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Nom |
Famille |
Description |
Photos |
Aah / Aah-te-Huti |
égyptienne |
Un dieu mineur de la lune.
Une manifestation de Thoth sous forme d'Ibis. |
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Aeglé |
gréco-latine |
Une des Hespérides.
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Agni |
bouddhiste,hindoue |
Un des Vedas.
Dieu du feu et du sacrifice, des éclairs, de l'électricité.
Dans l'hindouisme, le dieu du feu, un des dieux les plus importants.
Le dieu Agni est le protecteur des hommes. Il leur permet de se chauffer, de s'éclairer, de manger des aliments cuits et de communiquer avec les autres dieux. Il est présent dans tout ce qui brule : on le rencontre dans les éclairs, la chaleur du soleil et dans chaque maison dont il éclaire le foyer. Agni demeure même dans le ventre des hommes lorsqu'ils ont avalé de la nourriture et que leur corps digère. Agni est si bon qu'il est venu lui-même offrir ses bienfaits aux hommes.
C'est grâce à Agni que les hommes peuvent communiquer avec les autres dieux. Lors des cérémonies, les prêtres allument un feu. Ils y jettent de la nourriture en pronoçant le nom du dieu auquel ils la destinent. Agni saisit ces offrandes et les apporte sous forme de fumées au dieu concerné. C'est pourquoi il est considéré comme le messager des divinités.
Il est le feu purificateur. Agni sait qui est bon et qui a commis une faute. Pour que l'innocence d'un suspect soit prouvée, il faut que celui-ci se jette dans le feu et en ressorte vivant. C'est l'épreuve de l'ordalie. Agni purifie aussi tout ce qu'il touche, c'est ce qui explique la tradition hindoue de brûler les morts.
Agni, nom très proche du latin ignis, représente le "feu" sous toutes ses formes : agent et symbole de la lumière, de la chaleur, de la splendeur, il est présent dans le foyer, comme feu domestique, mais il s'incarne spécialement dans le feu nécessaire au sacrifice, qui constitue la base même du culte brahmanique, l'acte le plus essentiel de la religion de l'Inde ancienne. Pour être agréées par les dieux, les offrandes sacrificielles doivent être consumées par une flamme elle-même divine, qui n'est autre qu'Agni en personne. Ainsi est-il l'intermédiaire entre le monde terrestre et le monde céleste. Dieu du sacrifice, maître du culte et officiant, Agni est lui-même objet d'offrande dans l'agnihotra ou oblation du feu, rite dont doit s'acquitter tout chef de famille, matin et soir, sa vie durant.
Dans le bouddhisme, c'est seulement un des devas.
En japonais Ka-ten.
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Akephalos |
égyptienne |
Un type de démon sans tête de l'Egypte helléniste. Ces démons étaient les esprits des criminels décapités. |
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Aker |
égyptienne |
Un dieu égyptien de la terre qui régnait au-dessus du point de rencontre entre les horizons orientaux et occidentaux dans les enfers égyptiens. Gardien de la porte par laquelle Pharaon va dans les enfers. Il fourni le passage sûr pour la barque du soleil pendant son passage de nuit par les enfers. Aker est représenté par deux paires de lions ou de têtes humaines se faisant face.
Sans doute d'origine préhistorique, il est chargé d'ouvrir les portes de la Terre pour permettre à la barque de Rê d'accéder au monde inférieur. Il est déjà mentionné dans ce rôle d'"ouvreur" dans les Textes des Pyramides. |
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Andjety / Anedjti / Anezti |
égyptienne |
Un dieu égyptien des enfers.
Son culte vient du neuvième nome de la Basse Egypte. Son centre de culte était à Busiris.
Andjety était responsable de la renaissance de l'individu dans la vie après la mort. Représenté en forme anthropomorphe, il portait une haute couronne conique surmontée par deux plumes, et portait la crosse et le fléau.
Il a été associé à Osiris, dont les symboles étaient également la crosse et le fléau aussi bien que la couronne 'Atef' qui ressemblait à celle portée par Andjety.
Dieu préhistorique de Busiris. : un berger coiffé de 2 plumes et un ruban dans son dos. |
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Apep / Apepi / Apophis |
égyptienne |
Un dieu serpent. L'ennemi éternel du dieu du soleil Rê et de l'ordre cosmique. Il était la personification de l'obscurité, du mal et des forces du chaos. Chaque nuit il luttait avec Rê lors de son voyage dans les enfers sur la barque du soleil, et chaque nuit Rê triomphait pour renaître à l'aube dans l'est. Souvent c'était le dieu Seth ou le serpent Mehen étaient dépeint comme défendant Rê et la barque solaire. De temps en temps, Apep pouvait gagner une victoire provisoire, causant une éclipse, mais Rê triomphait toujours à la fin. Dans un conte égyptien, Rê finalement obtenait une victoire définitive sur Apep, coupant et brûlant son corps. |
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Ashvajit |
bouddhiste |
Un des cinq ascètes qui furent les premiers disciples de Bouddha. |
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Behedti |
égyptienne |
Un dieu égyptien sous forme d'un faucon acroupissement (crouching). Prié à Behdet (Edfu), il plus tard a été identifié comme une forme locale du dieu Horus. |
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Benten |
japonaise,shintoïste |
Un des sept kami de la chance du Japon, et la seule à être une femme. Déesse de la littérature, de l'amour, de l'éloquence et de l'art. C'est aussi une déesse aquatique, à l'origine.
Il y a une très belle légende qui raconte comment elle avait été priée de se débarasser d'un cruel dragon marin, et comment au lieu de le tuer elle l'avais épousé pour qu'il soit moins malheureux et ainsi cesse de faire le mal.
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Bishamon |
japonaise,shintoïste |
Un des sept kami de la chance, patron des guerriers. A plus tard été identifié avec le protecteur du nord Bishamon-ten du bouddhisme. |
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Cethe |
celtique |
Un des fils de Diancecht, le dieu guérisseur des Tuatha.
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Champs Élysées (les) |
gréco-latine |
Une région des enfers. Appelée aussi île des Bienheureux. Une sorte de prairie pleine de fleurs, où vivent les bienheureux. Lieu où règne un climat toujours doux, sans pluie, sans neige, et sans tempête.
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Chepre / Chepri |
égyptienne |
Un dieu scarabée primitif relié au soleil levant. Il a été identifié d'abord avec Atum, plus tard avec Rê. |
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Cherti |
égyptienne |
Un dieu bélier et passeur des morts. Son culte était centré sur Letopolis. |
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Chontamenti / Chonti-Amentiu |
égyptienne |
Un dieu égyptien des morts et de la terre de l'ouest, représentée comme un chien accroupi ou chacal. |
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Cu |
celtique |
Un des fils de Diancecht, le dieu guérisseur des Tuatha.
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Cymothaé |
gréco-latine |
Une Néréïde.
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Daitengu |
japonaise,shintoïste |
Une espèce de Tengu.
Des hommes grands au long nez et au visage rouge, qui volent sans ailes et sont les plus puissants.
Les daitengus ont la peau rouge et son habillées comme des moines.
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Dedun / Dedwen |
égyptienne |
Un dieu Egypto-Nubien de la richesse et de l'encens, associé aux richesses des terres méridionales. Habituellement représenté sous forme humaine mais de temps en temps sous la forme d'un lion. |
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Dhritarashtra |
bouddhiste |
Un des lokapalas, gardien de l'est.
En japonais Jikoku-ten. |
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Dionée / Dioné |
gréco-latine |
Une Océanide, l'écume des mers, fille de Océan et de Téthys.
ou.
Une Nymphe, fille d'Ouranos et de Gaïa.
ou.
La fille d'Atlas, épouse de Tantale I.
Parfois mère d'Aphrodite (avec Zeus).
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Electre |
gréco-latine |
Une Océanide. Fille d'Océan et de Téthys. Elle s'unit avec Thaumas et donna naissance, en plus des Harpyes, à des êtres tels que Iris, Aellô et Ocypétès. |
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Érythie |
gréco-latine |
Une des Hespérides.
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Euryale |
gréco-latine |
Une des Gorgones.
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Hapi |
égyptienne |
Un des quatre fils de Horus. Le protecteur des poumons des momies. Représenté sous la forme d'un babouin ou d'un humain à tête d'un babouin. |
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Heh / Neheh |
égyptienne |
Un des 8 dieux de l'Ogdoade Hermopolitaine. L'espace infini. Associé à Hehet. |
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Hehet |
égyptienne |
Un des 8 dieux de l'Ogdoade Hermopolitaine. L'espace infini. Associé à Heh. |
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Heimdal / Heimdall / Heimdallr |
germanique,nordique |
Un dieu Vane.
Fils d'Odin (et de Frigga) ou fils d'Odin et de neuf vagues.
Surnommé le dieu blanc, Heimdallr a des liens avec la mer, et l'on disait qu'il était né de neuf jeunes géantes, apparemment des vagues.
On le nomme parfois l'Ase Blanc.
Gardien des dieux, du pont Bifrost et de l'Asgard.
Dieu de la lumière.
Compagnon et guetteur de l'arc-en-ciel, inlassable veilleur, il garde toujours l'oeil ouvert sur les activités des Géants.
Loke et lui s'entre-tuèrent lors du Ragnarok.
Devient Rig dans la Rigsthula.
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Hespéraréthousa |
gréco-latine |
Une des Hespérides.
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Histoire d'Urashima Taro (légende) |
japonaise,shintoïste |
Urashima était un pauvre pêcheur japonais. Un jour, il se promenait sur la plage, et il vit des enfants maltraiter une tortue avec un bout de bois. Il les chassa et ramena la tortue à l'eau. Quelle ne fut pas sa surprise quand la tortue lui parla d'une voix humaine, et lui proposa de venir avec lui au fond de l'eau pour recevoir sa récompense!
La tortue, une fois dans l'eau, se mit à grandir, et sa tête se changea en tête humaine. Elle prit Urashima sur son dos et lui expliqua qu'elle était la fille du roi des océans. Une fois arrivés dans son palais, elle se transforma entièrement, cette fois, en une magnifique jeune fille. Et elle proposa à Urashima de l'épouser. Bien sur il accepta, et pendant longtemps il vécurent heureux.
Mais un jour le mal du pays le prit, et il demanda à la tortue de le ramener en visite chez lui. Elle accepta, et lui donna une petite boîte noire : sur terre, il devrait toujours la garder sur lui, mais il ne devrait jamais l'ouvrir.
Il arriva et chercha ses amis, mais il ne vit personne au village. Il se dirigea alors vers sa maison, mias elle était occupée par des inconnus. Quand il leur demanda ce qu'ils faisaient dans sa maison, ils lui répondirent que cette maison appartenait à leur famille depuis plus de trente ans.
Il interrogea alors des gens sur Urashima Taro le pêcheur, mais personne ne connaissait ce nom. Sauf une très vieille femme qui lui répondit que quand elle était toute petite, un homme de ce nom avait disparu et qu'un ne l'avait jamais retrouvé.
Urashima, épouvanté, ne comprenait rien à ce qui lui arrivait. Il se dit que peut-être en ouvrant cette boîte se délivrerait-il de ce cauchemar, il ne réfléchit pas.
Mais, la seconde d'après, à la place où avait été Urashima Taro se tenait un vieillard, qui se mit à pleurer tout en récitant la prière des agonisants.
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Histoire de la dame des neiges (légende) |
japonaise,shintoïste |
Une histoire de Yukionna / Yuki-Onna
Dans un village de la province de Musashi vivaient deux bûcherons, Mosaku le vieux et Minokichi l'apprenti. Un soir d'hiver, ils furent surpris par une tempête de neige et ne purent rentrer chez eux pour passer la nuit. Ils s'installèrent dans une hutte. Mosaku s'endormit aussitôt alors que Minokichi se retourna longtemps dans son lit...
Il fut réveillé par une douche de neige sur le visage. La porte de la cabane était ouverte et grâca à la lumière de la lune reflétée sur la neige, il vit une femme tout en blanc dans la hutte, penchée sur le vieux Mosaku, soufflant sur lui comme une fumée blanche. Puis elle se pencha sur l'apprenti, qui voulut crier, mais aucun son ne sort de sa gorge. Elle se pencha encore plus près de son visage, au point de le toucher. Elle était très belle. Elle lui chuchota : "J'avais l'intention de te faire subir le même sort qu'au vieux, mais j'ai pitié de toi. Tu sembles si jeune et tu es si joli garçon, Minokichi. Je ne te ferai aucun mal, mais si jamais tu dis à qui que ce soit ce que tu as vu cette nuit, je te tuerai." Puis elle disparut, et alors seulement Minochiki se sentit capable de bouger. Il se leva... La porte itait ouverte, la neige envahissait la hutte. Il la ferma et appela Mosaku : pas de réponse. Mosaku était mort et son visage était glacé.
Un soir de l'hiver suivant, comme Minokichi rentrait chez lui, il rencontra en chemin une jeune fille grande, mince, belle, à la voiz aussi plaisante qu'un chant d'oiseau. Elle se nommait O-yuki, ils se plurent et se marièrent. Elle devint mère de dix enfants, beaux et à la peau bien blanche. Tous les villageois la trouvaient merveilleuse, c'était une épouse parfaite, et aprhs dix enfants elle itait toujours aussi belle que le jour de son arrivée au village. Un soir, alors qu'O-yuki cousait à la lumière de la lampe, Minokuchi lui dit : "Te voit ainsi me rappelle une itrange aventure qui m'arriva lorsque j'avais dix-huit ans. Je vis alors une femme aussi belle et claire de teint que toi. Elle te ressemblait beaucoup.". O-yuki demanda plus de précisions et Minokichi lui raconta son histoire, et ce qui s'était passé la nuit atroce de la mort de Mosaku. Alors O-yuki jeta à terre sa couture, se leva, se pencha sur Minokichi et lui hurla à la figure : "C'était moi la femme de neige! je t'avais dit que je te tuerais si tu racontais cette nuit! À cause de ces enfants... et parce que je t'aimais... je te fais grâce. prends bien soin d'eux!" Tandis qu'elle hurlait, sa voix se confondit avec le sifflement du vent qui s'éloigne, puis elle se transforma en brume blanche qui s'éleva vers les poutres et disparut par la cheminée. Depuis, on ne l'a plus jamais revue.
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Hoama |
perse |
Une liqueur aux pouvoirs hallucinogènes (équivalente à la Soma indienne) dont l'absorption devait procurer l'immortalité. |
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Hu |
égyptienne |
Un dieu égyptien primitif personnifiant l'autorité. Il est né d'une goutte de sang du pénis des Rê. Quand le pharaon devient une étoile solitaire, son compagnon est Hu. |
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Idun et les pommes d'or |
nordique |
Un jour Thor, Loki et un troisième dieu étaient en train de déjeuner sur le bord de la route près d'un arbre. Ils faisaient cuire un boeuf. Un aigle vint, se posa sur l'arbre et demanda un morceau de boeuf. Les dieux lui jetèrent la tête. Il la mangea, et réclama encore : les dieux lui donnèrent un autre mauvais morceau. Mais il n'était toujours pas satisfait : Loki ramassa une branche et essaya de le frapper avec pour le faire fuir. Mais quand la branche toucha le plumage de l'aigle, elle y resta collée, et Loki ne pouvait plus la lacher. L'aigle s'envola alors, entraînant Loki avec lui.
L'aigle rentra chez lui dans son palais : en effet c'était en fait un géant qui avait prévu d'enlever un des dieux. Il menaça Loki des pires sévices s'il ne réussissait pas à lui procurer Idun, la déesse de la jeunesse et gardienne des pommes d'or qui empêchaient les dieux de vieillir. Loki dut promettre.
Il rentra alors à Asgard. Quelques jours plus tard, il se mit à discuter avec Idun et lui raconta qu'il avait vu des pommes encore plus belles que les siennes dans un verger non loin de là. Elle ne le crut pas, et le suivit pour constater. Il l'amena alors à un endroit qui avait été convenu avec le géant-aigle, qui se jeta sur Idun et l'enleva dans ses serres.
Les dieux ne mirent pas longtemps à se rendre compte de l'absence d'Idun et de ses pommes d'or miraculeuses. Ils se demandèrent où elle était, et Thor accusa Loki d'être la dernière personne qu'il avait vu avec elle. Loki dut raconter son forfait, et les dieux scandalisés le menacèrent des pires traitements s'il n'allait pas jusqu'au château de l'aigle pour récupérer Idun.
Loki se transforma en faucon, et vola jusqu'au château. Il trouva Idun, la transforma en noix, la prit dans ses serres et commença à voler à tout vitesse vers Asgard. Mais il se rendit très vite compte que l'aigle les poursuivait et allait plus vite qu'eux.
Il était presque à Asgard, mais l'aigle le touchait presque... C'est alors que les dieux, comme Loki le leur avait demandé, allumèrent un grand feu là où ils allaient passer. Loki, en tant que dieu du feu, le traversa sans peine, mais l'aigle fut brûlé et tomba par terre où Thor l'acheva.
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Imaymana |
inca |
Un des fils de Viracocha.
Après la déluge et la création du monde, Viracocha envoya ses fils Imaymana vers les hautes terres et Tocapo vers les plaines pour visiter les tribus et voir si elles suivaient toujours les commandements qui leur avait été donnés.
Pendant leur voyage, Imaymana et Tocapo donnèrent des noms aux arbres, aux fleurs, aux fruits et aux herbes.
Puis ils enseignèrent aux populations le nom des choses qui pouvaient être mangés, qui pouvaient guérir et qui pouvaient tuer.
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Indra |
bouddhiste,hindoue |
Un des Vedas.
Il est aussi assimilé à Surya.
Dieu du ciel, de la guerre, de la foudre, de l'atmosphère, des orages, de la pluie.
Il est monté sur l'éléphant Iravat. Il a 4 bras, les yeux bandés et une fleur de lotus. Il est le roi des dieux. Les vents-jeunes-guerriers sont son escorte. Il est l'allié de Vichnou.
Indra est, dans les temps védiques, le roi de tous les dieux. Il est le dieu le plus puissant de tous. Il a aussi certains aspects d'un dieu solaire.
Indra tua le démon Vritra avec Vajra, l'éclair façonné par Tvashtri pour stabiliser le monde et délivrer les eaux du ciel.
Dans le bouddhisme, il n'est plus que les chef des devas.
En japonais Taishaku-ten.
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Kaikevi |
hindoue |
Une des épouses de Dasaratha. |
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Kalpa |
hindoue |
Une période comprise entre 2 créations. |
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Kappa |
japonaise,shintoïste |
Une espèce de Yokai.
Esprits de l'eau, à visage de singe, carapace de tortue et longs cheveux. Assez petits mais très forts.
Ils doivent toujours garder le haut de leut tête mouillée.
Le haut de leur tête est creux, et c'est dans l'eau que contient ce creux que se trouve leur force. Il faut le vider pour les vaincre. Une bonne méthode consiste à s'incliner poliment devant eux : ils vous rendent la politesse et l'eau de leur crâne tombe.
Parfois ils sont bénéfiques, mais il leur arrive aussi d'essayer de noyer les gens.
Ils sont réputés pour beaucoup aimer les concombres et toujours tenir leurs promesses.
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Karasu Tengu |
japonaise,shintoïste |
Une espèce de Tengu.
Petits avec les ailes et la tête d'un corbeau. Ils aiment faire des farces, et ils n'aiment pas les bouddhistes.
Les karasu-tengus ressemblent à des humains avec des ailes et un bec de corbeau. |
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Kari |
germanique,nordique |
Un des Vanirs primordiaux, avec Aegir et Loki.
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Kausalya |
hindoue |
Une des épouses de Dasaratha. Mère de Rama. |
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Kek |
égyptienne |
Un des 8 dieu de l'Ogdoade Hermopolitaine. Les ténèbres. Associé à Keket. |
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Keket |
égyptienne |
Un des 8 dieu de l'Ogdoade Hermopolitaine. Les ténèbres. Associé à Kek. |
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Kitsune |
japonaise,shintoïste |
Une espèce de Yokai.
Esprits-renards, aux capacités de transformation. Ils aiment prendre des formes de jolies femmes.
Ce sont les messsagers d'Inari, le dieu du riz.
Voir la "Légende des Gâteaux de riz" et celle "Longues relations de Cheng avec deux jeunes filles" |
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Kuan-yin |
bouddhiste |
Une boddhisattva qui par sa profonde compassion emprunte trente-trois formes différentes et se manifeste partout dans le monde pour sauver les êtres du danger et de la souffrance.
En japonais Kannon. |
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La bouilloire magique (légende) |
japonaise,shintoïste |
Une histoire de tanuki.
Il y a longtemps, un vieux prêtre vivait dans un temple du Japon. Il aimait particulièrement, entre tous les menus agréments de la vie de prêtre, la cérémonie du thé. Il collectionnait les bouilloires, et il remettait en état les bouilloires anciennes. Un jour, il acheta une vieille bouilloire rouillée à un marché, la nettoya et la polit. Il la montra à ses élèves qui admirèrenr son travail, puis il la remplit d'eau qu'il mit à chauffer. Mais la bouilloire se mit alors à crier "Au secours, au secours, je me brûle!"
Le saint homme et ses élèves sursautèrent, et alors sur la bouilloire se mirent à apparaître un visage, des bras et des jambes. C'était un tanuki! Le prêtre décida que la bouilloire-tanuki était maudite et ne devait pas rester dans le temple. Aussi, le jour suivait, quand un bûcheron passa par les temple, le prêtre lui proposa de lui donner cette bouilloire pour rien. Le bûcheron accepta, et rentra chez lui, où la même chose se produisit. Mais avant que le bûcheron ne s'effaie, le tanuki lui proposa : "Bûcheron, j'ai un arrangement à te proposer. Tu ne me mettrsa plus jamais sur le feu, et moi je ferai de toi un homme riche." Comme le bûcheron était très pauvre, il accepta. Il le retira du feu et le lendemain ils se rendirent à la foire du village. La bouilloire fut placée sur une estrade, et là elle se retransforma en tanuki.La foule cria de surprise, et alors le tanuki se mit à danser et à faire des tours. Il fit celà de nombreuses semaines, et les gens payaient cher pour voir la fameuse bouilloir tanuki. Un jour, le bûcheron dit "Tanuki, j'ai largemetn assez d'argent. Veux-tu rentrer au temple, maintenant ?" Le tanuki considéra la question, puis il répondit "Seulement si tu obtiens qu'ils ne me placent jamais sur le feu! - Je te promets que je ne te laisserai pas avant d'obtenir d'eux qu'ils prennent bien soin de toi et qu'ils te donnent régulièrement du gâteau de riz!" Le tanuki fut satisfait, et le bûcheron retourna au temple où il expliqua la situation. Le prêtre lui dit "Tanuki, je suis désolé d'avoir commencé par te mettre sur le feu. Si j'avais su, je ne l'aurais jamais fait. S'il te plait, reste ici et porte chance à notre temple" Le tanuki-bouilloire fut posé à la place d'honneur, avec ses gâteaux de riz favoris à portée de main ; mais plus personne ne le vit jamais se transformer en tanuki.
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Le monstre de glace (légende) |
japonaise,shintoïste |
Une histoire de Yukionna / Yuki-Onna
Une femme avait deux enfants, et en ce jour d'hiver ils l'avaient suppliée de les laisser rendre visite à leur tante qui habitait tout à l'autre bout du village. Elle avait accepté, et ils étaient partis, la petite fille qui avait sept ans tenant son petit frère par la main.
Deux heures plus tard, ils n'étaient toujours pas rentrés, et une tempête de neige commençait à se lever! La mère inquiète se rendit chez sa belle-soeur pour lui demander ce qui avait bien pu arriver. Elle lui confirma que le deux enfants étaient déjà partis, car ils venaient de se rappeler que leur oncle paternel passerait chez eux ce jour-ci..
"J'ai du les croiser en chemin sans les voir à cause de la neige." se dit la mère pour se rassurer. Et elle rentra chez elle. Elle n'avait pas trop de difficultés, elle, mais elle craignait que des enfants si petits n'arrivent pas à se déplacer ou se perdent dans la neige. Et de fait, quand elle rentra chez elle, la maison était touours vide. Elle pensa "Ils ont du partir en avant chercher leur oncle!" et commença à s'effrayer vraiment, car alors ils pouvaient être sortis du village. "Si jamais ils se faisaient capturer par Yuki-Onna, l'esprit des glaces!" Elle partit sur le chemin qu'aurait du prendre l'oncle des enfants.
Il faisait très froid et elle ne voyait pas loin. Elle criait sans cesse le nom de ses enfants, mais elle avait l'impression que la tempête étouffait même les sons. Quand soudain elle vit venir à elle une femme en kimono, qui n'avait pas l'air de souffrir du froid, et qui portait dans les bras un paquet que la mère reconnut comme un jeune enfant emmailloté. "Ma bonne dame, dit la mère vous n'auriez pas vu deux enfants, une petite fille et un petit garçon ? - Non, répondit la jeune femme au kimono blanc et à la peau pâle, je n'ai vu que cet enfant qui tremblait de frois sous un arbre. Est-ce le votre ?"
La mère prit l'enfant dans ses bras, dans l'espoir que ce serait peut-être le sien... Mais aussitôt, l'enfant lui parut terriblement froid. Et il commença à peser de plus en plus lourd. Elle voulait le poser, mais elle ne pouvait pas le lacher... Et la femme à la peau blanche la regardait toujours, avec son visage dénué d'expression...
Elle était sur le point de ne plus pouvoir supporter ce poids, quand elle entendit des cris au loin, et elle vit des formes indistinctes qui se dirigeaient vers elle dans la tempête. La femme à la peau blanche se retourna aussi pour entendre, et alors seulement la mère trouva la volonté de déposer l'enfant. la femme poussa un cri et disparut, et l'enfant avec elle.
Peu de temps après, la femme vit courir vers elle son beau-frère et ses deux enfants. Elle était follement heureuse de les retrouver vivants, et son beau-frère lui dit "Ils ont fini par me trouver. Mais nous t'avons vu parler de loin avec la Yuki-onna, je ne sais pas comment tu t'en serais sortie toute seule. - Cette femme était la Yuki-onna ? Je croyais que c'était un horrible monstre de neige ? - Non, c'est bien elle. On peut la reconnaître à ses traces dans la neige : en effet, quand elle marche, ses pieds ne laissent aucune trace car elle flotte au-dessus du sol, mais quand elle s'arrête, on voit les traces de son long kimono imprmées dans la neige" Et en effet on pouvait voir ces traces, presque imperceptibles, mais que la tempêtre semblait respecter.
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Le vol des Pommes d'or |
germanique,nordique |
Un jour où Odin, Loki et Hoenir voyageaient ensemble, ils voulurent faire rôtir un boeuf pour leur dîner, mais la viande refusait de cuire convenablement. Un grand aigle (en fait le géant Thjazi), perché sur un chêne au-dessus d'eux, offrit son aide en échange d'une part du repas. Lorsque le boeuf fut enfin rôti, le rapace emporta la plus grande partie de la viande. Loki, furieux, le frappa avec une perche, mais l'aigle s'envola avec la perche enfoncée dans son corps et Loki suspendu à l'autre bout.
Loki fut traîné au sol et Thjazi refusa de la libérer s'il ne jurait pas de lui amener la déesse Idunn et les pommes d'or de l'immortalité. Lorsque Loki revint à Asgardr, il entraîna dans la forêt la déesse et ses pommes d'or sous prétexte de lui montrer des pommes encore plus belles que les siennes. Alors Thjazi, sous son apparence d'aigle, fondit sur elle et l'emmena à Jötunheimr, le pays des géants.
Privés des pommes, les dieux commencèrent à vieillir et à se rider, et lorsqu'ils découvrirent le rôle de Loki dans ce vol, ils menacèrent de le tuer s'il ne ramenait pas la déesse. Alors Loki emprunta l'apparence du faucon de Freyja, se rendit au palais de Thjazi, changea Idunn en une noix qu'il emporta dans ses serres. Le géant ne mit pas longtemps à le poursuivre, à nouveau sous sa forme d'aigle, mais quand Loki entra dans Asgardr, les dieux mirent le feu à un tas de copeaux de bois et Thjazi se brûla les ailes au moment où il franchissait le seuil. Il tomba au sol et les dieux le tuèrent. Ainsi, les pommes restèrent à Asgardr et continuèrent d'assurer une éternelle jeunesse aux dieux.
Idun et les pommes d'or (autre version) Un jour Thor, Loki et un troisième dieu étaient en train de déjeuner sur le bord de la route près d'un arbre. Ils faisaient cuire un boeuf. Un aigle vint, se posa sur l'arbre et demanda un morceau de boeuf. Les dieux lui jetèrent la tête. Il la mangea, et réclama encore : les dieux lui donnèrent un autre mauvais morceau. Mais il n'était toujours pas satisfait : Loki ramassa une branche et essaya de le frapper avec pour le faire fuir. Mais quand la branche toucha le plumage de l'aigle, elle y resta collée, et Loki ne pouvait plus la lacher. L'aigle s'envola alors, entraînant Loki avec lui.
L'aigle rentra chez lui dans son palais : en effet c'était en fait un géant qui avait prévu d'enlever un des dieux. Il menaça Loki des pires sévices s'il ne réussissait pas à lui procurer Idun, la déesse de la jeunesse et gardienne des pommes d'or qui empêchaient les dieux de vieillir. Loki dut promettre.
Il rentra alors à Asgard. Quelques jours plus tard, il se mit à discuter avec Idun et lui raconta qu'il avait vu des pommes encore plus belles que les siennes dans un verger non loin de là. Elle ne le crut pas, et le suivit pour constater. Il l'amena alors à un endroit qui avait été convenu avec le géant-aigle, qui se jeta sur Idun et l'enleva dans ses serres.
Les dieux ne mirent pas longtemps à se rendre compte de l'absence d'Idun et de ses pommes d'or miraculeuses. Ils se demandèrent où elle était, et Thor accusa Loki d'être la dernière personne qu'il avait vu avec elle. Loki dut raconter son forfait, et les dieux scandalisés le menacèrent des pires traitements s'il n'allait pas jusqu'au château de l'aigle pour récupérer Idun.
Loki se transforma en faucon, et vola jusqu'au château. Il trouva Idun, la transforma en noix, la prit dans ses serres et commença à voler à tout vitesse vers Asgard. Mais il se rendit très vite compte que l'aigle les poursuivait et allait plus vite qu'eux.
Il était presque à Asgard, mais l'aigle le touchait presque... C'est alors que les dieux, comme Loki le leur avait demandé, allumèrent un grand feu là où ils allaient passer. Loki, en tant que dieu du feu, le traversa sans peine, mais l'aigle fut brûlé et tomba par terre où Thor l'acheva.
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Les gâteaux de riz (légende) |
japonaise,shintoïste |
Une légende de kitsune.
Il était une fois un riche seigneur qui avait quantité de domestiques. La plus jeune et la plus jolie d'entre elles s'appelait Okane. Elle chantait sans cesse, du matin au soir, et elle était aussi gentille que jolie. Mais un jour où le maître faisait préparer par les serviteurs des gâteaux de fête pour le mariage de sa fille, Okane se conduisit de manière bizarre. Elle ne parlait plus, et de temps en temps se mettait à courir sans raison.
"Elle doit être possédée par un renard" disaient tous les gens avec crainte.
"Qui vous dit qu'elle n'est pas un renard elle-même ?" répliqua la cuisinière, qui contrairement à tous les autres n'aimait guère Okane.
Son comportement continua à être bizarre toute la journée, et il fallut en avertir le seigneur. Celui-ci alla chercher un exorciste qui s'assit en face d'elle, tous les autre faisant cercle autour d'eux.
"Qui es-tu et que veux-tu ?" demanda-t-il.
Alors Okane se mit à parler d'une voix trhs différente de la sienne.
"Je suis en effet un renard, et je ne suis venu ici que parce que j'ai senti la bonne odeur des gâteaux de riz du mariage. laissez-moi en manger six, et en porter six autre à mes enfants, et je ne viendrai plus vous déranger.
La cuisinière se mit à crier : "Vous ne vous rendez pas compte que cette fille est une bonne comédienne ? Elle fait semblant d'être un renard pour manger tous les gâteaux du mariage!" Mais personne ne l'écoutait, et l'exorciste accepta. On posa près d'Okane un grand panier rempli de gâteaux.
Alors, on vit un renard rouge sortir du corps d'Okane, agripper le panier avec ses dents et s'enfuir avec une agilité stupéfiante. Personne ne put l'arrêter, malgré la foule qui les entourait.
Et tout le monde, sauf la cuisinière, fut content, car cela voulait dire qu'Okane n'était pas une renarde. Un renard ne peut pas en posséder un autre.
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Longues relations de Cheng avec deux jeunes filles (légende) |
japonaise,shintoïste |
Une légende de kitsune.
Cheng était un lettré qui vivait seul depuis la mort de ses parents, dans une maison assez reculée. Un jour, un de ses amis lui demanda : «N'as-tu pas peur des démons, à vivre ainsi tout seul loin de tout ? - Non, répondit Cheng. - Et que ferais-tu si un inconnu à la peau pâle par une nuit noire venait frapper à ta porte, demanda l'ami ? - Si c'était un homme, je le chasserais, et si c'était une femme, je l'inviterais à entrer! »
Ses amis pensèrent qu'ils ne s'agissait là que de fanfaronnades et quelques nuits plus tard ils envoyèrent à la maison de Cheng une de leurs amies maquillée de blanc et vêtue de haillons. Elle demanda asile à Cheng, mais il prit peur, se cacha et fit semblant de ne pas être là. Le lendemain ses amis se moquèrent bien de sa métamorphose.
C'est pourquoi, quand encore plusieurs nuits plus tard une très belle jeune fille vint frapper à sa porte, Cheng crut que c'était une nouvelle plaisanterie de ses amis et lui ouvrit sans peur. La jeune fille lui sut gré d'être aussi poli avec une inconnue, et ils discutèrent pendant une bonne partie de la nuit. Elle était aussi intelligente qu'elle était belle et s'appelait Lien-Hsiang.
Elle venait à intervalles irréguliers, et chaque fois Cheng éprouvait un vif plaisir à sa conversation. Un soir, on frappa à sa porte et il fut persuadé que c'était elle, mais il fut très surpris quand il vit que c'était une autre jeune fille tout aussi belle. Ils firent connaissance, elle s'appelait Li et elle lui fut tout de suite très sympathique. Quand ils se quittèrent, elle lui confia une pantoufle en lui recommandant de la secouer les soirs où il voudrait la revoir.
Cheng continua cette vie agréable pendant plusieurs semaines, appelant Li les soirs où Lien-Hsiang ne venait pas. Il commençait à se sentir un peu fatigué, même, à force de se coucher tard tous les soirs, mais il ne comptait pas pour autant renoncer à leur compagnie. Un soir, au cours d'une conversation avec Li, il lui apprit qu'il friquentait une autre jeune fille. Li lui demanda alors « Laquelle de nous deux est la plus belle ? - Je ne saurais dire, vous me semblez toutes les deux aussi jolies.» répondit Cheng.
Li fut très désappointée par cette réponse, elle était en effet consciente de sa beauté. « Je n'ai jamais rencontré de jeune fille qui soit aussi belle que moi - dit-elle - Si vous pensez qu'il en est ainsi, soit elle est plus belle que toutes les filles qu'il m'a été donné de voir, soit vous en êtes amoureux. la prochaine fois qu'elle viendra, appelez-moi, je voudrais la voir sans qu'elle ne me voie.»
C'est ce qui se passa, et le lendemain quand Li revint voir Cheng elle lui dit : « Cette jeune fille est en effet très belle, mais savez-vous que c'est une renarde ? Je l'ai suivie l'autre nuit et je l'ai vue entrer dans son terrier au flanc de la colline.»
Cheng attribua ces propos à de la jalousie, et la prochaine fois que Lien-Hsiang vint le voir, il dit en plaisantant : «Quelqu'un m'a dit - je ne l'ai d'ailleurs pas cru - que vous étiez une renarde.» À ces mots Lien-Hsiang pâlit et lui demanda qui lui avait dit celà. Il raconta alors comment il avait rencontré Li et à quoi elle ressemblait. Lien-Hsiang lui dit : « Je le savais bien! J'ai remarqué l'autre jour que vous étiez malade, que votre teint est pâle et que vous respirez moins bien. Cette maladie n'est pas naturelle, c'est cette jeune fille qui la provoque! Il s'agit d'un esprit! » Cheng essaya de la défendre, accusant Lien-Hsiang de jalousie. Lien-Hsiang lui dit : « Demain, je vous apporterai les plantes qui vous guériront.»
Cheng prit les plantes, et il alla tout de suite mieux. Lien-Hsiang lui dit de continuer à les prendre et surtout de ne plus jamais agiter la pantoufle pour appeler Li, parce que là il serait vraiment perdu.
Et Cheng n'appela plus Li. Mais un jour que Lien-Hsiang n'était pas venue depuis dix jours, il regardait la pantoufle qui était devant lui et éprouvait le besoin de plus en plus fort de discuter avec quelqu'un. Il appela donc Li qui fut très heureuse de le revoir. Il ne lui raconta rien de ce qui s'était passé. Mais le lendemain il se sentit malade... et celà empira quand il la rappela les jours d'après.
La prochaine fois que Lien-Hsiang passa, elle lui reprocha immédiatement : «Je le savais! Vous avez revu cette fantôme! Ne comptez plus sur moi pour vous soigner, entêté! Je ne reviendrai plus, de toute façon vous êtes déjà perdu.»
Elle ne revint plus, en effet, et Cheng rappela Li, tous les soirs. Il se sentait de plus en plus faible, mais il accepta cette mort. Un soir, cependant, on frappa à la porte. C'était Lien-Hsiang. Cheng eut du mal à se lever pour aller ouvrir. Quand elle le vit, si faible, elle hocha la tête comme si elle s'y attendait. Puis elle lui dit : « Je suis venue ici pour me faire laver par vous des accusations de jalousie que vous m'aviez portées, vous voyez que j'avais raison! Appelez cette fantôme, que nous puissions régler nos comptes.»
Li arriva, et Lien-Hsiang commença à l'accuser de faire mourir Cheng. Li répondit « Mais je l'aime, je ne peux supporter d'être loin de lui - Vous voulez le transformer en esprit lui aussi, pour l'avoir près de vous... - Mais non! Je voulais seulement être près de lui! L'union de deux esprits ne peut jamais être heureuse. Mais comment faites-vous, vous, pour ne pas l'affaiblir, les renards aussi se nourrissent de l'énergie de leurs amis ? - Pas tous les renards. Je ne suis pas de ceux-là. Mais je vois que vous êtes bien intentionnée. Voulez-vous le sauver ? J'ai ici une plante qui est le dernier recours pour soigner sa maladie, à la condition expresse qu'elle soit donnée par l'esprit qui a causé le mal.» Li soigna Cheng avec cette plante. Et Lien-Hsiang lui dit : « Vous l'avez sauvé, mais vous devez maintenant ne plus jamais le revoir, sinon il retomberait malade.» Li pâlit, mais elle accepta.
À partir de ce jour, Cheng eut beau agiter la pantoufle, Li ne vint plus. Lien-Hsiang venait le voir plus souvent, pour le consoler. « Elle me manque.» disait Cheng. « Même à moi elle me manque.» répondait Lien-Hsiang.
C'est dans ces conditions qu'une jeune fille de la région mourut, et que peu de temps après sa mort le corps se remit à bouger. Et la jeune fille parlait avec une autre voix, et elle disait «Où est Cheng ? Je veux voir Cheng, c'est un jeune homme qui a été bon pour moi, il a ma pantoufle.» Les gens qui n'avaient pas vu Cheng depuis longtemps (la compagnie des deux jeunes filles lui suffisait) répondirent qu'il devait être reparti depuis longtemps. Elle insistait encore pour le voir, c'est alors qu'elle vit son image dans un miroir et s'étouffa d'horreur - la jeune fille dont elle avait pris le corps était beaucoup moins jolie qu'elle.
Chang avait entendu parler d'un cas étrange de réincarnation qui demandait à le voir, et, curieux, il se rendit à la maison où ceci s'était passé. Mais on vint lui dire que la jeune fille ne voulait pas le voir - elle avait honte de se montrer à lui avec son nouveau visage. Mais en le regardant par sa fenêtre, elle sentit croître sa détermination. Elle s'enferma dans sa chambre, jeûna et se purifia pendant deux semaines, et à l'aube du quinzième jour sa peau tomba, lui rendant son ancienne apparence.
Alors elle courut jusqu'à la maison de Cheng et lui expliqua comment elle avait récupéré un corps mort pour pouvoir le voir sans lui faire du mal, et pourquoi elle l'avait fui la première fois. Il fut fou de bonheur de la revoir, et ils décidèrent de se marier.
Ils vécurent heureux, mais quelques années plus tard, Lien-Hsiang, qui revenait souvent les voir, tomba malade et mourut. Elle leur dit « Vous voulez que je vive, mais moi je veux mourir. Vous me reverrez dans dix ans et alors j'aurai un corps humain moi aussi.»
Quatorze ans plus tard, ils avaient déjà des enfants, quand une petite jeune fille avec sa grand-mère passa sur la route. Li la vit et appela son mari « Cheng! Regarde cette fille, c'est le portrait vivant de Lien-Hsiang! » Cheng le constata, et calcula qu'elle était née exactement quand Lien-Hsiang était morte. Il supplia la vieille de la leur laisser. Elle leur répondit que de toute façon, elle était trop vieille pour s'en occuper et que tout ce qu'elle voulait était qu'elle trouve une bonne famille.
La jeune fille resta avec eux et ils lui dirent «Lien-Hsiang! Lien-Hsiang! » mais elle ne comprenait pas. Alors Li alla chercher la pantoufle et la lui montra. Et la jeune fille se rappela. « Bien sûr! Ma nourrice me disait que quand je suis née je parlais déjà et qu'on m'avait fait boire du sang de chien pour me faire oublier mes vies antérieures. Je suis désolée de vous avoir fait attendre.»
Et ils vécurent très heureux tous ensemble avec les enfants de Cheng et Li.
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Neferhor / Nephoros / Nopheros |
égyptienne |
Un dieu. |
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Niaou |
égyptienne |
Un des 8 dieu de l'Ogdoade Hermopolitaine. A la place d'Amon. |
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Niat |
égyptienne |
Un des 8 dieu de l'Ogdoade Hermopolitaine. A la place d'Amaunet. |
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Ninsoun |
sumérienne |
Une déesse vache de la fertilité dont le nom signifie : "la dame des vaches sauvages". Fait penser à la déesse Hathor. On lui attribue la naissance du dieu Dumuzi, du héros Gilgamesh et la maternité de Goudéa (le roi de Lagash en - 2142). |
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Ptah-Seker-Osiris |
égyptienne |
Un dieu funéraire composé. |
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Rokurokubi |
japonaise |
Une espèce de Yokai.
Des démons femelles au long coup étirable. |
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Skanda |
bouddhiste,hindoue |
Un dieu très populaire.
Dieu de la guerre, à six bras.
Fils de Shiva et de Parvati.
Dans le bouddhisme il est aussi appelé Karttikeya et considéré comme un dieu de la guerre gardien des communautés monastiques.
En japonais Kumara-ten. |
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Skuld |
germanique,nordique |
Une des Nornes, déesse de l'avenir.
Traduction "Ce-qui-Sera, Avenir".
Mythologie scandinave.
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Sumitra |
hindoue |
Une des épouse de Dasaratha. |
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Tanuki |
japonaise,shintoïste |
Une espèce de Yokai.
Esprits-blaireaux (enfin c'est pas tout à fait des blaireaux... c'est une sorte de mélange de blaireau et de raton-laveur qui ne se trouve qu'au Japon, je crois). Ils peuvent se transformer mais préfèrent les formes de vieux sage ou d'objets.
Voir la légende de la bouilloire magique.
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Tengu |
japonaise,shintoïste |
Une espèce de Yokai.
Esprits ailés des montagnes, au long nez. Ils capturent les enfants. Il en existe plusieurs formes : les daitengus, les kurama tengus et les karasu tengus.
Esprit ailé au long nez, doué pour les enigmes et les jeux d'esprit. Les daitengus ont la peau rouge et son habillées comme des moines. Les karasu-tengus ressemblent à des humains avec des ailes et un bec de corbeau. |
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Tocapo |
inca |
Un des fils de Viracocha.
Après la déluge et la création du monde, Viracocha envoya ses fils Imaymana vers les hautes terres et Tocapo vers les plaines pour visiter les tribus et voir si elles suivaient toujours les commandements qui leur avait été donnés.
Pendant leur voyage, Imaymana et Tocapo donnèrent des noms aux arbres, aux fleurs, aux fruits et aux herbes.
Puis ils enseignèrent aux populations le nom des choses qui pouvaient être mangés, qui pouvaient guérir et qui pouvaient tuer.
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Udraka Ramaputra |
bouddhiste |
Maître de Bouddha chez Bimbisara. |
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Uinal |
maya |
Un mois (terme général). |
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Ull |
germanique,nordique |
Mythologie scandinave.
Dieu de la chasse, beau-fils de Thor.
Fils de Sif et beau-fils de Thor. Dieu de l'Hiver.
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Ulysse |
gréco-latine |
Nom romain de Odysseüs.
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Uneg |
égyptienne |
Dieu plante. |
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Uni |
autre |
Divinité étrusque..
Associée à Astarté (phénicienne) et Héra (grec). |
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Unut |
égyptienne |
Déesse lièvre égyptienne. |
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Upanishad / Upanisad |
hindoue |
Traités spéculatifs sanskrits complétant les Veda.
La rédaction des plus anciennes Upanishad remonte à la fin des temps védiques (entre le VIe et le IIIe siècle av. J.-C.), mais de nouveaux textes, considérés comme des Upanishad, ont été rédigés en quantité (plus de deux cents) à des époques ultérieures. Cent huit d'entre elles sont dites majeures, mais les plus anciennes, les Grandes Upanishad, sont au nombre de douze et rattachées à chacun des quatre Veda. L'Aitareya et la Kaushitaki sont liées au Rigveda ; la Chandogya et la Kena au Samaveda ; la Brihadaranyaka, l'Isha, la Katha, la Shvetaswatara et la Taittiriya, au Yajurveda ; la Mandukya, la Mundaka et la Prashna,à l'Atharvaveda. Elles constituent la base du vedanta.
L'enseignement des Upanishad
Ces textes se présentent comme des enseignements de maître à disciple, généralement de caractère ésotérique, de sorte que, dans les prologues, les maîtres se font longuement prier avant de révéler leur savoir à leurs élèves. Bien qu'en relation avec les écoles brahmaniques, cet enseignement peut être dispensé par des maîtres n'appartenant pas à la caste des brahmanes : les Upanishad apparaissent ainsi comme une première manifestation d'un individualisme religieux. S'appuyant au départ sur les textes védiques auxquels elles sont rattachées et se présentant comme des commentaires de ces derniers, elles développent librement des concepts au centre desquels se situent les relations de l'âme individuelle (atman) et de l'âme universelle (brahman). Dans la complexité des spéculations de ces textes, on peut déterminer trois thèmes fondamentaux : doctrine de la non-dualité(advaita), où l'âme individuelle est de même nature que l'âme universelle (identitéatman-brahman) ; doctrine du samsara (métempsychose), où l'existence individuelle de l'âme est pour elle un état de souffrance ; doctrine du salut (moksa), où l'âme est affranchie de la souffrance par sa réunion à l'âme universelle. |
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Uranie |
gréco-latine |
Origine grecque
Ourania Céleste".
La Muse de l'astronomie a une couronne d'étoiles et une robe couleur d'azur. Dans ses mains, elle tient un compas et un globe. Autour d'elle apparaissent aussi divers instruments de mathématiques.
Muse de l'astronomie. Son symbole est un globe (et un compas).
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Uranus / Uranos |
gréco-latine |
Origine romaine
Associé à Ouranos
Origine grecque
.
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Urd |
germanique,nordique |
Traduction "Ce qui Fut, le Passé".
Mythologie scandinave.
Une des 3 Nornes, déesse du passé.
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Urdar |
germanique,nordique |
Fontaine des Nornes, située sous une des racines de l'if Ygdrasil.
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Urin pacha |
inca |
Le monde d'en dessous. |
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Urthekau / Werethekau |
égyptienne |
Puissances surnaturelles. |
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Uruvilva Kassyapa |
bouddhiste |
Brahmane puissant qui se convertit au bouddhisme, ainsi que ses frères Nada et Gaya, lui amenant ainsi 500 nouveaux disciples qui étaient ses fidèles. |
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Ushas |
hindoue |
Déesse de l'aube et de l'aurore, déesse du ciel. |
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Utgard |
germanique,nordique |
Un des rois des géants. Il défie Thor et Loki.
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Utgard / Utgardr |
germanique,nordique |
Traduction "Enclos du Dehors".
Demeure des géants et notamment de Skrymir.
Royaume de géants où se rendit Thor.
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Utgardr |
nordique |
L'enclos du dehors, domaine des démons, des géants et autres créatures monstrueuses et maléfiques. |
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Vash |
bouddhiste |
Une déesse mineure de la danse.
En japonais Gigei-ten. |
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Virudhaka |
bouddhiste |
Un des quatre lokapalas protecteurs des points cardinaux, lui s'occupe du sud. Son attribut est le glaive.
En japonais Zocho-ten
Fils de Prasenajit le roi du Kosala. Sa mère était à l'origine une servante de la tribu des Shakya.
Selon certaines sources, c'est Prasenajit qui aurait eu le coup de foudre pour elle lors d'une visite de politesse ; selon d'autres, il fut trompé par le clan des Shakya de qui il avait exigé une princesse en mariage et qui avaient déguisé une de leurs servantes. En tout cas Virudhaka, lors de ses études, fut humilié par les Shakya pour son origine modeste. Plus tard, il s'empara du trône et leva une armée contre eux. Puis il mourut brûlé et tomba dans l'enfer aux souffrances incessantes.
Il tua son frère Jetri. |
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Virupaksha |
bouddhiste |
Un des quatre lokapalas, protecteur de l'ouest. Ses attributs sont la lance et le bouclier.
En japonais Komoku-ten. |
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Yukionna / Yuki-Onna |
japonaise,shintoïste |
Une espèce de Yokai.
La dame des neiges, qui fait mourir de froid les voyageurs en hiver.
Une kami de la neige. Elle apparait souvent dans les contes populaires, et elle est parfois bénéfique parfois maléfique. Elle a l'apparence d'une belle femme à la peau très pâle.
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