Thésée est la tragédie de Phèdre, sa seconde femme. L'histoire est racontée par le dramaturge Euripide dans une célèbre pièce, Hippolyte.
A la mort de sa première femme, l'Amazone Antiope, Thésée épousa Phèdre, une princesse crétoise qui passe souvent pour la soeur d'Ariane. Hippolyte, le fils de son premier mariage, devenu jeune homme, refusait tout contact avec Aphrodite, déesse de l'amour, préférant chasser dans les collines en signe de sa dévotion à Artémis. Furieuse de voir son autorité bafouée, Aphrodite complota la ruine d'Hippolyte en inspirant à Phèdre une violente passion pour son beau-fils. Phèdre essaya de dissimuler cette passion dévorante mais sa nourrice la révéla à Hippolyte qui s'enfuit, révolté. Laissant une lettre où elle accusait Hippolyte de viol, Phèdre se donna la mort. Thésée trouva la lettre et, ayant demandé le consentement de son père divin, Poséidon, maudit son fils. Hippolyte conduisait son char quand un monstre, surgi de la mer, effraya les chevaux qui s'enfuirent en traînant son corps. La dépouille d'Hippolyte fut rapportée à son père qui apprit de la bouche d'Artémis la vérité sur son fils innocent. Avec la bénédiction de Thésée, la déesse institua un culte en l'honneur du défunt.
 
 
Phénix  égyptienne  Entité divine proche du soleil émergeant des eaux lors de la création du monde.   
Phénix  gréco-latine  Origine grecque

Fils d'Agénor et de Téléphossa. Il disparut en allant rechercher sa soeur Europe avec ses frères.
 
 
Phérès  gréco-latine  Origine grecque

Enfant de Tyro et de Créthée. Eson était son frère. C'est le père/mère d'Admète.
 
 
Philée  gréco-latine  Origine grecque

Fils d'Augias. Après qu'Héraclès ait nettoyé les écuries d'Augias, il réclama son dû. Augias, hésitant, n'osant le refuser ouvertement, le renvoya au jugement de son fils Philée. Celui-ci décida en faveur d'Héraclès. Augias chassa son fils de sa présence et l'obligea à se réfugier dans l'île de Dulichie. Indigné de ce procédé, Héraclès pilla la ville d'Elis, tua Augias, rappela Philée et lui donna le royaume de son père.
 
 
Philoctète / Philostète  gréco-latine  Origine grecque

Ami d'Héraclès. Il hérita de l'arc et des flèches empoisonnées d'Héraclès à la mort de celui-ci.
Il est l'un des plus illustres guerriers grecs du siège de Troie, cependant en allant à Troie, il se blessa avec l'une de ses flèches, et la blessure produisit une odeur si insupportable que ses gens l'abandonnèrent dans l'île de Lemnos. Il y resta dix ans. Ulysse et Diomède vinrent l'y chercher, un oracle ayant déclaré que Troie ne serait prise qu'avec les flèches d'Hercule. Là, il tua Pâris.
 
 
Philomèle  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Pandion I et de Zeuxippé. Frère d'Erechthée, de Boutès et de Procnée.
 
 
Philomèlos  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Iasion et de Démèter. Frère de Ploutos.
 
 
Philonoé  gréco-latine  Origine grecque

Fille de Tyndare et de Léda.
 
 
Philyra  gréco-latine  Origine grecque

Fille d'Océanos et de Téthys. Mère de Chiron.
 
 
Phinée  gréco-latine  Origine grecque

Puis ils firent escale dans un pays dont le roi, Phinée, possédait des dons de prophétie, mais il avait révélé des choses que les dieux auraient voulu tenir cachées, et Zeus lui avait envoyé les Harpies, qui ne le tuaient pas mais ne cessaient de le tourmenter, ne le laissant jamais tranquille et souillant sa nourriture, de plus ils l'avaient rendu aveugle. Le roi les supplia de l'aider et Calaïs et Zetes qui pouvaient voler pourchassèrent les Harpies et les chassèrent à jamais.

Vieillard aveugle qui était éternellement tourmenté par les Harpies. Calaïs et Zéthée, les fils de Borée, l'en délivrèrent lors de la quête de la Toison d'or. Il remercia Jason en lui donnant des indications pour la suite du voyage. Il indique notamment comment passé les Symplegades avec une colombe.
 
 
Phlégéthon / Pyriphlégéthon  gréco-latine  Origine gréco-romaine

Fleuve de feu qui borde les enfers. Appelé aussi Pyriphlégéthon.
 
 
Phobos  gréco-latine  Origine grecque

Fils d'Arès et d'Aphrodite.
Phobos (la Terreur) et Deimos (la Peur) étaient les deux chevaux qui tiraient le char du Dieu de la Guerre, Ares.
 
 
Phoebé (2)  gréco-latine  Origine grecque

Enfant de Leucippos.
 
 
Phoebé (3)  gréco-latine  Origine grecque

Enfant de Tyndare et de Léda.
 
 
Phoébée (1) / Phébé / Phoibé  gréco-latine  Origine grecque

En grec Phoebè, en latin Phoebe.
Mot qui signifie en grec la Brillante". Titanide fille d'Ouranos et de Gaïa. Epouse Caos/Coios. Elle eut de lui deux filles, Lètô et Astéria. Après la chute des Titans, elle put garder ses privilèges. D'après Eschyle, elle est protectrice de l'oracle de Delphes avec Gaïa et Thémis.
Elle est associée à la Lune, et ainsi à Artémis.
 
 
Phoibée / Phoébée  gréco-latine  Origine grecque

Autre orthographe de Phoébée
 
 
Pholos  gréco-latine  Origine grecque

Centaure, sage et bienveillant, fils de Silène et d'une nymphe des frênes (Hamadryade).
 
 
Phorcys  gréco-latine  Origine grecque

Ancienne divinité de la mer. Fils de Pontos et de Gaïa.
 
 
Phrixus / Phrixos / Phrixias  gréco-latine  Origine grecque

Fils du roi Athamas et de la déesse Néphélé.
Frère d'Hellé, menacé par sa marâtre Ino, il s'enfuit avec sa soeur sur un bélier volant, franchit l'Hellespont et il trouva refuge en Colchide, chez le roi Aétèz et ensuite il épousa sa fille Calciope/Chalciopée.
 
 
Phthonos  gréco-latine  Nom de la divinité allégorique Envie. Les Romains lui donnaient le nom d'Invidia.
 
 
Phtonos / Envie (l')  gréco-latine  L'Envie, les Grecs l'appelaient Phthonos, mais malheureusement elle ne possède aucune légende ou histoire. Elle personnifiait le malin, le mauvais oeil qui regardait avec jalousie et envie ceux ou celles dont elle ne pouvait s'assurer la disposition. Elle vivait dans un territoire macabre au rien de poussait, elle avait en permanence le coeur dévoré par des serpents qui la rongeaient. Elle était d'une terrifiante et effrayante maigreur. Cette maigreur était due à tous les désirs inassouvis qui la détruisaient.   
Phytalos  gréco-latine  Origine grecque

Habitant de l'Attique qui reçue avec bienveillance Démèter alors qu'elle cherchait sa fille. En récompense Démèter lui offrit le figuier.
 
 
Piélos  gréco-latine  Fils d'Andromaque et de Néoptolème   
Piérides  gréco-latine  Origine grecque

Les Piérides, les neuf filles de Piéros, lancèrent un défi aux Muses devant le jury des Nymphes. Elles perdirent. Les Muses les métamorphosèrent en choucas (petites corneilles).
 
 
Piérides (2)  gréco-latine  Origine grecque

Surnom des Muses parce qu'elles résident souvent en Piérie (Macédoine).
 
 
Piérie  gréco-latine  Région de Macédoine où les Muses résidaient beaucoup.
 
 
Piérie (macédoine)  gréco-latine  Région où les Muses résidaient beaucoup.
 
 
Piéros  gréco-latine  Origine grecque

Père des Piérides.
 
 
Pierres Planktes  gréco-latine  Origine grecque

Ulysse eut à les affronter (Odyssée, chant 12).
 
 
Pindé  gréco-latine  Origine grecque

Lieu de séjour d'Apollon et des Muses.
Voir Hélicon.
 
 
Pirithoos / Pirithous  gréco-latine  Origine grecque

Roi des Lapithes en Thessalie. Ses noces furent troublées par les Centaures. Ami de Thésée. Ils enlèvent ensemble Hélène, délivrée par ses frères, Castor et Pollux. Ils se rendent aux Enfers enlever Perséphone, femme d'Hadès. Celui-ci les fait asseoir sur les Chaises d'Oubli. Thésée est délivré par Héraclès venu chercher Cerbère. Pirithoüs reste aux Enfers.
 
 
Pise  gréco-latine  Origine grecque

Ville d'Elide, dont Oenamaus était roi.
 
 
Pisistrate  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Nestor. Dans l'Odyssée, il accompagne Télémaque à Sparte chez Ménélas (chant 4).
 
 
Pitthée  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Pélops de d'Hippodamie.
Père de Aethra, grand-père de Thésée.
Roi de Trézène.
Il saoula Egée et le fit coucher avec sa fille Aethra, c'est ainsi qu'elle fut enceinte de Thésée.
 
 
Plataea  gréco-latine  Origine grecque

Fille du roi de Platée. Zeus fit courir le bruit qu'il comptait l'épouser afin de se réconcilier avec Héra.
 
 
Platée  gréco-latine  Origine grecque

Ville et royaume. Son roi conseilla à Zeus de faire courir le bruit qu'il comptait épouser sa fille Plataea. Zeus façonna une statue de bois qu'il recouvrit d'un voile et qu'il plaça auprès de lui sur un char nuptial. Folle de jalousie, Héra se rua sur le char, renversa la statue et, voyant la supercherie, comprit que son mari n'envisageait pas sérieusement la fin de leur union. Elle éclata de rire. Son mari en fit autant. Cette querelle d'amoureux s'acheva comme un vaudeville par une bonne réconciliation.
 
 
Pléïades  gréco-latine  Origine grecque

7 filles d'Atlas et de Pléione. Désespérées des souffrances de leur père, elles se suicidèrent et furent métamorphosées en étoiles. Elles sont : Alcyone, Asterope, Céléno, Elestré, Maïa, Mérope, Taygète.
 
 
Pléïades (les)  gréco-latine  Les 7 Pléïades sont filles d'Atlas et de Pléione (fille de l'Océan et de Téthys).
Elles furent métamorphosées en étoiles parce que leur père avait voulu lire dans les secrets des dieux.
Appelées aussi Vergilies (printanières ou étoiles du printemps) par les latins :
Maia qui eut de Jupiter Mercure,
Electre qui eut de Jupiter Dardanus,
Taygète qui eut de Jupiter Taygetus,
Astérope,
Mérope qui eut de Sisiphe Glaucus père de Bellérophon,
Alcyone qui eut de Neptune Glaucus,
Céléno qui eut de Neptune Lycus. 
 
Pléione  gréco-latine  Origine grecque

Epouse d'Atlas. Mère des 7 Pléïades.
 
 
Plisthène  gréco-latine  Origine grecque
 
 
Ploutô / Ploutos / Plutus  gréco-latine  Origine grecque

Parfois une humaine, parfois une titanide, déesse de la richesse. Mère de Tantale I qu'elle eut avec Zeus.
 
 
Ploutos  gréco-latine  Origine grecque

" La richesse ".
Dieu des richesses accumulées. La richesse.
Fils de Iasion et de Démèter. Frère de Philomèlos.
 
 
Pluton  gréco-latine  Origine romaine

Associé à Hadès (grec)
 
 
Pollux  gréco-latine  Frère de Castor, de Clytemnestre, et d'Hélène. Fils de Zeus et Léda. Cousin de Idas et Lyncée. Fit partie des Argonautes. Devint la constellation des Gémeaux avec son frère. Il se battit contre Amycos et le tua.
 
 
Pollux  gréco-latine  Origine grecque

Frère de Castor, de Clytemnestre, et d'Hélène. Fils de Zeus et Léda. Cousin de Idas et Lyncée. Fit partie des Argonautes. Devint la constellation des Gémeaux avec son frère. Il se battit contre Amycos et le tua.
 
Dioscuri - Castor et Pollux - dessin
Polybos  gréco-latine  Origine grecque

Fils d'Hermès. Roi de Corinthe, époux de Méropé, père adoptif d'OEdipe.
 
 
Polydectès / Polydecte  gréco-latine  Origine grecque

Roi de l'île de Sériphos. Fils de Péristhène, frère de Dictis. Tombé amoureux de Danaé, il demanda un cheval à Persée, celui-ci ne put le lui offrir et fut contraint d'aller tuer Méduse.
 
 
Polydore  gréco-latine  Origine grecque

Fils/fille de Harmonie et de Cadmos, époux/épouse de Nyctéis, père/mère de Labdacos.
 
 
Polymnie  gréco-latine  Origine grecque

Polymnia aux chants multiples".
La Muse de l'art d'écrire et de la pantomime est comme ses soeurs couronnée, mais de perles. Habillée de blanc, elle est debout et accoudée dans une attitude pensive.
Muse de la poésie lyrique et des chants religieux. Pas de symbole. On la représente dans l'attitude de la méditation.
 
Polymnie
Polymnie  gréco-latine  Polymnia "aux chants multiples".
La Muse de l'art d'écrire et de la pantomime est comme ses soeurs couronnée, mais de perles. Habillée de blanc, elle est debout et accoudée dans une attitude pensive.
Muse de la poésie lyrique (?) et des chants religieux. Pas de symbole. On la représente dans l'attitude de la méditation.
 
 
Polynice  gréco-latine  Origine grecque

Fils d'OEdipe et de Jocaste. Frère d'Antigone, d'Etéocle et d'Ismène. Il fut chassé de Thèbes par Polynice, et se réfugia chez Adraste.
Dans la guerre dite des Sept Chefs, lui et son frère Etéocle s'entre-tuèrent, et la mythologie assure que, la mort ne pouvant éteindre la haine qui avait animé l'un contre l'autre ces frères ennemis, on vit la flamme du bûcher se séparer en deux parties.
 
 
Polyphème  gréco-latine  Origine grecque.

Chef des cyclopes.
Fils de Poséïdon et de la nymphe Thoosa.
Il aimait la nymphe Galatée. Jaloux d'Acis, il l'écrasa sous un rocher. Il vivait en Sicile et fut aveuglé par Ulysse. En retour, il envoya sur lui la vengeance de son père.
Cité dans l'Odyssée, livre IX.

Cyclope fils de Poséïdon et de la nymphe Thoosa. Il soupira vainement pour la nymphe Galatée qui lui préférait le berger Acis. Un devin lui ayant annoncé qu'il perdrait un jour la vue par la faute d'un Grec appelé Ulysse, Polyphème répondit qu'il ne craignait plus rien, car il avait déjà le coeur brisé. Quand Ulysse aborda sur les côtes de son île (sans doute la Sicile), le Grec prétendant dit s'appeler Outis (personne). Polyphème enferma dans sa grotte Ulysse et ses compagnons et entreprit de les dévorer. On connaît le dénouement de l'histoire : Ulysse enivra le Cyclope, l'aveugla en crevant son oeil unique pendant son sommeil et sortit le lendemain avec les survivants en s'accrochant sous le ventre des moutons. Une fois en sûreté sur son navire, il nargua Polyphème qui lança en vain sur les évadés d'énormes rochers. Celui-ci s'attira les moqueries des autres Cyclopes quand il se plaignit à eux d'avoir été la victime de Personne. 
 
Polyxène  gréco-latine  Origine grecque

Fille de Priam et d'Hécube. Elle fut massacrée sous les yeux de sa mère lors de la prise de Troie.
 
 
Pommes d'or  gréco-latine  Origine grecque

Pommes qui poussaient dans le Jardin des Hespérides. Ces pommes étaient un cadeau de Gaïa à Héra pour son mariage avec Zeus.
 
 
Pomona  gréco-latine  Origine romaine

Déesse des poires.
 
 
Pomone  gréco-latine  Déesse des fruits.   
Pontos  gréco-latine  Origine grecque

" Flots salés ", le fils de Gaïa, qui l'a engendré seule. Divinité de la mer. Il naquit de Gaïa au tout début de la création. Il est le père de nombreuses divinités de la mer qu'il conçut avec Gaïa : Céto, Eurybie, Phorcys, Thaumas.
 
 
Porphyrion  gréco-latine  Origine grecque

Géant que Zeus foudroya lors de la Gigantomachie pour avoir voulu violé Héra. Il était l'un des meneurs.
 
 
Poséidon  gréco-latine  Dieu de la mer et des océans, fils de Cronos et de Rhéa, il engendra des monstres, comme les Cercopes, les Aloades, le cyclope Polyphème etc...

Poséidon était le fils de Rhéa et de Kronos, il était le dieu de la Méditerranée, il fut élevé par les Telchines. Ses amours avec Amphitrite son épouse légitime ou bien avec des monstres tels que la Méduse, engendra surtout des créatures néfastes tels les Cercopes, les ALOADES, CHRYSAOR ou encore le Cyclope Polyphème. Il participa avec Apollon, à la construction de la muraille de Troie. Il tenta de ravir la place d'Athéna, qui avait la suprématie sur l'Attique, mais ne pouvant arriver à ses fins il frappa l'Acropole de son trident, elle en portait encore les traces à l'époque historique. Il disputa sans succès la ville de Corinthe à Hélios et celle d'Argos à Héra, mais en vain. Dieu des tremblements de terre et dieu de l'élément liquide. Il résidait au fond des océans dans un gigantesque palais luxuriant de coraux. Il en sortait parfois sur un char attelé de chevaux aux couleurs vertes, ainsi, il dirigeait les courants marins, les flots, apaisant ou suscitant les tempêtes, en frappant de son trident le fond des Mers et des Océans.  
 
Poséïdon / Potidas / Posidès / Poseidaön / Poteidan  gréco-latine  Dieu de la mer et des océans, fils de Cronos et de Rhéa, il engendra des monstres, comme les Cercopes, les Aloades, le cyclope Polyphème etc...

Poséïdon était le fils de Rhéa et de Kronos, il était le dieu de la Méditerranée, il fut élevé par les Telchines. Ses amours avec Amphitrite son épouse légitime ou bien avec des monstres tels que la Méduse, engendra surtout des créatures néfastes tels les Cercopes, les Aloades, Chrysaor ou encore le Cyclope Polyphème. Il participa avec Apollon, à la construction de la muraille de Troie. Il tenta de ravir la place d'Athéna, qui avait la suprématie sur l'Attique, mais ne pouvant arriver à ses fins il frappa l'Acropole de son trident, elle en portait encore les traces à l'époque historique. Il disputa sans succès la ville de Corinthe à Hélios et celle d'Argos à Héra, mais en vain. Dieu des tremblements de terre et dieu de l'élément liquide. Il résidait au fond des océans dans un gigantesque palais luxuriant de coraux. Il en sortait parfois sur un char attelé de chevaux aux couleurs vertes, ainsi, il dirigeait les courants marins, les flots, apaisant ou suscitant les tempêtes, en frappant de son trident le fond des Mers et des Océans.

Dieu de la mer, des tremblements de terre et des eaux.
Père de Bellérophon, Triton, Protée et des cyclopes.
Fils de Rhéa et de Cronos.
Frère de Zeus et d'Hadès.
Appelé " Maître de la terre " dans l'Odyssée, livre IX.
Epoux d'Amphitrite avec qui il a eu Triton.
Commande les flots, les orages. Fait les sources d'un coup de trident. Possède un trident, façonné par les cyclopes.
Associé à Neptune (romain).
Poséïdon est ordinairement représenté nu, la partie inférieure du corps terminée en queue de poisson, avec une longue barbe et le trident à la main, tantôt assis, tantôt debout sur les flots de la mer, souvent sur un char traîné par deux à quatre chevaux quelquefois ordinaires, quelquefois marins.
Poséïdon, le frère de Zeus, est un dieu terrifiant et violent, associé aux force de la nature. Brandissant habituellement un trident, il règne sur la mer et notamment sur les tempêtes. Souvent surnommé Enosichthon ou "ébranleur des terres", il est aussi le dieu des séismes et peut fendre la terre et les montagnes d'un coup de trident comme il le fit quand les Olympiens combattirent les Géants. Il est habituellement représenté avec une apparence et une attitude semblables à Zeus, mais il brandit le trident et non le foudre.
La querelle pour la possession d'Athènes n'est qu'un des nombreux épisodes de la lutte entre Poséïdon et Athéna. Dans l'Odyssée, la déesse soutient Ulysse tandis que Poséïdon l'oblige à errer sur les mers.
Dans un autre mythe, il se transforme en cheval (ou en oiseau) pour s'unir à la Gorgone Méduse dans un temple dédié à Athéna, et provoque la colère de la déesse qui transforma les cheveux de Méduse en serpents. Quand celle-ci eût la tête tranchée par Persée, de son sang jaillirent les enfants de son union avec Poséïdon - le cheval ailé Pégase et un fils nommé Chrysaor. Par Chrysaor, Poséïdon devint l'ancêtre de nombreux monstres de la mythologie grecque : Échidna et son fils Cerbère, la Chimère, l'Hydre et le lion de Némée.
Les nombreuses aventures amoureuses de Poséïdon donnèrent naissance à une foule de monstres, de créatures et de divinités marines. Son épouse, la nymphe Amphitrite lui donna un fils Triton, à buste d'homme et queue de poisson, souvent représenté avec une conque marine. Comme Zeus, il engendra surtout des enfants illégitimes. Gaïa lui donna Antée, un géant qu'Héraclès combattit et tua, et Charybde, un monstre marin, qui crachait de l'eau trois fois par jour et menaçait les navires. Quand Poséïdon fit des avances à la belle nymphe Scylla, Amphitrite jalouse jeta des plantes magiques dans l'eau où celle-ci se baignait et Scylla fut métamorphosée en monstre à tête de chien. Comme Charybde, elle mettait en péril les navires passant à proximité.
Poséïdon a pour emblème le trident, le taureau et le cheval (il aurait créé le premier cheval selon les Athéniens et était honoré sous le nom de "Dompteur de chevaux"). De nombreux temples lui étaient dédiés; le mieux conservé occupe un site merveilleux au sommet d'une falaise surplombant la mer au cap Sounion, au sud-est de l'Attique.
Poséïdon, dieu de la mer, était presque autant respecté que Zeus et Héra.
Dans l'art ancien, Poséïdon est représenté barbu et dans une pose majestueuse, tenant un trident et souvent accompagné d'un dauphin. Il traverse son royaume des mers avec son char d'or, dans des vagues qui ne l'atteignent pas.
Poséïdon a connu les joies de l'amour avec de nombreuses mortelles ainsi qu'avec des déesses. Il eut de nombreux enfants. Parmi les plus importants on compte Polyphène, Triton, Orion, Pélias, Nélée, Pégase, Chrysaor.
De nombreux surnoms étaient donnés à ce grand dieu : "Empereur de la mer", "Trembleur de Terre".
Poséïdon est le dieu de la mer, il provoque les tempêtes, les pluies et les sécheresses. Etant le frère de Zeus, il est ambitieux : il prépare un complot contre Zeus lui-même, il veut aussi l'égaler en conquêtes amoureuses, mais il engendrera plutôt des monstres que des héros. Il fait des concours avec Athéna. Il est rancunier : il fait surgir des monstres contre les mortels qui vont contre sa volonté. Bien qu'il possède un somptueux palais au fond des océans, on le voit plus souvent à l'Olympe. Il est doté d'un char qui lui permet de rouler sur le mer. C'est lui qui donna le premier cheval aux hommes. Il est toujours représenté avec un trident dont il se sert pour provoquer les séismes et les ras de marée.
Poséïdon rêvant de devenir le maître du monde lia un complot avec Héra et Apollon. Ce complot consistait à enchaîner Zeus en haut d'une montagne, d'où il ne pourrait plus exercer aucun pouvoir. Mais Zeus eu vent de la conspiration et châtia Poséïdon et Apollon. Il les donna comme esclave à un grand roi pendant un an. Ce roi les employa pour construire la muraille de sa ville. Une fois le travail terminer, il refusa de les payer, Poséïdon démolit alors toutes la muraille.
Un jour Poséïdon voulut se marier avec une femme dont le corps se terminait par une queue de poisson. Celle-ci, en voyant Poséïdon s'avancer vers elle, s'enfuit à toute vitesse. Poséïdon envoya alors un dauphin à sa recherche. Quand le dauphin revint avec la sirène, Poséïdon, pour le remercier, l'immortalisa en en faisant une constellation.
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Son nom

Gr. Poseidôn. Correspond au dieu latin Neptune. Dieu des eaux, particulièrement dieu de la mer, mais aussi des fleuves, des sources. On rapproche ce nom du sanskrit idas-pati, "le maître des eaux", d'où les formes grecques Potidas, Posidès, Poseidaôn, Poteidan. Fils de Cronos et de Rhéa comme Zeus et Hadès, il a eu en partage l'élément liquide tandis que Zeus recevait la terre et le ciel et qu'Hadès obtenait le monde souterrain. Poséïdon s'est substitué à d'anciennes divinités pacifiques qu'on appelait les "Vieillards de la mer" : Nérée, Phorcys et Protée. Il demeure dans son palais d'Aeges, nom qui est le pluriel du mot grec aïx = "tourbillon" et qui évoque le bouillonnement des vagues. On le situe également à Hélikè, ville de la côte d'Achaïe. Armé d'un trident, Poséïdon parcourt la mer sur son char dans un mouvement impétueux allant, l'espace d'un éclair, de Samothrace à Aeges. Protecteur de la navigation, il est aussi l'auteur des tempêtes et des naufrages. Il a également un pouvoir sur la terre ferme comme l'attestent certains de ses surnoms. Il reçoit les épithètes de gaièoklos "celui qui embrasse la terre", d'énosikhthon, "celui qui ébranle la terre", car on le rend responsable des tremblements de terre. Il fait tellement trembler le sol qu'Hadès craint parfois de voir s'effondrer la voûte des Enfers.

Une enfance tumultueuse comme la mer

Selon Hésiode, Poséïdon serait né de Cronos avant Zeus. Il fut, comme le seront ses frères et soeurs, avalé dès sa naissance par son père qui craignait de se voir un jour détrôné par un de ses enfants. Les Arcadiens prétendent que Rhéa, sa mère, lui substitua un poulain comme elle substitua une pierre à Zeus pour tromper le vorace Cronos. Après l'avoir ainsi sauvé de l'estomac de son père, Rhéa aurait transporté l'enfant à Rhodes, où l'Océanide Caphira l'aurait élevé, avec le concours des Telchines. Selon une variante concernant sa naissance, Poséïdon fut jeté à la mer par Cronos dès que Rhéa l'eut mis au monde.

Beaucoup d'épouses et beaucoup d'enfants

Après la défaite de Cronos et le partage du pouvoir entre les dieux, Poséïdon voulut, dit-on, sunir à Démèter. Celle-ci, pour lui échapper, se métamorphosa en jument et chercha à se mêler au troupeau d'Orcos. Mais Poséïdon est familier du monde des chevaux. Il se transforma lui-même en étalon et s'unit à Démèter. Ce couple d'équidés donna naissance au cheval divin Arion (ou Areion) qui servit de monture à Adraste. Naquit également une fille, Despoina. Puis Poséïdon fut en titre l'époux d'Amphitrite, une Océanide ou une Néréide, suivant les traditions, qui règne avec lui sur les mers. Dans un premier mouvement, Amphitrite eut peur de ce farouche Poséïdon, qui semblait d'abord si terrible aux femmes avant de les conquérir. Pour cette fois, Poséïdon eut recours au service du Dauphin, divinité marine qui retrouva Amphitrite dans l'Atlas et sut si bien la persuader qu'elle vint d'elle-même dans ses bras. Le dieu récompensa son avocat en faisant de lui la constellation du Dauphin. Puis Poséïdon et Amphitrite donnèrent naissance à Triton, à Rhodè, à Benthésicymè et à un grand nombre de déesses ou de nymphes. Poséïdon était infatigable en ce domaine. Il aima la Gorgone Méduse qui était alors une belle jeune fille. Mais, comme ils s'étaient unis dans un temple consacré à Athéna, cette déesse transforma Méduse en un monstre qu'elle fera un jour décapiter par Persée. Du cou tranché de Méduse sortiront Chrysaor et Pégase, le cheval ailé. Avec sa propre grand-mère Gaïa, Poséïdon engendrera le Géant Antée. Il est père de plusieurs autres Géants dont Otos et Ephialtès, qui tentèrent de monter à l'assaut de l'Olympe. Le Cyclope Polyphème est aussi un enfant de Poséïdon. La blessure que lui causa Ulysse (il creva son oeil unique) valut au roi d'Ithaque la haine tenace de Poséïdon. Citons encore, parmi les peu recommandables enfants du dieu, les brigands Cercyon et Sciron qui furent tués par Thésée, lui aussi fils de Poséïdon. Son fils Amycos fut victime de Pollux, son fils Busiris victime d'Héraclès. Beaucoup de mortels se piquaient aussi d'être fils d'Apollon, en dehors du héro Thésée fils d'Aethra. Il eut, de Libye, fille d'Epaphos : Bélos, Agénor et Lélex; d'Amymoné, il eut Nauplios, célèbre navigateur; de Tyro, Pélias et Nélée; de Calyce, Cycnos roi de Colone; de Iphimédie, il eut les jumeaux Aloades, etc.

Dieu vindicatif et querelleur

Nous savons que Poséïdon a poursuivi Ulysse de sa haine pour avoir blessé son fils le Cyclope. Mais ce dieu des éléments déchaînés se montra en toutes circonstances, et à l'égard de tous, vindicatif et querelleur. Bien qu'il eût aidé Zeus contre les Titans, il se rebella aussi souvent contre lui, en contestant son pouvoir suprême. Il complota avec Héra et avec Athéna pour le détrôner. Il réussit même à l'enchaîner mais Zeus fut sauvé par Thétis qui appela Briarée à son secours. Poséïdon se querella souvent avec les autres dieux pour la possession de plusieurs villes. Sa plus célèbre compétition l'opposa à sa nièce Athéna pour la possession d'Athènes et de Trézène. Athéna offrit aux habitants l'olivier, Poséïdon n'eut à offrir que de l'eau de mer. Les gens du pays préférèrent l'arbre. Pour les punir, Poséïdon inonda l'Attique. Zeus réconcilia finalement les antagonistes et concéda Trézène à Poséïdon mais celui-ci ne s'apaisa que quand les habitants eurent accepté de l'honorer sous le vocable Phytalmios, "promoteur de la végétation". Encore cet apaisement ne fut-il que relatif et momentané. C'est en effet à Trézène qu'il fit surgir à la demande de son fils Thésée le monstre qui causera la mort de l'innocent Hippolyte. Comme Héra avait la faveur des dieux des fleuves de la région, il les assécha, tandis qu'il inondait la plaine d'eau saumâtre. Il fallut qu'il aperçut dans Argos Amymoné, une fille de Danaos, qu'il en tombât amoureux, pour lui révéler enfin l'emplacement de plusieurs sources. Il s'unit à elle et c'est alors qu'il engendra Nauplios. Poséïdon fut en compétition avec Hélios (Soleil) pour la possession de Corinthe. Briarée fut arbitre et donna à Hélios l'Acrocorinthe, la ville haute baignée par le soleil, et à Poséïdon l'isthme de Corinthe baigné de part et d'autre par la mer.
La haine de Poséïdon à l'égard des Troyens remonte à l'époque où il dut, comme esclave du roi Laomédon, construire avec Apollon les remparts de la ville. Laomédon refusa de payer le prix convenu. Alors qu'Apollon s'était contenté de frapper les habitants de la peste, Poséïdon voulut la mort d'Hésione, la fille du roi. Il ne fut d'ailleurs pas plus complaisant pour les Grecs. Il aida volontiers Athéna à punir de son sacrilège Ajax fils d'Oïlée qui avait violé Cassandre dans le temple de la déesse. Lorsque Ajax, se croyant enfin sauvé de la tempête soulevée par Poséïdon, s'accrochait au rocher sauveur en narguant les dieux, le roi de la mer fit voler le récif en éclats d'un coup de son trident. Il détruisit les navires grecs à l'exception de celui d'Ulysse car le héros avait voulu lapider l'impie Ajax. Mais nous savons qu'Ulysse encourut bientôt sa haine après son aventure avec Polyphème le Cyclope. Poséïdon en voulut même aux Phéaciens quand ils eurent acceuilli le roi d'Ithaque. Il combla leur port de roches et précipita le navire dans lequel ils avaient ramené leur hôte dans son pays (selon d'autres version, les Phéaciens furent changés en pierre). Ulysse, conseillé par le fantôme du devin Tirésias, n'apaisa son divin ennemi que lorsqu'il lui eut offert un sacrifice "dans un pays si éloigné de la mer qu'il serait impossible aux habitants de reconnaître l'aviron qu'il portait sur l'épaule". On connait aussi la querelle de Poséïdon avec Minos. Minos lui avait demandé un taureau pour le lui offrir ensuite en sacrifice. Poséïdon, dieu des troupeaux, en fit surgir un magnifique. Mais le cupide et imprudent Minos, garda le taureau pour lui. Alors, la femme de Minos, Pasiphaé, frappée de folie, n'eut de cesse de s'accoupler avec le taureau. Elle donna naissance au monstrueux Minotaure.

Les bienfaits de Poséïdon

En revanche, Poséïdon est sensible aux actes de vénération. Il aimait rendre visite au Ethiopiens qui lui offraient de généreux sacrifices. Quand il séjournait chez eux, il lui arrivait même de ne plus songer à ses vieilles querelles et d'oublier de punir Ulysse. Il apprécia le geste des gens de l'île de Corcyre qui lui offrirent à Delphes un taureau de bronze en mémoire d'un de ses bienfaits. Il avait fait apparaître sur le rivage un taureau qui avait indiqué aux pêcheurs l'emplacement d'un banc de thons. L'oracle de Delphes leur avait prescrit préalablement de promettre au dieu de la mer le don d'un dixième de leur pêche. Il faut dire qu'avant d'être le lieu de l'oracle d'Apollon, le sanctuaire de Delphes était consacré à Poséïdon et à Gaïa son aïeule. Au nombre de ses autres bienfaits on compte l'assèchement de la Thessalie, jadis un lac, et le tremblement de terre qui ouvrit au fleuvre Pénée un passage vers la vallée du Tempé. Il sauva Ino et Mélicerte quand ils se jetèrent dans la mer et il transporta l'une en Leucothée, l'autre en Palémon. Il fit de Castor et Pollux le recours des marins en perdition avec pouvoir d'apaiser les flots. Contre les secousses sismiques, il se faisait invoquer sous le nom d'Asphalios "celui qui donne la sécurité".

Le dieu des taureaux et des chevaux

On vient de le voir, à de nombreuses reprises, taureaux et chevaux interviennent dans les aventures de Poséïdon. Il est souvent invoqué sous le nom d'Hippios, "dieu des chevaux", et, à Athènes, Athéna lui est associée sous le vocable féminin d'Hippia. Il offrait des chevaux à ses amis. Il en offrit à son amant Pélops, lequel s'en servit pour conquérir Hippodamie. Il offrit à Idas les chevaux avec lesquels il enleva Marpessa, fille d'Evénos. Il offrit encore à Rhésos des chevaux que lui volèrent Ulysse et Diomède. Il offrit enfin à Pélée, le jour de ses fameuses noces avec Thétis, les chevaux immortels Balios et Xanthos dont Achille héritera un jour.

Généalogie

Fils de Cronos et de Rhéa.

Actes

Il commande à la mer, il peut déclencher les tempêtes et provoquer des orages. Mais il est aussi l'ébranleur de la terre. Il construit les murailles de Troie.
Le cyclope Polyphème, son fils, est un être violent. Pour s'échapper de sa grotte Ulysse l'aveugla. A la suite de cet acte Poséïdon empêchera Ulysse de rejoindre sa terre natale.

Références

1) Iliade :

- Poséïdon, Héra et Pallas Athéné prétendaient enchaîner Zeus : I,395.
- Construction de la muraille de Troie : VII,445.
- Poséïdon vole au secours des Achéens : XIII,1.
- Partage des territoires avec ses frères Zeus et Hadès : XV,185.
- Poséïdon rappelle à Apollon la construction de la muraille de Troie : XXI,435.

2) Odyssée

- Poséïdon démonte la mer et déchaîne les rafales contre Ulysse : V,285.
 
 
Poséïdon / Potidas / Posidès / Poseidaön / Poteidan  gréco-latine  Origine grecque

Son nom

Gr. Poseidôn. Correspond au dieu latin Neptune. Dieu des eaux, particulièrement dieu de la mer, mais aussi des fleuves, des sources. On rapproche ce nom du sanskrit idas-pati, le maître des eaux", d'où les formes grecques Potidas, Posidès, Poseidaôn, Poteidan. Fils de Cronos et de Rhéa comme Zeus et Hadès, il a eu en partage l'élément liquide tandis que Zeus recevait la terre et le ciel et qu'Hadès obtenait le monde souterrain. Poséïdon s'est substitué à d'anciennes divinités pacifiques qu'on appelait les "Vieillards de la mer" : Nérée, Phorcys et Protée. Il demeure dans son palais d'Aeges, nom qui est le pluriel du mot grec aïx = "tourbillon" et qui évoque le bouillonnement des vagues. On le situe également à Hélikè, ville de la côte d'Achaïe. Armé d'un trident, Poséïdon parcourt la mer sur son char dans un mouvement impétueux allant, l'espace d'un éclair, de Samothrace à Aeges. Protecteur de la navigation, il est aussi l'auteur des tempêtes et des naufrages. Il a également un pouvoir sur la terre ferme comme l'attestent certains de ses surnoms. Il reçoit les épithètes de gaièoklos "celui qui embrasse la terre", d'énosikhthon, "celui qui ébranle la terre", car on le rend responsable des tremblements de terre. Il fait tellement trembler le sol qu'Hadès craint parfois de voir s'effondrer la voûte des Enfers.

Une enfance tumultueuse comme la mer

Selon Hésiode, Poséïdon serait né de Cronos avant Zeus. Il fut, comme le seront ses frères et soeurs, avalé dès sa naissance par son père qui craignait de se voir un jour détrôné par un de ses enfants. Les Arcadiens prétendent que Rhéa, sa mère, lui substitua un poulain comme elle substitua une pierre à Zeus pour tromper le vorace Cronos. Après l'avoir ainsi sauvé de l'estomac de son père, Rhéa aurait transporté l'enfant à Rhodes, où l'Océanide Caphira l'aurait élevé, avec le concours des Telchines. Selon une variante concernant sa naissance, Poséïdon fut jeté à la mer par Cronos dès que Rhéa l'eut mis au monde.

Beaucoup d'épouses et beaucoup d'enfants

Après la défaite de Cronos et le partage du pouvoir entre les dieux, Poséïdon voulut, dit-on, sunir à Démèter. Celle-ci, pour lui échapper, se métamorphosa en jument et chercha à se mêler au troupeau d'Orcos. Mais Poséïdon est familier du monde des chevaux. Il se transforma lui-même en étalon et s'unit à Démèter. Ce couple d'équidés donna naissance au cheval divin Arion (ou Areion) qui servit de monture à Adraste. Naquit également une fille, Despoina. Puis Poséïdon fut en titre l'époux d'Amphitrite, une Océanide ou une Néréide, suivant les traditions, qui règne avec lui sur les mers. Dans un premier mouvement, Amphitrite eut peur de ce farouche Poséïdon, qui semblait d'abord si terrible aux femmes avant de les conquérir. Pour cette fois, Poséïdon eut recours au service du Dauphin, divinité marine qui retrouva Amphitrite dans l'Atlas et sut si bien la persuader qu'elle vint d'elle-même dans ses bras. Le dieu récompensa son avocat en faisant de lui la constellation du Dauphin. Puis Poséïdon et Amphitrite donnèrent naissance à Triton, à Rhodè, à Benthésicymè et à un grand nombre de déesses ou de nymphes. Poséïdon était infatigable en ce domaine. Il aima la Gorgone Méduse qui était alors une belle jeune fille. Mais, comme ils s'étaient unis dans un temple consacré à Athéna, cette déesse transforma Méduse en un monstre qu'elle fera un jour décapiter par Persée. Du cou tranché de Méduse sortiront Chrysaor et Pégase, le cheval ailé. Avec sa propre grand-mère Gaïa, Poséïdon engendrera le Géant Antée. Il est père de plusieurs autres Géants dont Otos et Ephialtès, qui tentèrent de monter à l'assaut de l'Olympe. Le Cyclope Polyphème est aussi un enfant de Poséïdon. La blessure que lui causa Ulysse (il creva son oeil unique) valut au roi d'Ithaque la haine tenace de Poséïdon. Citons encore, parmi les peu recommandables enfants du dieu, les brigands Cercyon et Sciron qui furent tués par Thésée, lui aussi fils de Poséïdon. Son fils Amycos fut victime de Pollux, son fils Busiris victime d'Héraclès. Beaucoup de mortels se piquaient aussi d'être fils d'Apollon, en dehors du héro Thésée fils d'Aethra. Il eut, de Libye, fille d'Epaphos : Bélos, Agénor et Lélex d'Amymoné, il eut Nauplios, célèbre navigateur de Tyro, Pélias et Nélée de Calyce, Cycnos roi de Colone de Iphimédie, il eut les jumeaux Aloades, etc.

Dieu vindicatif et querelleur

Nous savons que Poséïdon a poursuivi Ulysse de sa haine pour avoir blessé son fils le Cyclope. Mais ce dieu des éléments déchaînés se montra en toutes circonstances, et à l'égard de tous, vindicatif et querelleur. Bien qu'il eût aidé Zeus contre les Titans, il se rebella aussi souvent contre lui, en contestant son pouvoir suprême. Il complota avec Héra et avec Athéna pour le détrôner. Il réussit même à l'enchaîner mais Zeus fut sauvé par Thétis qui appela Briarée à son secours. Poséïdon se querella souvent avec les autres dieux pour la possession de plusieurs villes. Sa plus célèbre compétition l'opposa à sa nièce Athéna pour la possession d'Athènes et de Trézène. Athéna offrit aux habitants l'olivier, Poséïdon n'eut à offrir que de l'eau de mer. Les gens du pays préférèrent l'arbre. Pour les punir, Poséïdon inonda l'Attique. Zeus réconcilia finalement les antagonistes et concéda Trézène à Poséïdon mais celui-ci ne s'apaisa que quand les habitants eurent accepté de l'honorer sous le vocable Phytalmios, "promoteur de la végétation". Encore cet apaisement ne fut-il que relatif et momentané. C'est en effet à Trézène qu'il fit surgir à la demande de son fils Thésée le monstre qui causera la mort de l'innocent Hippolyte. Comme Héra avait la faveur des dieux des fleuves de la région, il les assécha, tandis qu'il inondait la plaine d'eau saumâtre. Il fallut qu'il aperçut dans Argos Amymoné, une fille de Danaos, qu'il en tombât amoureux, pour lui révéler enfin l'emplacement de plusieurs sources. Il s'unit à elle et c'est alors qu'il engendra Nauplios. Poséïdon fut en compétition avec Hélios (Soleil) pour la possession de Corinthe. Briarée fut arbitre et donna à Hélios l'Acrocorinthe, la ville haute baignée par le soleil, et à Poséïdon l'isthme de Corinthe baigné de part et d'autre par la mer.
La haine de Poséïdon à l'égard des Troyens remonte à l'époque où il dut, comme esclave du roi Laomédon, construire avec Apollon les remparts de la ville. Laomédon refusa de payer le prix convenu. Alors qu'Apollon s'était contenté de frapper les habitants de la peste, Poséïdon voulut la mort d'Hésione, la fille du roi. Il ne fut d'ailleurs pas plus complaisant pour les Grecs. Il aida volontiers Athéna à punir de son sacrilège Ajax fils d'Oïlée qui avait violé Cassandre dans le temple de la déesse. Lorsque Ajax, se croyant enfin sauvé de la tempête soulevée par Poséïdon, s'accrochait au rocher sauveur en narguant les dieux, le roi de la mer fit voler le récif en éclats d'un coup de son trident. Il détruisit les navires grecs à l'exception de celui d'Ulysse car le héros avait voulu lapider l'impie Ajax. Mais nous savons qu'Ulysse encourut bientôt sa haine après son aventure avec Polyphème le Cyclope. Poséïdon en voulut même aux Phéaciens quand ils eurent acceuilli le roi d'Ithaque. Il combla leur port de roches et précipita le navire dans lequel ils avaient ramené leur hôte dans son pays (selon d'autres version, les Phéaciens furent changés en pierre). Ulysse, conseillé par le fantôme du devin Tirésias, n'apaisa son divin ennemi que lorsqu'il lui eut offert un sacrifice "dans un pays si éloigné de la mer qu'il serait impossible aux habitants de reconnaître l'aviron qu'il portait sur l'épaule". On connait aussi la querelle de Poséïdon avec Minos. Minos lui avait demandé un taureau pour le lui offrir ensuite en sacrifice. Poséïdon, dieu des troupeaux, en fit surgir un magnifique. Mais le cupide et imprudent Minos, garda le taureau pour lui. Alors, la femme de Minos, Pasiphaé, frappée de folie, n'eut de cesse de s'accoupler avec le taureau. Elle donna naissance au monstrueux Minotaure.

Les bienfaits de Poséïdon

En revanche, Poséïdon est sensible aux actes de vénération. Il aimait rendre visite au Ethiopiens qui lui offraient de généreux sacrifices. Quand il séjournait chez eux, il lui arrivait même de ne plus songer à ses vieilles querelles et d'oublier de punir Ulysse. Il apprécia le geste des gens de l'île de Corcyre qui lui offrirent à Delphes un taureau de bronze en mémoire d'un de ses bienfaits. Il avait fait apparaître sur le rivage un taureau qui avait indiqué aux pêcheurs l'emplacement d'un banc de thons. L'oracle de Delphes leur avait prescrit préalablement de promettre au dieu de la mer le don d'un dixième de leur pêche. Il faut dire qu'avant d'être le lieu de l'oracle d'Apollon, le sanctuaire de Delphes était consacré à Poséïdon et à Gaïa son aïeule. Au nombre de ses autres bienfaits on compte l'assèchement de la Thessalie, jadis un lac, et le tremblement de terre qui ouvrit au fleuvre Pénée un passage vers la vallée du Tempé. Il sauva Ino et Mélicerte quand ils se jetèrent dans la mer et il transporta l'une en Leucothée, l'autre en Palémon. Il fit de Castor et Pollux le recours des marins en perdition avec pouvoir d'apaiser les flots. Contre les secousses sismiques, il se faisait invoquer sous le nom d'Asphalios "celui qui donne la sécurité".

Le dieu des taureaux et des chevaux

On vient de le voir, à de nombreuses reprises, taureaux et chevaux interviennent dans les aventures de Poséïdon. Il est souvent invoqué sous le nom d'Hippios, "dieu des chevaux", et, à Athènes, Athéna lui est associée sous le vocable féminin d'Hippia. Il offrait des chevaux à ses amis. Il en offrit à son amant Pélops, lequel s'en servit pour conquérir Hippodamie. Il offrit à Idas les chevaux avec lesquels il enleva Marpessa, fille d'Evénos. Il offrit encore à Rhésos des chevaux que lui volèrent Ulysse et Diomède. Il offrit enfin à Pélée, le jour de ses fameuses noces avec Thétis, les chevaux immortels Balios et Xanthos dont Achille héritera un jour.

Généalogie :

Fils de Cronos et de Rhéa

Actes :

Il commande à la mer, il peut déclencher les tempêtes et provoquer des orages. Mais il est aussi l'ébranleur de la terre. Il construit les murailles de Troie.
Le cyclope Polyphème, son fils, est un être violent. Pour s'échapper de sa grotte Ulysse l'aveugla. A la suite de cet acte Poséidon empêchera Ulysse de rejoindre sa terre natale.

Références :

1) Iliade :
- Poséidon, Héra et Pallas Athéné prétendaient enchaîner Zeus : I,395
- Construction de la muraille de Troie : VII,445
- Poséidon vole au secours des Achéens : XIII,1
- Partage des territoires avec ses frères Zeus et Hadès : XV,185
- Poséidon rappelle à Apollon la construction de la muraille de Troie : XXI,435
2) Odyssée
- Poséidon démonte la mer et déchaîne les rafales contre Ulysse : V,285

Dieu de la mer, des tremblements de terre et des eaux.
Père de Bellérophon, Triton, Protée et des cyclopes.
Fils de Rhéa et de Cronos.
Frère de Zeus et d'Hadès.
Appelé " Maître de la terre " dans l'Odyssée, livre IX.
Epoux d'Amphitrite avec qui il a eu Triton.
Commande les flots, les orages. Fait les sources d'un coup de trident. Possède un trident, façonné par les cyclopes.
Associé à Neptune
Origine romaine
.

Poséïdon est ordinairement représenté nu, la partie inférieure du corps terminée en queue de poisson, avec une longue barbe et le trident à la main, tantôt assis, tantôt debout sur les flots de la mer, souvent sur un char traîné par deux à quatre chevaux quelquefois ordinaires, quelquefois marins.
Poséidon, le frère de Zeus, est un dieu terrifiant et violent, associé aux force de la nature. Brandissant habituellement un trident, il règne sur la mer et notamment sur les tempêtes. Souvent surnommé Enosichthon ou "ébranleur des terres", il est aussi le dieu des séismes et peut fendre la terre et les montagnes d'un coup de trident comme il le fit quand les Olympiens combattirent les Géants. Il est habituellement représenté avec une apparence et une attitude semblables à Zeus, mais il brandit le trident et non le foudre.
La querelle pour la possession d'Athènes n'est qu'un des nombreux épisodes de la lutte entre Poséidon et Athéna. Dans l'Odyssée, la déesse soutient Ulysse tandis que Poséidon l'oblige à errer sur les mers.
Dans un autre mythe, il se transforme en cheval (ou en oiseau) pour s'unir à la Gorgone Méduse dans un temple dédié à Athéna, et provoque la colère de la déesse qui transforma les cheveux de Méduse en serpents. Quand celle-ci eût la tête tranchée par Persée, de son sang jaillirent les enfants de son union avec Poséidon - le cheval ailé Pégase et un fils nommé Chrysaor. Par Chrysaor, Poséidon devint l'ancêtre de nombreux monstres de la mythologie grecque : Echidna et son fils Cerbère, la Chimère, l'Hydre et le lion de Némée.
Les nombreuses aventures amoureuses de Poséidon donnèrent naissance à une foule de monstres, de créatures et de divinités marines. Son épouse, la nymphe Amphitrite lui donna un fils Triton, à buste d'homme et queue de poisson, souvent représenté avec une conque marine. Comme Zeus, il engendra surtout des enfants illégitimes. Gaïa lui donna Antée, un géant qu'Héraclès combattit et tua, et Charybde, un monstre marin, qui crachait de l'eau trois fois par jour et menaçait les navires. Quand Poséidon fit des avances à la belle nymphe Scylla, Amphitrite jalouse jeta des plantes magiques dans l'eau où celle-ci se baignait et Scylla fut métamorphosée en monstre à tête de chien. Comme Charybde, elle mettait en péril les navires passant à proximité.

Poséidon a pour emblème le trident, le taureau et le cheval (il aurait créé le premier cheval selon les Athéniens et était honoré sous le nom de "Dompteur de chevaux"). De nombreux temples lui étaient dédiés le mieux conservé occupe un site merveilleux au sommet d'une falaise surplombant la mer au cap Sounion, au sud-est de l'Attique.

Poséidon, dieu de la mer, était presque autant respecté que Zeus et Héra.
Dans l'art ancien, Poséidon est représenté barbu et dans une pose majestueuse, tenant un trident et souvent accompagné d'un dauphin. Il traverse son royaume des mers avec son char d'or, dans des vagues qui ne l'atteignent pas.
Poséidon a connu les joies de l'amour avec de nombreuses mortelles ainsi qu'avec des déesses. Il eut de nombreux enfants. Parmi les plus importants on compte Polyphène, Triton, Orion, Pélias, Nélée, Pégase, Chrysaor.
De nombreux surnoms étaient donnés à ce grand dieu : "Empereur de la mer", "Trembleur de Terre".

Poséïdon est le dieu de la mer, il provoque les tempêtes, les pluies et les sécheresses. Etant le frère de Zeus, il est ambitieux : il prépare un complot contre Zeus lui-même, il veut aussi l'égaler en conquêtes amoureuses, mais il engendrera plutôt des monstres que des héros. Il fait des concours avec Athéna. Il est rancunier : il fait surgir des monstres contre les mortels qui vont contre sa volonté. Bien qu'il possède un somptueux palais au fond des océans, on le voit plus souvent à l'Olympe. Il est doté d'un char qui lui permet de rouler sur le mer. C'est lui qui donna le premier cheval aux hommes. Il est toujours représenté avec un trident dont il se sert pour provoquer les séismes et les ras de marée.
Poséïdon rêvant de devenir le maître du monde lia un complot avec Héra et Apollon. Ce complot consistait à enchaîner Zeus en haut d'une montagne, d'où il ne pourrait plus exercer aucun pouvoir. Mais Zeus eu vent de la conspiration et châtia Poséïdon et Apollon. Il les donna comme esclave à un grand roi pendant un an. Ce roi les employa pour construire la muraille de sa ville. Une fois le travail terminer, il refusa de les payer, Poséïdon démolit alors toutes la muraille.
Un jour Poséïdon voulut se marier avec une femme dont le corps se terminait par une queue de poisson. Celle-ci, en voyant Poséïdon s'avancer vers elle, s'enfuit à toute vitesse. Poséïdon envoya alors un dauphin à sa recherche. Quand le dauphin revint avec la sirène, Poséïdon, pour le remercier, l'immortalisa en en faisant une constellation.
 
Poseidon - statue 2
Poseidon - statue
Poseidon et les argonautes
Poseidon
Posidès  gréco-latine  Origine grecque

Autre orthographe de Poséidon.
 
 
Poteidan  gréco-latine  Origine grecque

Autre orthographe de Poséïdon.
 
 
Potidas  gréco-latine  Origine grecque

Autre orthographe de Poséïdon.
 
 
Prajapati  hindoue  Seigneur des créatures .
Engendrant les êtres divins par le seul pouvoir de son ascèse, Prajapati éprouva cependant une attirance incestueuse envers l'Aurore, sa fille. Terrifiée, humiliée, l'Aurore se changea alors en biche, tandis que Prajapati, aussitôt transformé en cerf, laissa, dans sa poursuite, sa semence échapper sur la Terre, donnant ainsi naissance aux premiers hommes. Une autre version de ce mythe affirme que Prajapati, adoptant successivement chaque forme animale, s'unit charnellement, de fait, à l'Aurore, procréant ainsi "tous les couples, jusqu'aux fourmis". 
 
Pralaya  hindoue  La dissolution, la fin du monde.   
Prasenajit  bouddhiste  Roi du Kosala, disciple de Bouddha. Sous son règne, le Kosala devint un des royaumes les plus puissants de l'Inde avec le Magadha. Les Shakya étaient ses vassaux, et il épousa une servante de ce clan, Malika. C'est à sa demande qu'il se convertit au bouddhisme.
Père de Jetri et de Virudhaka. 
 
Prashna  hindoue  Traité spéculatif sanskrit complétant les Veda. Ele fait partit de l'Upanishad. Elle est liée à l'Atharvaveda.   
Praxithéa (1)  gréco-latine  Origine grecque

Epouse d'Erechthée.
Mère de Cécrops II, d'Orithyie, de Chthonia, de Créuse, de Métion, de Pandore (2), de Procris et d'Hersé.
 
 
Praxithéa (2)  gréco-latine  Origine grecque

Servante de la reine Métanire qui surpris Doso/Démèter en train de mettre Démophon sur les braises pour en faire un dieu. Elle prévint la reine.
 
 
Prétrise  sumérienne 

Ashipu


Prêtre du temple, celui qui prononce l'incantation

Mashmashu


Assistant du Ashipu

Kalu


Assistant du Ashipu

Barû


Voyant,

Barum


Nom des devins à Mari 
 
Priam  gréco-latine  Origine grecque

7ème et dernier roi de Troie. Fils de Laomédon. Père de Créuse, de Déiphobe, d'Hélénos, et d'Hector, de Laocoon, de Paris. Epoux de Hécube.
Il meurt égorgé par Pyrrhus après la prise de Troie. Vainement, la main débile du vieillard veut lancer un trait impuissant et sans force. Pyrrhus l'immole impitoyablement sur les marches mêmes de l'autel.
 
Priam et Achille
Priam  gréco-latine  Roi de Troie. Fils de Léomédon et, peut-être, de la nymphe Strymo, fille du dieu-fleuve Scamandre.
Son nom était primitivement Podacrcès. Quand Héraclès voulut punir Laomédon qui refusait de lui payer le prix convenu pour avoir délivré Hésione, il massacra tous ses enfants. Il fit exception pour le jeune Podarcès car Hésione elle-même le racheta en offrant son voile en échange. Par une fausse étymologie on y voit l'origine de son nom de Priam, le verbe grec priamai signifiant "j'achète". Priam régna de longues années sur la cité de Troie, redevenue prospère, et lutta contre les Amazones, peuple voisin. Il épousa Hécube, fille de Dymas, mais il eut aussi un grand nombre de concubines et naturellement beaucoup d'enfants. Parmi ses cinquante fils (selon la légende), citons Pâris, l'aîné, Hector, qu'on plaça parfois avant Pâris, Deiphobe, Hélénos le devin, Politès, Polydore, Troïlos, etc... Parmi ses cinquante filles nous nommerons la prophétesse Cassandre, Créuse, Laodice, Polyxène. La nymphe Alexirrhoé, fille du fleuve Granique, lui donna le devin Aesacos.
De tous ses enfants, c'est Pâris qui lui causa le plus de soucis. Dès avant sa naissance, Hécube rêva qu'elle enfanterait un flambeau incendiaire qui allait détruire la cité. Aussi les parents s'empressèrent-ils de l'"exposer", c'est-à-dire de l'abandonner dans la montagne. On sait ce qu'il en advint et quels malheurs Pâris attira en effet sur sa patrie. Lors de la terrible guerre qui mit le comble à ce destin déplorable, Priam perdit presque tous ses fils au combat. Politès mourut sous ses yeux. Il dut supplier Achille pour obtenir de lui la restitution du cadavre d'Hector. Il était d'ailleurs le seul Troyen en qui les Grecs eussent confiance. Il donna en effet dans l'Iliade l'image d'un vieillard aimable et pacifique. On admire sa dignité devant l'ennemi. Cela n'empêcha pas que Néoptolème, fils d'Achille, l'égorgeât devant l'autel de Zeus dans la cour de son palais.

7ème et dernier roi de Troie. Fils de Laomédon. Père de Créuse, de Déiphobe, d'Hélénos, et d'Hector, de Laocoon, de Paris. Epoux de Hécube.
Il meurt égorgé par Pyrrhus après la prise de Troie. Vainement, la main débile du vieillard veut lancer un trait impuissant et sans force. Pyrrhus l'immole impitoyablement sur les marches mêmes de l'autel.
 
 
Priape  gréco-latine  Origine grecque

Dieu rustique de la fertilité, protecteur des jardins et des vergers, il était représenté comme un vieillard laid, doté d'un grand phallus en érection.
Plusieurs histoires comiques et obscènes le mettent en scène.
Sa paternité fut attribuée tour à tour à Hermès, Dionysos, Pan et Zeus.
Sa mère serait Aphrodite.
Le priapisme, un mal qui consiste en une érection permanente et durable sans excitation sexuelle (et souvent due à une overdose de stimulant sexuel de couleur bleu), lui doit son nom.  
 
Prithivi  bouddhiste,hindoue  Deva. Dieu mineur.   
Proclès  gréco-latine  Origine grecque

Frère jumeau d'Eurysthène.
Fils d'Aristodème.
Ancètre des Proclides de Sparte.
 
 
Procné  gréco-latine  Origine grecque

Fils de Pandion I et de Zeuxippé, frère d'Erechthée, de Boutès et de Philomèle. Epoux de Térée.
 
 
Procris  gréco-latine  Origine grecque

Fille d'Erchthée et de Praxithéa. Princesse athénienne. Epouse de Céphale et mère d'Acrisios. Elle fut tuée accidentellement par Céphale d'un dard à la chasse. Une ancètre d'Ulysse.
 
 
Procuste  gréco-latine  Origine grecque

Entre Eleusis et Athènes, vivait Procuste, qui étendait les voyageurs sur un lit toujours inadapté : il coupait les pieds de ceux qui étaient trop grands et étirait les jambes de ceux qui étaient trop petits. Thésée le tua.
 
 
Proetos  gréco-latine  Origine grecque

Roi d'Argos et de Tirynthe. Père de Lysippè, d'Iphinoè, de Mégapenthès et d'Iphianassa. Fils de Lyncée et d'Hypemnestre.
Beau-frère de Iobatès. Envoya Béllérophon chez Iobatès afin de le faire mourir. Ses filles furent frappées de folie par Dionysos pour avoir refusé de le suivre.
 
 
Prométhée  gréco-latine  Origine grecque

Fils du Titan Japet et de Clymène, cousin de Zeus (fils du Titan Cronos).
Fils de Japet et de Climène ou d'Asia. Frère d'Epiméthée.
Il était aussi le frère d'Atlas de Ménoétios et d'Epimethée.
Epoux de Pronola. Père de Deucalion.
" Le prévoyant ", Celui qui réfléchit avant.
Titan qui vola le feu du ciel. Dieu ou génie du feu.
Bienfaiteur de l'humanité

La révolte contre Zeus :

L'ambition d'égaler les dieux, telle est la passion de prométhée..
Prométhée est le fils de Japet, le Titan, et de Clyméné (ou d'Asia). Il a plusieurs frères, Atlas, Ménoetios et surtout Epiméthée, le plus connu parce qu'il est son exact opposé. En effet, autant Prométhée est intelligent, rusé, prévoyant, autant Epiméthée est naïf, lourd et insouciant. Prométhée est le symbole de la révolte des hommes contre les dieux. Ingéniosité et fourberie sont entre ses mains des armes puissantes. Il réussit à tromper Zeus lui-même et à apporter à l'humanité (on prétend parfois qu'il est le créateur) des bienfaits que les dieux lui refusent. Mais ce n'est pas toujours sans contrepartie.

Le sacrifice :

A Méconé, les dieux et les hommes vivent ensemble et s'assoient à la même table. C'est l'âge d'or. Prométhée apporte un grand boeuf, il le tue et le découpe pour en faire deux parts. L'une est composée de chair recouverte de la peau de la bête : l'aspect en est rebutant, mais tous les bons morceaux y sont; l'autre consiste dans les os cachés sous une mince couche de graisse blanche : l'apparence en est appétissante, mais rien n'y est mangeable. Zeus choisit entre les deux parts. Il prend naturellement pour les dieux ce qui semble le plus alléchant, les os. Ainsi, dans les sacrifices, les hommes brûlent les os et les dieux goûtent les fumets, les odeurs et les parfums tandis que les hommes se repaissent de la chair des bêtes mortes; mais leur faim est toujours renaissante : ils connaissent l'usure des forces, la fatigue, la maladie et la mort. Mais Zeus accepte mal d'avoir été trompé par la ruse de Prométhée et, pour punir les hommes qui en ont bénéficié, il cache le feu dont ils se servaient pour cuire les viandes, et les oblige à travailler pour faire pousser un grain qui, jusqu'ici, se développait en abondance sans qu'on ait à s'en occuper. L'âge d'or est terminé.

Le rapt du feu :

Prométhée vient alors une nouvelle fois au secours des humains. Il vole une parcelle de feu à "la roue du soleil" (ou bien encore à la forge d'Héphaïstos). Il la cache dans une tige de fenouil et l'apporte aux hommes. Le feu brille désormais ici-bas dans tous les foyers. Ce feu a pourtant perdu de sa permanence. Il est précaire, il faut le garder précieusement, le protéger, l'alimenter. Pour tout dire, il est mortel comme le seront les hommes. Mais il fait la différence entre les hommes et les bêtes sauvages; il rend les premiers quelque peu comparables aux dieux. Le feu fait l'union entre les hommes et les dieux puisqu'il permet d'accomplir le sacrifice.

La punition :

Le châtiment de ce vol est terrible : Zeus envoie aux hommes ce "beau mal" qu'est Pandore, la femme. Epiméthée, toujours crédule, la reçoit comme un merveilleux cadeau, un don du ciel. Mais la femme, soulevant le couvercle d'une jarre, laisse échapper les maux tels que la fatigue, la maladie, la souffrance et la mort, et ceux-ci se répandent à travers le monde. Quand à Prométhée, il est enchaîné avec des liens d'acier à la cime du rocher du Caucase et un aigle ne cesse, tout les jours, de lui dévorer le foie, lequel repousse durant la nuit. Héraclès, passsant par là, perce d'une flèche l'aigle, et libère Prométhée. Zeus, fier de l'exploit de son fils adoucit le châtiment : il n'imposera plus à Prométhée que le port d'une bague faite de l'acier de ses chaînes et d'un petit bout de rocher, symbole du châtiment qu'il a mérité.

L'immortalité :

Prométhée, toujours malin, entend les cris du centaure Chiron, né immortel, mais blessé d'une flèche par Héraclès et qui, souffrant sans répit, réclame la mort. Il lui propose d'échanger la mort contre l'immortalité et Chiron, n'en pouvant plus, accepte. Ainsi Prométhée devient immortel à sa place.

Il apparaît dans la mythologie classique comme l'initiateur de la première civilisation humaine. après avoir formé l'homme du limon de la terre, pour l'animer il déroba le feu du ciel. Zeus pour le punir lui envoya Pandore; mais le titan éventa la ruse. Finalement il fut cloué par Héphaïstos sur l'ordre de Zeus, sur le Caucase où un vautour lui dévorait le foie. Il fut délivré par Héraclès qui tua le rapace.
Zeus trouvait le monde sur lequel il régnait bien vide. Il confia à Epiméthée et Prométhée, fils du titan Japet, la tâche de peupler le monde. Epiméthée demanda à son frère de le laisser faire. Et c'est ainsi qu'il confia toutes les grâces aux animaux. Certains avaient la beauté, d'autres la petitesse et la ruse, d'autres la grandeur mais la stupidité, etc. Hélas, il laissa les hommes sans intelligence, sans beauté, dans défense. Attention ! On parle en ce moment d'homme au sens propre du mot : les femmes n'existent pas encore. Prométhée était déçu : les hommes n'avaient aucun avantage sur le monde animal, bien qu'ils soient à l'image de la plupart des dieux. Pour réparer la faute de son frère, il déroba la logique chez Athéna, le feu dans l'atelier d'Héphaïstos et les offrit aux hommes. Il commencèrent à affirmer leur supériorité sur le monde animal. Zeus apprit les actions de Prométhée et châtia durement celui-ci : le feu était un cadeau destiné aux dieux. Dans sa colère, il enchaîna Prométhée au sommet du mont Caucase. Chaque jour, un aigle venait dévorer le foi du malheureux, qui repoussait à chaque fois.
Prométhée était un titan, fils d'Asia et Japet, qui, lors de la guerre des dieux contre les titans, avait pris le parti des dieux, parce qu'il considérait qu'en effet, de la part de Cronos bouffer ses enfants c'était plutôt répréhensible, et parce qu'il espérait que le règne des nouveaux dieux serait meilleur que celui des anciens. Il les aida de manière significative grâce à son intelligence, et ne demanda rien d'autre comme récompense que la grâce de son frère Épiméthée, qui avait pourtant choisi le mauvais camp.
C'est à eux que Zeus demanda de créer les animaux et les humains. Épiméthée s'amusa beaucoup à fabriquer les animaux et à distribuer toutes les armes d'attaque et de défense qu'on lui avait données, mais il ne compta pas, et finalement il resta une espèce, l'homme, qui n'avait absolument rien pour la protéger, rien qu'un petit bout de fourrure sur le haut du crâne. Prométhée en eut pitié et, pour qu'elle puisse se défendre, il lui donna l'intelligence. Puis il apprit aux humains à faire des sacrifices aux dieux. Pour cela, il invita Zeus à choisir la part qui lui revenait. il fit deux tas : l'un formé de la viande, des nerfs, et recouvert par la peau arrachée de la bête et les entrailles, et l'autre avec les os blancs couverts de graisse blanche. Zeus préféra, pour des raisons esthétiques, le deuxième tas, sans vérifier ce qu'il y avait dedans. Quand il le découvrit il fut bien furieux mais il ne pouvait pas changer d'avis. Et voilà pourquoi les humains offrent aux dieux les parts qui ne leur conviennent pas, à eux.
Mais Prométhée pensa que ce n'était pas encore suffisant. Il commença par enfermer tous les maux de l'humanité, les guerres, les maladies, les famines, dans une grande jarre, qu'il confia à son frère Épiméthée. Puis enfin, il eut l'idée de ce qui pourrait sauver l'homme : la maîtrise du feu, pour se chauffer, cuire ses aliments et chasser les bêtes féroces. Alors il monta jusqu'au ciel et vola une flamme du centre du soleil, puis il revint pour la confier aux humains.
La colère de Zeus ne connut pas de bornes. Il ne pouvait pas reprendre le feu, mais il attacha Prométhée en haut d'une montagne, alors que tous les jours un aigle vient lui dévorer le foie (qui repousse chaque jour puisque Prométhée est immortel). Puis il fabriqua Pandore pour se venger des humains.

Prométhée et Pandore

Les mythes de Prométhée et Pandore avaient fonction d'expliquer les épreuves qui assaillent l'humanité. L'histoire de Pandore, créée après l'homme et cause de nombreux maux, justifiait aux yeux des Grecs l'infériorité sociale de la femme.
Bien que Prométhée ne se soit pas opposé à Zeus comme les autres Titans, il n'admettait pas la défaite de sa race et cherchait à se venger en favorisant les hommes qui, traités à l'origine en égaux, à l'époque de Cronos, étaient maintenant considérés comme inférieurs aux dieux.
Furieux de la protection accordée par Prométhée à la nouvelle race, Zeus se vengea en privant de feu les humains qui furent obligés de vivre sans chaleur et sans lumière. Prométhée vint à leur aide, déroba une flamme à la forge du dieu Héphaïstos et la cacha dans la tige d'une férule.
Zeus demanda à Héphaïstos de façonner Pandore, la première femme, avec de la terre. Athéna et les autres déesses lui offrirent la beauté, l'élégance et le charme, et Hermès lui apprit la duperie, puis elle fut envoyée auprès d'Epiméthée, le frère de Prométhée avec une jarre ("la Boîte de Pandore") en cadeau.
Là, elle ouvrit la boîte dont s'échappèrent les maux et les maladies. Seule l'Espérance resta au fond.
Ayant ainsi puni les hommes, Zeus se tourna vers Prométhée et envoya un aigle lui dévorer le foie, celui-ci, repoussait et son supplice recommençait. Le martyre de Prométhée dura des milliers d'années jusqu'à ce qu'Héraclès vienne le délivrer.
 
Promethee - le supplice 2
Promethee - le supplice
Pronola  gréco-latine  Origine grecque

Epouse de Prométhée.
 
 
Proserpine  gréco-latine  Origine romaine

Associée à Perséphone.
 
 
Protée  gréco-latine  Mer en mouvement. Gardien des troupeaux de phoques, veaux marins et autres animaux de son père Poséidon.
Ayant le don de prophétie, pour échapper à ceux qui l'interrogeaient, il revétait des formes diverses. 
 
Protée (1)  gréco-latine  Origine grecque

Protée aux multiples formes. Dieu de la mer. Dans l'Odyssée, Ménélas le captura en Egypte et en échange il lui que son frêre était mort et qu'Ulysse était vivant mais retenu prisonnier par la nymphe Calypso.
Fils de Poséïdon.
 
 
Protée (2)  gréco-latine  Origine grecque

Voir Proetos.
 
 
Protogénie  gréco-latine  Origine grecque

Fille de Deucalion et de Pyrrha. Avec Zeus elle eut Opous et Aethlios.
 
 
Pryderi / Pwyll  celtique  Divinité d'origine galloise.
Un dieu des enfers.
 
 
Psyché  gréco-latine  Fille cadette d'un roi grecque, elle était d'une grande beauté. Elle avait pour amant Eros.
Elle symbolise l'âme humaine promise à l'amour divin;
 
 
Psychopompe  gréco-latine  Origine grecque

Mot qui veut dire Guide des âmes". Terme appliqué à Hermès.
 
 
Ptah  égyptienne  Dieu momiforme de Memphis où il était considéré comme le créateur du monde par la langue et par le coeur, et comme le patron des artisans. Dieu des sciences, il est un dieu intellectuel. Il a l'aspect d'un homme à tête rasée, serré dans une gaine comme une momie. Les grecs l'ont assimilé à Héphaïstos.
Il est aussi le créateur et le protecteur de la royauté.
Créateur suprême et patron des artisans.
Généralement représenté sous les traits d'une momie tenant un ankh (symbole de la vie) et un sceptre.
Dieu des artisans et des orfèvres, il est toujours représenté dans un vêtement blanc qui lui donne l'apparence d'une momie. Son épouse est la déesse Sekhmet. Ptah est surtout adoré dans la ville de Memphis.
Description en anglais.
Egyptian creator god. Also a god of artisans, designers, builders, metal workers, architects and masons, whose skills he was said to have created. His major cult center was at Memphis. At Memphis and Thebes his consort was the lioness goddess Sakhmet. Together with Sakhmet's son Nefertum, they formed the 'Memphite triad'. His sacred animal was the bull, and he was particularly represented by the Apis Bull at Memphis, which acted as an intermediary between the god and humankind. He was depicted in human form, tightly wrapped like a mummy, with shaven head or wearing a close fitting skull cap, holding the scepter of dominion composed of a 'djed' staff topped by the ankh (life) symbol. According to one tradition (the Memphite creation myth), Ptah was the primary motive force in creation, thinking and speaking the cosmos into existence. (Elsewhere, he was said to have created the cosmos out of mud.) In this tradition, propagated by his priesthood, it was Ptah who was pre-eminent among the gods..
He was said to have invented the 'opening of the mouth' ceremony restoring the faculties of life to the corpse by performing it on the mouths of the gods when he created them.
 
Ptah-Seker-Osiris  égyptienne  Un dieu funéraire composé.   
Ptérélas  gréco-latine  Origine grecque

Fils d'Hippothoé.
 
 
Purana  hindoue  Récits anciens, base de la religion hindouiste.   
Purasuram  bouddhiste,hindoue  Avatar de Vishnu : l'homme à la hache, qui défendit les brahmanes contres les démons.   
Purusha  hindoue  L'homme cosmique primordial , le créateur selon certain texte.
dont les différentes parties du corps donnèrent naissance à toutes les entités de l'univers, des dieux védiques traditionnels à l'homme et aux animaux, en passant par l'Ether, le Ciel, la Terre. Toutefois, seul un quart de sa personne est ainsi manifesté, les trois autres quarts constituant l'immortalité, au paradis. 
 
Pushan  hindoue  Dieu qui veille sur les troupeaux.   
Pygmalion  gréco-latine  Origine romaine

Pygmalion et Galatée

Seul Ovide raconte cette légendes et c'est pourquoi Aphrodite y a le nom de Vénus.
A Chypre, un sculpteur de talent, nommé Pygmalion était résolument misogyne, haïssant les défauts dont la nature avait comblé les femmes".
Il avait décidé de ne jamais se marier. Son art lui suffisait, se disait-il. Voulant démontrer aux hommes les déficiences des femmes, il décida de sculpter le corps d'une femme parfaite.
Avec un soin infini, il passa et repassa longtemps son ciseau sur la statue d'ivoire qui devint une oeuvre d'art exquise. Mais il n'était pas satisfait. Jour après jour, il y travaillait et sous ses doigts, elle devenait de plus en plus belle.
Quand le jour vint où la statue était terminée, Pygmalion fut pris d'une immense passion pour cette statue.
Il prenait cette statue pour une femme faite de chair humaine et non pas d'ivoire, il l'habillait de vêtements somptueux, la couvrait de mille intentions.
Le soir, il l'étendait sur un lit et l'enveloppait de chaudes et moelleuses couvertures. Cette passion ne laissa pas Vénus/Aphrodite insensible. La fête de Vénus/Aphrodite était tout particulièrement célébrée à Chypre, l'île qui l'avait accueilli après qu'elle fût née de l'écume. Lors de ces fêtes, Pygmalion pria la déesse de lui offrir une femme pareille à sa statue. Mais Vénus/Aphrodite savait ce qu'il souhaitait en réalité, et pour lui montrer qu'elle accueillait favorablement sa prière, elle permit que par trois fois s'élevât dans l'air la flamme de l'autel devant lequel il se trouvait.
Rendu pensif par ce signe, Pygmalion revint à sa maison. La statue était là, sur son socle, plus belle que jamais. Il la caressa - puis recula. Était-ce une illusion, ou avait-il vraiment senti une tiédeur sous ses mains ? Il posa un long baiser sur ses lèvres, et elles s'adoucirent sous les siennes. Il toucha les bras, les épaules comme une cire qui fond au soleil, leur dureté disparut. Il lui prit le poignet le pouls y battait. Avec une gratitude et une joie débordantes, il la prit dans ses bras. Rougissante, elle sourit.
Vénus/Aphrodite honora leur mariage de sa présence, mais de ce qu'il advint ensuite nous ne savons rien, sauf que Pygmalion donna à la jeune femme le nom de Galatée et que leur fils, Paphos, donna le sien à la cité favorite de Vénus/Aphrodite.
 
 
Pyia  gréco-latine  Origine grecque

Epouse de Pandion II. Fille de Pylas. Mère d'Egée. Grand-mère de Thésée.
 
 
Pylade  gréco-latine  Origine grecque

Meilleur ami d'Oreste. Il essaya de l'aider quand celui-ci fut assailli par les Erynies. Epoux d'Electre, la soeur d'Oreste.
 
 
Pylas  gréco-latine  Origine grecque

Père de Pyia, la mère d'Egée.
 
 
Pylos  gréco-latine  Origine grecque

Ville dont Nestor était le roi.
 
 
Pyrène (fontaine de)  gréco-latine  Origine grecque

Une source fameuse qui jaillissait au pied de la citadelle de Corinthe, où Béllérophon captura Pégase.
 
 
Pyriphlégéthon  gréco-latine  Origine grecque

Fleuve de feu qui borde les enfers. Appelé aussi Phlégéthon.
 
 
Pyrrha  gréco-latine  Origine grecque

Fille de Pandore et d'Epiméthée.
Epouse de Deucalion.
Elle repeupla le monde avec lui en jetant des pierres. Les pierres qu'elle jetait se transformèrent en femmes. Ils créèrent ainsi Héllen, Amphictyon, Protogénie.
 
 
Pyrrhos / Pyrrhus  gréco-latine  Appelé aussi Néoptolème.
Fils d'Achille et de Déidamie.
Epoux d'Hermione. Prit Andromaque comme esclave. Après la prise de Troie, il épousa sa captive Andromaque, femme d'Hector. Rentré en Grèce, il fonda le royaume d'Epire.
 
 
Pyrrhos / Pyrrhus / Néoptolème  gréco-latine  Origine grecque

Appelé aussi Néoptolème.
Fils d'Achille et de Déidamie.
Il reçu Andromaque comme butin lors de la prise de Troie.
Elle lui donnera trois fils : Molossos, Piélos, et Bergamos (ou Pergamos).
Rentré en Grèce, il fonda le royaume d'Epire.
Néoptolème épousera ensuite Hermione, fille de Ménélas et d'Hélène, mais n'en aura pas d'enfant.
Il mourra peu après à Delphes.  
 
Pythie  gréco-latine  Origine grecque

Prêtresse d'Apollon qui rend les oracles du temple d'Apollon de Delphes.
 
 
Python  gréco-latine  Origine grecque

Serpent/dragon qui terrorisait Delphes et qui fut tué par Apollon. En son honneur, Apollon créa les jeux Pythiques.
Selon d'autres sources, Python rendait les orcales à Delphes au nom de sa maîtresse Gaïa (ou la titanide Phoebé).
 
 
Rapithwin  perse  Dieu de la chaleur du soleil qui renaît à chaque printemps.   
Religion  perse  La Perse ayant été conquise par les tribus aryennes, on n'est pas surpris d'y rencontrer les mêmes dieux du panthéon de la période védique indienne qui sont à la fois bénéfiques et effrayants.
Le culte très proche de la nature était souvent célébré en plein air, sur le haut d'une montagne, officié par des Mages chargés de garder le feu sacré. 
 
Reshef  phénicienne  Divinité secondaire. Il veille sur le tonnerre et les éclairs.   
Saa  égyptienne  Personnification de l'intelligence.   
Sibylle de Cumes  gréco-latine  Prêtresse d'Apollon.
 
 
Sigmundr  germanique,nordique  Père de Sigurdr.
Peut-être Sigurdr lui-même dans les anciennes versions de la légendes.
 
 
Simul  germanique,nordique  Perche des enfants Bil et Hjuki enlevés par la lune.
 
 
Styx (le)  gréco-latine  Principale fleuve des Enfers, ses eaux étaient froides et mouvementées. Elle était la fille d'Océan et de Téthys.

Fleuve des enfers, fleuve de la haine; entourait les enfers. Charon navigue dessus et le fait traverser aux âmes des morts.
Fleuve des Enfers, dont il faisait sept fois le tour. C'est par le Styx que Zeus et les autres dieux avaient coutume de jurer, et leur serment était irrévocable. Ses eaux rendaient invulnérable. Thétis, mère d'Achille, y plongea le jeune héros qu'elle tenait par le talon, seul endroit par où il put être blessé dans la suite.
 
 
Sydyk  phénicienne  Divinité secondaire, personnifie la justice.   
Tammuz  phénicienne  Identifié à Dyonisos chez les grecs.   
Tara  bouddhiste  Principe féminin de la libération, perfection de la sagesse, mère des bouddhas, protectrice du Tibet, Tara est la plus grande dame-yidam du panthéon tibétain.
Selon la légende, Tara la bodhisattva serait née sous les traits de la princesse "Lune de sagesse", qui décida de devenir nonne. Des moines lui conseillèrent de prier pour obtenir une renaissance plus propice dans un corps d'homme. Elle leur répondit que dans la réalité ultime, il n'existe pas plus d'homme ou de femme que de "je" ou de "moi", et fit le voeu de continuer à se manifester dans un corps de femme pour aider tous les êtres , jusqu'à ce que l'océan de l'existence samsarique se soit asséché.
On dit aussi qu'elle naquit d'une larme versée par Chenréri (ou Avalokiteshvara) le bouddha de la compassion, dont elle est une émanation. Tara, "Celle qui Sauve", a pour mission de seconder le Bodhisattva de la Compassion, qui s'incarne dans chaque Femme Vertueuse.
Le nom de Tara, qui veut dire étoile, est interprété comme "celle qui aide à traverser" (l'océan du samsara), la salvatrice, la libératrice. Tara vole au secours de tous ceux qui l'invoquent dans l'adversité, ou, comme le disait le sage indien Chandragomi au 7èmè siècle, "Aya Tara répond instantanément à toutes les prières désintéressées. Les souhaits égoïstes risquent de prendre un peu plus longtemps..."
Les deux formes les plus connues de Tara sont la verte et la blanche, ainsi que 21 manifestations qui font l'objet d'une très belle prière. La Tara verte protège des peurs, des dangers et des ennemis, qu'elle dompte pacifiquement. La Tara blanche est souvent invoquée pour obtenir guérison et longévité.
Archétype de la féminité, Tara a pu être acceptée en tant que bouddha féminin grâce à l'apparition du tantrisme. Son culte s'est développé au Tibet au 11ème siècle, sous l'influence d'Atisha, fondateur de l'ordre Kadam, précurseur des Gelugpas. Mais déja au 8ème siècle, Guru Padmasambhava, père du bouddhisme tibétain aurait dit "qu'il faut un corps humain pour atteindre l'illumination. Homme ou femme, il n' y a guère de différence. Mais pour celle qui est résolue à développer l'esprit d'éveil, un corps de femme est plus favorable." 
Tara a l'epee
Tara Manjushri
Tara verte
Tishtrya  perse  Dieu de l'eau.   
Tlalocan  aztèque  Paradis de Tlaloc. Le ciel.   
Triade memphite  égyptienne  Ptâh, Sekhmet, Nefertoum.   
Tun  maya  Période de 360 jours.   
Urthekau / Werethekau  égyptienne  Puissances surnaturelles.   
Vala  germanique,nordique  Prophétesse délirante. Elle récite la Voluspa, premier chant de l'ancienne Edda.
 
 
Vâyu  perse  Dieu du vent. Il avait formé l'océan cosmique au pied du mont Elbourz en y rassemblant les pluies représentées par le dieu de l'eau Tishtrya.   
Verethragna  perse  Dieu de la guerre. On lui accorda "dix avatars" ou interventions sous un aspect matériel sur la terre, il devint ainsi successivement : une tempête, un taureau aux cornes d'or, un cheval blanc, un verrat impétueux, un chameau, un adolescent de quinze ans, un corbeau, un bélier, un cerf agressif et un homme avec une épée d'or.   
Vidfinn  germanique,nordique  Père de Bil et Hjuki, les enfants enlevés par la lune.
 
 
Vingolf  germanique,nordique  Palais d'Asgard pour les déesses.
 
 
Viracocha, Huiracocha, Wiraqoca, Tonapa, Pachacamac  inca  Principal dieu des Incas, dieu créateur, roi de la foudre et des tempêtes.
Il est déjà descendu sur terre pour se faire reconnaître des humains qu'il avait créés. Sorte d'être inaccessible, il avait le pouvoir de déléguer les tâches quotidiennes à des divinités plus "terre à terre". Il était à l'origine adoré par les premiers habitants du Pérou et il fut intégré relativement récemment au panthéon inca, probablement sous l'empereur Viracocha (mort en 1438), qui a pris le nom du dieu.
La noblesse l'a activement adoré, principalement dans les temps difficiles.

C'était le dieu de pluie qui créa, près du Lac Titicaca, le soleil et la lune puis tout le reste.
Il était parfois représenté comme un vieil homme portant une barbe (symbole du dieu de l'eau), une longue robe et il transportait un sac.

Avant Viracocha, le monde était sombre. Viracocha créa le soleil à qui il commanda de se lever derrière une roche noire, l'île du soleil qui émergeait du lac Titicaca. Il créa aussi la Lune et les étoiles. Ensuite, Viracocha créa les tribus des Andes, qui sortirent des grottes, des sources, ... (pacarina) au milieu de leur territoire respectif. Il leur attribua à chacune un costume, une langue et des traditions.
Selon la tradition, Viracocha erra de par le monde pour apprendre aux hommes les arts et les lois de la civilisation.
Un jour à Manta (Equateur) il marcha vers l'ouest et il entra dans les eaux du Pacifique, en promettant de revenir un jour. Les Incas pensaient que Viracocha s'était éloigné en laissant le travail quotidien du monde sous la surveillance des autres divinités qu'il avait créées.

 
 
Xochipilli  aztèque  Prince des fleurs, dieu des plaisirs et de la frivolité. Dieu de l'amitié, du sport et des fêtes. Il porte sur sa tête 5 fleurs. En dieu du soleil du matin, il est représenté avec un sceptre du coeur à la main, sur une litière et précédé d'un joueur de buccin.  Xochioilli
Yasodhara  bouddhiste  Princesse qui était très belle. Bouddha remporta le concours entre ses prétendants et l'épousa, mais plus tard il voulut devenir religieux et partit. Il revint douze ans plus tard et la convertit.   
Zoroastre / Zarathoustra  perse  Prophète et réformateur religieux iranien (Iran, VIIe s. av. J.-C.).

Avant la conquête islamique, les habitants de l'Iran pratiquent une religion, le mazdéisme, qui consiste en un culte rendu au dieu Ahura Mazda (le "Seigneur sage"). Le mazdéisme est une réforme, datant du VIIe siècle av. J.-C., de la religion iranienne archaïque. Polythéiste, et très semblable à celle que décrivent les Veda indiens, celle-ci avait évolué, au cours des siècles, jusqu'à devenir ritualiste à l'excès. D'où l'apparition d'un réformateur qui prêche avec passion contre la prépondérance du clergé et la dégénérescence de la foi ancienne.

Sa vie

C'est vers l'an -650 de notre ère que naquit dans une famille sacerdotale dans la région de Hérat aux confins de l'Afghanistan le prophète perse : Zarathoustra, anciennement appelé Zoroastre.
Prêtre lui-même, ce personnage porte le nom de Zarathoushtra (que les Grecs déformeront en Zôroastrès).
Il fut considéré comme un réformateur de l'ancienne religion perse composée essentiellement de familles aristocratiques guerrières. Selon la légende, il tente de convertir divers roitelets de l'ouest du pays, mais échoue et est persécuté. Les arguments de justice et de conscience personnelle heurtèrent profondément les coutumes et les mentalités de ces vieilles familles.
Comme Zoroastre voyageait beaucoup, il rencontra un jour un prince au nom de Vishtaspa qui adopta cette réforme religieuse et lui offrit sa protection contre la caste des anciens religieux. Sa réussite est donc un peu comparable à celle de Martin Luther qui sans la protection du prince Frédéric de Saxe aurait fini comme Jan Hus brûlé vif sur le bûcher de l'Inquisition ! Mais Zoroastre meurt assassiné à un âge avancé. Les sources historiques attestent que le mazdéisme "réformé" cohabite, à l'époque de l'empire achéménide (VIe-IVe av. J.-C.), avec le mazdéisme "ancien", et ne s'impose à tout l'Iran que très tardivement, à l'époque des empereurs sassanides (226 à 651 apr. J.-C.).

Sa prédication

Dans sa prédication, Zarathoustra mène un triple combat : pour le monothéisme contre le polythéisme ; contre les sacrifices sanglants ; pour une prépondérance de la moralité. Ces trois aspects du zoroastrisme sont en fait étroitement solidaires. Ce que le prophète recherche, c'est une "conversion du coeur" : le salut est au prix de la pratique des vertus. À sa mort, le fidèle sera conduit vers le paradis par son "ange gardien" ; mais l'accès au séjour des bienheureux nécessitera le franchissement d'un pont. Or celui-ci s'élargira si l'âme du défunt est méritante ou se rétrécira jusqu'à devenir aussi mince qu'une lame de rasoir s'il s'agit d'un pêcheur, lequel tombera alors dans l'abîme infernal. Franchir le "pont du Trieur" ne sera donné qu'à ceux qui auront vécu selon le Bien, leur vie durant.

Le culte

Toute pratique religieuse serait inutile si la conduite d'une vie méritante n'impliquait pas la connaissance des enseignements du prophète. Ils sont contenus dans l'Avesta, où sont réunis les psaumes (les "gathas") attribués à Zarathoustra, quelques traditions héritées de la religion iranienne archaïque et toute une série de textes ajoutés par les prêtres au cours des temps, plus particulièrement sous les Sassanides. Le culte est centré sur la vénération du feu, dans lequel on voit une manifestation privilégiée de la toute-puissance du Seigneur sage, Ahura Mazda. Celui-ci est assisté dans sa tâche d'administration de l'ordre cosmique par des "archanges" en qui l'on reconnaît les anciens dieux (d'avant la réforme) dont ils ont conservé le nom : Mithra, Vayu. En effet, la religion issue des enseignements de Zarathoustra ne se veut pas le refus absolu du passé, mais son renouveau. L'Avesta prescrit la célébration d'une liturgie où se perpétuent les sacrifices d'antan (mais sans la mise à mort d'animaux). Enfin, un corps de prêtres est maintenu, pour assurer la cohésion de la communauté religieuse, grâce, notamment, à l'administration des sacrements.

C'est un Français, Anquetil-Duperron, qui traduisit le premier l'Avesta (1771), et l'on sait que Nietzsche se servit du nom du prophète pour présenter, sur le mode lyrique, sa propre pensée (Ainsi parlait Zarathoustra). Le zoroastrisme n'a pas complètement disparu. Il est resté vivant en Iran (communauté des Guèbres, autour des villes de Yazd et de Kirman) et surtout en Inde (importante communauté des Parsis, à Bombay, Surat notamment).

La réforme de Zoroastre

La religion de Zarathoustra est en résumé une nouvelle conception de la religion basée sur la tolérance, le respect d'autrui, l'encouragement au bien et la lutte contre le mal.
Véritable évolution de la conscience qui doit discerner le bien du mal et rejeter l'influence mauvaise des démons pour vivre avec un esprit libéré dans la lumière du ciel, Mazda étant le dieu de la lumière.
(Il est peut-être probable, que le message de Zoroastre est né et a été a été influencé par les enseignements de juifs qui avaient dû fuir le Royaume d'Israël pour ne pas être emmenés captifs en Assyrie. Puisqu'on retrouve intégralement la Haute Autorité d'un Dieu Unique, la présence d'une conscience individuelle et surtout cette marche vers une éclatante lumière en constante lutte avec les ténèbres, doctrine comparable aux moines de Qurâm ou Esséniens, dont la Maison-Mère se trouvait au bord de la Mer Morte.)
Le Zoroastrisme intervint dans les moeurs afin de les adoucir. Ce qui apparaît lorsqu'on fait la comparaison entre l'esprit de tolérance de Cyrus et l'attitude cruelle sans foi, ni le moindre respect de la personne humaine qu'ont manifesté ses deux prédécesseurs les rois : Astyage et son père Cyaxare auxquels on attribuait de sinistres tableaux :
  • assassinats, bains de sang, monticules de têtes coupées à l'entrée des fortifications
  • empalements - écorchements de la peau des êtres vivants
  • cadavres atrocement mutilés laissés en pâture aux bêtes sauvages et aux groupes de vautours
  • acharnement sur les femmes et les vieillards et mise en esclavage impitoyable des filles et garçons après leur avoir fait subir les pires outrages !...

Le zoroastrisme primitif ou plus communément appelé Mazdéïsme faisait la lutte aux démons et adorait un Dieu Supérieur. Par la suite seulement, la doctrine se diversifia en y réintroduisant plusieurs anciens dieux, comme Mithra sous le règne d'Artaxerxès (-456 à -425) et même un jour ...Zarathoustra divinisé.
 
Temple Zoroastrien a Yazd en Iran
Zurvan Akarana  perse  Dieu, "Le temps infini". A l'origine le dieu Zurvan Akarana se plaignait de n'avoir pas de fils. Il offrit un sacrifice au Créateur qui lui accorda deux jumeaux : le premier fut Ahura-Mazda, le second fut nommé Ahriman. Comme le bon Abel et le méchant Caïn, ces deux frères représentent les deux tendances opposées de notre humanité.   

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